Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve - 2017)

[Major Tom]

Extrait des bonus, les auditions de l'acteur qui a failli être l'agent K :

[EuhBah]

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[tenia]

Vu le film aujourd'hui. Je rejoins ce qu'en disait Hauer : ce qui faisait le charme et l'intérêt du 1er film est qu'il ne s'agissait pas tant d'une course poursuite "va-t'il attraper le méchant pas si méchant". Or, malgré le champ des possibles offert par les thématiques de l'univers, 2049 n'est presque que ça : un simple film policier à tiroir, avec un suspense écoulé, quelques grosses ficelles et un aspect magnifique mais en même temps super pompeux.
Une fois fini le film, je n'ai aucune idée quoi en faire. Si je vais mettre une note, je mettrais 5/10, je suppose.
C'est une coquille vide, qui ne semble constamment rien avoir à raconter mais jette des Grandes Idées en l'air à intervalles réguliers, comme si ça suffisait, mais sans conviction, sans émotion, sans donner l'impression d'être lui-même intéressé par ce qu'il raconte, le film finit par être autant sans âme que les Réplicants qu'il décrit.
2h43 pour ça, c'est bien trop long.

[Grimmy]

Découvert hier. J'aime beaucoup le premier film, j'ai beaucoup aimé celui là. C'est beau, long, un peu chiant, l'absence d'émotions est pour moi le summum de l'émotion, bref, très envie de le revoir.

[la_vie_en_blueray]

C'est un peu comme faire une suite à Autant en Emporte le Vent, ca vend du rêve aux départements marketing, mais à la fin tout le monde s'en tape.

[The Eye Of Doom]

Découvert hier. J'aime beaucoup le premier film, j'ai beaucoup aimé celui là. C'est beau, long, un peu chiant, l'absence d'émotions est pour moi le summum de l'émotion, bref, très envie de le revoir.

J'ai bien aimé le film. Pas tout mais pas mal de choses en fait. La combat sur la rive notamment.
Donc en phase avec Grimmy.
Quant a la question de savoir si c'est mieux, moins bien ou pareil que le premier, j'avoue qu'elle ne pas du tout concerné. Le film est tel qu'il est. On peut ou pas l'apprecier en tant que rel. C'est tout de meme pas comme s'il etait sorti deux ans apres celui de Scott.

[Barry Egan]

Revu en ce matin pluvieux.

Le propos de "Blade Runner 20419" au fond peut être résumé en deux images qui se succèdent, même si elles ne le font pas immédiatement dans le temps du film :



Voilà.

[shubby]

C'est sympa ça, oui, mais pour ma part, ça passe derrière le destin du héros se croyant d'abord unique pour se rendre ensuite compte qu'il n'est qu'un "monsieur" tout le monde et finalement s'en différencier par un acte militant radical. Dans leur c.. tous les "élus" de la terre

[Barry Egan]

Je ne lis pas le destin de K comme ça. J'y vois un orphelin en quête d'un passé, d'une origine, d'une histoire. A lui comme à la grande majorité tout ça est refusé, et son acte de résistance c'est de se battre jusqu'à mourir pour qu'une famille à laquelle il n'est lié qu'indirectement puisse lui donner un rôle dans la narration. Famille qu'il se refuse à créer lui-même par programmation corporelle/génétique, étant attiré par les êtres idéalisés promus par la société numérisée à laquelle il appartient. Sort pathétique, le film ne tient pas à en montrer l'ironie, sauf en le laissant agoniser sur les marches d'un escalier qui ne donne pas le vertige...

[shubby]

C'est un 1er niveau de lecture. Sa crise existentielle, sa routine morne, ça pourrait tout aussi bien refléter le quotidien d'un individu lambda. Les gros - mais cools - emprunts au Her de Spike Jonz le soulignent avec cette même quête d'affection lancée par le perso moustachu joué par Joaquim Phenix. Il est grand, sur ses marches, l'ami Ryan. Son personnage a accompli qq chose qui avait enfin du sens. Ca secoue un peu, ça caresse pas ds le sens du poil - même synthétique - j'aime assez. Tu m'as donné envie de le revoir