Les films documentaires (vus sur) Netflix
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Les films documentaires (vus sur) Netflix
Pour les amateurs de films documentaires, Netflix est en train de devenir une petite mine d'or. Sur des sujets très divers, Netflix produit ou achète des documentaires parfois fabuleux. Petite revue de ceux vus jusque là :
- Video game : the movie
Rétro classique mais agréable sur l'histoire du jeu video.
Hot girls wanted
L'univers glauque du porno US des années 2010. Anecdotique mais interessant malgré tout.
Life Itself
Doc sur Roger "Two thumbs up" Ebert. Hyper interessant mais egalement tres malaisant quand on voit longuement Ebert sur son lit de mort.
Atari : Game over
La légende du jeu Atari E.T. enterré dans le désert. Etonnamment très émouvant.
Amanda Knox
Documentaire retrospectif sur le meurtre commis par une américaine en Italie contre 2 étudiants.
Tickled
Malaise abolu autour de compétition de chatouilles. Mieux vaut ne rien savoir avant de voir le film.
Le procès d'une presse libre (I'm afraid of americans vol.1)
Comment un procès d'Hulk hogan contre un site internet à propos d'une sex tape a tué le site internet Gawker mais va bien au delà de ça.
Get me Roger Stone (I'm afraid of americans vol.2)
Un homme de l'ombre republicain de Nixon à Trump. D'un cynisme absolu.
Évocateur : the Morton Downey Jr Movie(I'm afraid of americans vol.3)
L'histoire incroyable d'un animateur télé américain qui a inventé la trash TV. Un must
The 13th (I'm afraid of americans vol.4)
Comment et pourquoi la population carcérale américaine a quadruplé en 40 ans. Absolument révoltant et terrifiant.
Mitt
L'échec des campagnes pour la primaires républicaines de 2008 et présidentielle 2012 de Mitt Romney. Drôle et triste à la fois.
Vous aimez ? Vous en avez vu d'autres ?
- Video game : the movie
Rétro classique mais agréable sur l'histoire du jeu video.
Hot girls wanted
L'univers glauque du porno US des années 2010. Anecdotique mais interessant malgré tout.
Life Itself
Doc sur Roger "Two thumbs up" Ebert. Hyper interessant mais egalement tres malaisant quand on voit longuement Ebert sur son lit de mort.
Atari : Game over
La légende du jeu Atari E.T. enterré dans le désert. Etonnamment très émouvant.
Amanda Knox
Documentaire retrospectif sur le meurtre commis par une américaine en Italie contre 2 étudiants.
Tickled
Malaise abolu autour de compétition de chatouilles. Mieux vaut ne rien savoir avant de voir le film.
Le procès d'une presse libre (I'm afraid of americans vol.1)
Comment un procès d'Hulk hogan contre un site internet à propos d'une sex tape a tué le site internet Gawker mais va bien au delà de ça.
Get me Roger Stone (I'm afraid of americans vol.2)
Un homme de l'ombre republicain de Nixon à Trump. D'un cynisme absolu.
Évocateur : the Morton Downey Jr Movie(I'm afraid of americans vol.3)
L'histoire incroyable d'un animateur télé américain qui a inventé la trash TV. Un must
The 13th (I'm afraid of americans vol.4)
Comment et pourquoi la population carcérale américaine a quadruplé en 40 ans. Absolument révoltant et terrifiant.
Mitt
L'échec des campagnes pour la primaires républicaines de 2008 et présidentielle 2012 de Mitt Romney. Drôle et triste à la fois.
Vous aimez ? Vous en avez vu d'autres ?
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Bien sur le top c'est Making a murderer qui a son propre sujet.
Sinon :
Last chance U : Série de docu sur une équipe de Foot Us universitaire tellement bien foutu que j'ai cru que c'était une fiction
Hip Hop évolution : Série sur l'avènement du hip hop passionnant alors que je n'aime pas ça
Video game the movie : les débuts du jeu vidéo avant de conquérir le monde, sympa
Atari Game Over : Anecdotique mais rigolo
Amanda Knox : A peine mieux qu'un faites entrer l'accusé
Springsteen and I : Compil de vidéo faites par les fans du Boss, absolument génial pour les fans
The Keepers : Retour sur le meurtre d'une bonne soeur 40 ans après, qui couvre sans doute une vaste histoire de pédophilie, ça manque un peu de peps et un peu long mais reste passionnant.
The battered bastard baseball : Une équipe de brick et de brock atteint les sommets en 1970 avec à sa tête le père de Kurt Russell, captivant.
Raiders ! The story of the greatest fan film ever made : Des ados refont Les aventuriers de l'arche perdue pendant leurs vacances, un vrai film sur l'amour du cinéma.
Pour ceux qui ne les ont pas vus, sont dispos sur Netflix les excellents Jesus Camp, Senna, Hoop Dreams, Metallica Some kind of monsters
Sinon :
Last chance U : Série de docu sur une équipe de Foot Us universitaire tellement bien foutu que j'ai cru que c'était une fiction
Hip Hop évolution : Série sur l'avènement du hip hop passionnant alors que je n'aime pas ça
Video game the movie : les débuts du jeu vidéo avant de conquérir le monde, sympa
Atari Game Over : Anecdotique mais rigolo
Amanda Knox : A peine mieux qu'un faites entrer l'accusé
Springsteen and I : Compil de vidéo faites par les fans du Boss, absolument génial pour les fans
The Keepers : Retour sur le meurtre d'une bonne soeur 40 ans après, qui couvre sans doute une vaste histoire de pédophilie, ça manque un peu de peps et un peu long mais reste passionnant.
The battered bastard baseball : Une équipe de brick et de brock atteint les sommets en 1970 avec à sa tête le père de Kurt Russell, captivant.
Raiders ! The story of the greatest fan film ever made : Des ados refont Les aventuriers de l'arche perdue pendant leurs vacances, un vrai film sur l'amour du cinéma.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Pareil. Mais comme je suis un gros perv', je vais me mater la série documentaire qui a suivie.Joshua Baskin a écrit : Hot girls wanted
L'univers glauque du porno US des années 2010. Anecdotique mais interessant malgré tout.
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Pas convaincu. Un grand personnage ne fait pas automatiquement un grand documentaire. Je n'en retiens rien, je n'y ai pas appris grand chose.Joshua Baskin a écrit :Life Itself
Doc sur Roger "Two thumbs up" Ebert. Hyper interessant mais egalement tres malaisant quand on voit longuement Ebert sur son lit de mort.
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Joshua Baskin a écrit : Amanda Knox
Documentaire rétrospectif sur le meurtre commis par une américaine en Italie contre 2 étudiants.
Rocka est un peu dur. J'en disais sur Twitter :Rockatansky a écrit :Amanda Knox : A peine mieux qu'un faites entrer l'accusé
"- Superbe travail de mise en image, réelle "production value" Netflix. Sur le fond, malheureusement totalement orienté pro-Knox.
- La 2ème condamnation est balayée en 1 carton. In fine, on retiendra la charge (justifiée mais légère) contre les médias."
Et rien que pour l'interview de ce gros con, le doc vaut le coup :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
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Incontournable.Joshua Baskin a écrit :Tickled
Malaise absolu autour de compétition de chatouilles. Mieux vaut ne rien savoir avant de voir le film.
Partir de quelque chose d'aussi trivial que la chatouille pour aller vers le malaise profond... l'esprit pervers de l'être humain est sans limite. Glauquitude à son maximum.
En bonus, la BO est made in Shane Carruth (c'est la soundtrack d'Upstream Color).
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Rockatansky a écrit :Bien sur le top c'est Making a murderer qui a son propre sujet.
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Evidemment, un must see (même si on ne goute pas au Football américain). Il y a quelque chose de particulièrement attachant à suivre ces personnages, ces jeunes chiens fous qui jouent leur avenir à chaque match, à chaque coup de sang et cette très cinématographique team d'encadrement (coach et conseillère d'orientation). Un Friday Night Lights, en vrai.Rockatansky a écrit :Last chance U : Série de docu sur une équipe de Foot Us universitaire tellement bien foutu que j'ai cru que c'était une fiction
J'attends les vacances pour commencer la saison 2.
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J'avais bien aimé, puis ça finit un peu en eau de boudin, il y avait encore tant à dire. Une fois l'***historique*** passé, il y avait moyen de pousser sur les 20 dernières années et les différents courants.Rockatansky a écrit :Hip Hop évolution : Série sur l'avènement du hip hop passionnant alors que je n'aime pas ça
J'en disais sur Twitter :
"- Hip Hop Evolution : Un "Voyage à travers le Hip Hop Américain" passionnant. Intervenants en pagaille et rares images d’archives.
- Instructif, pédagogique pour les novices, enivrant pour les aficionados.
#Netflix maitrise son format série-doc.
- Au-delà de la musique, radiographie d’une ville en mutation (NY), d’un pays, d’une époque. "
---
Et je rajoute :
Indie Game - The Movie : Le doc suit plusieurs créateurs de jeux video indé. Les protagonistes sont bouleversants tant ils donnent l'impression de jouer leur vie à chaque bout de code, à chaque rencontre, à chaque avancé dans le développement du jeu qui les concerne. Il y a quelque chose de la solitude contemporaine aussi. Seul devant son ordinateur, le créateur a quelque chose de l'écrivain devant son manuscrit. Jeu de miroir puissant, le jeu video devient un prolongement de son codeur, de son développeur.
Chaque critique, chaque raté se transforme en coup de couteau. Mention spéciale aux créateurs de Super Meat Boy, l'un timide/dévoué/renfermé, l'autre plus exubérant et créatif et surtout au génie derrière le jeu FEZ. Je parlais de lui sur un autre topic :
Après tu vas vouloir jouer à FEZ et faire des recherches sur le jeune génie-mégalo-soupe au lait (détesté par toute une communauté de gamers) Phil Fish. Le Kanye West des développeurs, complètement à fond, toujours à la limite de la nervous breakdown.
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Best of Ennemies : Pour qui aime le débat, c'est une petite perle. Le doc reprend les prémices du débat télévisé : En 1968, la chaine ABC n'a pas de quoi couvrir dans sa totalité la présidentielle et plus particulièrement les conventions républicaine et démocrate (contrairement aux deux autres chaines concurrentes, qui les diffusent à longueur de journée) et décide alors de faire un court résumé quotidien et d'enchainer sur des débats entre Gore Vidal (Démocrate) et William F. Buckley (Républicain). Surprise, c'est un vrai succès d'audience. Les deux antagonistes sont comme chien et chat et inventent, littéralement, le débat télévisé. Combat d'idées, d'idéologies, à l'époque tout est permis, même les coups bas, qu'on regrettera avec le temps. Avec cette amertume qu'on trainera jusqu'à la tombe.
Dernière modification par 7swans le 1 août 17, 12:35, modifié 2 fois.
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Oui je suis un peu dur car même si je te rejoins sur la forme qui est supérieure, le fond n'amène rien, le point de vue sur l'affaire et faible et on ne sort de la vision pro-américaine de l'affaire alors que dans la réalité c'est plus obscur que ça.7swans a écrit :Joshua Baskin a écrit : Amanda Knox
Documentaire rétrospectif sur le meurtre commis par une américaine en Italie contre 2 étudiants.Rocka est un peu dur. J'en disais sur Twitter :Rockatansky a écrit :Amanda Knox : A peine mieux qu'un faites entrer l'accusé
"- Superbe travail de mise en image, réelle "production value" Netflix. Sur le fond, malheureusement totalement orienté pro-Knox.
- La 2ème condamnation est balayée en 1 carton. In fine, on retiendra la charge (justifiée mais légère) contre les médias."
Et rien que pour l'interview de ce gros con, le doc vaut le coup :Après on est effectivement loin des réussites du genre, type Paradise Lost, Making a Murderer, etc...
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Oui mais cela reste assez enivrant, la richesse des interlocuteurs et des intervenants, la suite est plus connue et sans doute un peu intéressante amha7swans a écrit :J'avais bien aimé, puis ça finit un peu en eau de boudin, il y avait encore tant à dire. Une fois l'***historique*** passé, il y avait moyen de pousser sur les 20 dernières années et les différents courants.Rockatansky a écrit :Hip Hop évolution : Série sur l'avènement du hip hop passionnant alors que je n'aime pas ça
J'en disais sur Twitter :
"- Hip Hop Evolution : Un "Voyage à travers le Hip Hop Américain" passionnant. Intervenants en pagaille et rares images d’archives.
- Instructif, pédagogique pour les novices, enivrant pour les aficionados.
#Netflix maitrise son format série-doc.
- Au-delà de la musique, radiographie d’une ville en mutation (NY), d’un pays, d’une époque. "
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Et puis rien que pour voir Russell Simmons en chaussettes sur son canap, ce Hip Hop Evolution vaut le coup (ça, et le fait que ça reste hyper bien rythmé et bien foutu...même si finalement pas assez exhaustif).
Sinon, désolé d'en remettre une couche, mais il faut absolument voir Hoop Dreams (même si vous n'en avez rien à battre du basket).
Merci Joshua pour ce topic en tout cas, je me calerai ce mois-ci The 13th (même si c'est typiquement le genre de docs que je préfère ne pas voir, tellement ça risque de me retourner le bide), Weiner et Last Chance U (dont 7swans m'avait déjà dit le plus grand bien, mais il serait peut-être temps que je m'y mette).
Sinon, désolé d'en remettre une couche, mais il faut absolument voir Hoop Dreams (même si vous n'en avez rien à battre du basket).
Merci Joshua pour ce topic en tout cas, je me calerai ce mois-ci The 13th (même si c'est typiquement le genre de docs que je préfère ne pas voir, tellement ça risque de me retourner le bide), Weiner et Last Chance U (dont 7swans m'avait déjà dit le plus grand bien, mais il serait peut-être temps que je m'y mette).
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Entre le stand-up et le docu, vu Hannibal Buress: Hannibal Takes Edinburgh, qui suit les 30 jours de l'humoriste au festival Fringe, dans la ville mentionnée. Assez intéressant pour ceux qui s'intéressent à l'art comique (même si rien de révolutionnaire dans la forme, c'est du reportage bien foutu).
Weiner n'est pas une production Netflix, mais des titres vus parmi ceux mentionnés (pas encore regardé Tickled et The 13th), ce serait celui qui se démarque à mon sens. Ca dit beaucoup de choses sur le climat politique pré-élections 2016 à partir d'un fait-divers qui pourrait n'inspirer que le dépit. Assez envie de le revoir, ce qui est signe qu'un docu dépasse le strict intérêt pour un sujet précis.
Weiner n'est pas une production Netflix, mais des titres vus parmi ceux mentionnés (pas encore regardé Tickled et The 13th), ce serait celui qui se démarque à mon sens. Ca dit beaucoup de choses sur le climat politique pré-élections 2016 à partir d'un fait-divers qui pourrait n'inspirer que le dépit. Assez envie de le revoir, ce qui est signe qu'un docu dépasse le strict intérêt pour un sujet précis.
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
ça a le mérite de donner envie d'aller se perdre quelques jours au Edinburgh Festival Fringe, flâner de spectacles en spectacles.MJ a écrit :Entre le stand-up et le docu, vu Hannibal Buress: Hannibal Takes Edinburgh, qui suit les 30 jours de l'humoriste au festival Fringe, dans la ville mentionnée. Assez intéressant pour ceux qui s'intéressent à l'art comique (même si rien de révolutionnaire dans la forme, c'est du reportage bien foutu).
Dans le doc/spectacle, je crois me souvenir d'un show avorté par Buress par ras le bol et d'un mal du pays qui s'installe progressivement, c'était assez inattendu. Sinon rien d'extraordinaire.
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Merci pour ce défrichage... y'en a quelques uns qui ont l'air intéressant dont j'étais passé à côté.
je m'en vais rajouter ça à ma liste !
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Vu Weiner hier soir (je crois que Joshua l'a vu aussi, mais il a oublié d'en parler dans son post initial).
Personnage fascinant que cet Anthony Weiner : showman, très bon orateur, démago, maladroit, impulsif, combatif...mais qui a une très forte tendance à se foutre tout seul dans la merde.
Le tout sur fond d'hypocrisie et de puritanisme mal placé de la part des médias US (véritable machine à broyer les individus), featuring une "attention whore" à qui cette expression va à merveille.
Et au milieu de tout ça, la femme de Weiner : Huma Abedin (ce nom !), figure digne (et extrêmement jolie, histoire de rien gâcher) du début à la fin malgré les tourments qu'elle traverse et sa famille qui part en lambeaux.
Bref, je conseille.
Personnage fascinant que cet Anthony Weiner : showman, très bon orateur, démago, maladroit, impulsif, combatif...mais qui a une très forte tendance à se foutre tout seul dans la merde.
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Le tout sur fond d'hypocrisie et de puritanisme mal placé de la part des médias US (véritable machine à broyer les individus), featuring une "attention whore" à qui cette expression va à merveille.
Et au milieu de tout ça, la femme de Weiner : Huma Abedin (ce nom !), figure digne (et extrêmement jolie, histoire de rien gâcher) du début à la fin malgré les tourments qu'elle traverse et sa famille qui part en lambeaux.
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Ca lui a coûté au passage sa carrière politique (voir le passage où elle apprend qu'Hillary Clinton la lâche définitivement), pour moi c'est vraiment le personnage "fort" du film.Flol a écrit :Et au milieu de tout ça, la femme de Weiner : Huma Abedin (ce nom !), figure digne (et extrêmement jolie, histoire de rien gâcher) du début à la fin malgré les tourments qu'elle traverse et sa famille qui part en lambeaux.
EDIT : Vaut plus pour son sujet que son traitement, mais pour voir comme l'arène électorale devient une fange sous l'ère médiatique, Get Me Roger Stone offre un bon aperçu de l'autre côté de la pièce...
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Peter and the Farm (Tony Stone).
Doc diffusé en novembre dernier à la Cinémathèque, dans leur section "American Fringe" qui propose un «nouveau regard sur le cinéma indépendant américain», dispo sur Netflix depuis mars.
Beau portrait sans concession d’un fermier solitaire en prise avec ses démons : le suicide, l’alcool, les regrets, la poésie qui vient quand on sombre. Peter est un incroyable storyteller (ça se joue donc moins dans les silences que chez Depardon). C’est un artiste qui n’a pas pu s’affirmer et s'est enfermé bon gré mal gré dans un corps d'agriculteur. La mise en scène s’accorde à cette fragile personnalité. Il y plane tout du long un mal-être profond, mais ça reste très beau.
Doc diffusé en novembre dernier à la Cinémathèque, dans leur section "American Fringe" qui propose un «nouveau regard sur le cinéma indépendant américain», dispo sur Netflix depuis mars.
Beau portrait sans concession d’un fermier solitaire en prise avec ses démons : le suicide, l’alcool, les regrets, la poésie qui vient quand on sombre. Peter est un incroyable storyteller (ça se joue donc moins dans les silences que chez Depardon). C’est un artiste qui n’a pas pu s’affirmer et s'est enfermé bon gré mal gré dans un corps d'agriculteur. La mise en scène s’accorde à cette fragile personnalité. Il y plane tout du long un mal-être profond, mais ça reste très beau.
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
Vu The Women who kill Lions, un documentaire sur des chasseuses "sportives", tuant pour la gloire et les trophées arborant leurs salons éléphants, girafes, ours, lions, antilopes et autres, leurs retours de manivelles des photos qu'elles publient avec les animaux tués par leurs soins, etc...
Avec un sujet aussi intéressant, on pouvait s'attendre à une oeuvre provocante et subversive, mais au final nous n'avons qu'une tentative de compassion pas très subtile, avec des personnes qui ne produisent pas beaucoup d'empathie.
On n'est pas né de la dernière pluie, et on se doute bien que tout ceci est plus complexe que "chasseurs s'affichant = monstres à brûler vifs", mais le réalisateur se contente de suivre mollement les pérégrinations entre ces deux chasseuses et en plus le tout est très mal filmé.
Bref, ratage sur le fond et sur la forme.
Avec un sujet aussi intéressant, on pouvait s'attendre à une oeuvre provocante et subversive, mais au final nous n'avons qu'une tentative de compassion pas très subtile, avec des personnes qui ne produisent pas beaucoup d'empathie.
On n'est pas né de la dernière pluie, et on se doute bien que tout ceci est plus complexe que "chasseurs s'affichant = monstres à brûler vifs", mais le réalisateur se contente de suivre mollement les pérégrinations entre ces deux chasseuses et en plus le tout est très mal filmé.
Bref, ratage sur le fond et sur la forme.
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
The 13th - Ava DuVernay
Encore un documentaire intéressant produit par Netflix, a travers un point de départ écœurant (le business des prisons américaines) encore une lecture de la relation blancs/noirs aux USA, intervenants de tous bords amènent leur pierre à l'édifice, instructif et révoltant.
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Re: Les films documentaires (vus sur) Netflix
L'affiche est très réussie!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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