CRIME OF CRIMES (Alfredo Zacarías, 1989) découverte
Bande estampillée Z venue du tréfonds d'un vidéoclub de L.A. Le réalisateur, un mexicain trop heureux d'avoir eu sa green card, filme ses cousins dans un thriller mal foutu tandis que David Carradine apparait dix minutes pour qu'on foute son nom en énorme sur la VHS. Une affaire d'enlèvements d'enfants dans laquelle sont impliqués des salauds de blancs richards venus se servir dans les quartiers latinos de la ville (message politique, check !) Ça aurait pu être courageux mais Alfredo Zacarías veut tellement bouffer à tous les râteliers qu'il ne peut s'empêcher d'aller renifler du côté de l'actionner un peu con des années 80. Un mal pour un bien au fond, car on commençait gentiment à s'emmerder. De son coté, la VF met un tacle par derrière, amenant Crime of Crimes vers les rives du nanar. La dernière partie et ses allures de Miami Vice pour le prix d’une baguette, donne un peu de connerie bienvenue à un métrage jusqu'ici sinistre. Rien à emporter à la maison (car le film est plus naze que rigolo) même si l'idée de faire jouer à Aldo Ray le rôle du prédateur pervers dans son camion de glace ou d'avoir collé l'instru d'Hijo de la Luna (soit un des morceaux les plus craignos au monde) comme sirène au camion est particulièrement gratinée.