Wonder Woman (Patty Jenkins – 2017)

[nobody smith]

C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

Petit avis rapide sur ce Wonder Woman, accession tardive au grand écran pour la super héroïne après plusieurs adaptations réussies pour la télévision ou la vidéo (le génial film animé de 2009 par Lauren Montgomery). Comparativement à Batman V Superman ou Suicide Squad, il y a du mieux dans le sens où le produit final ne se ressent pas comme un affreux bordel. A l’exception de l’ouverture et de la clôture, le film est pour une fois parfaitement autonome. Pas de renvoi aux épisodes précédents, de références obscurs ou d’easter eggs à la con. On a un film qui se tient à lui tout seul… Après ça n’est fait pas un bon film. On reste devant une origin story pépère et dénuée d’identité. Le produit demeure formaté, à l’image d’une mythologie simplifiée à outrance. Dès les premières minutes, on t’explique que tous les dieux de l’Olympe ont été tués par un Arès qui se résume à un ersatz de satan (j’en ai limite la gerbe). De toutes les possibilités, cette version choisit ceux comportant le moins d’audace et de profondeur (DC masque difficilement qu'elle lorgne du côté de la concurrence et de ses Captain America ou Thor). Regrettable puisque le film offre parfois des choses intéressantes au sein d’une écriture perfectible. A quelques gags bouffons près, il y a pas mal d’idées dans la représentation de la confrontation entre l’idéalisme de l’héroïne et les réalités du monde. Globalement, je trouve d’ailleurs que la relation entre Diana et Steve Trevor fonctionne bien. Il y a un certain équilibre entre la comédie et le sentimental dedans.

Au final, ce Wonder Woman n’est rien de plus qu’un nouveau produit sans saveur mais regardable (quoique les effets spéciaux sont parfois bien dégueu). Pour reprendre ce que je disais au début, il vaut mieux voir ou revoir le film de Lauren Montgomery (qui sort chez nous en bluray la semaine prochaine).[/justify]

[AtCloseRange]

Il n'y a qu'une seule Wonder Woman!

[Griffin Mill]

Non...

...la seule et unique

[Supfiction]

Probablement la plus belle femme de l'histoire de la télévision. Gal Gadot ne fait pas le poids.

[Alexandre Angel]

Probablement la plus belle femme de l'histoire de la télévision.

T'exagères!

[Watkinssien]

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[Flol]

C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

Petit avis rapide sur ce Wonder Woman, accession tardive au grand écran pour la super héroïne après plusieurs adaptations réussies pour la télévision ou la vidéo (le génial film animé de 2009 par Lauren Montgomery). Comparativement à Batman V Superman ou Suicide Squad, il y a du mieux dans le sens où le produit final ne se ressent pas comme un affreux bordel. A l’exception de l’ouverture et de la clôture, le film est pour une fois parfaitement autonome. Pas de renvoi aux épisodes précédents, de références obscurs ou d’easter eggs à la con. On a un film qui se tient à lui tout seul… Après ça n’est fait pas un bon film. On reste devant une origin story pépère et dénuée d’identité. Le produit demeure formaté, à l’image d’une mythologie simplifiée à outrance. Dès les premières minutes, on t’explique que tous les dieux de l’Olympe ont été tués par un Arès qui se résume à un ersatz de satan (j’en ai limite la gerbe). De toutes les possibilités, cette version choisit ceux comportant le moins d’audace et de profondeur (DC masque difficilement qu'elle lorgne du côté de la concurrence et de ses Captain America ou Thor). Regrettable puisque le film offre parfois des choses intéressantes au sein d’une écriture perfectible. A quelques gags bouffons près, il y a pas mal d’idées dans la représentation de la confrontation entre l’idéalisme de l’héroïne et les réalités du monde. Globalement, je trouve d’ailleurs que la relation entre Diana et Steve Trevor fonctionne bien. Il y a un certain équilibre entre la comédie et le sentimental dedans.

Au final, ce Wonder Woman n’est rien de plus qu’un nouveau produit sans saveur mais regardable (quoique les effets spéciaux sont parfois bien dégueu). Pour reprendre ce que je disais au début, il vaut mieux voir ou revoir le film de Lauren Montgomery (qui sort chez nous en bluray la semaine prochaine).[/justify][/quote]
MAIS PUISQU'ON TE DIT QUE CE FILM EST UNE REVOLUTION OK ??

[Supfiction]

Ce nouveau Wonder Woman cartonne (sauf au moyen orient) à ma grande surprise. Je pensais qu'il ferait un four. A croire que 95% des films de super-héros continuent de faire sauter la banque et que le public ne s'en lasse pas.

Probablement la plus belle femme de l'histoire de la télévision.

T'exagères!

Non j'étais sérieux et objectif (personnellement j'étais amoureux de Jaclyn Smith, d'autres citeront Diana Rigg..).

[Alexandre Angel]

Jaclyn Smith

Peut-être la plus belle, oui.. L'on remarquera que Wonder Woman, Drôle de dames, c'était un peu les mêmes années. (pas Diana Rigg, mais c'était pas rien, Diana Rigg..).

[tenia]

Ce nouveau Wonder Woman cartonne (sauf au moyen orient) à ma grande surprise. Je pensais qu'il ferait un four. A croire que 95% des films de super-héros continuent de faire sauter la banque et que le public ne s'en lasse pas.

Il y a tout de même une grosse différence entre les (bouses) Marvel qui cartonnent (et ont pour elles des retours critiques US positif (assez sidérants)) et les films DC qui sont clairement des flops à côté, tant publics que critiques.

Si on prend Marvel, à l'exception de la série Iron Fist (17%), la plus basse note sur RT est Thor 2 (66% / 6.2 / 77% pour les spectateurs). En BO mondial, 4 d'entre eux ont dépassé le milliard de $, avec une moyenne de $782M.

Si on prend le DCU, c'est à dire Man of Steel, Batman vs Superman, Suicide Squad et Wonder Woman, Wonder Woman est le seul à être bien reçu (93% / 7.6 / 93%). Le mieux noté des 3 autres était Man of Steel (55% / 6.2 / 75%). Aucun des 3 n'a dépassé le milliard en mondial. La moyenne est par contre proche de Marvel, à $768M.

Il y a visiblement une hype positive pour Wonder Woman. Je suis par contre morbidement curieux de savoir si cette hype n’est pas tout simplement la même que pour les films Marvel, qui sont tout de même majoritairement médiocres (voire pire).

[Addis-Abeba]

Ce nouveau Wonder Woman cartonne (sauf au moyen orient) à ma grande surprise. Je pensais qu'il ferait un four. A croire que 95% des films de super-héros continuent de faire sauter la banque et que le public ne s'en lasse pas.

T'exagères!

Non j'étais sérieux et objectif (personnellement j'étais amoureux de Jaclyn Smith, d'autres citeront Diana Rigg..).

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[la_vie_en_blueray]

Personellement, à 12 ans, j'allais voir Pierre richard dans la chevre.

Alors, que mes gosses s'éclatent devant ces films de SH, je vais pas leur jeter la pierre.


Sinon, Marvel ou DC, ce sont 2 pompes à fric qui en disent long sur les gouts du public actuel.

[tenia]

Sauf que La chèvre, c'est une bonne comédie.

[Jeremy Fox]

Sauf que La chèvre, c'est une bonne comédie.

... ou non

[la_vie_en_blueray]

Sauf que La chèvre, c'est une bonne comédie.

C'est sans doute ce que diront les vieux de demain critiquant les films de leurs ados.

"Les films Marvel des années 2000, ca c'était qq chose !"