Idem.Rockatansky a écrit :Moi aussi je trouve que l'arme fatale 2 est supérieur au premier, l'exemple parfait de buddy movie réussi
Richard Donner (1930-2021)
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Re: Richard Donner
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Re: Richard Donner
Je sais pas pourquoi, moi aussi...
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Re: Richard Donner
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Patsy et les wc explosifs, c'est tout ce que je me rappelle du film.
Mais effectivement, la dernière partie du premier opus lorgnait déjà vers ça. A ce titre, je suis bien d'accord qu'il n'y a finalement que la première partie de L'arme fatale qui était et reste totalement réjouissante. Le reste se regarde parfois avec plaisir coupable, parfois non.
Patsy et les wc explosifs, c'est tout ce que je me rappelle du film.
Mais effectivement, la dernière partie du premier opus lorgnait déjà vers ça. A ce titre, je suis bien d'accord qu'il n'y a finalement que la première partie de L'arme fatale qui était et reste totalement réjouissante. Le reste se regarde parfois avec plaisir coupable, parfois non.
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Re: Richard Donner
En entendant ça, j'ai l'impression que Philippe Risoli va débouler en faisant pirouetter son micro... Dans cette veine 80's sur la corde raide avec le bon goût, je préfère de loin ce qu'a pu faire Tangerine dream chez Bigelow ou Mann, et Toto/Eno pour Lynch...mannhunter a écrit :ça manque d'Andrew "Power" Powell ce topic!
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moi je pensais plutôt à Michel Drucker... :Max Schreck a écrit :En entendant ça, j'ai l'impression que Philippe Risoli va débouler en faisant pirouetter son micro...mannhunter a écrit :ça manque d'Andrew "Power" Powell ce topic!
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Re: Richard Donner
Du coup, je présume que tu n'achèteras jamais ça :Max Schreck a écrit :En entendant ça, j'ai l'impression que Philippe Risoli va débouler en faisant pirouetter son micro... Dans cette veine 80's sur la corde raide avec le bon goût, je préfère de loin ce qu'a pu faire Tangerine dream chez Bigelow ou Mann, et Toto/Eno pour Lynch...mannhunter a écrit :ça manque d'Andrew "Power" Powell ce topic!
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Re: Richard Donner
Mosin-Nagant a écrit : Du coup, je présume que tu n'achèteras jamais ça :
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Re: Richard Donner
Se souvient-on de ça? (et fin du hs )mannhunter a écrit :moi je pensais plutôt à Michel Drucker... :
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Que n'as-tu pas fait en ouvrant ce topic?? Le public enthousiaste, la critique unanime : c'est la gloire!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Richard Donner
Alexandre Angel a écrit :@Kevin95
Que n'as-tu pas fait en ouvrant ce topic?? Le public enthousiaste, la critique unanime : c'est la gloire!
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Re: Richard Donner
Ah ouais... Vu ce film il y a trop longtemps et je ne me souvenais pas d'une cata pareille. J'ai quand même envie de le revoir mais... ça va être dur.mannhunter a écrit :ça manque d'Andrew "Power" Powell ce topic!
Richard Donner est un de ces noms qui riment avec soirée Whirlpool du dimanche soir sur TF1. Toute une époque.
J'ai justement revu le premier Arme fatale récemment.
De loin le meilleur de la saga, et le plus noir. Après un générique en plan-séquence (mauvaise traduction fr de "Long Take", je te vois venir, ed ) aérien sur "Jingle Bell Rock", la bande son change sur du Kamen inspiré, enchaînant à l'image sur une junkie à moitié à poil qui va sniffer une ligne de coke, avant de se jeter par la fenêtre de son appart', et atterrir façon Evelyn McHale (The Most Beautiful Suicide) sur le capot d'une bagnole. Minos est-il encore passé par là?... La scène où Riggs est à deux doigts de se coller un pruneau dans la caboche, avec le gros plan sur l'arme, place le film très au-dessus des épisodes suivants. Ces derniers semblent même sortir d'une autre dimension, dès l'arrivée d'un Pesci plus insupportable que jamais, et l'abandon total du caractère suicidaire de Riggs au profit du flic sympa (il a plein de potes dans le 2, aucun dans le premier), séducteur et drôle, qui semble s'éclater tout le temps. Bref, avant que la saga ne se Van-Halenise en passant de divertissement sérieusement exécuté à la ringardise la plus totale, Richard Donner avait réussi, non sans quelques défauts bien sûr, à faire une comédie policière sombre et assez réussie, surprenante et survoltée. Le duo de personnages aux caractères différents (95% des comédies reposent sur ce principe des opposés obligés d'être ensemble) est encore sympathique, les frasques de Riggs ponctuées par les "I'm too old for this shit" de son coéquipier n'étant pas encore devenues le gimmick insupportable.
Pour reprendre dans l'ordre chronologique : La Malédiction est (paradoxalement) le dernier film que j'ai découvert de lui, il y a quelques années déjà, et j'ai trouvé ça vraiment mauvais en plus de paraître plus daté que son temps. L'enfant Diable... On sent que Rosemary's Baby est passé par là 7 ou 8 ans auparavant, mais ce dernier paraît aujourd'hui plus moderne à côté. L'Antéchrist, né quelque chose comme le 6 juin 1966 à 6h (666... vous l'avez? vous l'avez??), prend donc les traits d'un gamin égaré du Village des Damnés, et qui, via un pouvoir surnaturel (c'est le Diable quand même), oblige les gens à faire de vilaines choses, comme le fera deux ans plus tard le Richard Burton de La Grande menace (toujours avec Lee Remick d'ailleurs). Et toujours des vilaines choses très mortelles, bien sûr. 'Faut que ça gicle. Malheureusement, si sur le papier c'est toujours intriguant, ça a intérêt à envoyer du bois pour éviter la déception. Et là, je me souviens de m'être royalement emmerdé, ou retenu de rire devant ces pauvres mannequins en mousse qui n'avaient rien demandé à personne. L'intrigue tourne en rond, et on a tout deviné avant les interprètes, et ça n'avance pas, et on s'emmerde, et on s'en fout... Heureusement, il y a tout de même le très bon score de Goldsmith qui, à lui seul avec ses chœurs sataniques chantés en latin, égare sûrement le jugement de Ratatouille et parvient surtout à réhausser le niveau de peur que le film en lui-même ne serait pas parvenu à procurer sans ça. Et je sauve, de mémoire, une scène de chute d'un escalier assez bien réalisée (même si on peut aisément deviner comment c'est fait). Le statut "culte" de ce film m'échappe totalement...
Superman est une des VHS que j'ai le plus usé dans mon enfance. Même s'il m'est arrivé de le revoir il y a quelques années, avec un peu de recul, pour le montrer à d'autres personnes, le fait de l'évoquer fait revenir une nostalgie en même temps que les notes du générique de John Williams, les souvenirs aussi, et je suis incapable de donner un avis "ordinaire" aujourd'hui. Beaucoup de scènes sont cultes, entrées dans la mémoire collective, comme le sauvetage de Lois et de l'hélico, soit la première apparition du Jésus Christ en slip rouge aux yeux du peuple d'Amérique. Ces derniers temps, il m'est arrivé de regarder les nouvelles daubes d'Hollywood à base de superhéros la moitié du temps en CGI, avec des acteurs inconnus sans franchement de talent, et une avalanche de destructions planétaires et d'effets spéciaux qui ont dû coûté une fortune en infographistes (justifiant les génériques de fin qui durent le tiers du film pour afficher le nom de tous les programmeurs). Rien de tout ça n'arrive à la cheville de la production seventies pleine de charme de Donner, et aucun acteur n'a le charisme de Christopher Reeve. Bien sûr, les thèmes inoubliables de Williams complètent le tableau. Le film arrive même à émouvoir lors de la scène de... vous savez quoi. Sinon, vu qu'à part la Kryptonite rien ne lui résiste (pas même le temps), c'est pratique pour résoudre les histoires, beaucoup moins (pratique) quand on est scénariste, et ça va se sentir à partir du 2...
Je dois revoir Ladyhawke, donc...
Bon. Alors. Les Goonies... J'aimais bien la première partie quand j'étais môme. Il y a quelques trouvailles marrantes et le scénario/la direction artistique parvient à donner à chaque gosse sa propre personnalité. Le générique est assez jubilatoire dans sa présentation de chacun des protagonistes, rythmé sur la musique de Dave Grusin (jusque là, Donner fait un sans-faute niveau musical). Bref le début ça passe. Jusqu'à... enfin... Sinock/Sloth, quoi... À part ça, Robert Davi, Joe Pantoliano et la Mama Anne Ramsey formaient une famille du crime assez jouissive. Dès lors que ça devient la chasse aux trésors, je laisse Demi-Lune devant le film et moi je vais me boire une bière.
Pas tenu jusqu'au bout de Scrooged.
L'Arme fatale 2 : l'épisode des chiottes et de Patsy Kensit. Pour le reste, et pour L'Arme fatale 3, 4... voir au début.
Enfin Complots, mettant en scène un théoricien du complot qui ne se goure pas pour une fois (le genre de pitch très ricain que je déteste), est un divertissement passablement regardable, mais qui s'oublie assez vite. On retiendra quelques idées, comme celle inspirée du Torn Curtain d'Hitchcock (la meilleure idée du film d'ailleurs : Paul Newman criant "Au feu!" au milieu d'un opéra pour échapper à ses poursuivants en créant la panique/Mel Gibson criant "une bombe!" au milieu d'une salle de cinéma pour les mêmes raisons), et le Happy end de rigueur qui rappelle à quel point on a perdu son temps devant ce film.
Bilan : pas terrible certes, mais Richard Donner est quand même un bon faiseur, à la John Badham (même si j'ai beaucoup plus d'affinités pour ce dernier) pour rester avec les 80's/90's, et pour lequel je n'ai pas grand chose à redire sur sa mise en scène, rejoignant donc ce que disait très justement shubby...
Oui, j'ai coupé avant Complots, quand même.shubby a écrit :C'est surtout qu'avec l'âge, j'ai appris à aimer les mecs qui soutiennent un projet pour le mener à terme. On n'est pas dans le film d'auteur, mais on reste sur un projet commun autant que faire ce peut réussi. C'est humble et louable. T'as des mecs comme ça : Robert Wise, Richard Fleisher, John Frankenheimer, qui ont su faire plus que le "job" sans pour autant chercher l'étiquette de l'artiste à la McTiernan ou Mann. Donner est de ceux-là. Respect.Alexandre Angel a écrit :Richard Donner est un artisan dont il convient de souligner les particularités qui font qu'un topic pourrait se justifier. Shubby a mentionné un certain talent de conteur.
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Re: Richard Donner
C'est d'ailleurs Ladyhawke qui passe dans le ciné.Major Tom a écrit :Enfin Complots, mettant en scène un théoricien du complot qui ne se goure pas pour une fois (le genre de pitch très ricain que je déteste), est un divertissement passablement regardable, mais qui s'oublie assez vite. On retiendra quelques idées, comme celle inspirée du Torn Curtain d'Hitchcock (la meilleure idée du film d'ailleurs : Paul Newman criant "Au feu!" au milieu d'un opéra pour échapper à ses poursuivants en créant la panique/Mel Gibson criant "une bombe!" au milieu d'une salle de cinéma pour les mêmes raisons), et le Happy end de rigueur qui rappelle à quel point on a perdu son temps devant ce film.
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Re: Richard Donner
Euh, Donner ne boxe absolument pas dans la même catégorie.shubby a écrit :C'est surtout qu'avec l'âge, j'ai appris à aimer les mecs qui soutiennent un projet pour le mener à terme. On n'est pas dans le film d'auteur, mais on reste sur un projet commun autant que faire ce peut réussi. C'est humble et louable. T'as des mecs comme ça : Robert Wise, Richard Fleisher, John Frankenheimer, qui ont su faire plus que le "job" sans pour autant chercher l'étiquette de l'artiste à la McTiernan ou Mann. Donner est de ceux-là. Respect. Et Gibson ne serait pas grand chose sans lui. Je pense qu'en tant que réalisateur il doit autant à Donner que Eastwood à Don Siegel, par exemple. Et Complots est l'un de mes plaisirs coupables. Coupable parce que la fin est un peu ratée mais que je m'en cogne et que je m'identifie à mort au personnage. On n'est pas loin du pamphlet du cinéphile avec ce type. C'est comme Taxi Driver, mais en mieux, et comme évidemment il est interdit d'écrire une telle connerie, je plaide coupable, voilà.Alexandre Angel a écrit :Richard Donner est un artisan dont il convient de souligner les particularités qui font qu'un topic pourrait se justifier. Shubby a mentionné un certain talent de conteur.
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Re: Richard Donner
Carrément pas, nonAtCloseRange a écrit :Euh, Donner ne boxe absolument pas dans la même catégorie.
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Re: Richard Donner
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Re: Richard Donner
..et ça continue, les hommages, comme si il en pleuvait
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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