Quelques minutes après minuit (Juan Antonio Bayona - 2016)

[Demi-Lune]

Quelque minutes après minuit de J A Bayona 10/10
Je suis encore tout retourné émotionnellement.Du grand art!
Ce cinéaste n'a pas fini de nous surprendre et je comprends vraiment pourquoi d'augustes aînés ( Del Toro à al production sur L'orphelinat, Spielberg pour la suite de Jurassic world) parient sur lui.
L'échec commercial du film m'apparaît comme l'un des plus injustes de ces derniers temps après ceux de Louise en hiver, Une vie ou Evolution.
Je ne sais ce qu'aurait donné au juste sa contribution à World war Z 2 mais sais que cela aurait pu être plastiquement beau, dramaturgiquement fort et narrativement élaboré en somme tout le contraire de World war Z 1.

[ballantrae]

Malgré la crise, le cinéma espagnol continue à exister fort heureusement!
Bayona après Amenabar va transformer l'essai hollywoodien et ce me semble une bonne nouvelle comme un appoint européen à l'arrivée des Mexicains, confirmant à l'ère de Trump que "l'hispanité" a un rôle à jouer dans le cinéma américain.

[Demi-Lune]

A Monster calls – Quelques minutes après minuit, Juan Antonio Bayona, USA, Espagne, Canada, Grande-Bretagne : 7,5/10
Au sein de la tradition prestigieuse du film de monstres et d'enfants, allant d'E.T. à Super 8, et davantage dans la veine du Labyrinthe de Pan - avec quelque chose de Sixième sens dans le traitement du rapport de l'enfant à l'adulte - le film n'invente pas grand chose (même si le propos n'est pas sans finesse au final), a parfois de gros sabots dans ses trucs d'écriture et ses personnages secondaires, est un peu lourd dans son besoin très anglo-saxon de tout expliciter, mais le principal est qu'il arrive à être juste et émouvant, grâce notamment à la sensibilité de la troupe de comédiens, et à quelques jolies idées de mise en scène (l'utilisation de l'image animée et du dessin est superbe, entre autres). J'aime bien de tous petits détails, comme par exemple le fait que le monstre ait la voix de Liam Neeson et que sur les photos de famille, le grand-père mort que l'on ne voit jamais, et qui est "capable d'adoucir même la grand-mère" est justement incarné par le comédien...

[Johnny Doe]

Assez d'accord avec The Boogeyman.
J'ai, moi aussi, de grosses réserves sur le parti-pris de Bayona qui, non seulement explicite le but du film, consiste à litteraliser la culpabilité du garçon confronté à la perte. C'est cousu de fil blanc et réduit le récit à une suite d'étapes dans l'acceptation du gamin. Et vu que Bayona n'est pas non plus très subtil dans le traitement de l'émotion, le film finit par devenir lourd, extrêmement démonstratif, sans surprise, impudique. Film symptomatique de la fausse bonne idée.

Je serais moins dur que G.T.O., mais j'y vois exactement les mêmes défauts : le procédé rend le film mécanique, on attend patiemment les apparitions du monstre pour passer à l'étape suivante. Belle direction artistiques, joli casting, beaucoup d'émotion sur le final quand même, avec quelques scènes très fortes, mais au final je retiens plus un joli livre d'images un peu figé qu'une proposition de cinéma bouleversante.

[Dunn]

On m'avait prévenu sur le Topic achat Bluray et j'ai eu beau me dire que "non ça ne me fera pas pleurer", je me suis pris une claque visuelle et émotionnelle.
Un des grands films de cette année et je regrette pas mon achat coup de coeur.
9/10

[Jeremy Fox]

Pas la 1ère fois que le fantastique et le conte sont utilisés pour parler du sujet du deuil ; mais d'une manière aussi virtuose et terrassante ? Rarement.
Ce sentiment de sidération, de plus en plus absent dans le ciné d'aujourd'hui, là je l'ai totalement pris dans la gueule. Les apparitions du monstre sont littéralement sidérantes. Pour ce qu'elles sont visuellement, mais aussi pour ce qu'elles représentent symboliquement.
À la fois magnifique hommage aux films de monstres, grand film spielbergien. Et grand film tout court.
Et c'est aussi et surtout un film sur le pouvoir des histoires et de l'imaginaire, mis en scène par un cinéaste total, en pleine possession de ses moyens. Une sorte d'idéal de cinéma, quoi.

Assez d'accord avec ça ; grand film sur le deuil à travers une utilisation du fantastique aussi merveilleuse que sidérante. La séquence de la 4ème histoire est un très grand moment.

[Roilo Pintu]

Découverte.
Quelques minutes après minuit – Juan Antonio Bayona (2017) : 8.5 / 10
Appuyé d’un très bon casting et d’une mise en scène brillante, Bayona confronte son personnage et le spectateur à la mort de manière assez étonnante. En utilisant une structure claire, la présentation à l’intérieur du film de 3 contes qui sont autant d’étapes à franchir pour grandir, survivre, se reconstruire, sans jamais perdre son spectateur, et en allant le toucher directement au cœur. Magnifique monstre, FX, son et mise en scène impressionnante.
Un film touchant, juste, brillant.

[Watkinssien]

On ne peut plus d'accord. Ce film me touche encore et encore. C'est une oeuvre magnifique et casse-gueule, brillamment mise en scène et interprétée.

[Flol]

Un futur petit classique.