Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Demi-Lune
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Demi-Lune »

zemat a écrit :- L'échange par email entre Edward et Susan pour fixer le diner se fait avant que le flic n'appelle Edward pour lui dire qu'il a retrouvé Ray. Du coup Edward plante Susan au diner tout simplement parce qu'il est mort comme un con en se tirant une balle dans le bide.
Il me semble au contraire que la réponse par mail d'Edward à Susan intervient après que cette dernière ait fini de lire le manuscrit. Donc Edward et Tony ne peuvent pas être une seule et même personne au plan "physique".

J'avoue que cette nouvelle lecture ne me parle guère, car le script perdrait assez largement de sa force et de son intérêt si les choses étaient si "basiques".
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zemat
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par zemat »

Demi-Lune a écrit :
zemat a écrit :- L'échange par email entre Edward et Susan pour fixer le diner se fait avant que le flic n'appelle Edward pour lui dire qu'il a retrouvé Ray. Du coup Edward plante Susan au diner tout simplement parce qu'il est mort comme un con en se tirant une balle dans le bide.
Il me semble au contraire que la réponse par mail d'Edward à Susan intervient après que cette dernière ait fini de lire le manuscrit. Donc Edward et Tony ne peuvent pas être une seule et même personne au plan "physique".

J'avoue que cette nouvelle lecture ne me parle guère, car le script perdrait assez largement de sa force et de son intérêt si les choses étaient si "basiques".
Je comprends très bien que mon interprétation fait perdre de son charme au mystère du film.
Pour le timing de la réponse au mail je suis parfaitement en phase, mais rien n'indique que la découverte de la planque de Ray fasse partie du manuscrit (qui peut très bien s'achever avant), et qu'elle ne se déroule donc pas après la prise de RDV pour le diner.
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Truffaut Chocolat »

The Boogeyman a écrit :On peut aussi ajouter que Edward, dans la temporalité "présent" (celle où Susan lit le livre), n'est mentionné que 2 fois, et dans les 2 les discussions portent d'abord sur les insomnies de Susan. (elles m'intrigues vraiment ces insomnies :uhuh: )

La 1ere / Discussion entre Susan et son mari, elle lui demande pourquoi il ne l'a pas rejointe en rentrant, il lui répond qu'il ne voulait pas la déranger. Ce à quoi elle répond qu'elle ne dormait pas (c'est à ce moment qu'est exprimé pour la première fois que Susan ne dort pas), puis la discussion bifurque sur le fait que Edward lui a envoyé son manuscrit. La réaction de Hutton (le mari) est assez étrange, semblant ne pas vraiment se souvenir de lui ni depuis combien de temps ils ne l'ont pas vu.

la 2ème / Dans le bureau de Susan, sa secrétaire vient lui faire remarquer qu'elle a une réunion. La secrétaire embraye sur le fait que Susan à une sale mine, qu'elle n'a encore pas dormi. Et Susan d'évoquer une nouvelle fois le roman et Edward, son ex mari, dont la secrétaire n'avait jamais entendu parlé.

Il est bien mystérieux ce Edward dans le "présent" à n'être pas là.
C'est très juste.

Nocturnal animals m'a passionné et frustré à la fois, pour me laisser totalement perplexe. À revoir.
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Truffaut Chocolat
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Truffaut Chocolat »

Plus j'y repense, et plus je me demande quelle place prennent les fantasmes et l'imagination de Susan.
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De la nature de sa relation avec Edward (mari ? ex ? amour d'étudiante ?) jusqu'à... son existence. :o
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par MJ »

Aaah, le monde de l'art vu par le cinéma... Et tout cet alambic pour un récit de revanche où une ex découvrirait à la lecture de son roman burné, avec rednecks et vigilantes, le mâle alpha intérieur du délaissé auquel elle prêtait un petit coeur fragile (fantasme assez rance d'enfoncer une ancienne relation par une réussite artistique, mais bon. Pour reprendre Seinfeld: "The best revenge is to live well."). Rires nerveux à chaque sortie du récit par un plan-réaction (Amy sursaute à un coup de feu, Amy estomaquée par cette révélation, etc.). Seule la photo de Seamus McGarvey surnage de ce désastre (mais un chef-op' ne peut faire un film regardable à lui tout seul).
Ratatouille a écrit :Au passage, joli brushing Laura Linney.
Avoir Laura Linney et Michael Shannon pour en faire de telles marionnettes, il y a quand même un problème du côté metteur en scène.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Supfiction »

N'y voir qu'un film de revanche, c'est très réducteur. Mais bon, je conçois qu'on puisse ne pas rentrer dans ce film magnifique!
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Demi-Lune
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Demi-Lune »

MJ a écrit :Avoir Laura Linney et Michael Shannon pour en faire de telles marionnettes, il y a quand même un problème du côté metteur en scène.
Pitié... Nous avons dans un cas un personnage de fiction (donc fondamentalement une marionnette, puisque son existence obéit à la volonté de démiurge de son auteur, avec les intentions qu'on peut diversement lui prêter s'agissant de la rédaction de ce manuscrit), et de l'autre un personnage de flash-back, qui n'est là aussi, par essence, restitué que dans la reconstitution mentale de celle qui y repense, et laquelle ce faisant caricature peut-être inconsciemment le trait pour se légitimer par effet de miroir (la détestation de la mère pour se rassurer des choix faits dans sa vie, afin de ne pas y ressembler - l'idée est explicitement mentionnée dans le film).

Ça me laisse quand même très interdit, les mots employés par les détracteurs pour faire part de leur rejet du film ("désastre", sérieux ? on a l'impression qu'on parle de Plan 9 from outer space...).
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Flol
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Flol »

Demi-Lune a écrit :un personnage de flash-back, qui n'est là aussi, par essence, restitué que dans la reconstitution mentale de celle qui y repense
Donc à partir du moment où l'on parle d'un personnage de flashback, peu importe son taux de grotesquerie, on pourra toujours le légitimer du fait qu'il ne s'agisse que de la reconstitution mentale de celui ou celle qui y repense ? C'est pratique.
Demi-Lune a écrit :("désastre", sérieux ? on a l'impression qu'on parle de Plan 9 from outer space...).
Wow wow du calme, laisse Ed Wood tranquille.
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Demi-Lune
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Demi-Lune »

Ratatouille a écrit :
Demi-Lune a écrit :un personnage de flash-back, qui n'est là aussi, par essence, restitué que dans la reconstitution mentale de celle qui y repense
Donc à partir du moment où l'on parle d'un personnage de flashback, peu importe son taux de grotesquerie, on pourra toujours le légitimer du fait qu'il ne s'agisse que de la reconstitution mentale de celui ou celle qui y repense ? C'est pratique.
Non. Je ne le replace qu'au regard du film, et de sa construction qui invite de façon explicite à questionner le rapport spectateur/personnage du film avec le principe de narration, et par conséquent, à questionner ce qu'on est en train de voir.
Ce film est tout entier construit selon un dialogue entre un récit de méta-fiction (le manuscrit), des scènes présentes et des souvenirs de la part du personnage d'Amy Adams. En entremêlant ces trois récits qui deviennent une seule et même dynamique, le film rend donc volontairement poreuse la limite fiction/réel, et incidemment, crée peu à peu une faille dans le pacte de confiance qui se noue à chaque film entre le spectateur et le narrateur-démiurge qui orchestre tout ça, aka le réalisateur : la "fausseté" de la narration-manuscrit (qui nous est montrée comme telle) est de nature à entacher la véracité de l'autre mode de narration qui lui réponde et qui soit également subjectif, à savoir les souvenirs de Susan (les scènes présentes étant objectives, ou tout du moins plus difficilement soupçonnables). C'est un effet de contamination : on a deux récits sur trois qui sortent en fait indiscutablement de la tête de Susan. Le récit-manuscrit est une construction mentale et lui répondent des souvenirs dont nous ne savons pas trop par quelles associations d'idées ils surgissent. Je ne dis pas qu'il faut douter de ces flash-back, mais que la manière très subtile dont est fait le film peut tout à fait nous en faire douter, et y gagner ainsi un nouveau niveau de lecture totalement raccord. Or, à partir du moment où l'on considère que le film est une psychanalyse, cette prudence que l'on peut porter à l'égard de l'objectivité des souvenirs de Susan amène logiquement à porter un regard distancié sur eux, et notamment sur cette fameuse scène de la mère, puisqu'on sait que Susan a fait d'elle une figure-repoussoir structurante. Susan repense à tout ça en réaction au livre, dont nous savons qu'il ne s'agit déjà que d'une traduction visuelle de sa psyché (on s'imagine tous les situations ou les personnages d'un livre qu'on lit) : ce mécanisme de réaction a donc nécessairement une valeur psychanalytique. A partir de là, je distingue deux options, qui coexistent parfaitement dans le film : ou sa mère était effectivement une caricature de vieille bourgeoise vulgos (première lecture), ou le travail de psychanalyse initié par le bouquin pousse Susan, qui repense indistinctement à tout ça, à charger le trait sur la représentation freudienne qu'elle se fait de sa mère, afin de se rassurer dans les choix qu'elle a faits dans sa vie en réaction à (comme pour le livre).
En fait, pour le dire beaucoup simplement, je m'étonne que l'on prenne pour argent comptant tout ce que montre ce film, alors qu'il s'amuse justement tout du long à répéter qu'une histoire n'est qu'une vue de l'esprit.
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par wontolla »

Demi-Lune a écrit : En fait, pour le dire beaucoup simplement, je m'étonne que l'on prenne pour argent comptant tout ce que montre ce film, alors qu'il s'amuse justement tout du long à répéter qu'une histoire n'est qu'une vue de l'esprit.
Reste à voir ce qu'englobe tout!

Si je suis conscient qu'une adaptation cinématographique peut s'écarter peu ou prou du matériau de base, ici le roman Tony & Susan, soit le prénom de la lectrice et celui du personnage principal du roman qui est "lu", rien dans le livre d'Austin Wright ne laisse supposer que le livre "intérieur" soit fictif.
Rien non plus de "l'aujourd'hui" - soit le temps de la narration - de Susan.
Tout au plus (et au risque de tordre le texte) peut on envisager que les souvenirs de celle-ci sont une construction (mais tout récit, même historique, n'est-il pas une (re)construction du "réel" qui pourrait être différente en fonction de celui qui en est le moteur, ou même de l'époque où il veut les rappeler à (sa/la) mémoire.
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Demi-Lune
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Demi-Lune »

wontolla a écrit :Si je suis conscient qu'une adaptation cinématographique peut s'écarter peu ou prou du matériau de base, ici le roman Tony & Susan, soit le prénom de la lectrice et celui du personnage principal du roman qui est "lu", rien dans le livre d'Austin Wright ne laisse supposer que le livre "intérieur" soit fictif.
Rien non plus de "l'aujourd'hui" - soit le temps de la narration - de Susan.
Comme tu le dis toi-même, le roman c'est le roman, le film c'est le film. Moi, je parle du film.
Et ce film met en scène une représentation mentale. On "voit" l'intrigue du livre telle que Susan la visualise. C'est donc une construction subjective, même si le manuscrit est réel. J'en veux pour meilleure preuve que Susan imagine le héros sous les traits de son ex (si tant est qu'il existe vraiment...) et les personnages féminins, comme des substituts.
Les souvenirs dialoguent avec cette construction subjective dans une remise en question psychanalytique, et restent par conséquent tributaires du train de pensée de Susan. Bref, comme j'ai tâché de l'expliquer au-dessus, on a deux récits subjectivisés, et la fantasmagorie de l'un, par le dialogue qu'il entretient, est de nature à faire douter de l'authenticité de l'autre. Libre au spectateur de s'abandonner dans ce niveau de lecture.
La partie réelle/aujourd'hui est la seule des trois narrations qui soit observée par un narrateur au-dessus de Susan. J'ai donc tendance à y apporter plus de confiance, même si les arguments de Michel2 et The Boogeyman ont bien montré que les choses n'étaient peut-être pas si simples là non plus (le coup de téléphone à une fille qui n'a jamais existé).
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Anorya »

cinéfile a écrit :
Demi-Lune a écrit :
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Un côté Philip Glass, sur celle-là.
Ouais ça sonne comme un des morceaux de Glassworks
On va pas le cacher plus longtemps c'est même un pompage direct et le fait de décaler les notes permet quand même de reconnaître précisément la source...



...Mais...
Spoiler (cliquez pour afficher)
...Et c'est ça qui est intéressant, c'est probablement intentionnellement voulu par Ford et Abel Korzeniowski. Comme l'a dit Demi-lune dans son excellente chronique en première page (c'est bien, ça va m'éviter de paraphraser et redire ce qui a déjà été dit en aussi bien un peu partout sur ce topic :mrgreen: ), Ford construit son histoire avec une certaine classe et un goût certain et la musique (on entend un morceau de Gainsbourg même cité au générique de fin !) fait partie de ce schéma propre à nous perdre dans les méandres de ce récit rubik cube. Or cette reprise de Glass intervient à un moment très précis : quand Susan note le tableau "revenge" et qu'on lui répond que c'est elle qui l'a acheté. Stupeur de Susan qui ne s'en souvenait plus, prisonnière de sa vie un peu factice et semble tardivement redécouvrir les choses et les êtres (*). Et c'est aussi juste quelques secondes après ça qu'intervient la scène du téléphone portable flippant (c'est marrant de s'être redécouvert la géniale série Twin Peaks il y a un mois et voir quasiment une apparition de Bob décalquée à travers un écran verdâtre ! ça fait toujours autant son petit effet) lié aussi bien aux hallucinations des insomnies de Susan que de l'emprise du récit de Edward sur elle.


(*) j'y vois aussi un clin d'oeil amusé du démiurge Ford envers son spectateur.
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par hellrick »

Un récit de vengeance certes prévisible mais bien fichu et bien tendu du slip enrobé dans des blabla ennuyeux. J'aurais largement préféré que le film ne soit constitué que de l'histoire du manuscrit que j'ai trouvé vraiment bien fichue parce que le reste n'avait franchement pas grand intérêt, j'en ai d'ailleurs accéléré une partie pour retourner au "vrai" récit, marrant que le film dans le film soit plus dix fois plus intéressant que le film lui-même :mrgreen: . En enlevant toutes ces scènes inutiles je suis sur qu'il y a moyen d'arriver à un montage rentre dedans de 80 minutes bien tassé.

Donc un 6,5/10 mais uniquement pour cette partie texane.
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par Flol »

hellrick a écrit :J'aurais largement préféré que le film ne soit constitué que de l'histoire du manuscrit que j'ai trouvé vraiment bien fichue parce que le reste n'avait franchement pas grand intérêt, j'en ai d'ailleurs accéléré une partie pour retourner au "vrai" récit
Wow. Je suis pas fan du film, mais là ça dépasse l'entendement.
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Re: Nocturnal animals (Tom Ford - 2016)

Message par AtCloseRange »

Ratatouille a écrit :
hellrick a écrit :J'aurais largement préféré que le film ne soit constitué que de l'histoire du manuscrit que j'ai trouvé vraiment bien fichue parce que le reste n'avait franchement pas grand intérêt, j'en ai d'ailleurs accéléré une partie pour retourner au "vrai" récit
Wow. Je suis pas fan du film, mais là ça dépasse l'entendement.
Rata découvre hellrick :mrgreen:
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