La tortue rouge: 9,5/10
LE voilà mon film de l'année...pas vu au cinéma mais un magnifique rattrapage en bluray.Conquis du début à la fin de ce conte splendide au dessin et à l'animation particulière mais au combien majestueuse (un mélange de la ligne claire et de Ghibli), l'histoire et les personnages sont traités avec tellement de justesse dans cette ode à la nature, que j'en suis ressortie bouleversé et l'envie déjà de le revoir.Un quasi che-d'oeuvre.
La Tortue rouge (Michael Dudok de Wit - 2016)
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Re: La Tortue rouge (Michael Dudok de Wit - 2016)
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Re: La Tortue rouge (Michael Dudok de Wit - 2016)
Etant donné les cours de cinéma que je donne à mes élèves, il a fallu que je regarde à nouveau cette pépite.
Ce film fait partie de ces œuvres improbables, dans sa genèse, sa conception et son résultat artistique.
C'est une oeuvre d'un sage, qui recompose les caractéristiques de l'humain et par extension de l'humanité.
C'est un projet qui relie bien la simplicité avec les complexités réflexives et thématiques.
C'est un conte, une fable, un poème totalement maîtrisés de la première à la dernière seconde.
C'est un concept qui aurait pu tomber dans la pose, mais joue surtout sur les pauses magiques et allégoriques.
C'est un film qui joue sur les rencontres des puissances cosmiques, de l'alliance du destin et de la Nature, qui entrechoque brillamment une forme de réel et d'imaginaire, du rêve et des désillusions.
Il y a une poétique du mystère qui a valeur d'apologue, qui alterne le beau et le sublime (comme le dit la vidéo du dessus).
Il y a un travail magnifique sur le montage, la taille des plans, le sens de l'espace, sur les attitudes des personnages, une musique éblouissante, tout cela propose la venue d'une sorte de dialogue purement visuel, alliant symbolisme et évidence. Une approche délicate sur la (l'a)temporalité contribuant ainsi à universaliser et magnifier une histoire d'amour quasiment définie par les sens mis en avant et les décors.
Techniquement superbe, un joyau réellement bouleversant.
Ce film fait partie de ces œuvres improbables, dans sa genèse, sa conception et son résultat artistique.
C'est une oeuvre d'un sage, qui recompose les caractéristiques de l'humain et par extension de l'humanité.
C'est un projet qui relie bien la simplicité avec les complexités réflexives et thématiques.
C'est un conte, une fable, un poème totalement maîtrisés de la première à la dernière seconde.
C'est un concept qui aurait pu tomber dans la pose, mais joue surtout sur les pauses magiques et allégoriques.
C'est un film qui joue sur les rencontres des puissances cosmiques, de l'alliance du destin et de la Nature, qui entrechoque brillamment une forme de réel et d'imaginaire, du rêve et des désillusions.
Il y a une poétique du mystère qui a valeur d'apologue, qui alterne le beau et le sublime (comme le dit la vidéo du dessus).
Il y a un travail magnifique sur le montage, la taille des plans, le sens de l'espace, sur les attitudes des personnages, une musique éblouissante, tout cela propose la venue d'une sorte de dialogue purement visuel, alliant symbolisme et évidence. Une approche délicate sur la (l'a)temporalité contribuant ainsi à universaliser et magnifier une histoire d'amour quasiment définie par les sens mis en avant et les décors.
Techniquement superbe, un joyau réellement bouleversant.
Mother, I miss you
