The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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The Eye Of Doom
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par The Eye Of Doom »

Je suis aller voir le film vendredi , dans des conditions pas optimales ( un peu trop loin de l'écran et dans une salle pas vraiment obscure en raison des indications des issues de secours :evil: )

Le cinéma de HHH met le spectateur à l'épreuve . En effet, il doit perdre le reflex bien enraciné de chercher entre les plans une dynamique narrative au service de la la résolution d'une intrigue ou de la montée d'une tension . Les scènes doivent être prises comme elles viennent.
Il faut renoncer à tout comprendre tout de suite, voire tout comprendre tout court, renoncer à chercher des indices cachées qui aideraient à résoudre les éléments manquants ou faire le lien entre ce que l'on vient de voir et ce que l'on voit maintenant.
Non, HHH nous raconte une histoire sous la forme de brides ou instants parcimonieux, un peu comme un puzzle dont il manquerait des pièces choisies arbitrairement mais donc on percevrait tout de même la structure et la beauté générale. Chercher le sens de la sélection des pièces manquantes ou le contenu de ces dernières serait inutile et vain.
Il ne s'agit pas d'une desconstruction du récit ni même d'une épure mais d'une vision partielle.

Pour le spectateur qui accepte ce déconditionnement, le film est une splendeur.
J'ai particulièrement été touché par les scènes extérieures, dans des décors stupéfiants de beauté brute, qui m'ont rappelé certains passages de Hors Satan de Dumont.
Attention, le tour de force est qu'il ne s'agit pas du tout d'un pur objet plastique mais bien d'un récit oú la tension nait de la sélection curieuse des points de vue montrés, de la sophistication et du code des postures, de l'opposition entre la nature et le politique, des non dits, ... On est dans une approche pas si éloignée des maîtres du cinéma muet ( Certains Sternberg par exemple) ou de Tarkovski.

J'ai adoré.
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Mama Grande!
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Mama Grande! »

Depuis sa decouverte en automne dernier, le film me laisse un souvenir partagé. Fan de Hou Hsiao-hsien, je suis meme allé le voir deux fois a deux mois d'intervalle :mrgreen: Et donc apres 2 visions et 6 mois de décantage...
Je ne peux pas le nier, la narration m'a posé probleme. Hou Hsiao-hsien n'a jamais été ce que l'on appelle un "conteur d'histoires". Il est de ceux qui par des scenes de vie incroyablement denses et incarnées, fait naitre des histoires. Quand il s'agit de suivre 3-4 personnages maximum, ce n'est pas un probleme. Quand le film se deroule dans un Taiwan contemporain (Goodby South Goodbye, Millennium Mambo), ou dans un passe recent (films autobiographiques des annees 80 ou meme la Cite des douleurs), j'arrive a me sentir proche des gens qu'il montre, meme sans passer par la psychologisation ou avec la camera distante... c'est pour moi le genie de ce cineaste.
Mais la... ces personnages m'ont semble plus lointain. Ils evoluent dans un monde dont j'ignore completement les codes, et je n'ai pas pu cette fois passer outre cette distance. Et pour ce qui est de cette histoire de complots, pouvait-on casser la narration comme il le fait d'habitude? Je n'ai rien suivi a ces intrigues de cour a la premiere vision, et je ne pense pas que ce fut un choix délibéré de la part du réalisateur. D'ailleurs a la deuxieme vision, les intrigues sont plus claires et le film se suit avec plus de plaisir. Mais doit-on avoir besoin de voir un film 2 fois pour suivre l'intrigue de base? Comme s'il manquait des scenes permettant de suivre les elements cles de l'intrigue...

Cela etant dit, the Assassin n'est pas un echec. On a beaucoup parlé de l'aboutissement esthétique, et c'est vrai que celui-ci est impressionnant, digne des grands maitres japonais. Shu Qi qui observe l'homme qu'elle aime cachee par des tapisseries, c'est beau, tout simplement. De meme, une ennemie qui s'en va nonchalente apres avoir perdu son masque, un moment de grace pure. Et je pourrais en citer d'autres. La reconstitution, les choix de lumiere et de couleurs, sont la marque d'un grand formaliste, peut-etre le plus grand en activité. Pour ces raisons, je suis content d'en avoir profite deux fois en salle :)

En conclusion, l'aboutissement formel est obscurci par l'inaboutissement narratif, ce qui empeche The Assassin de se hisser au rang des chefs-d'oeuvre de Hou Hsiao-hsien. Il n'en reste pas moins un tres bon film.
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tenia
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par tenia »

Même sans avoir aimé le film et sans connaître d'avance le contexte historique du film, j'avoue ne pas avoir trouvé l'histoire particulièrement difficile à comprendre. Certains personnages (notamment ceux qui n'apparaissent que très succinctement) manquent de consistance (et là, effectivement, c'est sidérant de se dire qu'il faut soit avoir une connaissance pointue historique du contexte soit des versions antérieures du script pour tout comprendre), certes, mais ça ne m'a gêner pas outre mesure dans la compréhension générale de l'histoire.
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Alexandre Angel
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Alexandre Angel »

Vu hier soir mais une seconde vision s'impose.
Première impression très, très favorable mais un peu largué parfois.
Je crois que le film, d'une richesse plastique infinie, nous noie un peu dans un verre d'eau : l'intrigue est beaucoup plus simple qu'elle n'en a l'air. Je crois que c'est à l'image du cinéma d'HHH : c'est toujours plus simple que ça en a l'air.
Je devrais revenir sur The Assassin.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par poet77 »

Alexandre Angel a écrit : Je crois que le film, d'une richesse plastique infinie, nous noie un peu dans un verre d'eau : l'intrigue est beaucoup plus simple qu'elle n'en a l'air. Je crois que c'est à l'image du cinéma d'HHH : c'est toujours plus simple que ça en a l'air.
Tout à fait. C'est également mon sentiment.
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Mama Grande!
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Mama Grande! »

poet77 a écrit :
Alexandre Angel a écrit : Je crois que le film, d'une richesse plastique infinie, nous noie un peu dans un verre d'eau : l'intrigue est beaucoup plus simple qu'elle n'en a l'air. Je crois que c'est à l'image du cinéma d'HHH : c'est toujours plus simple que ça en a l'air.
Tout à fait. C'est également mon sentiment.
En effet. Après la première vision, j'ai cru que c'était dû à la difficulté de suivre le chinois avec des sous-titres japonais (car film vu au Japon), mais comme mon cospectateur japonais est sorti tout aussi largué que moi, je me suis empressé de voir le résumé de l'intrigue sur wikipedia :lol: Et je me suis dit "Ah c'est juste ça??". Le problème est à mon avis que les événements ne sont pas hiérarchisés. Il traite plus ou moins au même plan les conseils de guerre et les relations "sentimentales". Donc en tant que spectateur, j'essaye de savoir qui est qui, qui veut tuer qui... et au bout d'un moment si je n'en comprends pas un minimum (je ne parle pas de tous les details), ben je finis par sortir du film. Je précise que les intrigues de cour et moi, ça fait deux, et j'ai souvent du mal à tout suivre quand je vois un film de samourais ou de yakuza. Mais même dans ce cas-là, j'arrive à trouver des éléments auxquels me raccrocher - comme des personnage empathiques, une intrigue sentimentale touchante, une tragédie familiale, ou que sais-je... Ici je n'ai pas réussi, car je ne comprenais pas de quoi parlaient les personnages la plupart du temps, ce qui motivait leur action (à part la mission pricipale de Yin Niang, mais ce n'est que le début du film...), et donc à la première vision je me suis trop souvent retrouvé à admirer froidement les tableaux de maitre qui se succèdent sur l'écran. Je n'ai pas trouvé ça beau et vide, mais beau et opaque.

A la deuxième vision, j'ai mieux suivi l'intrigue et donc ai mieux profité de la maîtrise formelle. Peut-être une troisième vision? :o Mais malgré cela, j'aurais aimé ressentir l'enthousiasme que j'ai eu en sortant de Millennium Mambo ou La Cité des Douleurs :wink:
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Alexandre Angel
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Alexandre Angel »

Mama Grande! a écrit :je me suis empressé de voir le résumé de l'intrigue sur wikipedia
Et moi, une fois que je me sois précipité sur le résumé de mon programme Art et Essai, ça a été tout seul :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Blue »

HHH filme des scènes d'action ! Rien que ça c'est énorme. Et il se débrouille plutôt bien, le bougre. On ne peut nier à ce propos l'héritage de King Hu, l'autre géant du cinéma taïwanais (bien que ce dernier ait travaillé pour la Chine et HK, on lui doit ses oeuvres les plus emblématiques au sein de son propre studio), lorsqu'on voit le sens du cadre magnifier les extérieurs jusqu'à les rendre mystiques, ou le montage incisif des scènes d'action justement (et qui sont dans "The Assassin" bien loin de la lenteur poseuse faussement zen et poétique de l'opportuniste Zhang Yimou). Les scènes d'intérieur sont elles dans la lignée de ce que le cinéaste maîtrise depuis longtemps (on repense aux "Fleurs De Shanghai"), avec cette caméra balladeuse de Ping Bin-Lee (encore remarquablement mise à contribution, notamment dans une scène en particulier). Ne parlons pas de la lumière, c'est un régal perpétuel. Le choix d'une narration assez fragmentée (pour une trame finalement pas si complexe comme dit plus haut), est quant à lui plus discutable. Surtout, en matière d'association HHH/Shu Qi, on a l'impression que le film historique sied moins bien à l'actrice (qui joue ici souvent à cache cache, donc qu'on voit peu à l'écran), que le spleen contemplatif à l'extrême la mêlant au Taïwan contemporain fait de néons, de clopes et de musique éléctronique (le génial "Millennium Mambo", "Three Times"). Mais en l'état, "The Assassin" marque le retour en forme d'Hou Hsiao-Hsien qu'on attendait depuis plus de dix ans déjà. On ne peut dès lors que s'en réjouir, car depuis le décès d'Edward Yang et le sur-place de Tsai Ming-Liang, on craint de voir disparaître des écrans radar cette cinématographie taïwanaise qui sans faire de bruit, tapie dans l'ombre comme le personnage joué par Shu Qi, a pourtant tellement apporté au septième art ces trente dernières années.

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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par bruce randylan »

Alexandre Angel a écrit : Je crois que le film, d'une richesse plastique infinie, nous noie un peu dans un verre d'eau : l'intrigue est beaucoup plus simple qu'elle n'en a l'air. Je crois que c'est à l'image du cinéma d'HHH : c'est toujours plus simple que ça en a l'air.
Voilà qui me permet de rebondir sur deux points.

Le 1er : je n'ai pas trouvé le film si renversantevisuellement parlant. Je parlerais même de déception vu sa réputation. Il y a quelques séquences en effet sublimes (les intérieurs avec ces voiles venant couvrir l'objectif) mais il a beaucoup d'autres moments que j'ai trouvé assez fades et anecdotiques, justement très loin de beauté et la grâce de King Hu (et même du Hero de Zhang Yimou puisque Blue l'évoque également :P ).

Le second point, c'est en effet un scénario "tout ça, pour ça" vraiment banal avec sa tueuse qui hésite à tuer sa proie qui lui devient "intime".

Cependant et malgré ces réserves, je n'ai pas trouvé le film déplaisant, un peu agaçant peut-être par moment à provoquer une trop gratuitement (et malicieusement) la frustration du spectateur sur les combats ou la fluidité du récit. Mais le film se suit avec une certaine fascination qui tient vraiment au rythme de la séquence et des plans. Des mouvements lents, presque imperceptibles, mais jamais contemplatifs ou inutilement étirés. Cà crée cette sorte de tension dramatique qui fait vivre chaque séquence d'un manière très discrète, avec tout de même une assurance et une réelle maitrise.

Une fois que j'ai dit ça, j'ai tout de même presque envie de dire que c'est un projet (ou une démarche) que je trouve un peu "vaine" dans le sens où le film est une agréable coquille vide qui me laisse de marbre sans pour autant m'ennuyer.
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Strum »

On peut me compter parmi les déçus : cinéma de l'instant, cinéma de masques, qui éloigne les émotions de nous, en masquant le coeur du film et le coeur des personnages (les voiles et les masques du film ne sont pas que là pour la joliesse), et en obscurcissant le récit qui aurait mérité d'être raconté plus pleinement et plus clairement (parfois, on ne comprend pas grand chose...). Il y a une vraie déconnection entre cette forme (cinéma de l'instant fait pour parler de la modernité) et le récit historique du film (tiré d'un classique de la littérature de la dynastie des Tang) qui appelait un cinéma de la durée faisant confiance à la force d'une histoire bien racontée. Les couleurs sont certes sublimes, mais parfois, la beauté peut aussi être un masque de plus cachant l'essentiel. Et puis, Shu Qi a beau être belle, c'est une actrice qui me parait trop limitée pour ce rôle (difficile il est vrai car si peu écrit).
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Jeremy Fox
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Jeremy Fox »

Il est quelques cinéastes très réputés auxquels nous sommes tous totalement hermétiques. Depuis Le Maitre de marionnettes j'ai tenté à de nombreuses reprises de voir les films suivants de Hou Hsiao-Hsien, avant tout poussé par les classements de fin d'année de Michel Ciment qui les a probablement tous intégrés. J'avais un peu abandonné et croyais sincèrement pouvoir enfin en apprécier un avec The Assassin. Ce n'est malheureusement et définitivement pas du tout ma tasse de thé. C'est certes plastiquement très beau mais je continue à rester totalement fermé à son cinéma à tel point qu'au bout de 30 minutes j'avais déjà eu l'impression d'avoir vu 3 heures de film. Bref, je pense que ce n'est pas la peine de pousser plus loin et j'en suis le premier déçu. Pour moi ennuyeux à mourir et d'une froideur qui me laisse totalement en dehors.
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :C'est certes plastiquement très beau mais je continue à rester totalement fermé à son cinéma à tel point qu'au bout de 30 minutes j'avais déjà eu l'impression d'avoir vu 3 heures de film. Bref, je pense que ce n'est pas la peine de pousser plus loin et j'en suis le premier déçu. Pour moi ennuyeux à mourir et d'une froideur qui me laisse totalement en dehors.
C'est un peu mon ressenti aussi. Visuellement c'est absolument formidable, c'est ce qui m'avait conduit à le noter assez largement, mais sur le fond j'ai tout de même eu l'impression de voir une joli coquille vide, et je me suis régulièrement ennuyé. J'ai du mal à me faire une opinion sur ce genre d'oeuvre.
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Mama Grande! »

Jeremy Fox a écrit :Il est quelques cinéastes très réputés auxquels nous sommes tous totalement hermétiques. Depuis Le Maitre de marionnettes j'ai tenté à de nombreuses reprises de voir les films suivants de Hou Hsiao-Hsien, avant tout poussé par les classements de fin d'année de Michel Ciment qui les a probablement tous intégrés. J'avais un peu abandonné et croyais sincèrement pouvoir enfin en apprécier un avec The Assassin. Ce n'est malheureusement et définitivement pas du tout ma tasse de thé. C'est certes plastiquement très beau mais je continue à rester totalement fermé à son cinéma à tel point qu'au bout de 30 minutes j'avais déjà eu l'impression d'avoir vu 3 heures de film. Bref, je pense que ce n'est pas la peine de pousser plus loin et j'en suis le premier déçu. Pour moi ennuyeux à mourir et d'une froideur qui me laisse totalement en dehors.
Pour tous ceux qui trouvent ses films froids, hermetiques, et esthetisants, j'aimerais conseiller Un ete chez grand-pere, une chronique d'enfance pleine d'humour et au rythme soutenu (si si! :mrgreen: ) proche de Mon voisin Totoro.
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Jeremy Fox »

Mama Grande! a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Il est quelques cinéastes très réputés auxquels nous sommes tous totalement hermétiques. Depuis Le Maitre de marionnettes j'ai tenté à de nombreuses reprises de voir les films suivants de Hou Hsiao-Hsien, avant tout poussé par les classements de fin d'année de Michel Ciment qui les a probablement tous intégrés. J'avais un peu abandonné et croyais sincèrement pouvoir enfin en apprécier un avec The Assassin. Ce n'est malheureusement et définitivement pas du tout ma tasse de thé. C'est certes plastiquement très beau mais je continue à rester totalement fermé à son cinéma à tel point qu'au bout de 30 minutes j'avais déjà eu l'impression d'avoir vu 3 heures de film. Bref, je pense que ce n'est pas la peine de pousser plus loin et j'en suis le premier déçu. Pour moi ennuyeux à mourir et d'une froideur qui me laisse totalement en dehors.
Pour tous ceux qui trouvent ses films froids, hermetiques, et esthetisants, j'aimerais conseiller Un ete chez grand-pere, une chronique d'enfance pleine d'humour et au rythme soutenu (si si! :mrgreen: ) proche de Mon voisin Totoro.

C'est noté : on m'a d'ailleurs conseillé de tenter aussi d'autres de ses films autobiographiques qui précèdent Le Maître de marionnettes.
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Re: The Assassin (Hou Hsiao-hsien - 2015)

Message par Mama Grande! »

Jeremy Fox a écrit :
Mama Grande! a écrit :
Pour tous ceux qui trouvent ses films froids, hermetiques, et esthetisants, j'aimerais conseiller Un ete chez grand-pere, une chronique d'enfance pleine d'humour et au rythme soutenu (si si! :mrgreen: ) proche de Mon voisin Totoro.

C'est noté : on m'a d'ailleurs conseillé de tenter aussi d'autres de ses films autobiographiques qui précèdent Le Maître de marionnettes.
Tout a fait. Le garcons de Fengkuei, Poussieres dans le vent, ou Un temps pour vivre et un temps pour mourir (cites dans l'ordre d'accessibilite pour les refractaires a son cinema :mrgreen: ) peuvent a mon avis te plaire. Mais c'est avec un Ete chez grand-pere que tu prends le moins de risques :wink:
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