Mon Roi (Maïwenn - 2015)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Rockatansky
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Rockatansky »

Moi je ne connais pas Maïwenn, qu'elle soit tête à claques ou pas ne m’intéresse pas, et me connaissant et connaissant la production du film, si je commençais à réfléchir à ça je serais sans doute encore plus lapidaire.
Maintenant que tu ais envie d'être positif et de voir le verre à moitié plein, libre à toi. Je ne sauve rien de Polisse, ce n'est pas du cinéma pour moi, cela me donne des envie de meurtre, alors oui ça me donne envie d'être lapidaire. Et la plupart du temps je ne le fais pas.
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Rockatansky »

Après, il ne faut pas se voiler la face, quand un film sort, qu'on voit sa réalisatrice partout, adoubée de partout, portée aux nues, forcément, quand le couperet tombe et que tu ne partages pas l'engouement général, il tape plus fort
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Thaddeus
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Thaddeus »

Je suis tombé l'autre jour sur cette critique du film par Vincent Malausa. En un texte relativement court on a droit à cela :

"ravages de la vulgarité néo-beauf", "se succèdent mollement", "pas une idée", "récit néantesque et interminable", "pauvreté culturelle ambiante", "l'incroyable nullité de jeu", "caprice d'enfant gâté", "gesticulations hystériques", "caricatures ambulantes", "d'une autosatisfaction et d'une suffisance pathétique", "petit drame étriqué", "obscénité narcissique", "infantilisme généralisé", "faiblesse insigne de la narration", "sitcom boursouflée et littéralement insupportable", "ambition générationnelle mal dégrossie", "satisfait de lui-même", "éructations esthétiques", "archétype le plus puéril et le plus criard d'un jeune cinéma bourgeois".

N'en jetez plus.

Alors avant qu'on me tombe dessus, et pour rebondir sur ce qui se dit plus haut : je ne dénie aucunement le droit à quelque critique que ce soit le droit d'atomiser un film qu'il déteste. Mais face à un tel déchaînement (on a l'impression que Malausa a recensé l'intégralité du champ lexical de démolition et l'a structuré en une accumulation de formules assassines), je me demande où est la part de critique et où est la part de pose satisfaite.

Sinon, je n'ai pas vu le film qui ne m'intéresse pas particulièrement.
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Jeremy Fox
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Jeremy Fox »

Thaddeus a écrit :Mais face à un tel déchaînement (on a l'impression que Malausa a recensé l'intégralité du champ lexical de démolition et l'a structuré en une accumulation de formules assassines), je me demande où est la part de critique et où est la part de pose satisfaite.
C'est clair.

Je vais juger sur pièce pas plus tard que ce jeudi soir d'autant que je suis rassuré par les bonnes notes de certains (dont celle de Nestor)
mannhunter
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par mannhunter »

Thaddeus a écrit :je me demande où est la part de critique et où est la part de pose satisfaite.
Je pencherais pour la seconde option, Malausa s'étant spécialisé dans le "bashing" (voir l'"affaire" Fabrice du Welz)
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Flol
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Flol »

mannhunter a écrit :Je pencherais pour la seconde option, Malausa s'étant spécialisé dans le "bashing" (voir l'"affaire" Fabrice du Welz)
Je crois que c'est quasi une demande du Plus du Nouvel Obs. Il y a un paquet de films qu'il aime, mais il s'est effectivement fait une spécialité de dézinguer dans cette rubrique.
Et puis un avis incendiaire, on sait très bien que ça fait beaucoup plus de clics qu'un avis tout gentil qui ne prêtera à aucune polémique...
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Jeremy Fox
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Jeremy Fox »

Finalement, au vu de la majorité des avis sur le forum, je pensais que le film avait été éreinté par la critique ; ce qui n'est pas du tout le cas après avoir été me renseigner, puisqu'au contraire le film est globalement très apprécié. Et ce n'est évidemment pas pour me déplaire car je continue à voir en Maïwenn l'un des réalisateurs français les plus passionnants qui soit, l'un des plus viscéraux, l'un des plus touchants. Quatre films, quatre très belles réussites (voire plus me concernant).

Alors pour commencer, Mon Roi n'est pas du tout le film hystérique annoncé ; il est même un peu plus apaisé que les précédents, la mise en scène de Maïwenn, toujours aussi maitrisée, ayant gagné en maturité et en stabilité. Et puis ce n'est pas parce que Emmanuelle Bercot pète trois fois un câble durant deux heures que le film n'est fait que de séquences où ça crie (par rapport à Mommy de Dolan par exemple - que j'adore aussi sans compter- c'est même un film très calme).

De quoi parle Mon Roi : de l'amour tumultueux et fusionnel entre une avocate d'âge mur et un beau gosse assez instable et pas mal égoïste. Pas le con annoncé non plus ; un homme certes parfois haïssable mais souvent aussi très attachant (humain en sorte) grâce à une performance tout à fait extraordinaire de Vincent Cassel qui trouve là son plus beau rôle (encore plus fort que dans Sur mes lèvres). C'est lui le plus impressionnant du casting même si sa partenaire n'a pas volé son prix à Cannes. Et de toute manière la direction d'acteur de Maïwenn est toujours aussi étonnante, tous les seconds rôles ayant mérités une ligne à commencer par un Louis Garrel parfait et très amusant ainsi que tous les jeunes de l'établissement hospitalier sur lesquels la réalisatrice aurait quasiment pu faire un film complet tellement ils sont tous drôles et attachants. D'ailleurs, reprendre deux heures de plus de ce film ne m'aurait pas gêné tellement la réalisatrice n'a pas son pareil pour filmer des scènes toutes simples de la vie quotidienne, de le banalité, avec une formidable justesse. La sentant pleinement impliquée et d'une grande sincérité, j'y ai cru à son film, à ses situations, à ses personnages d'autant que le vieillissement de ces derniers est tout à fait crédible

Au début, la construction parait un peu systématique, celle qui passe sans arrêt du présent au passé, estimant que ce qui se déroule dans le centre de rééducation n'a que peu d'importances ni d'intérêts. Et puis, au fur et à mesure de son avancée, grâce au superbe tableau que brosse Maïwenn des 'jeunes habitants' de ce centre, on se prend au jeu et les deux niveaux temporels se révèlent tout autant attendus. L'humour, le film n'en manque pas, beaucoup plus dans les dialogues (superbes) que dans les situations. Et puis Maïwenn n'ayant pas froid aux yeux, prend les clichés à bras le corps et en fait ressortir des moments de formidable émotion, de complicité avec ses personnages (la scène de l'échographie, de la naissance, de la complicité avec l'enfant...) Ca a déjà été vu mille fois mais rarement avec une telle justesse. Et puis quelle maitrise de l'ellipse, quel talent pour filmer les séquences de boites de nuit (aussi géniale que celle de Polisse), quelle formidable vitalité !

Quant à la séquence finale, elle m'a achevé : c'est du grand art à tous les niveaux, de l'émotion brute ; et quand le titre du film apparait en très gros sur l'écran accompagné de la magnifique musique de Stephen Warbeck, j'ai bien senti avoir vu un film que je pourrais voir et revoir.

Bon, mon avis n'est peut-être pas très construit car écrit à l'arrache mais voilà ; je voulais à nouveau faire part de mon admiration pour le cinéma d'une réalisatrice qui selon moi peut aller très loin. En tout cas je la remercie pour de tels moments d'émotion, pour faire un cinéma impudique et viscéral qui parle avant tout au cœur. Mon seul regret ; qu'elle ne se soit pas une fois de plus mise en scène car j'apprécie autant l'actrice que la cinéaste.
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Jeremy Fox
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Jeremy Fox »

poet77 a écrit :Mon Roi: 1/10
comme l'écrit très justement Pierre Murat (dans Télérama),
On aurait pu aussi citer la critique "Pour" de Télérama avec laquelle moi aussi je suis entièrement d'accord.

Avec le temps, certains cinéastes s'assagissent. Pas Maïwenn, qui continue de prendre les émotions à bras-le-corps, de les tordre et les distordre sans fausse pudeur. Après Polisse, son film « policier » si personnel, elle revient à l'énergie brute de Pardonnez-moi, son premier long métrage déjà très autobiographique, pour cette histoire de passion destructrice où une femme finit rompue à force d'aimer « le roi des connards ». Giorgio se présente ainsi, lors de sa première nuit avec Tony, une séquence d'un naturel et d'une crudité verbale irrésistibles. Il est plus séduisant que dix hommes réunis, partager son existence est une promesse de vivre plus fort. Alors, elle signe pour un mariage avec enfant, tromperie, mensonges, regains de bonheur tonitruants, alcool qui console et calmants à dose létale. Dix ans de montagnes russes, jusqu'à la chute.

Ce film est une tempête. Un précipité amoureux. Chaque scène, comique ou tragique, est saisissante. Chez Maïwenn, une simple scène de drague prend une tournure insolite et désopilante : « donner son téléphone » à une fille, c'est la forcer à le rattraper. Et la visite d'un appartement devient un moment d'une rare violence pour une femme qui réalise, soudain, que son mari s'apprête à la délaisser... Rendre leur virginité à des chemins mille fois empruntés, c'est la force de Maïwenn, de son cinéma-vérité. Un cinéma foncièrement honnête, qui se refuse à juger : Mon roi n'est pas le portrait à charge d'un pervers narcissique, mais un film sur l'addiction amoureuse et ses mystères. La réalisatrice confie tout de même à Louis Garrel (si tendre, si drôle dans le rôle du frère de Tony) le soin d'incarner le témoin lucide de l'histoire : être, en quelque sorte, l'oeil du spectateur. On sait le talent de Maïwenn pour diriger ses interprètes. Avec Mon roi, elle se surpasse. Emmanuelle Bercot, impliquée corps et âme dans les rires, les cris et les larmes, mérite bien son prix d'interprétation à Cannes. Mais le film repose, surtout, sur le jeu captivant de Vincent Cassel — philtre d'amour et poison ravageur dans la même seconde. On est comme Tony : jusqu'à la fin, on ne peut quitter ce roi des yeux. —

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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Flol »

Pas du tout étonné que tu l'aies apprécié.
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Jeremy Fox
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Jeremy Fox »

Je dois avouer que vous m'aviez quand même fait un peu flipper ; mais finalement je vous en remercie car la surprise n'en a été que plus grande :mrgreen:
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Supfiction
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Supfiction »

Nicolas Mag a écrit :Après je peux comprendre que certains qui auraient vécu comme ce genre de couple soit agacer par le personnage de Vincent Cassel plus détestable de scène en scène et en remettent la raison au fait que ce soit une femme qui realise.
Je m'attendais également à voir une accumulation de scènes hystériques et un Cassel en connard fini. Ce n'est pas du tout le cas, et je serai plutôt de l'avis suivant, surtout à l'issue de la belle dernière scène :
Mon roi n'est pas le portrait à charge d'un pervers narcissique, mais un film sur l'addiction amoureuse et ses mystères.
Les deux acteurs sont très bien et Vincent Cassel s'avère définitivement l'acteur français le plus séduisant et séducteur de 2015, alors qu'il n'est pas follement beau ("de l'autre côté du spectre", il l'est tout autant dans Un moment d'égarement). Une très belle année pour les acteurs français entre Cassel, Lindon, Gourmet, Amalric, Rochefort.

Le film est un peu long à mon goût et je ne suis pas forcement dans la cible, le film fait un peu trop du surplace à mon goût, mais c'est indéniablement une réussite qui touchera beaucoup de gens.
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Re: Mon roi (Maïwenn - 2015)

Message par Commissaire Juve »

Supfiction a écrit : Vincent Cassel s'avère définitivement l'acteur ... le plus séduisant et séducteur de 2015...
Hein ?
...alors qu'il n'est pas follement beau...
C'est peu de le dire. Il n'a pas du tout le charme de son père.
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Jeremy Fox
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Re: Mon Roi (Maïwenn - 2015)

Message par Jeremy Fox »

Il a un charme fou dans ce film. L'histoire d'amour de Maiwenn joue d'ailleurs énormément sur cet aspect.
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Re: Mon Roi (Maïwenn - 2015)

Message par Duke Red »

J'y allais avec appréhension. Non pas que le cinéma de Maïwenn me laisse froid (au contraire, j'avais beaucoup aimé Polisse et adoré Le bal des actrices), mais la perspective d'assister à deux heures d'histoire d'amour toxique avec le style brut de fonderie de la réalisatrice et Cassel en roi des connards m'inquiétait un peu. Craintes qui ont été progressivement balayées…

Ainsi que Jeremy le dit, Mon roi n'est pas hystérique, ou par intermittences. Tant mieux d'ailleurs, car ce sont les moments les moins convaincants du film (Bercot qui pète un câble lors du déjeuner dans le jardin, pleurant la morve dégoulinant sur la joue ou hurlant sous la pluie, au secours…). Et Cassel n'est pas la petite frappe beauf et violente que j'attendais, mais un mec certes infidèle, immature et égoïste, mais qui reste malgré tout attachant et drôle. Pour qu'on comprenne l'amour que voue cette avocate à ce beau gosse jouisseur, il fallait qu'il reste sympathique. Et Cassel s'acquitte admirablement de cette mission. Moi qui ne le porte guère dans mon coeur d'habitude, je dois admettre, après Mon roi et Un moment d'égarement, qu'il me surprend de plus en plus.

Le film reste le "moins bon" des trois que j'ai vus de Maïwenn, car si elle parvient à dynamiser le sempiternel créneau du couple "qui s'aime, se déchire, se sépare, se reforme...", ça demeure un genre très balisé, avec ses moments de tendresse, ses coups de gueule, ses crises de jalousie etc, ce qui n'est pas ce qui m'excite le plus au cinéma.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Le film commence d'ailleurs à ronronner à partir du divorce (l'enchaînement des séquences est bizarre à ce moment-là : Cassel menace Bercot qu'il ne lui laissera pas la garde de leur fils ; deux secondes après, les deux se séparent dans la joie et la bonne humeur. Ça m'a agacé qu'ils recouchent ensemble après - je trouve ça très "français" (ça m'a rappelé le premier segment de 5 x 2) et ça fait un peu passer Bercot pour une casse-couilles qui sait pas ce qu'elle veut. La fin où elle le dévore des yeux est très belle cependant.)


Je suis pas vraiment convaincu par toute la partie au présent dans le centre de rééducation, qui fait remplissage (la fille qui se remet de ses blessures physiques ET sentimentales, ça sent le gros symbole), et j'ai pas bien compris ce que Norman et François-Marie Banier venaient faire là...
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Jeremy Fox
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Re: Mon Roi (Maïwenn - 2015)

Message par Jeremy Fox »

Duke Red a écrit :Et Cassel n'est pas la petite frappe beauf et violente que j'attendais, mais un mec certes infidèle, immature et égoïste, mais qui reste malgré tout attachant et drôle. Pour qu'on comprenne l'amour que voue cette avocate à ce beau gosse jouisseur, il fallait qu'il reste sympathique. Et Cassel s'acquitte admirablement de cette mission.
Tout à fait. Ce qui m'a le plus étonné (toujours en fonction des premiers retours négatifs concernant l'hystérie) est que son personnage se révèle dans l'ensemble malgré tout assez posé dans son comportement et qu'il parle un langage très châtié ; c'est l'antithèse du Vincent Cassel de La Haine par exemple. Et très franchement, que Emmanuelle Bercot tombe amoureuse de lui me semble tout à fait crédible tellement je trouve que Cassel dégage un charme fou dans ce film.
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