Spécificités & évolution de la cinéphilie
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16025
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Jerome Wybon a posté une vidéo de Claude Ventura qui regardait en 1995 des films sur ce qui semble un mini-magnétoscope portatif de l'époque (curieux de connaitre le format des cassettes en question!), un smartphone avant la lettre!!
On y voit un extrait de Adieu Philippine de Jacques Rozier
[tweet][/tweet]
On y voit un extrait de Adieu Philippine de Jacques Rozier
[tweet][/tweet]
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22130
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
C’est un lecteur video 8.hansolo a écrit :Jerome Wybon a posté une vidéo de Claude Ventura qui regardait en 1995 des films sur ce qui semble un mini-magnétoscope portatif de l'époque (curieux de connaitre le format des cassettes en question!), un smartphone avant la lettre!!
T’es trop jeune pour avoir connu.
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16025
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Merci!Supfiction a écrit :C’est un lecteur video 8.hansolo a écrit :Jerome Wybon a posté une vidéo de Claude Ventura qui regardait en 1995 des films sur ce qui semble un mini-magnétoscope portatif de l'époque (curieux de connaitre le format des cassettes en question!), un smartphone avant la lettre!!
T’es trop jeune pour avoir connu.
Les films etaient proposés dans ce format
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Rick Deckard
- Assistant opérateur
- Messages : 2345
- Inscription : 6 janv. 08, 18:06
- Localisation : Los Angeles, 2049
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22130
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Pas à ma connaissance. C’était surtout pour pouvoir voir ses tournages au caméscope sans avoir besoin de téléviseur et d’adaptateur.hansolo a écrit :Merci!Supfiction a écrit :
C’est un lecteur video 8.
T’es trop jeune pour avoir connu.
Les films etaient proposés dans ce format
Ils ont du éditer une poignée de films mais ce n’était pas l’usage prévu pour ce format.
- harry
- Je râle donc je suis
- Messages : 2815
- Inscription : 1 févr. 06, 19:26
- Localisation : Sub-espace, en priant tout les jours pour l'arrivee de l'apocalypse Spielbergo-Lucasienne.
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
C’est pas ce format de cassette que regarde Jon Voight au début du 1er Mission Impossible?
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11413
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Il me semble qu'il y avait pour ce type de cassette un boîtier adaptateur VHS pour les lire sur un magnétoscope VHS classique. Du coup, via cet adaptateur, tu pouvais enregistrer des choses sur les bandes, puis les voir sur le caméscope et son écran.Supfiction a écrit :Pas à ma connaissance. C’était surtout pour pouvoir voir ses tournages au caméscope sans avoir besoin de téléviseur et d’adaptateur.
Ils ont du éditer une poignée de films mais ce n’était pas l’usage prévu pour ce format.
Je me trompe peut-être de format, mais j'ai déjà vu ce genre d'engin.
- Rick Deckard
- Assistant opérateur
- Messages : 2345
- Inscription : 6 janv. 08, 18:06
- Localisation : Los Angeles, 2049
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Il y a eu des films édités dans ce format. On en voit dans la vidéo que j’ai postée juste au dessus !
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16025
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Vidéo passionnante!Rick Deckard a écrit :Il y a eu des films édités dans ce format. On en voit dans la vidéo que j’ai postée juste au dessus !
Merci
J'ignorais totalement l'existence de ce format. Mais ça devait être un marché de niche et relativement onéreux !
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52249
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
On voit le même Claude Ventura regarder A bout de souffle dans le documentaire sur le film.-Kaonashi Yupa- a écrit :Il me semble qu'il y avait pour ce type de cassette un boîtier adaptateur VHS pour les lire sur un magnétoscope VHS classique. Du coup, via cet adaptateur, tu pouvais enregistrer des choses sur les bandes, puis les voir sur le caméscope et son écran.Supfiction a écrit :Pas à ma connaissance. C’était surtout pour pouvoir voir ses tournages au caméscope sans avoir besoin de téléviseur et d’adaptateur.
Ils ont du éditer une poignée de films mais ce n’était pas l’usage prévu pour ce format.
Je me trompe peut-être de format, mais j'ai déjà vu ce genre d'engin.
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11413
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Autant pour moi, je n'ai pas pris la peine de cliquer dessus !Rick Deckard a écrit :Il y a eu des films édités dans ce format. On en voit dans la vidéo que j’ai postée juste au dessus !
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22130
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Il a du y avoir une poignée de films, sûrement pas grand chose.-Kaonashi Yupa- a écrit :Autant pour moi, je n'ai pas pris la peine de cliquer dessus !Rick Deckard a écrit :Il y a eu des films édités dans ce format. On en voit dans la vidéo que j’ai postée juste au dessus !
Quant à l’adapteur VHS c’est un autre format, c’est le vhs-c et non le vidéo 8 qui était de meilleur qualité (surtout le hi-8).
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22130
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie et de la critique
Je remets ça ici pour éviter le HS sur le topic JB Thoret.
A propos de Brasillach et son Histoire du cinéma datant d’avant guerre.
La discussion sur Thoret m’as donné l’idée d’aller verifier dans ma bibliothèque et j’ai retrouvé ce livre. Arn a raison.
[tweet][/tweet]
Je n’avais pas souvenir de propos antisémites mais en recherchant bien la petite bête, en fouillant dans ses avis sur Lubitsch je suis tombé sur une phrase ou deux effectivement antisémites du genre « les juifs commençaient à mêler à tout cela des relents de décomposition assez suspects ». Lubitsch qui « n’était guère qu’un habile artisan » d’ailleurs. Cependant il ne tarit pas d’éloges sur Design for living « d’une poésie bohème tout à fait réelle » et « d’un immoralisme naïf et délicieux ». Et de conclure que « Ninotchka est loin de valoir cette charmante réussite ».
Sur Chaplin, globalement des éloges mais on y trouve au milieu cette phrase : « Ce vagabond est le héros de notre temps, quelles que puissent être par ailleurs les concessions que Chaplin a parfois faites au goût du public, celles que lui ont déjà inspirées ses origines, son goût des clowns et peut-être une certaine vulgarité indéniable qui transparaît dans les fragments les moins nobles de certaines œuvres, Le cirque par exemple ou Les lumières de la ville ».
Autre point notable, je viens de relire sa critique de Naissance d’une nation et c’est évidemment très différent de ce qu’on pourrait en dire aujourd’hui. Il s’enthousiasme sur la forme avant toutes choses et dit peu sur le fond à part:
« Naissance d’une nation représentait la reconstruction sudiste après la défaite sous un aspect romanesque : le ku klux klan y jouait un rôle glorieux et actif, conforme d’ailleurs à la vérité historique, tandis que les negres y faisaient figure de traîtres de mélodrame et ne se trouvaient guère mis en en scène que sous les traits d’adeptes du terrorisme. Cette partialité fut-elle préméditée ? »
Puis pour conclure :
« Il est certain qu’il s’embarrasse d’une histoire absurde. Mais l’important est dans ces enfants negres qui jouent, dans ces batailles mal composées mais si belles, l’important est une vertu éminemment plastique. »
C’est pour le moins ambigu puisque à la fois il semble dire que l’histoire est absurde et la vision des noirs caricaturale et partiale mais en même temps que la représentation du KKK serait fidèle à la vérité historique..
Autre passage savoureux sur le déclin du cinéma américain justement : « Afin d’enrayer le visible abêtissement du cinéma américain, certaines maisons firent appel à des metteurs en scène étrangers. »
A propos de Brasillach et son Histoire du cinéma datant d’avant guerre.
Arn a écrit :Brasillach écrit pour dans des journaux fascistes/royalistes dès les années 30.Phnom&Penh a écrit :L'antisémitisme, chez Brasillach, c'est venu avec la guerre. Son Histoire du Cinéma n'est pas attaquable sur le plan politique.
La discussion sur Thoret m’as donné l’idée d’aller verifier dans ma bibliothèque et j’ai retrouvé ce livre. Arn a raison.
[tweet][/tweet]
Je n’avais pas souvenir de propos antisémites mais en recherchant bien la petite bête, en fouillant dans ses avis sur Lubitsch je suis tombé sur une phrase ou deux effectivement antisémites du genre « les juifs commençaient à mêler à tout cela des relents de décomposition assez suspects ». Lubitsch qui « n’était guère qu’un habile artisan » d’ailleurs. Cependant il ne tarit pas d’éloges sur Design for living « d’une poésie bohème tout à fait réelle » et « d’un immoralisme naïf et délicieux ». Et de conclure que « Ninotchka est loin de valoir cette charmante réussite ».
Sur Chaplin, globalement des éloges mais on y trouve au milieu cette phrase : « Ce vagabond est le héros de notre temps, quelles que puissent être par ailleurs les concessions que Chaplin a parfois faites au goût du public, celles que lui ont déjà inspirées ses origines, son goût des clowns et peut-être une certaine vulgarité indéniable qui transparaît dans les fragments les moins nobles de certaines œuvres, Le cirque par exemple ou Les lumières de la ville ».
Autre point notable, je viens de relire sa critique de Naissance d’une nation et c’est évidemment très différent de ce qu’on pourrait en dire aujourd’hui. Il s’enthousiasme sur la forme avant toutes choses et dit peu sur le fond à part:
« Naissance d’une nation représentait la reconstruction sudiste après la défaite sous un aspect romanesque : le ku klux klan y jouait un rôle glorieux et actif, conforme d’ailleurs à la vérité historique, tandis que les negres y faisaient figure de traîtres de mélodrame et ne se trouvaient guère mis en en scène que sous les traits d’adeptes du terrorisme. Cette partialité fut-elle préméditée ? »
Puis pour conclure :
« Il est certain qu’il s’embarrasse d’une histoire absurde. Mais l’important est dans ces enfants negres qui jouent, dans ces batailles mal composées mais si belles, l’important est une vertu éminemment plastique. »
C’est pour le moins ambigu puisque à la fois il semble dire que l’histoire est absurde et la vision des noirs caricaturale et partiale mais en même temps que la représentation du KKK serait fidèle à la vérité historique..
Autre passage savoureux sur le déclin du cinéma américain justement : « Afin d’enrayer le visible abêtissement du cinéma américain, certaines maisons firent appel à des metteurs en scène étrangers. »
- Phnom&Penh
- Assistant opérateur
- Messages : 2077
- Inscription : 28 févr. 08, 12:17
- Localisation : Tengo un palacio en Granada
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie et de la critique
Oui effectivement, ça devenait complètement HS
Ce que je voulais signaler, c'est qu'il y a une critique de haut niveau avant les années 50, et surtout dès les débuts du cinéma, que cette critique a rapidement été d'une certaine teneur intellectuelle, et que contrairement à la seconde moitié du XXe siècle, elle employait moins des critiques de cinéma de profession, que des écrivains, critiques d'art, artistes, qui, justement, sans être des spécialistes, ont considéré le cinéma comme un art au sens noble, et, grâce à leur notoriété, établi ce fait sans trop de contestation. Le 7e art est une expression qui date des années 20, qui est employée dans des revues de prestige, et qui devient une expression populaire dans les années 30.
En revanche, si le cinéma est considéré par ces écrivains comme un 7e art, ils le regardent du haut de leur notoriété à eux et avant que les années 50 développent la notion d'auteurs - réalisateurs. D'où un regard qui peu paraître quelquefois condescendant. Brasillach, dans les années 30 et quels que soient les journaux dans lesquels il écrivait, était un écrivain de premier plan qui, s’intéressant particulièrement au cinéma, a écrit une des premières Histoire du Cinéma. C'est dans ce sens que l'ouvrage est une référence, mais plus historique que critique.
Après, il serait surprenant que l'ouvrage ne soit pas émaillé d'expressions, dont selon le lecteur, on pourra dire qu'elles étaient caractéristiques de l'époque ou annonciatrices de l'épouvantable personnage qu'il est devenu au fil du temps Mais si on oublie sa notoriété d'avant-guerre, on ne peut comprendre la liste de ceux qui ont demandé sa grâce en 1945.
J'ai lu ça jeune cinéphile, mais je ne ferai pas de grands efforts pour en retrouver un exemplaire aujourd'hui. Je pense qu'à moins d'avoir un regard d'historien, c'est probablement assez oubliable sur le plan critique. Encore que cela m'amuserait de découvrir ce qu'il raconte du cinéma japonais (je suppose qu'il a surtout vu des films muets). Je me souviens d'un historien qui a débuté après-guerre et qui racontait comment ils allaient voir les copies de films japonais parlants mais évidemment non sous-titrés, c'était amusant
Ce que je voulais signaler, c'est qu'il y a une critique de haut niveau avant les années 50, et surtout dès les débuts du cinéma, que cette critique a rapidement été d'une certaine teneur intellectuelle, et que contrairement à la seconde moitié du XXe siècle, elle employait moins des critiques de cinéma de profession, que des écrivains, critiques d'art, artistes, qui, justement, sans être des spécialistes, ont considéré le cinéma comme un art au sens noble, et, grâce à leur notoriété, établi ce fait sans trop de contestation. Le 7e art est une expression qui date des années 20, qui est employée dans des revues de prestige, et qui devient une expression populaire dans les années 30.
En revanche, si le cinéma est considéré par ces écrivains comme un 7e art, ils le regardent du haut de leur notoriété à eux et avant que les années 50 développent la notion d'auteurs - réalisateurs. D'où un regard qui peu paraître quelquefois condescendant. Brasillach, dans les années 30 et quels que soient les journaux dans lesquels il écrivait, était un écrivain de premier plan qui, s’intéressant particulièrement au cinéma, a écrit une des premières Histoire du Cinéma. C'est dans ce sens que l'ouvrage est une référence, mais plus historique que critique.
Après, il serait surprenant que l'ouvrage ne soit pas émaillé d'expressions, dont selon le lecteur, on pourra dire qu'elles étaient caractéristiques de l'époque ou annonciatrices de l'épouvantable personnage qu'il est devenu au fil du temps Mais si on oublie sa notoriété d'avant-guerre, on ne peut comprendre la liste de ceux qui ont demandé sa grâce en 1945.
J'ai lu ça jeune cinéphile, mais je ne ferai pas de grands efforts pour en retrouver un exemplaire aujourd'hui. Je pense qu'à moins d'avoir un regard d'historien, c'est probablement assez oubliable sur le plan critique. Encore que cela m'amuserait de découvrir ce qu'il raconte du cinéma japonais (je suppose qu'il a surtout vu des films muets). Je me souviens d'un historien qui a débuté après-guerre et qui racontait comment ils allaient voir les copies de films japonais parlants mais évidemment non sous-titrés, c'était amusant
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22130
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie et de la critique
Oui, il dit même que le muet restait majoritaire jusqu’à la guerre, par économie mais aussi par moyen de se répandre plus facilement en Asie. Il reste en surface des films, évoque brièvement Ozu, Mizoguchi, Gosho, Kinugaa, Koumagai mais insiste beaucoup sur le fait que le Japon fut beaucoup influencé dès ses débuts en 1898 par le cinéma français et italien alors dominants puis par les américains, les russes et enfin les fascistes. L’influence du théâtre japonais aussi bien entendu.Phnom&Penh a écrit : cela m'amuserait de découvrir ce qu'il raconte du cinéma japonais (je suppose qu'il a surtout vu des films muets). Je me souviens d'un historien qui a débuté après-guerre et qui racontait comment ils allaient voir les copies de films japonais parlants mais évidemment non sous-titrés, c'était amusant
Il évoque l’hermétisme de son cinéma pour un occidental mais étrangement, non pas à cause de la langue, mais en raison des symboles et correspondances (une touffe d’herbe tressaillant traduisant les émotions du héros, un homme qui marche seul dans la campagne signifiant le désespoir, des fleurs de cerisier qui s’effeuillent dans l’eau annoncent la mort du héros, etc). Globalement un mélange d’admiration avec une pointe de condescendance peut-être pour un cinéma constamment sous influence.