G.T.O a écrit :Et puis, on ne peut pas réduire Carpenter à des espaces vides ou Malick à des contre-plongées sur des arbres.
Je ne les réduis quand même pas à ça...mais les "effets de signature" qu'on peut trouver insistants sont peut-être juste du fait de leur (et/ou celle de leur cadreur) façon naturelle de construire l'espace plus qu'un gimmick forcément pré-programmé avant le tournage à l'attention du public.
Pour Carpenter par exemple Bertrand Tavernier trouve qu'il sombre dans la facilité à répéter les "mêmes" travellings à longueur de films...mais pour moi c'est juste que c'est naturel pour Carpenter, je n'y vois pas un effet de signature destiné à séduire ses spectateurs.
G.T.O a écrit :Et puis, on ne peut pas réduire Carpenter à des espaces vides ou Malick à des contre-plongées sur des arbres.
Je ne les réduis quand même pas à ça...mais les "effets de signature" qu'on peut trouver insistants sont peut-être juste du fait de leur (et/ou celle de leur cadreur) façon naturelle de construire l'espace plus qu'un gimmick forcément pré-programmé avant le tournage à l'attention du public.
Pour Carpenter par exemple Bertrand Tavernier trouve qu'il sombre dans la facilité à répéter les "mêmes" travellings à longueur de films...mais pour moi c'est juste que c'est naturel pour Carpenter, je n'y vois pas un effet de signature destiné à séduire ses spectateurs.
Encore une fois Manny, tu déplaces le débat en direction d'un débat sur le style. L'effet de signature c'est autre chose qu'un thème cher à un auteur ou une obsession. Je ne reproche pas à Mann d'avoir une identité. Mais, d'avoir voulu faire du méta-discours. Cela va au-delà d'une façon naturelle de cadrer. Ce sont les effets gore par exemple dans History of violence qui, même justifiés par l'histoire, évoque le style Cronenberg. C'est l'introduction du discours politique derrière le sens de l'invasion zombie dans Land of the Dead. De la même manière que Mann établit un lien, une très forte parenté entre cette scène et d'autres plus ou moins identiques issues de son oeuvre. Au-delà de ce qu'elle veut dire, la scène discourt sur l'oeuvre, des thèmes communs... L'emploi du ralenti magnifiant et amplifiant le moment, l'amorce faite sur l'oreille avec la faible profondeur de champ à la Révélations, l'interruption de la fille avec le " ça va" pour bien nous faire comprendre qu'il rêvasse à cet "ailleurs", qu'il savoure sa "liberté" retrouvée comme dans la scène où De Niro regarde la mer au petit matin, là où les autres films se contentait de l'image, sans dialogue ni effets de style, et bien, tout cela fait sens pour quiconque connait un minimum le cinéma de Mann. ça clignote en direction de l'oeuvre.
G.T.O a écrit :tout cela fait sens pour quiconque connait un minimum le cinéma de Mann. ça clignote en direction de l'oeuvre.
oui, pour ça que je citais Carpenter et Malick aussi, on reconnait aussi leurs plans "effets signature" comme tu dis parce qu'ils les ont déjà utilisés dans leurs films précédents.
G.T.O a écrit :tout cela fait sens pour quiconque connait un minimum le cinéma de Mann. ça clignote en direction de l'oeuvre.
oui, pour ça que je citais Carpenter et Malick aussi, on reconnait aussi leurs plans "effets signature" comme tu dis parce qu'ils les ont déjà utilisés dans leurs films précédents.
Ah Ferrari a enfin trouvé un pigeon pour sa pub longue durée
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Cela me fait penser au jeu video Derrick (si, si): je me dis que le public ciblé est limité car les fans de Mann comme nous s'en foutent et les fans de Hot Wheels qu'est-ce qu'ils en ont à faire de la voiture de Mann. Et puis il faut dire que ce n'est pas le cinéaste le plus connu du grand public.
Mann est un amateur de la marque apparemment.
Si ce biopic est du même acabit qu'Ali, ça me va très bien moi.