Le cinéma français contemporain

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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cinephage
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par cinephage »

Comte Vertigo a écrit :
cinephage a écrit :Ponctuellement, ces achats sont normaux, mais le problème de ce type d'achat, à terme, c'est qu'en permettant aux plateformes d'acquérir les titres les plus attractifs, le cinéma en salle finisse par se retrouver avec les restes, des films moins bons ou moins fédérateurs, qui éloigneraient encore plus le public...
Les quatre films mentionnés par Supfiction sont tous sortis en salles en France. C'est donc uniquement de leur sortie, ou non-sortie, dans les salles des USA qu'il est question... sachant que ce n'est de toute façon pas là que le cinéma français fait ses plus grosses recettes. Ci-dessous un graphique des résultats (provisoires) du cinéma français à l'export en 2019 (incluant aussi les plateformes VOD) :
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Je ne suis pas sûr que "le cinéma français en salles" aux États-Unis représente des masses et des masses... (Si quelqu'un a des chiffres, je serais curieux.)
Je ne parlais que d'exploitation internationale.
Je n'ai pas les chiffres, mais je crois que le cinéma français est une part importante des films non nationaux diffusés aux USA, sachant que c'est une niche, c'est entendu, mais on parle de produit culturel de niche. Dans ce domaine, certes assez réduit dans l'absolu, mais conséquent en ce qui concerne la niche du public des films art & essai étrangers, je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose de retirer du marché les films au plus haut potentiel.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Supfiction
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Supfiction »

cinephage a écrit :
Comte Vertigo a écrit : Les quatre films mentionnés par Supfiction sont tous sortis en salles en France. C'est donc uniquement de leur sortie, ou non-sortie, dans les salles des USA qu'il est question... sachant que ce n'est de toute façon pas là que le cinéma français fait ses plus grosses recettes. Ci-dessous un graphique des résultats (provisoires) du cinéma français à l'export en 2019 (incluant aussi les plateformes VOD) :
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Je ne suis pas sûr que "le cinéma français en salles" aux États-Unis représente des masses et des masses... (Si quelqu'un a des chiffres, je serais curieux.)
Je ne parlais que d'exploitation internationale.
Je n'ai pas les chiffres, mais je crois que le cinéma français est une part importante des films non nationaux diffusés aux USA, sachant que c'est une niche, c'est entendu, mais on parle de produit culturel de niche. Dans ce domaine, certes assez réduit dans l'absolu, mais conséquent en ce qui concerne la niche du public des films art & essai étrangers, je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose de retirer du marché les films au plus haut potentiel.
La disponibilité de ces films sur les plateformes pourrait leur permettre de sortir du ghetto des salles art et essai probablement limités à deux trois grandes villes américaines. Et de ce que je comprends, l’un empêche pas l’autre.
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cinephage
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par cinephage »

Bon, je ne vais pas perdre mon temps à essayer de démontrer des évidences. A titre de curiosité, ça m'aurait intrigué de savoir sur quoi tu t'appuies pour dire que "l'un n'empêche pas l'autre", les films sur plate-forme étant confinés sur ces plate-formes, à l'exception de rares projections évènement qui réunissent quelques centaines de spectateurs dans des grandes villes... Tu dois donc avoir accès à des informations qui m'échappent.

Je mets en lien un article du Guardian qui résume ce que j'essayais d'exprimer...

https://www.theguardian.com/film/2019/d ... a-for-ever
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Supfiction »

Tu disais précédemment :
cinephage a écrit :pour autant que je le sache, il n'y a pas de nécessité de sortir en salle pour bénéficier de nomination aux oscars.
Si, il y a l'obligation de sortir dans au moins deux salles. Ce qui a été le cas par exemple pour Portrait de la jeune fille en feu.
Est-ce qu'il y aurait eu une exploitation plus large dans les salles américaines sans l'entrée du film sur Netflix ? Je n'en suis vraiment pas sûr.
les films sur plate-forme étant confinés sur ces plate-formes
Si ce ne sont pas de coproductions Netflix, cela n'empêche pas il me semble une exploitation préalable. Tout dépend après du calendrier législatif concernant la vie des films aux USA. On sait que c'est beaucoup moins restrictif qu'en France.
Si Portrait de la jeune fille en feu sort sur Netflix après avoir été diffusé dans deux salles, cela aurait pu être le même cas après une diffusion dans 20 salles, il me semble.
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Comte Vertigo »

cinephage a écrit :ça m'aurait intrigué de savoir sur quoi tu t'appuies pour dire que "l'un n'empêche pas l'autre"
L'article du Guardian que tu cites toi-même indique pourtant un élément de réponse :
Atlantics began streaming last month, augmented by a limited (but not exclusive) theatrical run.
Il est vrai que l'article ne précise pas les conditions de cette exploitation limitée en salles (nombre de salles, durée de l'exploitation ?), mais elle existe.

L'article précise encore moins, en toute logique, quelles auraient été ces conditions s'il n'y avait eu l'exploitation Netflix en parallèle.

On peut néanmoins se faire quelques idées à partir de chiffres plus généraux.

1- Le nombre de salles de cinéma aux USA est passé depuis 15 ans sous la barre des 6 000 sites (source), soit moins de trois fois le nombre de cinémas en France pour un territoire dix-sept fois plus important. La différence est un peu moins marquée si on compte en nombre d'écrans (respectivement dans les 40 000 et dans les 6 000, à la louche, d'après les chiffres NATO côté States et Ministère de l'économie côté français, soit quasi un rapport de 1 à 7, conséquence du fait que le secteur est essentiellement représenté par trois chaînes de grands multiplexes), mais la densité du maillage reste sans équivalent à ce qu'on connaît ici.

2- Ledit maillage est de surcroît réparti de façon extrêmement inégalitaire. Des villes comme New York ou Los Angeles ont chacune dans les 60 à 70 cinémas (des chiffres pas si éloignés de Paris, même si la population n'est pas la même), alors que les mêmes chiffres valent pour des États entiers comme le Montana (un territoire plus grand que l'Allemagne ou le Japon, pour comparer), l'Idaho ou le Nouveau Mexique. Dans le Wyoming (un État à la superficie comparable au Royaume-Uni), on tombe même à une quarantaine. En gros, le tiers Est du pays est à peu près bien doté, puis ça se raréfie, et la moitié Ouest c'est le désert en dehors de quelques grands centres urbains sur la côte.

3- Je ne trouve aucune statistique complète pour la part de marché des films d'importation en langue non-anglaise aux USA. Mais on est effectivement dans le domaine de la niche (occupée en priorité par les films asiatiques, d'ailleurs, même si la France ne se défend pas trop mal). En gros, ma compréhension est qu'un film de ce genre peut être considéré un succès exceptionnel s'il passe la barre des 10 millions de dollars de recettes sur le territoire ; ce qui, pour les films français a été le cas (source: IMDB) de Intouchables (10,2 M$), La Môme (10,3), Le Pacte des loups (11,2) et surtout, bien sûr, Amélie Poulain (33,2 M$). Des chiffres assez ridicules si on les compare aux hauteurs du classement du box office local, tout de même.

4- Enfin, considérer que Les Misérables, J'ai perdu mon corps, Atlantique ou Portrait de la jeune fille en feu sont les "films les plus attractifs" et les plus "fédérateurs" pour attirer le public en salles semble une vue singulièrement biaisée. Unifrance a révélé hier la liste des plus gros succès français à l'étranger (de façon générale) pour l'année écoulée et le top c'est plutôt Qu'est-ce qu'on a (encore) fait au bon Dieu?, Anna, Mia et le lion blanc et Astérix et le secret de la potion magique. Pas tout à fait la même catégorie. À quoi s'ajoute ce qu'on appellera pudiquement des "différences culturelles" qui peuvent entrer en ligne de compte : Portrait de la jeune fille en feu a ainsi écopé aux U.S. d'une classification R (interdit aux mineurs non-accompagnés), et je connais plusieurs cas de films classés chez nous "interdits aux moins de 12 ans", ou même "tout public" (!), qui se sont retrouvés outre-Atlantique étiquetés NC-17, c'est-à-dire l'équivalent de notre classement X, et à peu près le baiser de la mort pour l'exploitation commerciale dans les principaux circuits de salles sur le territoire.

Dans ces conditions, penser que de tels films se voyaient promis à une grande carrière à travers le territoire américain, dont ils seraient privés par leur présence sur les plateformes de VOD, me semble assez illusoire, et la description par Supfiction d'un "ghetto des salles art et essai probablement limités à deux trois grandes villes" me semble sans doute plus près de la vérité. Leur mise à disposition via Amazon, Netflix ou Hulu me semble effectivement plutôt une opportunité supplémentaire pour eux... étant entendu que si l'on peut penser, en tant que cinéphiles, que voir un film en salle est une expérience préférable à le voir chez soi, il n'en reste pas moins que le voir, tout court, c'est mieux que ne pas le voir du tout...
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Flol »

Comte Vertigo a écrit :étant entendu que si l'on peut penser, en tant que cinéphiles, que voir un film en salle est une expérience préférable à le voir chez soi, il n'en reste pas moins que le voir, tout court, c'est mieux que ne pas le voir du tout...
Ce qui est très souvent le credo des cinéastes eux-mêmes, lorsqu'ils signent chez Netflix. Difficile de les contredire là-dessus.
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par El Dadal »

Flol a écrit :
Comte Vertigo a écrit :étant entendu que si l'on peut penser, en tant que cinéphiles, que voir un film en salle est une expérience préférable à le voir chez soi, il n'en reste pas moins que le voir, tout court, c'est mieux que ne pas le voir du tout...
Ce qui est très souvent le credo des cinéastes eux-mêmes, lorsqu'ils signent chez Netflix. Difficile de les contredire là-dessus.
Ce qui soulève une autre question, plus pernicieuse, justement relevée par Frémaux dans sa vidéo du Vidéoclub parisien : à un moment, il explique son amour pour le cinéma de Fincher tout en disant quelque chose comme "dommage qu'il n'existe plus. En tant que cinéaste, il a disparu quand il a commencé à bosser chez Netflix". Plus que les sempiternels débats (Netflix, cinéma ou pas cinéma blablabla), c'est un point intéressant car pour un Roma ou un Irishman, combien de films de cinéastes prometteurs ont bavé sur la plateforme avec une campagne promo internationale minimale pour sombrer dans un quasi oubli algorithmique quelques instants plus tard? J'imagine qu'il va falloir attendre la mue de Netflix en véritable major pour y voir plus clair.
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Comte Vertigo »

*s'étrangle en lisant ça :shock:

Il manque pas d'air, le Frémaux, mais peut-être d'un regard un peu moins orienté par ses préjugés anti-Netflix.

Première remarque, c'est après avoir commencé à bosser avec Netflix (en y lançant House of Cards) que Fincher a réalisé et sorti en salles Gone Girl, que je tiens personnellement pour un des tout meilleurs films de la décennies, et qui, dans l'absolu, a reçu un excellent accueil critique des deux côtés de l'Atlantique et a été, commercialement parlant, l'un de ses plus gros succès.

Deuxième remarque, si Fincher a en effet mis en pause sa carrière de réalisateur de longs-métrages, il n'a pas "disparu" pour autant (ni "sombré dans un oubli algorithmique", à mon impression), sauf à ne pas vouloir regarder. Il s'est consacré à un autre format (la série télé) et a pu ajouter une corde à son arc, celle de producteur. Mais les huit épisodes qu'il a signé de Mindhunter ne sont pas moins réalisés de façon moins méticuleuse et inspirée que ses films passés... c'en est même un peu salaud pour les autres réals qui doivent passer après et ne peuvent pas rivaliser. Et il reviendra (via Netflix certes) au long-métrage, cette année normalement, avec Mank, un film sur le tournage de Citizen Kane mettant en vedette Gary Oldman et Amanda Seyfried, dont je gage qu'il ne manquera pas de faire causer.
... C'est prodigieusement intéressant ! direz-vous, pour peu que vous soyez complètement taré.
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par El Dadal »

Nan mais en fait je ne pense pas que tu aies apprécié le commentaire de Frémaux (ni le mien) pour ce qu'il est vraiment : il ne s'agit ni de remettre en cause les qualités de ses productions, ni même leur intérêt intrinsèque, ou de revenir sur une guerre des formats. Il parle de la présence que les films de Fincher occupaient dans l'espace critique. On commence à avoir de la véritable analyse filmique pour les séries, mais ça n'est encore en rien comparable avec l'équivalent pour le long-métrage de cinéma. Et 6 ans sans sortir de film dans une salle, ça peut être long et avoir un impact sur l'inconscient collectif.
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Message par Supfiction »

Quand la réalité rejoint la fiction.. ou plutôt l'inconvénient de prendre des acteurs non professionnels dans la rue et qui "collent au sujet" :

Dylan Robert, César du meilleur espoir 2019 pour Shéhérazade, est «fortement soupçonné» d’être mêlé à un vol à main armée.
Ce sont des faits qui se seraient déroulés en 2018, avant le tournage du film. Dylan Robert a été placé en détention.

Cela rappelle certaines mégastars de l'âge d'or qui étaient à la frontière du grand banditisme (de Sinatra à Alain Delon).
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Jack Carter »

Supfiction a écrit :Quand la réalité rejoint la fiction.. ou plutôt l'inconvénient de prendre des acteurs non professionnels dans la rue et qui "collent au sujet" :

Dylan Robert, César du meilleur espoir 2019 pour Shéhérazade, est «fortement soupçonné» d’être mêlé à un vol à main armée.
Ce sont des faits qui se seraient déroulés en 2018, avant le tournage du film. Dylan Robert a été placé en détention.

Cela rappelle certaines mégastars de l'âge d'or qui étaient à la frontière du grand banditisme (de Sinatra à Alain Delon).
Cela rappelle surtout un Gerald Thomassin, qui, lui, a sombré completement...
Est-il encore en vie d'ailleurs ?
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Supfiction »

Jack Carter a écrit :
Supfiction a écrit :Quand la réalité rejoint la fiction.. ou plutôt l'inconvénient de prendre des acteurs non professionnels dans la rue et qui "collent au sujet" :

Dylan Robert, César du meilleur espoir 2019 pour Shéhérazade, est «fortement soupçonné» d’être mêlé à un vol à main armée.
Ce sont des faits qui se seraient déroulés en 2018, avant le tournage du film. Dylan Robert a été placé en détention.

Cela rappelle certaines mégastars de l'âge d'or qui étaient à la frontière du grand banditisme (de Sinatra à Alain Delon).
Cela rappelle surtout un Gerald Thomassin, qui, lui, a sombré completement...
Est-il encore en vie d'ailleurs ?
Oui .. enfin probablement. Mais son CV judiciaire a depuis longtemps pris le pas sur son CV filmographique. Sa carrière dans le cinéma est terminée depuis 12 ans.

https://www.bfmtv.com/police-justice/di ... 01293.html
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Flol »

Jack Carter a écrit :Cela rappelle surtout un Gerald Thomassin, qui, lui, a sombré completement...
Est-il encore en vie d'ailleurs ?
Ben tiens, un nouvel article vient justement de paraître aujourd'hui sur GQ :
https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/a ... t-criminel
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Dunn »

Triste à dire mais on pourrait en faire un film.
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Re: Le cinéma français contemporain

Message par Supfiction »

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Si tu voies ma mère (2020)

Déjà sur ARTE et diffusé ce soir la très sympathique comédie française portée par Noémie Lvovsky et Félix Moati mais aussi le génial Esteban, la touchante Sarah Giraudeau et la prometteuse Géraldine Martineau.
Plein de belles choses dans cette variation mère (juive) - fils de Ghost.
Je ne sais pas si le film était prévu initialement pour être en DTV ou en exploitation salles.

http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 89165.html
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