Supfiction a écrit :C'est un contresens de considérer Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu comme réac. Celui dont on se moque le plus dans le film c'est le personnage du gaulliste sexagénaire blanc. Ne pas rire à ce film, c'est une chose, mais c'en est une autre de nier que ce film a touché juste et fait beaucoup rire, à commencer -il me semble, c'est mon ressenti- par "les quartiers" comme on dit pudiquement.
Tu persistes à dire dans chacun de tes posts que quelqu'un nie que ce film (et tous les autres cités) aient touché un certain public alors que personne ne le fait ici, et que Thoret ne le fait pas non plus, il insiste justement sur le fait que c'est le succès de ces films qui rend légitime de les analyser sérieusement. (Bon, par contre les "quartiers" comme tu dis, j'y vis et je peux t'assurer que ce n'est pas là que le film a eu du succès)
Et je ne crois pas que dans ce film ce soit le "personnage du gaulliste sexagénaire blanc " dont on se moque. Entre autres parce que c'est finalement celui qui a un peu plus d'épaisseur que les autres (c'est le problème du casting, c'est le seul rôle qui soit tenu par un acteur costaud), mais aussi par la construction du film qui montre chaque personnage comme un "raciste ordinaire" (et pour le coup je rejoins Thoret et ce qu'il dit de la scène du repas). Ce personnage
devrait être l'objet du rire (encore que, est-ce qu'un film doit faire d'un de ses personnages une cible de moquerie, je n'en suis pas sur, mais c'est un autre débat), c'est peut-être l'intention du réalisateur mais ce n'est pas ce qui arrive à l'écran. A l'écran, je vois plein de personnages un peu racistes et un peu lourds (lui, ses gendres,...) qui finalement se retrouvent sur ces valeurs. Le seul personnage dont se moque le film, et la aussi je rejoins Thoret, c'est la "casquette sans cerveau".