Inherent vice (Paul Thomas Anderson - 2014)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11413
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Re: Inherent vice (Paul Thomas Anderson - 2014)

Message par -Kaonashi- »

Mosin-Nagant a écrit :J'avais trouvé ça virtuose, radical et d'une originalité rare.
Et puis y a cette scène aussi... :D
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Ah oui, cette scène... :oops:
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Cook9
Stagiaire
Messages : 14
Inscription : 13 avr. 20, 14:05

Re: Inherent vice (Paul Thomas Anderson - 2014)

Message par Cook9 »

J'ai tenu une petite trentaine de minutes au premier essai. Pas accroché au rythme, à l'atmosphere enfumée et à l'aspect du récit quelque peu "creux" de premier abord. Pas une grande impression donc mais quand même un petit goût de "reviens y un de ces 4" et j'avais quand même apprécié la photo (et pis y a Phoenix).
Deux ans plus tard, ayant ingurgité quelques grammes de beurre de marrakech et flânant sur netflix, l'affiche me fait des appels de phares alors j'y retourne et je rentre dedans, cette fois pour de bon.
Max Schreck résume très bien ce que j'en ai compris avec la partie restée à peu pres sobre de mon cerveau. L'autre partie s'est pris une grosse claque d'immersion dans cette réalité qui côtoie le songe sans trop de frontière, où le temps se déforme et les femmes se ressemblent étrangement. J'ai pris la douceur du doc en pleine poire et je suis devenu son compagnon de ride. Une très bonne expérience que j'aimerais réitérer à jeun.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Inherent vice (Paul Thomas Anderson - 2014)

Message par Flol »

harry a écrit :De ce que je m'en souviens c'est que c'etait long, chiant et laborieux. La comparaison avec Big Lebowski etait facile mais evidente.
Reussir une enquete alambiquee n'est pas a la porte de tout le monde, et sur ce point le Dude peut continuer a siroter des white russians tranquille.
Maintenant que je sais que tu es fan de Snyder, je lis tes messages un petit peu différemment.
Avatar de l’utilisateur
harry
Je râle donc je suis
Messages : 2815
Inscription : 1 févr. 06, 19:26
Localisation : Sub-espace, en priant tout les jours pour l'arrivee de l'apocalypse Spielbergo-Lucasienne.

Re: Inherent vice (Paul Thomas Anderson - 2014)

Message par harry »

Tes remarques de macroniste de la cinephilie tu peux te les garder hein.

Anderson j'aime bien, j'adore Boogie Nights, Magnolia, Punch Drunk Love, etc... Mais Inherent, c'est pas passe. Ca arrive hein.
Image
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Inherent vice (Paul Thomas Anderson - 2014)

Message par Flol »

harry a écrit :macroniste de la cinephilie
Ça veut rien dire mais elle me fait marrer, celle-là. :lol:
Avatar de l’utilisateur
Bogus
Electro
Messages : 934
Inscription : 14 juil. 14, 19:02

Re: Inherent vice (Paul Thomas Anderson - 2014)

Message par Bogus »

J’ai marché la première 1/2 heure, faisant confiance à la superbe photo, la douce voix off, le joli minoi de Shasta et les bouffée de marijanne de Sportelo.
Puis au bout d’un moment je me rends compte que je ne comprends rien à l’enquete policière, aux liens qu’ il peut y avoir entre les différentes intrigues, aux personnages.
Par exemple je n’ai absolument pas dechiffré Bigfoot, ses motivations, la scène finale bien que scotchante et hilarante est un mystère pour moi.
Le film comporte plusieurs passage bluffant d’ailleurs, ok, les acteurs sont au top… mais il m’est bien difficile d’apprécier une histoire si je ne comprends pas ce qu’on raconte.
Je déteste dans un livre lorsque il y a une phrase que je ne comprends pas, que je relis en boucle en vain. Un dialogue dans un film avec une réplique ou tout le monde (les personnages, le scénariste et le réalisateur qui sont bien plus intelligent que moi) a compris sauf moi.
Bref ça se suis sans déplaisir, il y a des moments vraiment réussis (la scène d’action, le fameux plan séquence…) mais je suis resté à quai.

Pour enfoncer le clou j’ajouterai que c’est Paul Thomas Anderson qui ne me parle pas. Après There will ne blood, Magnolia et celui-ci il faut que je me rende à l’évidence et j’en suis bien désolé.
Répondre