Jupiter Ascending (Andy & Lana Wachowski - 2015)

[Watkinssien]

Tu dois sans doute généraliser pour contrer l'aigreur de mes propos.

Non.

Les pages de ce sujet, ou celui consacré à Gaspar Noé sont deux exemples parmi tant d'autres pour constater ce à quoi je fais allusion. Ne fais pas de suppositions me concernant. Je ne suis pas un fragile qui exige respect et attention.

Fragile... non, mais sensible sur la manière dont on s'exprime plus probablement. De manière un peu égocentrique, je comprenais que tu me mettais dans le même panier que ce que tu dénonçais sur ce topic ou dans d'autres, pour un avis sur 250 postés ici et là. Et je n'approuvais aucunement.

On a eu de vrais trolls sur ce forum, je te prie de croire que certains avis étaient dix fois pire que le post de Flol que tu as quoté.

Bonne soirée!

[Joshua Baskin]

J'ai toujours pensé que Flol était un gros troll, il n'a que ce qu'il mérite.

[Flol]

Je propose donc qu'on me renomme Fltroll.
Et puis ça me donnera un petit côté scandinave, comme ça.

[primus]

Je propose que nous acceptions d''être tous le troll d'au moins une personne, un jour, une heure, une seconde, une éternité... Comme ça il n'y aura plus jamais une vérité, mais chacun la sienne, dans la paix, l'amour, et la taquinerie (sensibles s'abstenir).
Si on vanne sur le physique, les vêtements, la femme, les cheveux, etc... de gens qui ne peuvent pas vous répondre, vous me trouverez peut-être en travers de votre chemin. En garde!

J'ai hésité à mettre ce message en balise spoiler pour limiter le hors-sujet. En même temps des digressions comme ça, ce sont toujours les mêmes trolls qui s'y mettent. Je demande la mise au cageot, avec le bisou.

[tenia]

J'avoue ne pas comprendre l'obsession de certains envers le positivisme critique forcené.

Personnellement, j'aime tout autant lire des avis positifs qui me font me dire que tel film pourrait me plaire que des avis négatifs me permettant d'éviter tel autre qui risquerait probablement de me faire perdre mon temps.

Autant je peux vaguement comprendre cette logique dans un contexte éditorial comme celui défendu par Ciment dans Positif, où ils préfèrent mettre en avant les films appréciés qu'enfoncer des films qui n'ont pas convaincu, mais un forum n'a aucunement ce besoin "publicitaire" là, et on a, encore heureusement, tout autant le droit de vanter les mérites d'un film qui nous a plu que de pointer les défauts qu'on pense avoir trouvé dans un autre.

Libre à chacun ensuite de s'y retrouver, en fonction de ses goûts, de ses points d'attention, etc, sans pour autant considérer que la seule critique utile est positive et que les critiques négatives tiennent forcément du troll.

[Greenheart]

LGBT pro-mort

Et oui, il existe des films à messages LGBT pro-vie où les gens qui consentent à coucher avec l'un ou l'autre sexe ne passent pas leur temps à se suicider figurativement ou littéralement ou à renoncer à leur consentement).

Spoiler (cliquez pour afficher)

De même, je considère que toutes les séries qui martyrisent les femmes (les hommes, les enfants) ou les gens de telle couleur ou telle ethnie et qui prétendent en faire des héros sont pro-morts.
Tous les films de zombies qui répètent que les humains sont pires que les zombies (donc il faut tous les exterminer sauf moi, et encore) sont pro-morts.
Dans des récits de super-héros pro-vie, les super-héros ne passent pas leur temps à déprimer, être impuissant, jouer les psychopathes et les victimes : ils réussissent leur mission, réussissent leur vie, et construisent un monde meilleur, pas glop pour ceux qui le détruisent dans la réalité, et qui n'ont aucun intérêt à financer des productions qui apprendraient pour de vrai aux gens qu'ils peuvent réussir sans écraser les autres, stopper ceux qui écrasent les autres.

Gravity et Arrival sont pro-mort, car le message répété encore et encore est que les êtres humains doivent rester à crever sur leur planète au lieu de garantir leur survie en s'installant sur d'autres planètes, et sont incapables de communiquer et prospérer avec des extraterrestres (alien en anglais, comprenez littéralement des étrangers d'autres nationalités que la vôtre).

Et tout le monde crève dans Cloud Atlas,

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et se réincarne pour mieux crever à nouveau : l'Humanité entière n'est que barbarie plus ou moins déguisé par la technologie, et du coup on ne se rend même pas vraiment compte d'un retour à la barbarie, fin des temps oblige

, pas parce que c'est la réalité, mais que c'est le point de départ et d'arrivée du film, la seule décision de l'auteur, parce que c'est trop facile et que le voyeurisme et l'ultraviolence rapporte un max de nos jours.

Tandis que dans Jupiter Ascending, la production suppose que l'humanité existe partout dans les étoiles et l'héroïne lutte contre la prédation à l'échelle planétaire, donc c'est pro-vie, peu importe le niveau d'écriture du scénar. La violence et la prédation sont contrebalancés par de meilleurs sentiments, même si je peux ne pas être d'accord sur bien des messages du film et le côté "deux orphelines". Il aurait été par exemple super-intéressant que l'héroïne ait une ou plusieurs jumelles d'un parcours complètement différent, et sans éliminer aucune candidate de comparer à travers le film quelles auraient été leurs approches forcément différentes de la situation de départ.

***

[primus]

J'avoue ne pas comprendre l'obsession de certains envers le positivisme critique forcené.

Ni obsédé ni envie de "positivisme critique forcené". En fait pour comprendre c'est mieux de savoir écouter. Exprimer son amour ou rejet d'un travail, d'une personne comme si nous l'avions en face de nous. Je le répète chacun fait évidemment comme il veut. Mais Tenia à chaque polémique tu es là et bien là. Je ne te demande pas pourquoi. Je constate que tu y participes et que tu relances copieusement. Je ne te le reproche pas. La critique c'est mieux quand c'est constructif. Et donc la conclusion de mon propos c'est que quel que soit le support nous devrions nous exprimer comme si nous avions la personne en face. Cela rendrait la critique positive ou négative plus honnête vis à vis de soi et des autres, moins outrancière. Rien de plus.

[tenia]

Aucune volonté de relancer une "polémique" (bien grand mot ici, même si je ne sais pas si tu attendais d'autres réactions à ton post original vu son contenu et son ton), mais de faire part simplement, sincèrement et je crois sans outrance, de mon expérience personnelle (qui vaut, certes, ce qu'elle vaut), tant dans le fait qu'on peut avoir tout bêtement plus de facilités à cerner et exprimer précisément ce qui déplait dans un film qui nous a déplu, là où un film plaisant peut laisser une impression plus générale, diffuse et donc plus difficile à décrire précisément par écrit, que dans l'utilité bien concrète pour moi de certains retours négatifs.

[harry]

J'avoue ne pas comprendre l'obsession de certains envers le positivisme critique forcené.

Personnellement, j'aime tout autant lire des avis positifs qui me font me dire que tel film pourrait me plaire que des avis négatifs me permettant d'éviter tel autre qui risquerait probablement de me faire perdre mon temps.

Il y a aussi l'autre option quand on connait bien qui donne son avis. Quand on on connait bien les auteurs de certaines critiques ont peu deja savoir ou se placer: le "Ha il a aime, ca risque de me plaire" et son inverse "Ha merde, il a aime" complete avec le "Il a pas aime? Ok, ca va etre bien alors..."
Je finis par marcher beaucoup comme ca sur pas mal de papiers critiques.

[tenia]

C'est également mon cas, et c'est pour ça que j'apprécie aussi ces retours négatifs, qui me guident tout autant que des retours positifs.

[Ikebukuro]

Et oui, il existe des films à messages LGBT pro-vie où les gens qui consentent à coucher avec l'un ou l'autre sexe ne passent pas leur temps à se suicider figurativement ou littéralement ou à renoncer à leur consentement).

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De même, je considère que toutes les séries qui martyrisent les femmes (les hommes, les enfants) ou les gens de telle couleur ou telle ethnie et qui prétendent en faire des héros sont pro-morts.
Tous les films de zombies qui répètent que les humains sont pires que les zombies (donc il faut tous les exterminer sauf moi, et encore) sont pro-morts.
Dans des récits de super-héros pro-vie, les super-héros ne passent pas leur temps à déprimer, être impuissant, jouer les psychopathes et les victimes : ils réussissent leur mission, réussissent leur vie, et construisent un monde meilleur, pas glop pour ceux qui le détruisent dans la réalité, et qui n'ont aucun intérêt à financer des productions qui apprendraient pour de vrai aux gens qu'ils peuvent réussir sans écraser les autres, stopper ceux qui écrasent les autres.

Gravity et Arrival sont pro-mort, car le message répété encore et encore est que les êtres humains doivent rester à crever sur leur planète au lieu de garantir leur survie en s'installant sur d'autres planètes, et sont incapables de communiquer et prospérer avec des extraterrestres (alien en anglais, comprenez littéralement des étrangers d'autres nationalités que la vôtre).

Et tout le monde crève dans Cloud Atlas,

Spoiler (cliquez pour afficher)

et se réincarne pour mieux crever à nouveau : l'Humanité entière n'est que barbarie plus ou moins déguisé par la technologie, et du coup on ne se rend même pas vraiment compte d'un retour à la barbarie, fin des temps oblige

, pas parce que c'est la réalité, mais que c'est le point de départ et d'arrivée du film, la seule décision de l'auteur, parce que c'est trop facile et que le voyeurisme et l'ultraviolence rapporte un max de nos jours.

Tandis que dans Jupiter Ascending, la production suppose que l'humanité existe partout dans les étoiles et l'héroïne lutte contre la prédation à l'échelle planétaire, donc c'est pro-vie, peu importe le niveau d'écriture du scénar. La violence et la prédation sont contrebalancés par de meilleurs sentiments, même si je peux ne pas être d'accord sur bien des messages du film et le côté "deux orphelines". Il aurait été par exemple super-intéressant que l'héroïne ait une ou plusieurs jumelles d'un parcours complètement différent, et sans éliminer aucune candidate de comparer à travers le film quelles auraient été leurs approches forcément différentes de la situation de départ.

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Message polémique mais j'aime, il y a un angle d'interprétation original

Dans le même ordre d'idée, je mettrais "Massacre à la tronçonneuse" en pro-vie (si si car ce film ne parle que des passions humaines donc de la vie voir de la survie) à "A serbian movie" qui lui est un film complètement pro-mort car montrant une société déshumanisée au possible (d'ailleurs à la fin les seuls personnages encore humains meurent et ce sont les "robots" qui triomphent).

[Addis-Abeba]

Je vais tenter, mais je suis pas enthousiasme, c'est le moins que l'on puisse dire au vu du peu que j'ai vu sur Netflix, copie dégueulasse, j'ai remis mon visionnage à plus tard.
Avec les sœurs Wachow, j'en suis resté sur leur deux premiers films, même si avec le recul je trouve maintenant beaucoup plus de qualité à leur Matrix Reloaded
Mais depuis, je ne les reconnais plus, à part leur série Sense8 que je trouve lyrique, planante c'est le mot, si on oublie le téléfilm final lourdingue au possible qui gâche tout.
Speed racer grosse déception, d'une laideur sans nom, Cloud Atlas gros Gloubi-boulga , dont je retiens juste les passages de science-fiction, et on verra bien pour ce Jupiter.
Dire que le prochain Matrix me fait peur, est un euphémisme, si c'est pour retrouver les Wachowski de Cloud ou speed racer aie aie aie !

[Flol]

Dire que le prochain Matrix me fait peur, est un euphémisme, si c'est pour retrouver les Wachowski de Cloud ou speed racer aie aie aie !

Ce sera juste l'une des 2 soeurs (Lana, qui co-écrit le film en plus de le réaliser), donc ça ira peut-être mollo sur les délires new age à dreadlocks.

[Addis-Abeba]

, donc ça ira peut-être mollo sur les délires new age à dreadlocks.

Oui c'est exactement ce qui me faisait peur, ca et leur univers devenu trop flashy, ce qui ne correspond pas vraiment à celui de Matrix

[primus]

Addis, je serais surpris que tu aimes. Mais qui sait... Tu vas peut-être te surprendre toi-même. Le cinéma des Wachowski depuis Matrix parle beaucoup de spiritualité (qui n'est pas la religion). Quand on ne s'y intéresse pas, ça devient des "délires new age" incompréhensibles et ridicules. Et je ne parle pas non plus de cette mode du développement personnel. Fatras fourre-tout qui déforme beaucoup de glanages.