Night Call (Dan Gilroy - 2014)
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Allons donc "un petit film tout nul"...on dirait qu'on parle de Polisse ou de Entre les murs alors qu'on a tout de même droit à une sorte de voyage au bout de la nuit dans le monde jusqu'alors , à ma connaissance, jamais abordé de la TV trash.Mais les goûts et les couleurs...en tout cas, c'et un film qui clive les appréciations!
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
ballantrae a écrit :Allons donc "un petit film tout nul"...on dirait qu'on parle de Polisse ou de Entre les murs
Quelqu'un a déjà évoqué Network, mais qui doit plus précisément répondre à tes critères, il doit au moins y avoir Live! (http://www.imdb.com/title/tt0810945/) de Bill Guttentag avec Eva Mendes... C'est pas comme si le sujet était super original non plus.ballantrae a écrit : dans le monde jusqu'alors , à ma connaissance, jamais abordé de la TV trash
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
D'accord, ça n'a peut-être jamais été abordé de cette manière, mais le sujet n'a rien d'original. Sans compter que au delà du sujet, le film est pas passionnant pour un sou.ballantrae a écrit :on a tout de même droit à une sorte de voyage au bout de la nuit dans le monde jusqu'alors , à ma connaissance, jamais abordé de la TV trash.
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Et puis bien sûr7swans a écrit :ballantrae a écrit :Allons donc "un petit film tout nul"...on dirait qu'on parle de Polisse ou de Entre les murs
Quelqu'un a déjà évoqué Network, mais qui doit plus précisément répondre à tes critères, il doit au moins y avoir Live! (http://www.imdb.com/title/tt0810945/) de Bill Guttentag avec Eva Mendes... C'est pas comme si le sujet était super original non plus.ballantrae a écrit : dans le monde jusqu'alors , à ma connaissance, jamais abordé de la TV trash
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
L'exemple parfait effectivement.AtCloseRange a écrit : Et puis bien sûr
De mémoire, je crois qu'avec Gounou on a (plus ou moins) bossé sur le dernier film (tv) du réal d'ailleurs.
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Mort de rire ! Tu auras beau dire, tu ne peux décidément pas t'en empêcher. Après ça, comment peux tu espérer me donner envie d'aller voir ce film ?! En fait, par ce genre de provoc un peu naze (car tu sais parfaitement à qui tu t'adresses), le résultat aboutit au contraire de ce que tu avais escompté.ballantrae a écrit :Allons donc "un petit film tout nul"...on dirait qu'on parle de Polisse ou de Entre les murs!
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Je ne te visais pas personnellement mais visais ce qui avait pu choquer dans ce que je pouvais estimer, avec un peu de recul, comme hyperbolique dans ma propre manière de jauger à l'emporte pièce un film que d'autres(comme toi) avaient pu aimer.
Ce running gag pas très drôle sûrement montre que je ne suis pas le seul à jeter des anathèmes à l'emporte pièce par provoc ou agacement!Colqhoun aime bien le faire à l'occasion et d'autres encore comme at close range mais cela m'amuse ne réalité car de telles appréciations vont dans le même sens que des discussions post projections avec des amis cinéphiles qu'on aime bien , où chacun a ses dadas et ses dégoûts...
Quant à Network, dans mon souvenir, il n'a pas la même unité visuelle et la même radicalité à cause d'une certaine propension au déroulement de dialogues...là, il y a un côté série B qui sied bien au sujet.
Remontons plus loin Sweet smell of success de Mac Kendrick ou La cinquième victime de Lang peuvent aussi être considérés comme de lointains ancêtres de ce Night call
Après cet enthousiasme provient aussi peut-être de la surprise éprouvée face à la réussite d'un film dont je n'attendais pas non plus monts et merveilles mais qui m'a comblé au delà de toute espérance.L'antithèse de mon attente très forte déçue face à Only god forgives de NWR en somme: une série B qui dépasse un postulat relativement simple face à un film ambitieux qui débouche sur une simple esquisse.
Mais bon, comme j'ai pris soin de le dire, les goûts et les couleurs...
Ce running gag pas très drôle sûrement montre que je ne suis pas le seul à jeter des anathèmes à l'emporte pièce par provoc ou agacement!Colqhoun aime bien le faire à l'occasion et d'autres encore comme at close range mais cela m'amuse ne réalité car de telles appréciations vont dans le même sens que des discussions post projections avec des amis cinéphiles qu'on aime bien , où chacun a ses dadas et ses dégoûts...
Quant à Network, dans mon souvenir, il n'a pas la même unité visuelle et la même radicalité à cause d'une certaine propension au déroulement de dialogues...là, il y a un côté série B qui sied bien au sujet.
Remontons plus loin Sweet smell of success de Mac Kendrick ou La cinquième victime de Lang peuvent aussi être considérés comme de lointains ancêtres de ce Night call
Après cet enthousiasme provient aussi peut-être de la surprise éprouvée face à la réussite d'un film dont je n'attendais pas non plus monts et merveilles mais qui m'a comblé au delà de toute espérance.L'antithèse de mon attente très forte déçue face à Only god forgives de NWR en somme: une série B qui dépasse un postulat relativement simple face à un film ambitieux qui débouche sur une simple esquisse.
Mais bon, comme j'ai pris soin de le dire, les goûts et les couleurs...
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Désolé pour les bug de mis en page!!!
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Mouais. Tu sais très bien que je porte ces deux films au pinacle et qu'en plus ils n'ont pas grand chose à voir avec le Gilroy. N'empêche que malgré tout, cette méthode n'est pas du tout payante me concernant. Tu me donnerais plutôt presque envie de le fuir alors qu'il me tentait bien jusque là. C'est juste dommage.ballantrae a écrit :Je ne te visais pas personnellement
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Je ne pense pas très pertinent de comparer un petit film de genre à une palme d'or ou un prix du jury cannois, surtout pour affirmer qu'il est plus signifiant, profond ou remarquable. Ca ne fait que souligner la relativité du jugement de chacun, à commencer par celui qui s'est exprimé de la sorte... Mais surtout, ce film n'a jamais cherché à se placer sur ce terrain, je ne pense pas avisé d'essayer de l'y trainer artificiellement.
Le problème de Night Call, pour moi, c'est son manque de finesse, de recul, de demi-mesure. On est face à des gens sans le moindre scrupule, des méchants de cinéma, totalement criminels, filmés avec le même sensationnalisme que celui qui leur est reproché (on pourrait contre-argumenter qu'il s'agit de mettre le spectateur sur la sellette, mais je n'en crois rien. Nightcrawler n'est pas Tesis, qui avec sa seule séquence d'ouverture, en disait bien plus long sur le voyeurisme du spectateur), avec un récit qui n'hésite pas à tordre le bras à la vraisemblance pour appuyer son propos moral un peu balourd. Ce sont des personnages trop cinématographiques pour que leurs actions génèrent une réelle reflexion morale sur notre société. Il aurait pu y avoir pertinence si on s'était arrêté à un homme qui manipule une scène de crime pour une meilleure image, parce qu'on aborderait la question avec un relatif réalisme. Mais on a besoin de forcer le trait, de rajouter des morts pour qu'on comprenne bien l'immoralité du personnage, et le fait qu'il a tort, sans aucun doute possible. Du coup, pas de reflexion morale, fine, aucune profondeur, mais un vrai méchant limite psychopathe.
On a donc un polar qui se laisse voir, très bien joué, et filmé avec un certain savoir-faire, surtout dans son traitement de la ville. C'est toujours bon à prendre. Mais on est loin, vraiment très loin, d'une grande œuvre morale ou même d'une réelle reflexion sérieuse sur la déontologie des journalistes du XXI° siècle.
Le problème de Night Call, pour moi, c'est son manque de finesse, de recul, de demi-mesure. On est face à des gens sans le moindre scrupule, des méchants de cinéma, totalement criminels, filmés avec le même sensationnalisme que celui qui leur est reproché (on pourrait contre-argumenter qu'il s'agit de mettre le spectateur sur la sellette, mais je n'en crois rien. Nightcrawler n'est pas Tesis, qui avec sa seule séquence d'ouverture, en disait bien plus long sur le voyeurisme du spectateur), avec un récit qui n'hésite pas à tordre le bras à la vraisemblance pour appuyer son propos moral un peu balourd. Ce sont des personnages trop cinématographiques pour que leurs actions génèrent une réelle reflexion morale sur notre société. Il aurait pu y avoir pertinence si on s'était arrêté à un homme qui manipule une scène de crime pour une meilleure image, parce qu'on aborderait la question avec un relatif réalisme. Mais on a besoin de forcer le trait, de rajouter des morts pour qu'on comprenne bien l'immoralité du personnage, et le fait qu'il a tort, sans aucun doute possible. Du coup, pas de reflexion morale, fine, aucune profondeur, mais un vrai méchant limite psychopathe.
On a donc un polar qui se laisse voir, très bien joué, et filmé avec un certain savoir-faire, surtout dans son traitement de la ville. C'est toujours bon à prendre. Mais on est loin, vraiment très loin, d'une grande œuvre morale ou même d'une réelle reflexion sérieuse sur la déontologie des journalistes du XXI° siècle.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Comme disait Jérémy Fox" mouais".
Pour clore ma malheureuse réaction:
-désolé Jérémy d'avoir ressorti mes punching ball qui sont des films que tu aimes...ce n'était pas pour dire que j'avais forcément raison mais pour énoncer que personne y compris moi n'a raison en soi plus qu'un autre puisque parfois que ce soit argumenté ou non, nous nous apercevons que nous arrivons au bout de notre aptitude à convaincre
-pour comparer des oeuvres comparables, le polar conceptuel de NWR Only god forgives me semblait doté d'une ambition bien confuse comparativement, ce qui ne l'empêchait pas de recéler de beaux moments et une esthétique très forte.Miami vice du pourtant grand M Mann me semble aussi plus faible dans le registre polar nerveux, faute d'une écriture serrée et de personnages aux enjeux clairs.
-l'estampille palme ou prix du jury ne me semblent pas plus des gages de qualité que le prox oecuménique ou l'oscar:comme à l'époque où Hitch n'était pas reconnu, où les films de genre étaient forcément des plaisirs coupables Je pense que de "petits" films en disent parfois plus long que d'autres qui affrontent de manière "sérieuse" (façon Dossiers de l'écran) de "grands" dossiers de société.
-je crois que le film ne se place résolument pas dans le réalisme mais dans une certaine exagération bigger than life d'où la surenchère scène de crime/meurtre/création de fait divers.J'y vois des ressemblances frappantes avec le ton adopté par Fincher dans Gone girl : est-ce le sujet des médias qui appelle cela? Dans ce genre, mais en totalement raté, il y avait eu l'hénaurme Bûcher des vanités de B de Palma
-si j'ai parlé d'une grande oeuvre morale, je me suis égaré mais c'est à mon sens l'archétype de l'excellent petit film dont les résonnances sont assez fortes
Je n'aurais sûrement pas dû réagir mais n'ai pu laisser passer la réaction de colqhoun...
Pour clore ma malheureuse réaction:
-désolé Jérémy d'avoir ressorti mes punching ball qui sont des films que tu aimes...ce n'était pas pour dire que j'avais forcément raison mais pour énoncer que personne y compris moi n'a raison en soi plus qu'un autre puisque parfois que ce soit argumenté ou non, nous nous apercevons que nous arrivons au bout de notre aptitude à convaincre
-pour comparer des oeuvres comparables, le polar conceptuel de NWR Only god forgives me semblait doté d'une ambition bien confuse comparativement, ce qui ne l'empêchait pas de recéler de beaux moments et une esthétique très forte.Miami vice du pourtant grand M Mann me semble aussi plus faible dans le registre polar nerveux, faute d'une écriture serrée et de personnages aux enjeux clairs.
-l'estampille palme ou prix du jury ne me semblent pas plus des gages de qualité que le prox oecuménique ou l'oscar:comme à l'époque où Hitch n'était pas reconnu, où les films de genre étaient forcément des plaisirs coupables Je pense que de "petits" films en disent parfois plus long que d'autres qui affrontent de manière "sérieuse" (façon Dossiers de l'écran) de "grands" dossiers de société.
-je crois que le film ne se place résolument pas dans le réalisme mais dans une certaine exagération bigger than life d'où la surenchère scène de crime/meurtre/création de fait divers.J'y vois des ressemblances frappantes avec le ton adopté par Fincher dans Gone girl : est-ce le sujet des médias qui appelle cela? Dans ce genre, mais en totalement raté, il y avait eu l'hénaurme Bûcher des vanités de B de Palma
-si j'ai parlé d'une grande oeuvre morale, je me suis égaré mais c'est à mon sens l'archétype de l'excellent petit film dont les résonnances sont assez fortes
Je n'aurais sûrement pas dû réagir mais n'ai pu laisser passer la réaction de colqhoun...
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Bon, mon ton a pu paraitre froid, mais bon, c'est dit en toute amitié, hein, on a le droit de ne pas être d'accord, c'est même salutaire.
Après, certes, un film de genre peut avoir une ambition, ou une portée, qui dépasse son récit et lui donne une ampleur supérieure, et Gone Girl est à ce titre un excellent exemple. Juste, ce n'est pas le positionnement de départ de ce type de films, et je pense qu'un recours à ce type d'exemples mérite un surcroit d'explication.
Pour Only God forgives, je te recommande de le revoir avec une approche moins liée à l'attente "film de genre", mais plus orientée "film expérimental". C'est une tragédie familiale d'une terrible noirceur, racontée d'une façon, j'en conviens, assez opaque et qui demande un effort, mais qui rend le film d'autant plus intéressant pour peu qu'on accepte cette forme si particulière. On est très proche de la tragédie grecque...
Après, certes, un film de genre peut avoir une ambition, ou une portée, qui dépasse son récit et lui donne une ampleur supérieure, et Gone Girl est à ce titre un excellent exemple. Juste, ce n'est pas le positionnement de départ de ce type de films, et je pense qu'un recours à ce type d'exemples mérite un surcroit d'explication.
Pour Only God forgives, je te recommande de le revoir avec une approche moins liée à l'attente "film de genre", mais plus orientée "film expérimental". C'est une tragédie familiale d'une terrible noirceur, racontée d'une façon, j'en conviens, assez opaque et qui demande un effort, mais qui rend le film d'autant plus intéressant pour peu qu'on accepte cette forme si particulière. On est très proche de la tragédie grecque...
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Pour faire court et comme en plus c'est assez rare : je rejoins complètement cinephage.
EDIT : sur son premier message, pas sur le segment Only God Forgivex, évidemment
EDIT : sur son premier message, pas sur le segment Only God Forgivex, évidemment
- Jeremy Fox
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Oui désolé aussi mais ne te sens pas forcément obligé de ressortir des punching ball (surtout de cet acabit ) pour mieux faire ressortir un coup de cœur les prochaines foisballantrae a écrit : -désolé Jérémy d'avoir ressorti mes punching ball qui sont des films que tu aimes...
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Re: Night Call (Dan Gilroy - 2014)
Cinephage a exprimé avec beaucoup plus de talent et d'intelligence tout ce que je ressens à propos de ce film. Le propos disparaît derrière l'excès d'un personnage principal qui est identifié, dès le début, comme un sociopathe totalement dénué d'empathie. Comment, dès lors, déployer un propos pertinent si le personnage n'est pas habité par une once d'ambiguité, s'il n'est pas un tant soit peu "humain" ?