+100, j'y adhère totalement. J'ai revu le film il y a peu pour la deuxième fois, et fond toujours sur la relation entre le père et sa fille, le cœur du film.Jeremy Fox a écrit :Pas mieux.Rick Blaine a écrit :Nolan fait des films sérieux c'est un fait, on ne le changera pas.
J'adore ce film, je précise. Ce qui le rend interessant comme tu le dis, c'est justement que Nolan injecte une émotion simple et forte (la relation filiale) dans une construction "alambiquée" typique de ses films. Habituellement ce versant émotionnel était peu présent dans son oeuvre (ce qui ne m'empèche pas d'aimer) mais là cette dimension donne une force supplémentaire : dans la complexité technologique et scientifique extrème du monde, ce sont les émotions les plus simples qui dominent encore, qui restent le moteur de toute chose. Je trouve ça très beau, justement parce que ces deux choses sont mises en regard.
Je ne reviendrai pas sur la crédibilité scientifique du truc, d'abord parce que je m'en fous et que ce n'est absolument pas ce qui compte dans un film (comme la fameuse justesse historique, sinon il faudrait mettre un sacré paquet de films à la poubelle), ensuite parce que ce n'est pas mon domaine scientifique de prédilection (même si pour ce que j'en connais, les concepts de base utilisés par Nolan sont plutôt justes).
Cette installation dont tu parles elle existe, mais la foi pour moi elle existe aussi ici, la foi en l'amour filial, le truc le plus simple et le plus pur du monde, c'est ça qui porte le film.
Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Je viens de l'écouter en dehors du film (qu'il faudrait que je revois), c'est vrai qu'elle est plutôt bien en fait.Jeremy Fox a écrit :Seul point de divergence ; j'apprécie de plus en plus le compositeur et ce qu'il a fait pour ce film m'a donné des frissons.Major Tom a écrit :Même si je pense qu'Elon Musk devrait mettre Hans Zimmer dans sa prochaine fusée et nous en débarrasser définitivement.
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Enfin vu hier soir Interstellar (ce qui m'aura permis de parfaire ma filmo Nolan, et je me joins aux déçus, notamment à cause des éléments pointés dans la critique parue chez EcranLarge (ou Thaddeus dans son post initial).
Le film est abominablement long, la faute à une intrigue ultra pataude dans les "rebondissements" qu'elle essaie d'exploiter tandis qu'en parallèle, elle dilue ses enjeux émotionnels tant par la durée du film que par son incapacité à l'exploiter pour rendre plus épiques, plus puissants les moments importants.
De la même façon que Tenet passe son temps à constamment sembler minimiser la portée de son postulat de départ, Interstellar semble régulièrement incapable de monter en points culminants les éléments centraux du film, à l'exception d'une scène de séparation efficace comme rarement chez Nolan. En parallèle cependant, il faut se farcir une exposition bien trop longue, qui en plus évente assez cruellement la suite du film puisque le film est bel et bien aussi basique que cela sur cet aspect.
Clichés d'exploration spatiale, énormes ficelles narratives jouées sans aucun scrupule, moments cruciaux qui font pschitt, (accent rural de McConaughey), cela fait beaucoup pour empêcher le film de me prendre aux tripes. Mais c'est sans compter le final qui part en sucette, tant dans la représentation visuelle qui rappelle Sunshine en moins fou (mais pas en plus "crédible" pour autant) que le paradoxe temporel qu'il semble contenir et que le film n'aborde jamais.
Pour autant, il est appréciable qu'au final, le film s'avère techniquement assez simple à comprendre (même sans sa très longue et superflue explication finale), malgré cet aspect mais qui intervient suffisamment tard dans le film pour que je sois simplement passé en mode osef complet, mais ça fait un paquet de choses qui semblent, au fond, relever de la pure astuce d'écriture, et cela m'a pas mal sorti du film car on voit alors plus les ficelles que ce que les scénaristes en font. Cela donne au film un aspect très artificiel, où l'on voit constamment les coutures très épaisses. C'est dommage car le début du film, même s'il tient d'une interminable exposition assez superflue, est efficace dans sa capacité à créer un tout fonctionnel et attachant, mais ensuite, ça fait, donc, pschitt à chaque moment où c'est possible tant les personnages deviennent des pantins purement scénaristiques.
Sinon, j'ai beaucoup ri au fait que Anne Hathaway ne joue pas Murph adulte tant la ressemblance avec Mackenzie Foy était flagrante. Etrange choix de casting, que je trouvais une très bonne idée avant de me rendre que non, elle joue quelqu'un d'autre. Raté.
Enfin, pas détesté le score de Zimmer. Ca faisait longtemps. Dommage qu'il soit trop présent. Ca, par contre, c'est pas nouveau.
Bref, déception. Le film n'est pas mauvais, mais comme Tenet, il tiendra pour moi du "vite oublié", bien plus que Seul sur Mars, qu'on a revu (par hasard) dimanche après-midi car madame avait bien aimé sa découverte du film à sa sortie. Et Interstellar m'a aussi rappelé d'autres films, pas vraiment parfaits non plus, mais qui m'ont semblé faire mieux que Nolan ce qu'il espérait toucher : Sunshine, Ad Astra, First Man.
J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le fait, contrairement à beaucoup de films spatiaux (surtout de nos jours), de jouer avec le silence spatial.
Le film est abominablement long, la faute à une intrigue ultra pataude dans les "rebondissements" qu'elle essaie d'exploiter tandis qu'en parallèle, elle dilue ses enjeux émotionnels tant par la durée du film que par son incapacité à l'exploiter pour rendre plus épiques, plus puissants les moments importants.
De la même façon que Tenet passe son temps à constamment sembler minimiser la portée de son postulat de départ, Interstellar semble régulièrement incapable de monter en points culminants les éléments centraux du film, à l'exception d'une scène de séparation efficace comme rarement chez Nolan. En parallèle cependant, il faut se farcir une exposition bien trop longue, qui en plus évente assez cruellement la suite du film puisque le film est bel et bien aussi basique que cela sur cet aspect.
Clichés d'exploration spatiale, énormes ficelles narratives jouées sans aucun scrupule, moments cruciaux qui font pschitt, (accent rural de McConaughey), cela fait beaucoup pour empêcher le film de me prendre aux tripes. Mais c'est sans compter le final qui part en sucette, tant dans la représentation visuelle qui rappelle Sunshine en moins fou (mais pas en plus "crédible" pour autant) que le paradoxe temporel qu'il semble contenir et que le film n'aborde jamais.
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Pour autant, il est appréciable qu'au final, le film s'avère techniquement assez simple à comprendre (même sans sa très longue et superflue explication finale), malgré cet aspect mais qui intervient suffisamment tard dans le film pour que je sois simplement passé en mode osef complet, mais ça fait un paquet de choses qui semblent, au fond, relever de la pure astuce d'écriture, et cela m'a pas mal sorti du film car on voit alors plus les ficelles que ce que les scénaristes en font. Cela donne au film un aspect très artificiel, où l'on voit constamment les coutures très épaisses. C'est dommage car le début du film, même s'il tient d'une interminable exposition assez superflue, est efficace dans sa capacité à créer un tout fonctionnel et attachant, mais ensuite, ça fait, donc, pschitt à chaque moment où c'est possible tant les personnages deviennent des pantins purement scénaristiques.
Sinon, j'ai beaucoup ri au fait que Anne Hathaway ne joue pas Murph adulte tant la ressemblance avec Mackenzie Foy était flagrante. Etrange choix de casting, que je trouvais une très bonne idée avant de me rendre que non, elle joue quelqu'un d'autre. Raté.
Enfin, pas détesté le score de Zimmer. Ca faisait longtemps. Dommage qu'il soit trop présent. Ca, par contre, c'est pas nouveau.
Bref, déception. Le film n'est pas mauvais, mais comme Tenet, il tiendra pour moi du "vite oublié", bien plus que Seul sur Mars, qu'on a revu (par hasard) dimanche après-midi car madame avait bien aimé sa découverte du film à sa sortie. Et Interstellar m'a aussi rappelé d'autres films, pas vraiment parfaits non plus, mais qui m'ont semblé faire mieux que Nolan ce qu'il espérait toucher : Sunshine, Ad Astra, First Man.
Les VFX sont, dans l'ensemble et comme souvent chez Nolan depuis longtemps maintenant, d'un excellent niveau. Mais effectivement, au beau milieu du film, y a cette navette essayant difficilement de s'amarrer et qui ressemble à du mauvais stop-motion en carton digne d'un bis italien. J'en rigole rien que d'y repenser, mais il serait dommage de retenir cet étrange baisse de niveau au milieu d'un film visuellement extrêmement solide.Jeremy Fox a écrit : ↑26 oct. 17, 13:07Et niveau effets spéciaux, je ne vois vraiment pas ce que le Nolan a de risible ; j'ai été ébloui pour ma part.Eugene Pallette a écrit :même au niveau des effets spéciaux qui sont largement au-dessus de ce qu'à fait Nolan (Suffit de voir la navette s'amarrer pour bien rigoler ^^).
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
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