Notez les films de octobre 2014

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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AtCloseRange
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par AtCloseRange »

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Student Bodies (Mickey Rose - 1981)
Intéressant de découvrir aujourd'hui cet ancêtre de Scream et de Scary Movie. Le fait que le film commence également par une parodie de When A Stranger Calls n'est sans doute pas un hasard.
Je ne qualifierais sans doute pas le film de réussite mais c'est plutôt bien fait et assez marrant parfois.
ça a l'avantage aussi contrairement aux Scary Movie de ne pas dégainer un gag qui tombe à plat toutes les secondes et de ne pas être qu'une accumulation de clins d'oeil. Ici, c'est plus "laid back", ça ne fait pas peur mais on sent un attachement au genre.
Une curiosité donc.
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hellrick
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par hellrick »

AtCloseRange a écrit :Image

Student Bodies (Mickey Rose - 1981)
Intéressant de découvrir aujourd'hui cet ancêtre de Scream et de Scary Movie
Dans le genre il y avait eu celui là aussi:

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Très con mais assez rigolo (enfin lorsque je l'ai vu il y a 25 ans)
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Message par Profondo Rosso »

La Promise de Franc Roddam (1985)

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Dans son laboratoire, le Baron Frankenstein donne le jour à une étrange créature, un homme au physique de monstre. Afin de lui offrir une compagne, il crée une femme, qui, effrayée à la vue de son fiancé, le fait fuir... Frankenstein reste seul avec cet être féminin qu'il va chercher à éduquer...

The Bride est une relecture très réussie du mythe crée par Mary Shelley qui saura judicieusement jongler entre les thématiques du roman et l'influence des classiques produit par la Universal, en particulier La Fiancée de Frankenstein (1935) dont il est le remake. Le film prend ainsi le même point de départ avec un Baron Frankenstein (Sting) sur le point de façonner une compagne à sa première créature (Clancy Brown), et ce sera le seul moment où Franc Roddam cèdera à l'imagerie gothique associée à Frankenstein : manoir imposant, ciel strié d'éclair et un laboratoire peuplé d'objets étranges et des résultats repoussants des précédentes expériences du savant. La nouvelle créature naît sous les traits angélique de Eve (Jennifer Beals à l'opposé total de la prestation folle d'Elsa Lanchester dans La Fiancée de Frankenstein) qui effrayé par son supposé "compagnon" provoquera sa fuite. Dès lors le récit prend un tour étonnant, développant en parallèle la découverte du monde d’Eve et de la créature. D'un côté le monstre va se lier d'amitié avec le nain Rinaldo (David Rappaport), vivant également une forme d'exclusion pour son physique chétif et qui témoignera de bienveillance sans répugnance ni condescendance envers la créature à laquelle il autorisera le statut d'être conscient refusé par son créateur en le nommant Viktor.

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Leur traversée de cette Hongrie rurale, leurs échanges et confessions mutuelle sont longuement dépeinte et rendent la créature très attachante dans sa maladresse, prolongeant en mieux l'entrevue avec le vieillard aveugle du roman (et reprise dans nombres d'adaptations). Viktor garde ainsi son côté rustre et pataud mais vu sous un jour bienveillant et jamais inquiétant, le scénario en faisant un amoureux éperdu rêvant de revenir au manoir conquérir Eve. C'est justement celle-ci qui amène les questionnements les plus passionnants. Sa découverte de l'extérieur se fera par l'intellect, Frankenstein souhaitant en faire une femme éduquée et émancipée digne de tenir tête aux hommes. Derrière ses bonnes intentions, la dimension machiste demeure pourtant. D'abord quand le savant ne verra en Eve que le fruit d'une expérience scientifique à mener à bien plutôt qu'une femme libre, puis peu à peu lorsqu'un désir trouble et une jalousie maladive donnera une tournure possessive à leur relation. Sting s'avère là nettement plus convaincant que dans sa prestation outrée dans Dune l'année précédente et est parfait pour montrer comment le masque opaque et neutre du scientifique laisse place à l'attirance charnelle de l'homme, lui qui se pensait au-dessus de ce genre de sentiment.

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On est plus dans une atmosphère de film en costume romanesque que d'un film d'horreur (même si des classiques comme Freaks ou La Belle et la bête son affleurés dans un registre plus sobre), Franc Roddam (qui avait déjà dirigé Sting dans Quadrophenia (1979)) apportant un soin tout particulier à sa reconstitution avec une superbe photo de Stephen H. Burum mettant bien en valeur les extérieurs somptueux tournés en France (Carcassonne , Clermont-Ferrand, Orcival). Ces extérieurs et leur cadre ensoleillés symbolise l'épanouissement de Viktor s'humanisant de plus en plus alors qu'à l'inverse les scènes en studio dispose d'une esthétique bien plus stylisé illustrant la relation ambigüe entre Frankenstein et Eve. Les jeux d'ombres expriment un désir difficilement contenu (la scène où Eve descend nue à la rencontre de Frankenstein) tandis que les scènes de jour montreront l'affrontement psychologique entre Frankenstein dépassé par une Eve devenue son égal intellectuel et sur laquelle il n'a plus prise. De Pygmalion il devient dominé lorsque son machisme ordinaire lui fait balayer ses préceptes. Le film prend réellement le temps de développer ces trajectoires parallèles, chacune des créatures s'avérant incomplète dans ses sentiments tant qu'ils ne se seront pas retrouvés appuyé par une sorte de lien télépathique pas suffisamment exploité dans l'intrigue. Le naturalisme des passages avec Viktor trouve exprime ainsi une sincérité qui trouve son inverse dans le formalisme, les tableaux et compositions de plan sophistiqué de celle entre Eve et Frankenstein, tout en pulsions contenue et frustration sous l'éclat visuel.

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Clancy Brown trouve vraiment un de ses meilleurs rôles loin des brutes épaisses auxquelles on l'associe trop souvent (le Kurgan d'Highlander forcément) et Jennifer Beals dont la prestation fut injustement raillée (une nomination aux Razzie Awards) est aussi belle qu'habitée en "promise. Après ce développement subtil, il est dommage que le film accélère un peu grossièrement les péripéties et multiplie les raccourcis et coïncidences, gâchant un peu la conclusion. S'étant débarrassé d'emblée de l'apparat gothique, Roddam offre donc une conclusion à l'image de sa réinterprétation du mythe, romantique, lumineuse et magnifiquement portée par la musique de Maurice Jarre. 4,5/6

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Message par hellrick »

OPEN WINDOWS

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Débutant de manière plutôt sympa sous forme de remake pour la génération webcam de Fenêtre sur cour ou surtout de Body Double mâtiné d'influences giallo 2.0. le film arrive vite au bout de son concept (tout vu par un écran d'ordi) et après une première partie correcte sombre dans une course poursuite interminable avant un twist final à la fois très prévisible et complètement aberrant, suivi d'explications d'une stupidité rarement osée et d'un message final d'une lourdeur incroyable. Un tel niveau d'implausibilité rend cependant le tout vaguement fascinant pour les adeptes du "facepalm" permanent. Parce que c'est vraiment con à se taper le cul par terre, je sais pas ce que fume Vigalondo mais c'est de l'ultra forte! A la limite il faut le voir pour le croire :shock: . De préférence en streaming sur son PC ça donnera mieux.
Reste une Sasha Grey crédible et forcément ultra mignonne qui montre qu'elle peut très bien jouer dans du cinéma "traditionnel".

5/10
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par AtCloseRange »

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Comportements Troublants (David Nutter - 1998)
Je n'aurais pas misé un centime sur ce film au vu de son affiche et j'aurais eu tort. On tient ici un des meilleurs teen movie du genre.
Etonnamment proche de The Faculty sorti quelques mois plus tard, on dirait une production Williamson (avec une Katie Holmes qui venait de débuter Dawson) avec un côté méta moins prononcé (même si j'ai noté une citation directe amusante de Total Recall).
Dommage que la dernière partie soit un peu foirée et précipitée (ça sent le tripatouillage de studio) tant il y a de vraies qualités, notamment l'interprétation qui est rarement le fort de ce genre de film. Si Holmes n'est guère remarquable, Marsden et surtout Stahl s'en sortent bien mieux (sans compter un très bon William Sadler en second rôle).
Et David Nutter est loin de faire un mauvais boulot derrière la caméra pour ce qui reste son dernier (et seulement deuxième) film ciné avant une longue carrière à la télé (son CV est impressionnant).
Pour sa première heure, le film vaut vraiment le coup d'œil.

EDIT: je viens de trouver cette critique amusante du film
http://www.deseretnews.com/article/7000 ... tml?pg=all
It's hard to remember a recent movie that wore its influences so heavily on its sleeve as "Disturbing Behavior" does.
C'était en 98 et ça n'était donc que le début...
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par Profondo Rosso »

The Legend of Billie Jean de Matthew Robbins (1985)

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Billie Jean Davy est victime d'un succès envahissant auprès des garçons de son coin. Un jour, pour s'amuser, ils cassent le scooter de son frère. Le père du garçon refuse de payer...

The Legend of Billie Jean est un teen movie aussi audacieux que naïf revisitant le mythe de Jeanne d'Arc dans l'Amérique des 80's. Le récit nous plonge dans une Amérique white trash, machiste et décérébrée où les plus faibles n'ont pas leur mot à dire comme va le constater notre héroïne Billie Jean (Helen Slater). Son physique avenant lui attire les attitudes désobligeantes de tous les jeunes coqs du coin qui se plaisent également à malmener son petit frère malingre Binx (Christian Slater). Un jour ce sera le dérapage de trop lorsque le meneur des brutes Hubies (Barry Tubb) vole et casse le scooter de Binx puis lui met une raclée quand il essaiera de le récupérer. Billie Jean va tenter de s'adresser à la police mais le détective Ringwald (Peter Coyote) prendra sa détresse à la légère sans intervenir. Elle décide donc d'aller récupérer le montant des réparations directement auprès du père d'Hubie (Richard Bradford) mais ce dernier s'avère être également une brute libidineuse qui va tenter d'abuser d'elle. La situation va violemment déraper, forçant Billie Jean, Binx et leur deux amis Putter (Yeardley Smith) et Ophelia (Martha Gehman) à se mettre en cavale.

Le film reprend cette idée adolescente et naïve qu'on retrouve dans des teen movie plus réaliste comme Breakfast Club, à savoir un monde des adultes oppressant et inapte à comprendre les aspirations des plus jeunes. Cela est amené ici dans un mélange de candeur et de réalisme parfois dur où entre désinvolture (le policier) et réelle malveillance (le père violeur) des adultes, un groupe d'adolescent va se trouver hors-la-loi. La demande assez simple de Billie Jean (les 600 dollars de réparations du scooter) est prise à la légère par ses interlocuteurs qui n'y voient qu'une lubie infantile quand elle ne demande qu'à être réellement prise en compte et respectée. Ce sera le manquement de trop pour la jeune fille qui après avoir vu Jean Seberg en Jeanne d'Arc à la télévision va se couper les cheveux, adresser une missive rageuse aux médias et devenir à son tour l'étendard des plus jeunes et des faibles. Le film évite le piège de faire de Billie Jean une super héroïne adepte de l'auto justice, la force du personnage étant sa détermination et son charisme. C'est cela qui va toucher toute la communauté adolescente du pays qui va s'identifier à elle et l'aider dans l'aventure. Le récit reste ainsi à une échelle intimiste adolescente où Billie Jean berne certes les autorités mais ne réalisera aucun exploit outrancier. Elle sera l'élément déclencheur de jeunes gens se plaçant derrière elle pour trouver le courage de s'en sortir. On retrouve cette idée dans la très belle scène où des enfants font appel à elle pour aider un de leur camarade battu par son père. Billie Jean s'introduira donc dans la maison, fera face au père violent qui désarçonné par son aplomb et l'armée d'enfant l'accompagnant va la laisser emmener le garçon. Tout l'équilibre du film tient dans cet instant, l'union de la cause commune adolescente se montrant capable de répondre à une réalité sordide. Les adultes (hormis le policier qu'incarne Peter Coyote) revêtent en retours toutes les tares quelles que soit leurs couches sociales. Richard Braddford incarne ainsi un infâme personnage macho pour qui il est inconcevable d'avoir un répondant de la part d'une femme, détruisant chaque occasion de rétablir la situation par pure fierté. Le chef de la police (Dean Stockwell) est quant à lui un ambitieux qui n'hésitera pas à amplifier la "menace" que constitue Billie Jean par pure dérive sécuritaire et au détour des rencontres on retrouve cette Amérique cupide et à la gâchette facile pour nos héros dont la tête est mise à prix.

Helen Slater trouve presque le rôle de sa vie avec cette icône fragile et imposante à la fois, la force de son regard et sa détermination faisant toujours vaciller les supposé plus fort qu'elle. Matthew Robbins se plaît à lui conférer une aura de plus en plus héroïque dans sa mise en scène (la première apparition avec les cheveux courts est un grand moment) et le score synthétique de Craig Safan prend des proportions grandiloquentes au fil de la progression du récit, porté par le tube FM rageur (et qui ne vous sort plus de la tête :lol: ) de Pat Benatar Invincible. Cette mise en valeur est d'ailleurs à double tranchant, puisque les actions finalement assez modestes de Billie Jean vont être montées en épingle par des médias s'étant trouvé un nouveau pôle d'attraction auquel ils vont attribuer tous les maux ou bienfaits pour vendre du papier et faire de l'audimat. Tout en incitant à la prise en main, le scénario parvient même au final à égratigner aussi les adolescents copiant le look et les attitudes de Billie Jean comme ils le feraient d'une rock star avec tout un marchandising instantané surgissant pour faire fructifier la manne de l'icône. Entre l'universel et l'intime, la grandiloquence et la modestie on arrive à un résultat au premier abord assez simpliste mais dont la conviction et la sincérité finissent par marquer durablement. La Jeanne d'Arc des ados a même droit à son bûcher au final, brûlant l'icône pour laisser place à la jeune fille mais non sans avoir pris une ultime revanche rageuse. Un vrai film culte dont il est étonnant que personne n'ai songé à faire de remake, cela pourrait être très intéressant à revisiter dans la société actuelle. 4,5/6

Et pour ceux qui n'avait pas écouté de Pat Benatar depuis des lustres cadeau (il n'y a pas de raison que je soit tout seul à avoir ça scotché dans la tête :mrgreen: ) le clip promo du film d'époque



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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Horns | Alexandre Aja
Un petit divertissement sans prétention qui s'avère très fun dans sa première partie et plutôt brouillon dans sa deuxième. Tout ce qui a trait à la découverte du pouvoir de Daniel Radcliff (très bon dans ce rôle), son pouvoir de persuasion, donne lieu aux scènes les plus jubilatoires du film. Mais l'intrigue de fond, l'enquête qui vise à découvrir le meurtrier de sa petite amie, reste somme toute très classique et assez mal mené. Heureusement Aja soigne son image et maintient un rythme qui garde l'ennui à distance. On notera aussi plusieurs références assez appuyées à Hellboy, ce qui n'est pas pour me déplaire.

22 Jump Street | Phil Lord & Chris Miller
Une suite en demie-teinte, qui ne fonctionne que par intermittences. Une entrée en force, plusieurs moments hilarants (l'épouse -dans le film- de Ice Cube, qui explique qu'elle est "straight outta compton"), un générique de fin qui rejoint les blagues méta de début de film et pas grand chose d'autre. Reste un duo Jonah Hill - Channing Tatum qui fonctionne et qui donne pas mal d'énergie à un film qui se repose un peu sur ses lauriers.
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Message par AtCloseRange »

Séances 90s
Red Moon (Eric Red)
Petit film de loup-garou par le scénariste de Hitcher. Un peu court scénaristiquement, pas vilain visuellement mais avec la moule Michael Paré en lead, on est pas aidé. La bonne idée, c'est l'omniprésence du meilleur acteur du film: un très bon berger allemand.

Poison Ivy (Katt Shea)
Drôle de film par la réalisatrice du très bon Streets. ça commence comme une chronique ado avec l'amitié de 2 filles (une introvertie et l'autre non) avant de virer au quasi thriller érotique (Drew Barrymore avait à peine 17 ans :shock: ). Il faut bien dire que les scènes entre Barrymore et Skerritt (oui, oui, Tom Skerritt) font un peu tiquer.
Dommage car la première partie est très réussie et Shea confirme qu'elle a vraiment un œil (c'est visuellement très réussi).
Enfin, pour les fans de Drew (dont je fais partie), c'est indispensable.
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Message par mannhunter »

Profondo Rosso a écrit :Helen Slater trouve presque le rôle de sa vie
C'est pas "Supergirl"? :)
Très peu de souvenirs de ce "Billie Jean" que j'avais vu à l'époque en vhs...je suppose qu'il y a un dvd/blu ray?
"The bride" a l'air intéressant aussi. :wink:
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par Profondo Rosso »

Le rôle de sa vie dans un bon film on va dire :mrgreen: (j'aime bien Supergirl pourtant plaisir coupable !) elle tient vraiment tout sur ses épaules avec un vrai charisme on aurait imaginé une autre carrière à l'époque pour elle. Sinon oui c'est ressorti récemment en dvd et bluray et effectivement ça vieillit très bien (encore une fois étonné que personne ne se penche sur un remake) http://www.amazon.co.uk/Legend-Billie-J ... gw_p_img_1

The Bride tu as une belle édition anglaise avec VOSTF pas cère du tout :wink: http://www.amazon.co.uk/Bride-DVD-Sting ... =the+bride
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par hellrick »

AtCloseRange a écrit :
Poison Ivy (Katt Shea)
Drôle de film par la réalisatrice du très bon Streets.
Il y a 4 suites mais sans Drew donc ça t'intéressera moins.

Sinon je me souviens de Katt Shea pour les 2 stripped to kill, compromis entre le slasher, le thriller un peu neo noir et le film érotique qui étaient sympas...mais ça date de 25 ans
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par nobody smith »

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Je craignais tellement de voir mon enfance bafoué que j’ai trouvé ça pas si mal… enfin certains trucs pas si mal. En fait, je me demande pourquoi Michael Bay ne s’est pas chargé lui-même de sa réalisation tant les meilleurs choses du film sont celles qui portent le plus sa marque. Le look bodybuilder des tortues est finalement plutôt cool et extrêmement réussi techniquement. Le fonctionnement du clan marche rudement bien. Les scènes d’action envoient du lourd avec notamment la poursuite en montagne totalement tarée. Mais manque de pot, ce n’est pas Bay aux commandes mais l‘autre tâcheron de Liebesman (toujours infoutu de tenir une caméra celui-là). Par-delà ses petits moments de fun, Ninja Turtles morflent à peu près partout faute d’imposer véritablement un point de vu. Le scénario passe le plus clair de son temps à filer des coups de coude par rapport à la stupidité première du concept et n’offre qu’un indigeste fourre-tout de ses diverses influences. On sent un peu trop que les difficultés de développement de l’histoire, l’écriture ayant été égaillé de plusieurs revirements (l’origine alien des tortues imaginée puis enlevée suite à la colère des fans, les hésitations quant à inclure Casey Jones, Bebop et Rocksteady). Pas génial donc malgré quelques moments qui font plaisir. Par contre, ils ont toujours pas compris l’importance dans la franchise de la combinaison jaune moulante d’April :evil:
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par hellrick »

nobody smith a écrit :Les scènes d’action envoient du lourd avec notamment la poursuite en montagne totalement tarée.
Une scène de 10 minutes entièrement réalisée en images de synthèse :o

Même s'il n'a pas l'air top je rattraperais le film en téléchargement...je ne connais pas du tout l'univers mais ça m'attire évidemment pour le côté déjanté des héros.
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par Flol »

hellrick a écrit :
nobody smith a écrit :Les scènes d’action envoient du lourd avec notamment la poursuite en montagne totalement tarée.
Une scène de 10 minutes entièrement réalisée en images de synthèse :o
Et c'est supposé être une prouesse ça, maintenant ?
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Re: Notez les films de octobre 2014

Message par nobody smith »

Ratatouille a écrit :
hellrick a écrit :
Une scène de 10 minutes entièrement réalisée en images de synthèse :o
Et c'est supposé être une prouesse ça, maintenant ?
C'est pas une prouesse mais consacrer autant de talent, d'argent, de temps et d'énergie pour concocter une séquence aussi défoncée du bulbe, ça force le respect.
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