Ces gros films populaires que vous n'avez jamais vus

[la_vie_en_blueray]

Je suis assez épaté du succes des Mel Brooks dans les années 70 en regardant le box office.

[Dima]

Jeanne D'arc de Luc Besson. Notre professeur, à l'école de cinéma, voulait le diffuser à plusieurs reprises, pour les soirées débats du jeudi, mais je ne pouvais pas le voir, la scène de viol sur le cadavre au début du film m'en empêchant. Je ne peux pas tout simplement. J'ai découvert Irréversible de Gaspar Noé quelques jours précédents le débat, sans savoir pour la scène avec Monica Bellucci et ce fut un choc dans le mauvais sens du terme. Je pense que la scène du film de Besson est moins brutale, mais cela ne change rien.

[Major Tom]

Jeanne D'arc de Luc Besson. Notre professeur, à l'école de cinéma, voulait le diffuser à plusieurs reprises, pour les soirées débats du jeudi, mais je ne pouvais pas le voir, la scène de viol sur le cadavre au début du film m'en empêchant. Je ne peux pas tout simplement. J'ai découvert Irréversible de Gaspar Noé quelques jours précédents le débat, sans savoir pour la scène avec Monica Bellucci et ce fut un choc dans le mauvais sens du terme. Je pense que la scène du film de Besson est moins brutale, mais cela ne change rien.

C'est une bonne chose au fond : ça t'évite de regarder un très mauvais film.
De mémoire (eh oui, je l'ai vu), c'était une scène complètement débile, aussi mal faite que de toute façon sans rapport avec la vraie Histoire.

[Dima]

Merci pour ton retour. Je pensais que le viol était la raison de la folie de Jeanne. On m'a dit que c'était le corps de sa sœur et du coup dans ma tête je m'étais fait le scénario et les conséquences de cet épisode sur la santé mentale du personnage.

[Major Tom]

Merci pour ton retour. Je pensais que le viol était la raison de la folie de Jeanne. On m'a dit que c'était le corps de sa sœur et du coup dans ma tête je m'étais fait le scénario et les conséquences de cet épisode sur la santé mentale du personnage.

Oui oui, c'est la trame du film : elle devient allumée et va bouter de l'Anglais pour venger la mort et le viol de sa sœur.
Mais je voulais dire que dans la réalité, Jeanne d'Arc n'avait même pas de sœur.

[Jeremy Fox]

Merci pour ton retour. Je pensais que le viol était la raison de la folie de Jeanne. On m'a dit que c'était le corps de sa sœur et du coup dans ma tête je m'étais fait le scénario et les conséquences de cet épisode sur la santé mentale du personnage.

Oui oui, c'est la trame du film : elle devient allumée et va bouter de l'Anglais pour venger la mort et le viol de sa sœur.
Mais je voulais dire que dans la réalité, Jeanne d'Arc n'avait même pas de sœur.

Qu'il y ait eu réalité ou non, cette séquence -comme d'ailleurs tout le film- est d'une profonde nullité.

[Major Tom]

Qu'il y ait eu réalité ou non, cette séquence -comme d'ailleurs tout le film- est d'une profonde nullité.

Oui, comme je l'ai dit, quelle plaie... et je me suis infligé ça. Je sais que tu défendrais un film "historique" s'il est réussi même s'il ne respectait pas la vraie Histoire (personnellement ça m'est difficile dès lors qu'il y a trop de raccourcis gratuits, mais ça dépend quand même des films). Mais là on tient le pompon. La justification des actes et la folie de Jeanne d'Arc, faisant du film une sorte de "rape and revenge" mystico-historique, montre assez bien la mentalité d'ado attardé de Besson. Et visuellement, c'était une horreur (j'ai le souvenir d'une série de très gros plans (en grand angle donc à deux centimètres du nez) du visage allumé de Milla Jovovitch qui hurle pendant 2 heures... punaise).

[Jeremy Fox]

Et visuellement, c'était une horreur (j'ai le souvenir d'une série de très gros plans (en grand angle donc à deux centimètres du nez) du visage allumé de Milla Jovovitch qui hurle pendant 2 heures... punaise).

Voilà : insupportable et d'une laideur sans nom.

[Major Tom]

Vu aucun Cinquante nuances de quoi que ce soit, aucun Expendables, ou du premier Saw, et je n'ai pas vu les versions cinémas de Sex and the City bien qu'on ait tenté là aussi de me forcer à aller les voir. Entre autres.
Je m'en porte a priori pas trop mal.

50 nuances n'est pas une série de gros films populaires, en tout cas à mon sens.
À l'origine, ce sont des bouquins pour ménagères casanières qui reprennent les codes du prince charmant avec un zeste de SM. Au ciné c'est encore plus affadi, interdit aux moins de 12 ans en France c'est dire. Mommy porn, c'est presque flatteur pour eux.
Sex and the City, idem pas vraiment des gros films populaires, non plus. La série télé, populaire ? A l'extrême rigueur.

Ça a plutôt bien marché au cinéma, et tout le monde a au moins entendu parler de ces titres-là, enfin je crois.

En revanche, j'ai oublié de le dire mais... j'ai vu la saga Twilight quasiment en entier. YEAH.
C'était pour une chronique vampirique et combler un (long) paragraphe sur ce sujet à côté duquel, hélas, je ne pouvais pas passer.

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http://diariesofamoviegeek.blogspot.fr/ ... au_19.html

Aux frontières de la daube

Tout ceci nous amène à la cerise sur le gâteau : le succès planétaire en 2009 du premier opus de Twilight, adaptation filmique d’un succès de librairie pour adolescentes. Décidé à m’aventurer pour cette chronique sur des territoires inconnus, même les plus hostiles, tel un jeune initié en sciences occultes explorant avec appréhension les arcanes les plus ésotériques de notre univers, j’ai poussé mes recherches jusqu’à aller regarder cette saga. Intégralement. Je dois tout de même avouer que les deux derniers épisodes ont été passés en accéléré, parce que 'faut pas déconner. Ainsi j’ai pu le vérifier par moi-même, n’y allons pas par quatre chemins : c’est de la merde.

La raison de son succès ne tient évidemment pas du massacre de la mythologie vampirique qui a scandalisé les amateurs du genre, car en effet il s’agit davantage d’un recyclage du complexe de l’amour impossible entre deux personnes que tout oppose (l’une est humaine, l’autre est un vampire) exceptée une attirance physique irrésistible, qu’une volonté de faire une relecture intéressante du mythe.

Cette consternante série de cinq films, longs et aussi beaux qu’un clip d’Evanescence, présente le personnage de Bella Swan (Kristen Stewart), jeune ado vierge de dix-sept ans, et Edward Cullen (Robert Pattinson), mannequin métrosexuel à peau blême, coupe choucroutée, vierge également et qui a, lui aussi, dix-sept ans.

Enfin pas exactement : en tant que vampire – mais un vampire sage, qui ne boit que du sang animal ou autrefois celui de méchants criminels du siècle dernier – il est âgé de plus d’une centaine d’années. Il aurait dû acquérir au fil des ans et de ses redoublements scolaires (car il continue d’aller au lycée, en changeant de ville pour ne pas se faire gauler quand même) des connaissances et la maturité d’un centenaire le rendant proche d’un pédophile. Toutefois la volonté de l’auteur des livres, de confession mormone, est de ne jamais aller à l’encontre de ses absurdes principes rigoristes, évitant toute référence explicite à la sexualité (surtout avant mariage). Nous dirons qu’au–delà de ses capacités de surhomme et des nombreuses années passées à survivre, Edward est donc, mentalement aussi, resté au stade d’un jeune homme de dix-sept ans, ce qui arrange bien les choses.

Pages From A Virgin's Diary

Le scénario de chaque film tient sur une feuille de papier OCB, et le tout en un seul paragraphe : dans le premier, Bella arrive dans un nouveau lycée, rencontre le beau Edward qui lui avoue qu’il est un vampire et ils tombent amoureux. Dans le deuxième, Edward étant très, très amoureux, il ne souhaite pas la damner pour l’éternité en la convertissant en vampiresse, alors il la quitte et disparaît de la ville. Bella ne s’en remet pas, elle pleure, hurle dans sa chambre pendant plusieurs mois, et se rapproche de Jacob, un autre beau gosse aux abdos d’acier et sourire ultra-bright qui, en dehors du lycée, est un loup-garou. Heureusement Edward change d’avis et revient à la fin, comme ça le couple se reforme et tout le monde est content. Sauf Jacob. Dans le troisième, Bella étant toujours humaine, sa vie est menacée par des vampires rivaux. Mais aidée par la famille de vampires d’Edward et avec l’appui des loups-garous (dont Jacob), les gentils finissent par gagner à la fin. Dans le quatrième, c’est le mariage de Bella et Edward. Elle tombe enceinte de son vampire de mari, ce qui menace sa vie. Pour la sauver, Edward lui transmet son virus après la naissance de leur fille. Et enfin dans le cinquième, devenue une femme-vampire à son tour et après quelques péripéties ineptes (dont une vision de bataille entre vampires qui n’aura jamais lieu), les jeunes parents Bella et Edward s’aiment et continueront à s’aimer jusqu’à la fin des temps. Fin.

Il n’y a rien à sauver de ces histoires consternantes faites d’incohérences, de caricatures et de banalité, de ces mises en scène sans originalité avec filtres, ralentis et accélérés clipesques, par une succession de cinéastes interchangeables, ni des acteurs principaux qui n’essaient même pas de jouer correctement, ce qui n’améliore pas leurs répliques naïves. Et j’en passe. Les vampires de Twilight ne craignent ni la lumière du jour ni le ridicule.

[Thaddeus]

Je me suis livré à de rapides statistiques sur les 8 dernières années (de 2010 à aujourd'hui).
Si je me base sur les données de Wikipedia, 106 films ont réalisé plus de 3 millions d'entrées en France. Sur ces 106 films, je n'en ai vu que 30.
Parmi ceux que je n'ai pas vu figurent notamment les grosses comédies grasses (Dany Boon, Chauveron & consorts), les trucs de super-héros (pas vu une seule marvellerie), Jurassic World, Hunger Games, Twilight, Fast and Furious 58, Django Unchained, La Reine des neiges, Pirates des Caraïbes... Mais je suppose qu'il en est de même pour la plupart des intervenants de ce forum, non ?

[Major Tom]

Jurassic World, Hunger Games, Fast and Furious 58, Django Unchained...

Pas vu ceux-là non plus (ça veut dire que le reste, oui )

La Reine des neiges... Mais je suppose qu'il en est de même pour la plupart des intervenants de ce forum, non ?

Je crois que celui-là a été vu par plusieurs personnes ici (moi compris), et à part la chanson insupportable, je pense que c'est loin d'être ce qu'il y a de plus honteux.

Je n'ai vu qu'un Avengers, j'imagine le premier, oubliable, mais les trois IronMan.

Autrement, je n'ai pas vu Les Tuche, ni Moi, moche et méchant (coucou cinéphage), ni aucun Transformer, ni... Le Roi Lion.

Sinon gros doute : Est-ce que j'ai vu Les Choristes ou pas ? Je ne sais plus.
Je sais que j'ai vu la fin, mais est-ce que j'ai vu ce qui précédait ? Dans ce cas, ça ne m'a pas beaucoup marqué.

[Thaddeus]

les trois IronMan, Les Tuche, ni Moi, moche et méchant, Transformer, Les Choristes

Rien vu de tout ça non plus. Je me rends compte que le vaste monde du succès commercial français m'est en grande partie inconnu. Et si on remonte encore plus loin, vers la période allant de la fin des années 90 au début des années 2000, ce n'est pas beaucoup mieux. Je n'ai par exemple vu aucun des Taxi, ce qui il y a 15-20 ans me valait des réactions hébétées de la part de pas mal de mes potes ("quoi, tu n'as pas vu Taxi !?"). Quant à Besson, je me suis arrêté à Jeanne d'Arc.

[hansolo]

Vu aucun Cinquante nuances de quoi que ce soit, aucun Expendables, ou du premier Saw, et je n'ai pas vu les versions cinémas de Sex and the City bien qu'on ait tenté là aussi de me forcer à aller les voir. Entre autres.
Je m'en porte a priori pas trop mal.

50 nuances n'est pas une série de gros films populaires, en tout cas à mon sens.
À l'origine, ce sont des bouquins pour ménagères casanières qui reprennent les codes du prince charmant avec un zeste de SM. Au ciné c'est encore plus affadi, interdit aux moins de 12 ans en France c'est dire. Mommy porn, c'est presque flatteur pour eux.

La trilogie 50 nuances ... est une série de films populaires, indéniablement. Autrement ils n'auraient pas rapporté 1,3 milliards dans le monde. Ils sont classés R aux US, interdit au moins de 12 ans en France, mais ce sont bien des films populaires ...

Après, je pense comme toi qu'ils sans doute n'ont aucun intérêt cinématographique (et le "cinématographique" est d'ailleurs de trop) mais c'est une autre question ...

[Alexandre Angel]

Parmi ceux que je n'ai pas vu figure notamment [...] Django Unchained

Pas vu [....] non plus

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[la_vie_en_blueray]

Je me suis livré à de rapides statistiques sur les 8 dernières années (de 2010 à aujourd'hui).
Si je me base sur les données de Wikipedia, 106 films ont réalisé plus de 3 millions d'entrées en France. Sur ces 106 films, je n'en ai vu que 30.
Parmi ceux que je n'ai pas vu figurent notamment les grosses comédies grasses (Dany Boon, Chauveron & consorts), les trucs de super-héros (pas vu une seule marvellerie), Jurassic World, Hunger Games, Twilight, Fast and Furious 58, Django Unchained, La Reine des neiges, Pirates des Caraïbes... Mais je suppose qu'il en est de même pour la plupart des intervenants de ce forum, non ?

Tu peux classer les forums entre "j'ai des enfants/ados" et pas, surtout pour les "marvels"

De ta liste, je sauve Django et Pirates des Caraibes (les 3 premiers) qui meritent d'être vu sur grand ecran (dans le genre plaisir coupable).

Edit : sur les 100 "all time" de wikipedia, j'en ai vu 56