Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Ah tiens. Je croyais que le film était plus ou moins tombé dans un (logique) oubli.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Celui-ci par contre, je ne lui offrirais pas de seconde chanceSupfiction a écrit :
Holy Motors aussi progresse.. La radicalité a de beaux jours.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Je l'ai vu deux fois. La première, j'ai quitté la salle avant la fin. L'autre j'y suis retourné avec un pote qui me menaçait d'excommunication, et qui me soutenait que je n'avais "pas le droit" de passer à côté d'une oeuvre de cette envergure. Je me suis laissé faire.
Le film m'a fait l'effet d'une assiette de coquillettes au beurre à peine tièdes et mal cuites
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Tu parles bien du Carax?Pomponazzo a écrit :Je l'ai vu deux fois. La première, j'ai quitté la salle avant la fin. L'autre j'y suis retourné avec un pote qui me menaçait d'excommunication, et qui me soutenait que je n'avais "pas le droit" de passer à côté d'une oeuvre de cette envergure. Je me suis laissé faire.
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Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
J'aurais pu, en effetAlexandre Angel a écrit :Tu parles bien du Carax?
Mais non, je parlais bien d'Under the Skin.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Je l'ai toujours pas vu
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Alexandre Angel a écrit :Je l'ai toujours pas vu
Tu parles bien du Carax ?
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Te gausserais-tu?Jeremy Fox a écrit : Tu parles bien du Carax ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Ben non car en fait on ne sait pas non plus de quel film tu parles finalementAlexandre Angel a écrit :Te gausserais-tu?Jeremy Fox a écrit : Tu parles bien du Carax ?
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Glazer
D'ailleurs le Carax m'avait fait l'effet d'une assiette de coquillettes au beurre à peine tièdes et mal cuites.
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D'ailleurs le Carax m'avait fait l'effet d'une assiette de coquillettes au beurre à peine tièdes et mal cuites.
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Dernière modification par Alexandre Angel le 13 déc. 19, 16:12, modifié 2 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Si jamais tu as OCS, il est remonté cette semaine sur la chaine.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Oui, j'ai vu ça mais je n'ai pas OCS. Mes parents l'ont mais comme ce n'est pas un film pour eux je pense...Jeremy Fox a écrit :Si jamais tu as OCS, il est remonté cette semaine sur la chaine.
Je vais finir par me le payer en occas.
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Under the skin est un film exigeant et carrément dérangeant. J'ai moi aussi été surpris qu'il soit si souvent dans les tops des meilleurs films de la décennie de plusieurs rédactions, puis j'ai finalement trouvé quelques éléments d'explications en ce sens, modestement...
L'histoire se résume en quelques lignes, le film ne brille donc pas par son scénario, d'autant que de très nombreuses zones d'ombres subsistent après sa vision. C'est sans doute ce qui déboussole une partie de ceux qui l'ont vus. A contrario, le film est fascinant tant il laisse de place à l'interprétation et tant la mise en scène est épatante. La façon de filmer les émotions les plus cruelles (la scène du bébé qui pleure sur la plage), le froid que dégage la plupart des scènes, la façon qu'à le réalisateur de rendre le spectateur captif à certains moments (le dialogue entre Scarlett et l'homme au visage déformé, par exemple), la façon de filmer les paysages écossais.... certaines images restent imprimées sur la rétine longtemps, pour la raison qu'elles font écho à des sensations. C'est un des éléments qui m'ont le plus impressionnés dans le film : on ressent presque le froid à travers l'image (!!), une image par ailleurs en parfaite symbiose avec la bande son de Levy, ce qui permet l'immersion du spectateur (à condition qu'il fasse l'effort de se laisser embarquer par le film).
Il y a aussi quelque chose de contemporain dans le film, en sous jacent, une volonté de parler de notre époque, il me semble. C'est peut être un peu tiré par les cheveux, mais je me lance : Under the skin est un peu un anti-Joker, je trouve, pour parler d'un film tout récent. Bien que les deux films soient l'opposé l'un de l'autre sur plusieurs plans (le rythme, l'utilisation de la bande son, etc etc, sans même parler du thème), je trouve qu'ils se rapprochent par leur volonté de s'inscrire dans leur temps. Joker parle de notre époque à travers la violence physique et psychologique à l'oeuvre dans notre société, tandis que Under the Skin, il me semble, met l'accent sur la manipulation de l'oeil par l'image. C'est ce que signifie le titre du film de Glazer : le plus important est ce qui est sous la peau, et non pas ce qui est apparent. Or, en creux, il met l'accent sur l'évolution fondamentale de la place des images dans la société durant la dernière décennie (je ne fais pas le couplet sur Youtube, Instagram, la place prépondérante des tablettes et smartphones, etc, mais on sait bien que l'image a pris une place prépondérante dans notre quotidien depuis 15 ans, place qu'elle n'avait pas avant).
Mais, si le film de Todd Philipps marquait (ou tentait de marquer) le spectateur au fer rouge par la violence psychologique et physique de certaines scènes, après quelques semaines le film ne me laisse pas un grand souvenir visuellement parlant, à l'opposé de certaines scènes de Under the Skin.
C'est ce qui explique, je pense, que l'on retrouve l'un dans les Tops de la décennie, alors que l'autre en est logiquement absent : Under the Skin est une oeuvre d'une grande exigence visuelle, qui montre l'image comme une matière à laquelle on pourrait faire dire tout et n'importe quoi, et non simplement comme un support à partir duquel on peut raconter une histoire !
Finalement, il aura sa place dans mes plus belles découvertes de l'année, tiens ! Et ça me donne envie de voir les deux premiers Glazer !
L'histoire se résume en quelques lignes, le film ne brille donc pas par son scénario, d'autant que de très nombreuses zones d'ombres subsistent après sa vision. C'est sans doute ce qui déboussole une partie de ceux qui l'ont vus. A contrario, le film est fascinant tant il laisse de place à l'interprétation et tant la mise en scène est épatante. La façon de filmer les émotions les plus cruelles (la scène du bébé qui pleure sur la plage), le froid que dégage la plupart des scènes, la façon qu'à le réalisateur de rendre le spectateur captif à certains moments (le dialogue entre Scarlett et l'homme au visage déformé, par exemple), la façon de filmer les paysages écossais.... certaines images restent imprimées sur la rétine longtemps, pour la raison qu'elles font écho à des sensations. C'est un des éléments qui m'ont le plus impressionnés dans le film : on ressent presque le froid à travers l'image (!!), une image par ailleurs en parfaite symbiose avec la bande son de Levy, ce qui permet l'immersion du spectateur (à condition qu'il fasse l'effort de se laisser embarquer par le film).
Il y a aussi quelque chose de contemporain dans le film, en sous jacent, une volonté de parler de notre époque, il me semble. C'est peut être un peu tiré par les cheveux, mais je me lance : Under the skin est un peu un anti-Joker, je trouve, pour parler d'un film tout récent. Bien que les deux films soient l'opposé l'un de l'autre sur plusieurs plans (le rythme, l'utilisation de la bande son, etc etc, sans même parler du thème), je trouve qu'ils se rapprochent par leur volonté de s'inscrire dans leur temps. Joker parle de notre époque à travers la violence physique et psychologique à l'oeuvre dans notre société, tandis que Under the Skin, il me semble, met l'accent sur la manipulation de l'oeil par l'image. C'est ce que signifie le titre du film de Glazer : le plus important est ce qui est sous la peau, et non pas ce qui est apparent. Or, en creux, il met l'accent sur l'évolution fondamentale de la place des images dans la société durant la dernière décennie (je ne fais pas le couplet sur Youtube, Instagram, la place prépondérante des tablettes et smartphones, etc, mais on sait bien que l'image a pris une place prépondérante dans notre quotidien depuis 15 ans, place qu'elle n'avait pas avant).
Mais, si le film de Todd Philipps marquait (ou tentait de marquer) le spectateur au fer rouge par la violence psychologique et physique de certaines scènes, après quelques semaines le film ne me laisse pas un grand souvenir visuellement parlant, à l'opposé de certaines scènes de Under the Skin.
C'est ce qui explique, je pense, que l'on retrouve l'un dans les Tops de la décennie, alors que l'autre en est logiquement absent : Under the Skin est une oeuvre d'une grande exigence visuelle, qui montre l'image comme une matière à laquelle on pourrait faire dire tout et n'importe quoi, et non simplement comme un support à partir duquel on peut raconter une histoire !
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"I know you gentlemen have been through a lot, but when you find the time, I'd rather not spend the rest of this winter TIED TO THIS FUCKING COUCH!"
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Tu peux foncer sans problème sur ses deux premiers longs.
"Sexy Beast" est plus que recommandable, et "Birth" est à mon avis encore meilleur qu'"Under The Skin".
"Sexy Beast" est plus que recommandable, et "Birth" est à mon avis encore meilleur qu'"Under The Skin".
- Flol
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Re: Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)
Sexy Beast est quand même super différent, un petit polar pas mémorable et à la forme assez anodine.
Là où Birth et Under the Skin sont de vraies bonnes propositions de cinéma différent.
Là où Birth et Under the Skin sont de vraies bonnes propositions de cinéma différent.