La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Helena
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La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Helena »

Je me permet d'ouvrir ce sujet, j'ai fait une recherche avec la barre en haut de la page, mais il n'y a rien.
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En attendant le trailer...
Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

Carnage fut une belle surprise, fan de Polanski, j'attendais énormément de ce nouveau film et le plaisir fut au rendez-vous. Le réalisateur nous propose encore une fois un huit-clos captivant de bout en bout, au postulat aussi troublant que ne peut la laisser suggérer le titre. C'est une adaptation du roman éponyme de Sacher-Masoch, je recommande d'ailleurs la bandes dessinées qui est une adaptation de l'ouvrage, ainsi que l'ouvrage original.

Polanski aime nous présenter des personnages haut en couleur et c'est l'essentiel pour une oeuvre de ce genre, en effet le huit-clos n'est pas un exercice facile, en effet on peut très vite avoir envie de tout scratcher par ennuis. Son précédent film était déjà un huit-clos et il bluffa le spectateur grâce au jeu de ses acteurs, nous présentant des personnages haut en couleur. Ici, il nous présente encore des personnages étranges, décomplexés, névrotiques, ce qui en soit n'est pas étonnant quand on connait le réalisateur.
Ici tout doit passer par les acteurs et leurs dialogues. La confrontation est étrange, en effet les deux personnages sont différents l'un de l'autre, un clash entre deux personnages de ce type ne peut qu'être amusant à regarder. Un réalisateur et une actrice sont confrontés durant une audition, c'est toujours un moment ambigu, on a la tract ou bien on s'y rend décontracté, on déclame ses répliques devant un oeil inquisiteur et bam, c'est une explosion. Soit ça passe, soit ça casse. Le duo est amusant, en effet on passe de moments étranges, avec de nombreux dialogues tous plus croustillants les uns des autres. Mathieu Amalric dont je ne suis pas une fan et Emmanuelle Seigner que j'adore s'amusent et nous amusent de bout en bout. Thomas est un homme névrosé, étrange, proche de Roman Polanski dans sa manière d'aborder ce genre de moment. On retrouve beaucoup de lui, mais aussi de l'homme amoureux. Beaucoup voit d'un mauvais oeil la relation amoureuse entre monsieur Polanski et sa femme, moi j'y vois une jolie histoire d'amour qui est ici mise en abime par le réalisateur lui-même. D'ailleurs il le dit lui-même dans une interview à Cannes, ce film est pour sa femme et il ne peut y avoir qu'elle dans le rôle de Vanda et je suis bien d'accord avec lui.
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Emmanuelle Seigner obtient ici un de ses meilleurs rôles, son personnage est à la fois amusant, inquiétant, irritant, sensuel, captivant, hypnotique. Vanda nous apparait au commencement assez spécial, on se dit qu'elle n'a pas vraiment sa place au côté de ce réalisateur coincé et la c'est l'explosion, l'évolution qui se fait est superbe. L'échange entre elle et l'homme fait sourire et nous charme comme le réalisateur l'est peu à peu. Ici on s'amuse à décortiquer les dialogues, en effet les multiples sens arrivent facilement à nous perdre et on sent que le réalisateur s'amuse avec nous.
Emmanuelle Seigner est à l'aise dans ce rôle de femme fatale, car c'est une femme fatale pour moi. C'est une femme de son temps, elle est vulgaire, sexy, du moins aux premiers abords et au fur et à mesure on découvre qu'elle cache bien son jeu et nous présente un personnage aux multiples facettes. Ici Polanski retrouve son amour du fantastique et nous propose un conte onirique, usant certes d'une oeuvre réaliste dans son encrage, mais qui par le traitement nous apparait clairement fantastique, comme l'évolution du personnage de Vanda.
Ici il y a de nombreux parallèles entre le personnage de l'oeuvre de Thomas, Vanda, le personnage de Emmanuelle Seigner et Emmanuelle Seigner. Cette mise en abime en entonnoir est étonnante, mais fabuleuse, car cela nous permet de nous plonger un peu plus dans l'oeuvre, c'est une sorte de point d'encrage à mon sens qui fonctionne, car les ondes positives communiqués par le personnage/l'actrice fonctionnent direct. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, désolé.
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Le récit en lui-même est captivant, il est rare de voir ce genre de thématique et de scénario dans le cinéma conventionnel et c’est appréciable réellement, on se laisse porter peu à peu, la confrontation est étrange et captivante en soit, le jeu de soumission étonnant en soit, amusant, par moment il peut nous débecter, je pense surtout aux moments ou le personnage était réticent, d’un côté on sent qu’il se retient et de l’autre. Je ne sais pas comment vous dire cela, c’est un peu comme quand on dit que le corps dit non et les yeux oui… je ne sais plus ou j’ai lu cela. Enfin bref le scénario est très bon, on ne sent pas que c’est une adaptation, au contraire Roman Polanski se rpaproprie le récit, les dialogues et en fait son œuvre, on retrouve ses obsessions, ses thématiques et surtout le Roman des premiers films comme Repulsion ou Rosemary’s Baby.

L'autre force du film vient de sa mise en scène. Il est facile de tomber dans le classique, de nous propose des scènes plan-plan sans imagination, Polanski ne fait pas cette erreur, d'ailleurs en dehors de déclarer son amour à sa femme, l'autre aspect de l'oeuvre qui l'a convaincue d'en faire un film vient justement du défi de le mettre en scène. Ici il ne se contente pas de mettre sa caméra dans un coin de la pièce, laissant les acteurs faire ce qu'ils désirent, bien au contraire, chaque plan est calculé, cadre ce qui doit attirer notre regard, il joue avec nous, sur ce que l'on voit. Il y a 200 choses différents à voir dans un seul plan. Il filme ses acteurs de manière surréaliste, comme s'il était dans un trip à lui, bien entendu comme je l'ai écrit, il n'en oublie pas ses spectateurs, car le film est pour eux avant tout, mais on a l'impression d'être un voyeur en quelque sorte. On a l'impression d'être dans la tête du réalisateur et de voir à travers ses yeux, c'est captivant.
Il joue sur la lumière de manière magistral, on a l'impression de voir un rêve comme je l'ai écrit précédent et il ne joue pas uniquement de sa caméra pour cela. L'ambiance gagne beaucoup de sa superbe grâce à la photographie. Cela fonctionne et elle permet à Emmanuelle Seigner de manger la caméra, elle est superbe de bout en bout, incroyable grâce à tout cela.

Ce retour aux sources en quelque sorte de Roman Polanski est exceptionnel, on sent tout l’amour du réalisateur pour sa femme, les acteurs se font plaisir, nous fonts plaisir et ce n’était pas gagné pourtant et l’œuvre sulfureuse tant clamé par les critiques n’est en faite qu’une œuvre folle sur le cinéma, l’amour, la passion et la relation entre une femme et un homme.
Je le recommande chaudement quand il sera en salle, à la fin de l’année logiquement. Si d’autres personnes l’ont vu à Cannes, j’ai hâte de lire vos avis.
Merci à ceux qui m’ont lu.

9/10
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Truffaut Chocolat
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Truffaut Chocolat »

ça fait envie et c'est pas le premier bon feedback qu'on entend.
Helena
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Helena »

Le film sort en salle le 13 novembre. :)
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John Anderton
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par John Anderton »

Yes ! :D
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Jericho
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Jericho »

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John Anderton
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par John Anderton »

J'aime beaucoup cette bande-annonce. Et n'ayant pas été déçu par les derniers Polanski, je suis plus que confiant. :D
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Wagner »

Polanski hier sur Arte à l'occasion de la sortie du film, un journaliste en profite quand même pour lui demander s'il a lu le bouquin de Samantha Geimer: "Je ne suis pas venu pour ça, si vous me posez des questions là-dessus, je me barre". Ca, c'est dit.
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Chdx »

Wagner a écrit :Polanski hier sur Arte à l'occasion de la sortie du film, un journaliste en profite quand même pour lui demander s'il a lu le bouquin de Samantha Geimer: "Je ne suis pas venu pour ça..."
Comme elle a l’époque, alors...
Jericho
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Jericho »

Laule !

Sinon le nouveau Polanski me tente bien.
Alors c'est probablement une constante dans sa filmographie, mais ses derniers films sont très axés huis-clos.
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Wagner
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Wagner »

Jericho a écrit :Alors c'est probablement une constante dans sa filmographie, mais ses derniers films sont très axés huis-clos.
Il en parlait dans l'entretien d'hier. Un de ses plus anciens souhaits était de réaliser un film avec seulement deux personnages.
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Demi-Lune
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Demi-Lune »

Je me suis marré comme un fou pendant les vingt premières minutes, avec le numéro de gourdasse vulgos de Seigner ("Ouais c'est un symbole phallique, quoi"). Amalric est très bon aussi mais c'est elle qui porte vraiment le film. L'intrusion de la seconde narration (le texte de la pièce) brise presque la magie mais on s'y fait vite, Polanski restant le Maître s'agissant de l'instauration lancinante du décalage et du malaise.
Le jeu texte/réalité offre des ruptures hilarantes et inspirées, qui s'estompent peu à peu en tant que telles pour que le film évolue dans un entre-deux incertain, bizarre et dérangeant. En termes d'esprit, pas de doute c'est du pur Polanski, renouant avec son goût de l'absurde drôle et inquiétant (comme sur Quoi?) avec bien plus de mordant que sur Carnage.
Par contre, le film tend vraiment à s'éterniser dans la dernière demi-heure à mesure que le jeu de domination devient de plus en plus explicite, et paradoxalement laborieux. Le film n'échappe pas alors à une propension très démonstratrice et théâtreuse que ne relèvent pas les auto-références balourdes à Cul-de-sac ou Le locataire. Le côté sur-écrit devient envahissant et je ne trouve pas ces passages très fameux. J'ai même halluciné devant la fin, trouvant que Polanski perdait complètement pied ou se foutait de ma gueule. Je n'étais pas content en sortant de la salle, déçu de la tournure du film, mais le film a continué à me trotter dans la tête. Avec du recul, je trouve finalement que cette apparition est la conclusion logique et idéalement surréaliste à ce film qui n'est rien d'autre qu'une grosse blague contre les sexistes et les misogynes ! Preuve d'une intelligence retorse, Polanski s'amuse de cet angoissant deus ex machina (renvoyant Seigner à
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son personnage de La neuvième porte
) tout en semblant se livrer dans le même temps dans son rapport intime à la création artistique (la ressemblance physique d'Amalric, jusqu'à la coiffure, avec le cinéaste est franchement troublante).
Mineur dans sa prestigieuse filmographie, mais souvent jubilatoire et étonnant - qu'à 80 ans Polanski étonne encore le public force le respect.
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Strum »

Demi-Lune a écrit :Je me suis marré comme un fou pendant les vingt premières minutes, avec le numéro de gourdasse vulgos de Seigner ("Ouais c'est un symbole phallique, quoi"). Amalric est très bon aussi mais c'est elle qui porte vraiment le film. L'intrusion de la seconde narration (le texte de la pièce) brise presque la magie mais on s'y fait vite, Polanski restant le Maître s'agissant de l'instauration lancinante du décalage et du malaise.
Le jeu texte/réalité offre des ruptures hilarantes et inspirées, qui s'estompent peu à peu en tant que telles pour que le film évolue dans un entre-deux incertain, bizarre et dérangeant. En termes d'esprit, pas de doute c'est du pur Polanski, renouant avec son goût de l'absurde drôle et inquiétant (comme sur Quoi?) avec bien plus de mordant que sur Carnage.
Par contre, le film tend vraiment à s'éterniser dans la dernière demi-heure à mesure que le jeu de domination devient de plus en plus explicite, et paradoxalement laborieux. Le film n'échappe pas alors à une propension très démonstratrice et théâtreuse que ne relèvent pas les auto-références balourdes à Cul-de-sac ou Le locataire. Le côté sur-écrit devient envahissant et je ne trouve pas ces passages très fameux. J'ai même halluciné devant la fin, trouvant que Polanski perdait complètement pied ou se foutait de ma gueule. Je n'étais pas content en sortant de la salle, déçu de la tournure du film, mais le film a continué à me trotter dans la tête. Avec du recul, je trouve finalement que cette apparition est la conclusion logique et idéalement surréaliste à ce film qui n'est rien d'autre qu'une grosse blague contre les sexistes et les misogynes ! Preuve d'une intelligence retorse, Polanski s'amuse de cet angoissant deus ex machina (renvoyant Seigner à
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son personnage de La neuvième porte
) tout en semblant se livrer dans le même temps dans son rapport intime à la création artistique (la ressemblance physique d'Amalric, jusqu'à la coiffure, avec le cinéaste est franchement troublante).
Mineur dans sa prestigieuse filmographie, mais souvent jubilatoire et étonnant - qu'à 80 ans Polanski étonne encore le public force le respect.
J'ai moi aussi beaucoup ri durant toute la première partie (la tête d'Amalric au début :mrgreen: ). Et même si le rythme baisse d'un ton au milieu du film et si l'on sent venir la fin de très loin (depuis le tout début du film en fait, avec ce travelling d'"apparition"), j'ai contrairement à toi continué à prendre du plaisir jusqu'au bout, le film parvenant à conserver son équilibre ou son oscillation entre réalisme et fantastique, entre Sacher-Masoch et Euripide. Les acteurs sont parfaits - le maniérisme d'Amalric s'ajuste très bien au naturel de Seigner. Bien sûr le film a un côté "pôt pourri" des obsessions de Polanski, mais c'est vif et ludique, avec une réalisation très fluide. Du point de vue de la mise en scène, c'est assez fort de réaliser un huis clos entre deux personnages se passant quasi-exclusivement sur une scène de théâtre sans que se trahisse ou se voie l'origine théâtrale du film.
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Demi-Lune
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Demi-Lune »

Strum a écrit :et si l'on sent venir la fin de très loin (depuis le tout début du film en fait, avec ce travelling d'"apparition")
Avec le recul, c'est évident que ce travelling y préparait, mais je ne m'attendais absolument pas à cette chute. Là encore,
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il y a de La neuvième porte dans ce travelling très étrange, irréel (et pas qu'à cause de cet aspect numérique des décors). C'est un plan-séquence que l'on comprend subjectif mais trop parfait, presque en lévitation, comme certains travellings de La neuvième porte (je pense tout particulièrement à la caméra qui s'approche dans le dos de Corso lorsqu'il étudie le manuscrit de la baronne Kessler).
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Truffaut Chocolat »

ça passe à une vitesse quand même... je me suis régalé.
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Boubakar
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Re: La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski - 2013)

Message par Boubakar »

Wagner a écrit :
Jericho a écrit :Alors c'est probablement une constante dans sa filmographie, mais ses derniers films sont très axés huis-clos.
Il en parlait dans l'entretien d'hier. Un de ses plus anciens souhaits était de réaliser un film avec seulement deux personnages.
Il y a aussi une raison économique dans tout ça.
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