Votre film du mois de Juillet 2013

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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reuno
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par reuno »

Juillet 2013

Film du mois

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Films découverts

A Field in England (Ben Wheatley) 5/6
Man of Steel (Zack Snyder) 4/6
Pacific Rim (Guillermo Del Toro) 4/6
Monsters University (Dan Scanlon) 4/6
Spring Breakers (Harmony Korine) 4/6
Dragon Gate (Tsui Hark) 3/6
G.I. Joe: Retaliation (Jon M. Chu) 2/6
Shadow People (Matthew Arnold) 2/6
Despicable Me 2 (Chris Renaud, Pierre Coffin) 2/6


Films revus

Invasion of the Body Snatchers (Philip Kaufman) 6/6
Cloud Atlas (Tom Tykwer, Andy Wachowski & Lana Wachowski) 6/6

Films des mois précédents
Spoiler (cliquez pour afficher)
Juin 2013 : Dans ma peau (Marina De Van)
Mai 2013 : The Grandmaster (Wong Kar Wai)
Avril 2013 : Sightseers (Ben Wheatley)
Mars 2013 : To the Wonder (Terrence Malick)
Février 2013 : Toad Road (Jason Banker)
Janvier 2013 : Cloud Atlas (Tom Tykwer, Andy Wachowski & Lana Wachowski)
Décembre 2012 : Symbol (Hitoshi Matsumoto)
November 2012 : Beasts of The Southern Wild (Benh Zeitlin)
Octobre 2012 : Kotoko (Shinya Tsukamoto)
Septembre 2012 : Himizu (Sono Sion)
Août 2012 : ParaNorman (Chris Butler)
Juillet 2012 : The Incident (Alexandre Courtès)
Juin 2012 : Les Raisins de la colère (John Ford)
Mai 2012 : Moonrise Kingdom (Wes Anderson)
Avril 2012 : The Plague Dogs (Martin Rosen)
Mars 2012 : Bellflower (Evan Glodell)
Février 2012 : Il était une fois en Anatolie (Nuri Bilge Ceylan)
Janvier 2012 : Love (William Eubank)
Décembre 2011 : Versailles (Pierre Schoeller)
Novembre 2011 : Safe (Todd Haynes)
Octobre 2011 : Polisse (Maïwenn)
Septembre 2011 : Redline (Takeshi Koike)
Août 2011 : Cold Fish (Sono Sion)
Juillet 2011 : Memory Lane (Mikhaël Hers)
Juin 2011 : Biutiful (Alejandro González Inárritu)
Mai 2011 : The Tree of Life (Terrence Malick)
Avril 2011 : Animal Kingdom (David Michôd)
Mars 2011 : Tetsuo The Bullet Man (Shinya Tsukamoto)
Février 2011 : Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone)
Janvier 2011 : Ondine (Neil Jordan)
Décembre 2010 : Mishima: A Life in Four Chapters (Paul Schrader)
Novembre 2010 : L'Enigme de Kaspar Hauser (Werner Herzog)
Octobre 2010 : Monsters (Gareth Edwards)
Septembre 2010 : Nord (Xavier Beauvois)
Août 2010 : Big Wednesday (John Millius)
Juillet 2010 : The Reflecting Skin (Philip Ridley)
Juin 2010 : Code 46 (Michael Winterbottom)
Mai 2010 : Enter the Void (Gaspard Noé)
Avril 2010 : The Andromeda Strain de Robert Wise
Mars 2010 : Onibaba de Kaneto Shindô
Février 2010 : Faust - Eine deutsche Volkssage de F.W. Murnau
Janvier 2010 : Le Décalogue de Krzysztof Kieslowski
Décembre 2009 : Avatar de James Cameron
Novembre 2009 : The Box de Richard Kelly
Octobre 2009 : Pat Garrett & Billy the Kid de Sam Peckinpah
Septembre 2009 : The Offence de Sidney Lumet
Août 2009 : La Femme des Sables de Hiroshi Teshigahara
Juillet 2009 : La Graine et le mulet Abdellatif Kechiche
Juin 2009 : The Sky Crawlers de Mamoru Oshii
Mai 2009 : Possession de Andrezj Zulawski
Avril 2009 : Le Trou de Jacques Becker
Mars 2009 : Shotgun Stories de Jeff Nichols
Février 2009 : The Wrestler de Darren Aronofsky
Janvier 2009 : The Curious Case of Benjamin Button de David Fincher
Décembre 2008 : Clean, shaven de Lodge Kerrigan
Novembre 2008 : Låt den rätte komma in de Tomas Alfredson
Octobre 2008 : Bled Number One de Rabah Ameur-Zaimeche
Septembre 2008 : Omohide Poro Poro de Isao Takahata
Août 2008 : Hellboy II : The Golden Army de Guillermo Del Toro
Juillet 2008 : La Condition de L'Homme de Masaki Kobayashi
Juin 2008 : Angst de Gerald Kargl
Mai 2008 : The Proposition de John Hillcoat
Avril 2008 : Love and Honor de Yoji Yamada
Mars 2008 : The Mist de Frank Darabont
Février 2008 : Twin Peaks - Fire Walk With Me de David Lynch
Janvier 2008 : [REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza
Décembre 2007 : Requiem Pour Un Massacre de Elem Klimov
Dernière modification par reuno le 31 juil. 13, 22:11, modifié 6 fois.
Federico
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Federico »

FILM DU MOIS

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Films découverts

Au fond des bois (2010, Benoît Jacquot) 7,5/10 Quand L'enfant sauvage rencontre Lady Chatterley. Si magnétisme il y a, c'est surtout celui de la toujours fascinante Isild Le Besco. :oops:

Bancs publics (Versailles rive droite) (2009, Bruno Podalydès) 7/10 Distribution et dialogues au poil et poilants dont des caméos réjouissants (Micheline Dax !!)

Totò qui vécut deux fois (Totò che visse due volte, 1998, Daniele Ciprì & Franco Maresco) 6/10 Des freaks pasoliniens cadrés comme dans un Welles et éclairés comme chez Ford. Des séquences et des plans étonnants mais l'orgie de "belle" laideur finit par peser sur l'estomac.

Bronco Billy (1980, Clint Eastwood) 6/10 P'tite musique cool et sympa de l'Americana eastwoodienne des underdogs mais un Clint mineur.

I phone you (2011, Peter Schwartzkopff & Tang Dan) 5,5/10 Classique choc Asie-Europe mais Jiang Yiyan, adorable "clown à fleurs" perdue dans Berlin est craquante comme une Marlène Jobert de Chongqing. :oops:

C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ! (1975, Jacques Besnard) 5,5/10 C'est honteux mais je me suis amusé à cette potacherie écrite par les membres du Splendid, parce qu'il y a un Blier transformiste de concours et puis Tsilla Chelton en dame-pipi, c'est quelque chose. :uhuh:

Les hors-la-loi (’G’ Men, 1935, William Keighley) 5,5/10 Film de propagande post-Code au scenario édifiant. Mais Keighley a du répondant. Davantage encore que Cagney, à voir surtout pour l'adorable Ann Dvorak (malheureusement sous-exploitée et sacrifiée).

Tamara Drewe (2010, Stephen Frears) 5/10 Un Frears en forme très moyenne comme peut parfois l'être Woody Allen sur des sujets similaires. Mais la BD de Posy Simmonds était elle-même inférieure à sa Gemma Bovery. Même pas été sous le charme de la gironde Gemma Arterton. Seules les deux petites pestes m'ont amusé.

Le grand alibi (2008, Pascal Bonitzer) 5/10 Agatha Christie par un Bonitzer pas très inspiré, limite téléfilm. D'une galerie de personnages peu sympathiques ressort surtout Mathieu Demy en écrivain raté et à l'Ouest.

One Piece : Episode de Nami: Les larmes d'une navigatrice et les liens d'amitié (Koukaishi no Namida to Nakama no Kizuna, 2012, d'après Eiichiro Oda) Animation 5/10 Ce 5ème OAV est centré sur la voleuse de pirates au prénom, tatouage et chevelure mandarine (et aux superbes pamplemousses :fiou: ) compressant plusieurs épisodes du manga (L'arc d'Arlong pour les connaisseurs). Chara-design et scenario assez moyens.

Sept fois femme (Woman times seven, 1967, Vittorio de Sica) 4/10 La toujours délicieuse (et multi-) présence de Shirley MacLaine ne peut sauver ce film à sketches de l'ordinaire. La plupart des grands comédiens conviés sont sous-employés (dont Michael Caine dans un rôle muet).

Tempête de boulettes géantes (Cloudy with a chance of meatballs, 2009, Phil Lord & Chris Miller) Animation 4/10 Beaucoup de bruit (et de junk food) pour presque rien. :roll:

La vie devant ses yeux (The life before her eyes, 2007, Vadim Perelman) 4/10 Ouverture à la Elephant... pour un psycho-drame banal des peurs de l'Amérique. Et difficile de croire qu'Evan Rachel Wood puisse devenir Uma Thurman. :P

Le bonheur (1965, Agnès Varda) 2/10 Quand la grande Agnès se fait étonnamment nunuche et très maladroitement Nouvelle Vague...

Au diable les anges (Operazione San Pietro, 1967, Lucio Fulci) 1/10 Pseudo remake d'Operazione San Gennaro de Risi. Désolante pitrerie policière qui copie-colle aussi Oury avec des taches de gras. Triste panouille pour le grand Edward G. Robinson. :?


Films revus

Les bas-fonds new-yorkais (Underworld U.S.A., 1961, Samuel Fuller) 8,5/10 Un des plus grands Fuller, sommet du Noir. Âpre, sec et terriblement inventif, sous influence probable des audaces européennes, ce qui n'est que rendu pour un prêté.

Gosford Park (2001, Robert Altman) 8/10 Règle du jeu vacharde et acide à la sauce british. Distribution locale 3*** avec en tête la fabuleuse Helen Mirren.

La Grande Dame d'un jour (Lady for a day, 1933, Frank Capra) 6,5/10 Sans la réjouissante galerie qui l'entoure, la composition larmoyante de May Robson rendrait la fable Bisounours insupportable. Mais un Capra moyen, c'est toujours mieux que la moyenne.

L'invraisemblable vérité (Beyond a reasonable doubt, 1956, Fritz Lang) 6,5/10 Révision hélas à la baisse - malgré son diabolique scénario - d'un Lang qui m'avait autrefois bien bluffé. Peut-être un de ces films à ne voir qu'une fois... :|

Cet obscur objet du désir (1977, Luis Buñuel) 6,5/10 L'astuce du rôle-Janus marche toujours, Carole Bouquet et surtout Angela Molina sont belles à tomber mais l'esthétique 70's et le doublage de Rey et Molina passent bien mal.

Le charme discret de la bourgeoisie (1972, Luis Buñuel) 6/10 Autre classique que je suis forcé de réviser à la baisse malgré quelques séquences toujours réjouissantes comme celle du rêve au théâtre. Le meilleur de Bunuel se trouve dans la décennie précédente.

La cinquième victime (While the city sleeps, 1956, Fritz Lang) 5,5/10 Ter repetita : m'a lui aussi beaucoup moins accroché qu'à sa découverte malgré sa distribution. Trop théâtral ou téléfilm dans sa conception, limite thriller-boulevard.


Séries TV et Documentaires tout à la fois

Sport, la beauté du geste (2013, Paul Ouazan) 8/10 Superbe série Arte de courts éclairages sur une discipline sportive avec l'habillage et le talent habituel de Ouazan.

Reflets de Cannes et Cinépanorama (1952-1967, François Chalais) 8/10 Des entretiens toujours passionnants et filmés avec originalité par cet étrange mélange de baroudeur et de midinette. L'ancêtre de Cinéma, cinémas où, à la différence de Chalais, les interviewers s’effacèrent derrière leurs sujets. Parmi les meilleurs moments : le numéro de Billy Wilder avec Gary Cooper :uhuh: , la fantaisie piquante d'Arletty, Lino Ventura brut de décoffrage, Michel Simon philosophe, l'énergie de Jane Fonda, Annie Girardot et son mainate, Martine Carol à Berlin-Est, les décors de Irma la douce et Ben-Hur, le sex-appeal sauvage de Yul Brynner et Delon et celui, solaire, de la sublime Monica Vitti. :oops:

Les coulisses de l'exploit (1961-1972) 8/10 La 1ère grande émission de reportages sportifs où il ne fut pas question que de foot, de rugby, de vélo ou de sports mécaniques mais aussi de lutte turque, de corrida, de danse, de spéléologie, de records en aviation et même de...combat mortel de serpents commentés par Léon Zitrone ainsi que des starlettes de Cannes ! :shock: :uhuh: De grands moments et des personnages étonnants, souvent remarquablement filmés.


Documentaires

Moi, Bruce Lee (I am Bruce Lee, 2011, Pete McCormack) 5,5/10 Docu à l'Américaine (çàd "hâché") qui vaut surtout pour ses films d'archives et quelques - rares - vérités au milieu d'un fatras philosophico-idôlatro-guerrier à deux balles (comme le fait qu'il n'y a pas de star hollywoodienne asiatique).


Courts-métrages

DECOUVERTS

Un mardi (2009, Sabine El Chamaa) 7/10 Très touchante amitié entre une dame libanaise inconsolable de la mort de son époux musicien et le jeune policier qui l'a interpellée pour vol.

++ visionné plusieurs films de fin d'études 2012 et 2013 de l'Ecole Emile Cohl (je ne mets que ceux qui m'ont le plus plu) :

Ira Deae (2012, Nicolas Rolland) Animation 7,5/10 Trip psychedelico-fantastico-mystique qui rappelle La planète sauvage.

Soie (2012, Justine Saint Lô) Animation 7,5/10 Superbe travail en matières découpées.

Le chêne & le roseau (2013, Arthur Sotto) Animation 7/10 Pur film de graphiste-lettriste. Un exercice de style mais d'une maitrise ébouriffante.

Lwas (2013, Mathilde Vachet) Animation 6,5/10 Féerie rythmique vaudou aux crayons de couleur.

La goutte de miel (2012, Melissa Plantaz) Animation 6,5/10 Petit conte absurde sur l'effet papillon et la bêtise humaine.

Marguerite (2013, Marie-Aimée Rabourdin) Animation 6,5/10 Chorégraphie florale et musicale superbement synchronisée.

Golden Boy (2013, Ludovic Versace) Animation 6,5/10 Petit conte noir aux teintes flashy de l'electro-pop.

Tu fais quoi comme boulot ? (2012, François Dufour) Animation 6/10 Jeu de Q&R pris sur le vif. A voir surtout pour la fluidité de l'animation.

Chili con carne (2013, Philippe Rolland) Animation 6/10 Woody Allen chez Bill Plympton. Chute explosive.

RelationCheap (2012, Aurélia Brivet) Animation 5,5/10 Au Club Frigo, les aliments se font des films en empruntant de fameuses répliques. Pas nouveau mais amusant.


REVUS

Un chien andalou (1929, Luis Buñuel) 6,5/10 Le collage portnaraboud'ficelle a vieilli mais on imagine le choc à l'époque (et son influence sur un surréaliste obsessionnel comme Lynch).

FILMS D'EMOI
Spoiler (cliquez pour afficher)
Avril 2012 : La cible (Targets - 1968 - Peter Bogdanovich)
Mai 2012 : Point Limite (Fail Safe - 1964 - Sidney Lumet)
Juin 2012 : Stolen Holiday (1937 - Michael Curtiz)
Juillet 2012 : Un homme de coeur (The Good Heart - 2009 - Dagur Kári)
Août 2012 : Melancholia (2011 - Lars von Trier)
Septembre 2012 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions - 1972 - Richard Fleischer)
Octobre 2012 : Still walking (2008 - Kore-eda Hirokazu)
Novembre 2012 : Convoi de femmes (Westward the women - 1951 - William A. Wellman)
Décembre 2012 : Quand la ville dort (The asphalt jungle - 1950 - John Huston)
Janvier 2013 : ex aequo Scaramouche (1952 - George Sidney) / Videodrome (1983 - David Cronenberg) / Providence (1977 - Alain Resnais) / La mort aux trousses (North by Northwest - 1959 - Alfred Hitchcock)
Février 2013 : Les sentiments (2003 - Noémie Lvovsky)
Mars 2013 : Une exécution ordinaire (2009 - Marc Dugain)
Avril 2013 : Juno (2007 - Jason Reitman)
Mai 2013 : Martha Marcy May Marlene (2011 - Sean Durkin) & Des hommes et des dieux (2010 - Xavier Beauvois)
Juin 2013 : Appel d'urgence (Miracle Mile - 1988 - Steve De Jarnatt) / Coraline (2009 - Henry Selick) & La Dame de Windsor (1998 - John Madden)
Dernière modification par Federico le 27 août 13, 00:31, modifié 9 fois.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Brody
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Brody »

Film du mois :


Films découverts :
Le 13ème guerrier(John Mc Tiernan) - Image - Enfin découvert ce Mc T tant discuté et peut-être un peu trop fantasmé, ce qui expliquerait peut-être ma petite déception. Je savais le film bancal mais pas à ce point, et hormis les qualités visuelles et d'espace habituelles que l'on connaît déjà, les enjeux semblent en partie... partis avec les coupes que l'on sent énormes. Cela va trop vite pour faire monter la pression, pour s'attacher aux personnages, pour laisser le film vivre un peu. Belles séquences quand même dans les espaces confinés, dans les huttes et bien sûr lors de l'expédition dans la grotte.

The Bourne Legacy(Tony Gilroy) - Image - Oubliable tentative de donner une suite à cette très bonne saga d'espionnage/action. C'est bien d'avoir trouvé un acteur crédible pour succéder à Damon (quoique je trouve que Jeremy Renner se répète un peu dans ses compositions de machoires serrées), faudrait aussi penser à écrire un scénario valable hein ; parce que les explications interminables ponctuées par 2 pauvres poursuites tirées jusqu'à l'indécence, ça fait mesquin pour une série dont l'urgence est l'essence. Et puis si on a moins la gerbe, merci de prendre un gars qui gère l'espace un peu plus dynamiquement quand même. Tiens, je parlais de McT juste avant... "soupir"

Expendables 2(Simon West) - Image - Rigolo mais assez mal foutu, certains enchainements de scènes complètement bâclés et des dialogues stupides et pas très drôles n'aidant pas. Pour couronner le tout la VFQ est une catastrophe. Je pense l'oublier aussi vite que le 1er.

Déjà-vu(Tony Scott) - Image - Scott et D. Washington sont en pilotage automatique, le tout se suit sans ennui ni passion.


Films revus :



séries :
Game of Thrones - saison 1 - en cours...


films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
juin 2013 : De rouille et d'os - Jacques Audiard (2012)
mai 2013 : Cheval de guerre - Steven Spielberg (2011)
avril 2013 : Le locataire - Roman Polanski (1976)
mars 2013 : Mother - Joon-Ho bong (2011)
février 2013 : The far country - Anthony Mann (1954)
janvier 2013 : The General - Buster Keaton (1927)
décembre 2012 :
novembre 2012 : Delivrance - John Boorman (197)
octobre 2012 : Soleil vert - Richard Fleischer (19)
septembre 2012 : Une séparation - Asghar Farhadi (2011)
août 2012 : le trou - Jacques Becker (1960)
juillet 2012 : pas de film du mois
juin 2012 : To be or not to be - Ernst Lubitsch (1942)
mai 2012 : The Avengers - Joss Whedon (2012)
avril 2012 : French Connection - William Friedkin (1971)
mars 2012 : Le cimetière de la morale - Kenji Fukasaku (1975)
février 2012 : Rango - Gore Verbinski (2011)
janvier 2012 : Dans ses yeux - Juan José Campanello (2010)
décembre 2011 : A.I. - Artificial Intelligence - Steven Spielberg (2001)
novembre 2011 : Un conte de Noël - Arnaud Desplechin (2008)
octobre 2011 : Autopsie d'un meurtre - Otto Preminger (1959)
septembre 2011 : Le temps des gitans - Emir Kusturica (1988)
août 2011 : Princesse Mononoke - Hayao Miyazaki (1997)
juillet 2011 : The ghost writer- Roman Polanski (2010)
juin 2011 : Hearts of darkness - Fax Bahr, George Hickenlooper (1991)
mai 2011 : L'homme qui tua Liberty Valance - John Ford (1962)
avril 2011 : Sons of Anarchy (saison 2) - Kurt Sutter
mars 2011 : Des hommes et des Dieux - Xavier Beauvois
février 2011 : Bons baisers de Bruges - Martin Mc Donagh
janvier 2011 : les frissons de l'angoisse - Dario Argento
décembre 2010 : la poursuite infernale - John Ford
novembre 2010 : Ténèbres (Dario Argento)
octobre 2010 : the ghost and Mrs Muir - Joseph Mankiewicz
septembre 2010 : Stardust - Mathiew Vaughn
août 2010 : Série noire - Alain Corneau
juillet 2010 : Danse avec les loups - Kevin Costner
juin 2010 : Bonnie and Clyde - Athur Penn
mai 2010 : pas de film du mois... :(
avril 2010 : When we were kings - Leon Gast et Taylor Hackford (1996)
mars 2010 : Le nouveau monde - Terrence Mallick (2005)
février 2010 : Stardust Memories - Woody Allen (1980)
janvier 2010 : Sur mes lèvres - Jacques Audiard (2001)
décembre 2009 : Avatar - James Cameron (2009)
novembre 2009 : Two lovers - James Gray (2008)
octobre 2009 : Josey Wales, hors la loi - Clint Eastwood (1976)
septembre 2009 : Entre les murs - Laurent Cantet (2008)
août 2009 : Inglourious basterds - Quentin Tarantino (2009)
juillet 2009 : Public ennemies - Michael Mann (2009)
juin 2009 : Cria Cuervos - Carlos Saura (1975)
mai 2009 : Gomorra - Matteo Garrone (2008)
avril 2009 : Voyage à deux - Stanley Donen (1967)
mars 2009 : Supergrave - Greg Mottola (2007)
février 2009 : The Fall - Tarsem Singh (2006)
janvier 2009 : M le maudit - Fritz Lang (1931)
décembre 2008 : Hors d'atteinte- Steven Soderberg (1998)
novembre 2008 : la bête de guerre - Kevin Reynolds (1988)
octobre 2008 : No country for old men - Joel et Ethan Coen (2008)
septembre 2008 : Ricky Bobby, roi du circuit - Adam Mc Kay (2006)
août 2008 : The Dark Night - Christopher Nolan (2008)
juillet 2008 : Ran- Akira Kurosawa (1985)
juin 2008 : Zodiac - David Fincher (2006)
mai 2008 : Le prestige - Christopher Nolan (2006)
avril 2008 : Rois et reine - Arnaud Desplechin (2004)
mars 2008 : Rio Bravo - Howard Hawks (1959)
février 2008 : Sunshine - Danny Boyle (2006)
janvier 2008 : Casablanca - Michael Curtiz (1942)
décembre 2007 : 2001, l'odyssée de l'espace - Stanley Kubrick (1968)
novembre 2007 : Persona - Ingmar Bergman (1966)
octobre 2007 : Les fils de l'homme - Alfonso Cuaron (2006)
septembre 2007 :Le château dans le ciel - Hayao Miyazaki (1986)
août 2007 : L'esquive - Abdellatif Kechiche (2003)
Dernière modification par Brody le 5 juil. 13, 16:20, modifié 3 fois.
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

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Film du mois de Juillet


Film découverts:
The Crazies,Georges Romero(DVD) 5/10
Sunshine,Danny Boyle(DVD) 6/10
Q and A,Sidney Lumet(Blu Ray) 7,5/10
28 days later,Danny Boyle(DVD) 6/10
Pacific Rim,Guillermo del Toro(Ciné 3D) 8/10
The Funeral,Abel Ferrara(DVD) 8/10
Wolverine,le combat de l'immortel,James Mangold(Ciné) 5,5/10
The Most Dangerous Game,Ernest B. Schoedsack,Irving Pichel(DVD) 8/10
Superman contre l'élite,Michael Chang(TV) 7/10
Nosferatu,le fantôme de la nuit,Werner Herzog(Blu Ray) 8/10
French Connection,William Friedkin(Blu Ray) 8,5/10

Films revus:
Shining,Stanley Kubrick(DVD) 8/10
Ali,Michael Mann(TV) 8/10



Séries TV:


Documentaires:


Films des mois précédents:
Spoiler (cliquez pour afficher)
Juin/Boogie Nights,Paul Thomas Anderson
Mai/Le septième continent,Michael Haneke/Prix spécial:Despues de Lucia,Michel Franco
Avril/The Boston Strangler,Richard Fleischer
Mars/Camille Claudel 1915,Bruno Dumont / To the Wonder,Terrence Malick
Fevrier/ At close range,James Foley
Janvier/The Master,Paul Thomas Anderson /Prix Spécial : Zero Dark Thirty,Kathryn Bigelow
Année 2012:
Décembre/Tabou,Miguel Gomes
Novembre/The Killers, Robert Siodmak
Octobre/La toile blanche d'edward hopper, Jean Pierre Devillers
Septembre/Little Odessa, James Gray/ Prix spécial : Obsession,Brian de Palma
Aout/Le cercle rouge, Jean Pierre Melville/Casablanca, Michael Curtiz
Juillet/Faust, Alexandre Sokourov FILM DE L'ANNEE 2012
Juin/De rouille et d'os,Jacques Audiard/ Prix spécial: Paris Céline de Patrick Buisson
Mai/Eternal Sunshine of the spotless mind,Michel Gondry
Avril/Titanic,James Cameron
Mars/Dead Ringers,David Cronenberg-Hunger,Steve McQueen
Fevrier/Rango,Gore verbinski-La Taupe,Thomas Alfredson
Janvier/Millenium,the girl with the dragoon tatoo,David fincher
Année 2011
Décembre/Le cheval de Turin,Bela Tarr FILM DE L'ANNEE 2011
Novembre/Hors Satan,Bruno Dumont
Octobre/Cure,Kiyoshi Kurosawa
Septembre/Hana Bi,Takeshi Kitano/L'Appolonide,souvenirs de maison close,Bertrand Bonnelo
Aout/Melancholia,Lars Von Trier
Juillet/Deep End,Jerzy Skolimowski/The Passenger,Michelangelo Antonioni (Prix spécial:The Texas Chainsaw Massacre,Tobe Hooper)
Juin/Badlands,Terrence Malick
Mai/The Tree of life,Terrence malick
Avril/The lady from Shanghai,Orson Welles/Enquete sur un citoyen au dessus de tout soupcon,Elio Petri
Mars/The duellists,Ridley Scott/To live and die in LA,William Friedklin
Février/Phantom of the Paradise,Brian de Palma
Janvier/Suspiria,Dario Argento/Irreversible,Gaspar Noé
Année 2010
Decembre/Profondo Rosso,Dario Argento
Novembre/Le silence,Ingmar Bergman FILM DE L'ANNEE 2010
Octobre/The Fly,David Cronenberg
Septembre/Des hommes et des dieux,Xavier Beauvois/Oncle Boonmee,Apichatpong Weerasethakul
Aout/Days of Heaven,Terrence Malick
Juillet/Crash,David Cronenberg/A bout de souffle,Jean Luc Godard
Juin/Il Divo,Paolo Sorrentino
Mai/Catch me if you can,Steven Spielberg
Avril/Wall Street,Oliver Stone/Redacted,Brian de Palma
Mars/Blue Velvet,David Lynch
Février/Raging Bull,Martin Scorsese
Janvier/Zodiac,David Fincher/Macbeth,Roman Polanski
Année 2009:
Décembre/Vidéodrome,David Cronenberg
Novembre/Cris et chuchotements,Ingmar Bergman FILM DE L'ANNEE 2009
Octobre/Le ruban blanc,Michael Haneke
Septembre/Un prophète,Jacques Audiard
Aout/There will be blood,Paul Thomas Anderson
Juillet/Manhunter,Michael Mann
Juin/Antichrist,Lars Von Trier
Mai/Le temps de l'innocence,Martin Scorsese
Avril/Last Days,Gus Van Sant
Mars/Blow out,Brian de Palma
Février/Révélations,Michael Mann
Dernière modification par semmelweis le 29 juil. 13, 20:06, modifié 9 fois.
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Demi-Lune »

FILM DU MOIS DE JUILLET 2013
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FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
  • Point limite (Sidney Lumet, 1964) Image
    ¡Que viva Mexico! (Serguei Mikhaïlovich Eisenstein, 1931) Image
    Dura lex (Lev Koulechov, 1926) Image
    Greystoke, la légende de Tarzan (Hugh Hudson, 1984) Image
    La Révolution française (Robert Enrico & Richard T. Heffron, 1989) Image
    • Les années lumière (Robert Enrico) Image
      Les années terribles (Richard T. Heffron) Image
    Calmos (Bertrand Blier, 1976) Image
    Ma saison préférée (André Téchiné, 1993) Image
    Le disque rouge (Pietro Germi, 1956) Image
    Dimanche d'août (Luciano Emmer, 1949) Image
    Les Vitelloni (Federico Fellini, 1953) Image
    Buffet froid (Bertrand Blier, 1979) Image
    Mariage à l'italienne (Vittorio De Sica, 1964) Image
    La Cité interdite (Zhang Yimou, 2007) Image
    Le journal d'une femme de chambre (Luis Buñuel, 1964) Image
    Les nuits de Cabiria (Federico Fellini, 1957) Image
    Coraline (Henry Selick, 2009) Image
    La porte de l'enfer (Teinosuke Kinugasa, 1953) Image
    Le dernier nabab (Elia Kazan, 1976) Image
    Les amants diaboliques (Luchino Visconti, 1943) Image
    Le pigeon (Mario Monicelli, 1958) Image
    Lame de fond (Ridley Scott, 1996) Image
    Le malin (John Huston, 1979) Image
    Le sauvage (Jean-Paul Rappeneau, 1975) Image
    Viridiana (Luis Buñuel, 1961) Image
    La Califfa (Alberto Bevilacqua, 1970) Image
    L'exorciste 2, l'hérétique (John Boorman, 1977) Image
    La dixième victime (Elio Petri, 1965) Image
    L'orphelinat (Juan Antonio Bayona, 2007) Image
FILMS REVUS
  • Belle de Jour (Luis Buñuel, 1967) Image
    ¿Quién puede matar a un niño? (Narciso Ibáñez Serrador, 1976) Image
    Le cercle rouge (Jean-Pierre Melville, 1970) Image
    Les prédateurs (Tony Scott, 1983) Image
    Conan le barbare (John Milius, 1982) Image
    Jackie Brown (Quentin Tarantino, 1997) Image
    Tristana (Luis Buñuel, 1970) Image
    Witness (Peter Weir, 1985) Image
    Mort sur le Nil (John Guillermin, 1978) Image
    Inferno (Dario Argento, 1980) Image
    Meurtre au soleil (Guy Hamilton, 1982) Image
Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
août 2009 : Master and Commander (Peter Weir, 2003) ex aequo avec Eternal Sunshine of the spotless mind (Michel Gondry, 2004)
septembre 2009 : Lunes de fiel (Roman Polanski, 1992)
octobre 2009 : Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento, 1975) ex aequo avec 12 Hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
novembre 2009 : Entre le Ciel et l'Enfer (Akira Kurosawa, 1963)
décembre 2009 : Ring (Hideo Nakata, 1997)
janvier 2010 : Le Syndrome de Stendhal (Dario Argento, 1996) ex aequo avec Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009)
février 2010 : The Cotton Club (Francis Ford Coppola, 1984). Prix spécial : Délivrance (John Boorman, 1972)
mars 2010 : Shutter Island (Martin Scorsese, 2010) - plus objectivement : Les Sept Samouraïs (Akira Kurosawa, 1954)
avril 2010 : Ratatouille (Brad Bird, 2007). Prix spécial pour La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966) et Zombie (George Romero, 1978)
mai 2010 : Quand passent les cigognes (Mikhaïl Kalatozov, 1958)
juin 2010 : Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
juillet 2010 : Inception (Christopher Nolan, 2010) ex aequo avec Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1967)
août 2010 : La Reine Margot (Patrice Chéreau, 1994)
septembre 2010 : Le Voyeur (Michael Powell, 1960) ex aequo avec Memories of Murder (Bong Joon-ho, 2003)
octobre 2010 : Écrit sur du vent (Douglas Sirk, 1956)
novembre 2010 : Lolita (Stanley Kubrick, 1962)
décembre 2010 : Les Chaussons rouges (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1948) ex aequo avec Le Pont de la rivière Kwaï (David Lean, 1957)
janvier 2011 : Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock, 1964)
février 2011 : La Rumeur (William Wyler, 1961)
mars 2011 : Blue Velvet (David Lynch, 1986) ex aequo avec A la poursuite d'Octobre Rouge (John McTiernan, 1990). Prix spécial : TRON (Steven Lisberger, 1982)
avril 2011 : La Règle du jeu (Jean Renoir, 1939)
mai 2011 : Le Guépard (Luchino Visconti, 1963)
juin 2011 : The Tree of Life (Terrence Malick, 2011)
juillet 2011 : Ludwig ou le Crépuscule des dieux (Luchino Visconti, 1972) ex aequo avec Trop belle pour toi (Bertrand Blier, 1989)
août 2011 : L'Armée des Ombres (Jean-Pierre Melville, 1969) ex aequo avec Cure (Kiyoshi Kurosawa, 1997) ex aequo avec L'année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961)
septembre 2011 : Do the right thing (Spike Lee, 1989). Prix spécial pour Orgueil et préjugés (Joe Wright, 2005)
octobre 2011 : Le Narcisse Noir (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1947). Prix spécial pour The Artist (Michel Hazanavicius, 2011) et Melancholia (Lars Von Trier, 2011)
novembre 2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne (Steven Spielberg, 2011)
décembre 2011 : La Fille de Ryan (David Lean, 1970). Prix spécial pour Mission : Impossible, Protocole Fantôme (Brad Bird, 2011)
janvier 2012 : Metropolis, version longue (Fritz Lang, 1927) ex aequo avec Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy, 1964) ex aequo avec La Chute de l'Empire romain (Anthony Mann, 1964)
février 2012 : Octobre (Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1928)
mars 2012 : La lettre inachevée (Mikhaïl Kalatozov, 1959) ex aequo avec Tootsie (Sydney Pollack, 1982) ex aequo avec Dressé pour tuer (Samuel Fuller, 1982)
avril 2012 : Les Nibelungen (Fritz Lang, 1924)
mai 2012 : Guerre et Paix (Sergueï Bondartchouk, 1967)
juin 2012 : Cinéma Paradiso (Giuseppe Tornatore, 1989) ex aequo avec La Dolce Vita (Federico Fellini, 1960)
juillet 2012 : Soy Cuba (Mikhaïl Kalatozov, 1964) ex aequo avec Kwaïdan (Masaki Kobayashi, 1964). Prix spécial pour Phase IV (Saul Bass, 1974)
août 2012 : L'Enfer blanc du Piz Palü (Arnold Fanck & G. W. Pabst, 1929) ex aequo avec Pink Floyd The Wall (Alan Parker, 1982) ex aequo avec To be or not to be (Ernst Lubitsch, 1942) ex aequo avec Le Rayon vert (Éric Rohmer, 1986)
septembre 2012 : Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1959)
octobre 2012 : La Belle et la Bête (Jean Cocteau, 1946) ex aequo avec L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot (Serge Bromberg, 2008)
novembre 2012 : Beau-père (Bertrand Blier, 1981)
décembre 2012 : Napoléon (Abel Gance, 1927). Prix spécial pour Drôle de frimousse (Stanley Donen, 1957) et Un Américain à Paris (Vincente Minnelli, 1951)
janvier 2013 : Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo, 1952) ex aequo avec Chantons sous la pluie (Stanley Donen & Gene Kelly, 1952), L'Incompris (Luigi Comencini, 1966) et Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, 2012)
février 2013 : Lincoln (Steven Spielberg, 2012). Prix spécial pour Le voleur de bicyclette (Vittorio De Sica, 1948) et les chorégraphies de Busby Berkeley
mars 2013 : The shop around the corner (Ernst Lubitsch, 1940) ex aequo avec Ninotchka (Ernst Lubitsch, 1939), A la Merveille (Terrence Malick, 2012) et Que la lumière soit (John Huston, 1946)
avril 2013 : Solitude (Paul Fejos, 1928) ex aequo avec La symphonie nuptiale (Erich von Stroheim, 1928)
mai 2013 : Le Conformiste (Bernardo Bertolucci, 1970) ex aequo avec Cléopâtre (Joseph L. Mankiewicz, 1963)
juin 2013 : Le passé (Asghar Farhadi, 2013). Prix spécial pour Le silence de la mer (Jean-Pierre Melville, 1947), Ordet (Carl Theodor Dreyer, 1955), Une journée particulière (Ettore Scola, 1977) et La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Dernière modification par Demi-Lune le 31 juil. 13, 15:50, modifié 41 fois.
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par cinéfile »

Juillet 2013

DECOUVERTES

Dupont Lajoie (Y. Boisset, 1974) 8.5/10
Meurtre au soleil (G. Hamilton, 1981) 7/10
La Dentellière (C. Goretta, 1977) 7/10
La Dame de Trèfle (J. Bonnell, 2010) 7/10
LAssassin (E. Petri, 1961) 6.5/10
Dix Petits Indiens (R. Clair, 1944) 6/10
La Maman et la Putain (J. Eustache, 1973) 6/10
Star Trek (JJ Abrams, 2009) 6/10
Star Trek : Into Darkness (JJ Abrams, 2013) 6/10
Tueurs de Flics (H. Becker, 1979) 5/10
Hansel et Gretel : Witch Hunters (T. Wirkola, 2013) 5/10
Lost Highway (D. Lynch, 1997) 4/10
ATM (Brooks, 2012 DTV) 4/10
JF Partagerait Appartement (B. Schroeder, 1992) 4/10
Le Maitre des Illusions (C. Barker, 1995) 4/10


RE-DECOUVERTES

Manhunter (M. Mann, 1987) 7.5/10
Dernière modification par cinéfile le 1 août 13, 19:26, modifié 16 fois.
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Thaddeus
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Thaddeus »

Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Dernier chapitre de la trilogie d’Apu, le plus beau, accompli, émouvant. Ray approfondit sa vision fataliste et lucide d’un monde dont il chercherait à résoudre les conflits à la faveur d’une sereine contemplation. Les situations y vibrent d’un humour discret, d’une sensibilité délicate, d’une limpidité absolue dans tous les registres : évidence complice de l’amitié avec Pulu, tendresse de l’amour naissant avec la jeune épouse, nouvelle terrible d’une mort en couches qui laisse le héros anéanti. Mais c’est vers la lumière et l’apaisement que tend son apprentissage, car après avoir arpenté le pays, jeté son manuscrit au vent pour se délivrer de la douleur, Apu accepte les coups du destin et embrasse ses responsabilités de père. A la fin, il part souriant, en harmonie tant avec lui-même qu’avec la nature, son petit garçon de cinq ans juché sur les épaules, et c’est bouleversant. 5/6

Frances Ha (Noah Baumbach, 2012)
On pourrait craindre les afféteries d’un irritant mumblecore saturée de poses arty. On aurait tort, parce que Baumbach décrit son milieu avec une ironie chargée d’autodérision, et parce que le montage staccato, les traits d’esprit pétillants, le charme particulier de Greta Gerwig fournissent une ravissante fraîcheur à cette chronique d’une amitié quasi conjugale, où il est question de trouver sa place, son équilibre et son bonheur. Par sa multitude de petites bulles conviviales, ses personnages paumés ou bienveillants, tous attachants, son inclination au lien et à l’échange, sa curiosité de la rencontre, la comédie s’offre même comme un radieux traité de philanthropie, qui marie la drôlerie la plus vive et la sincérité la plus vraie. On en émerge sur un petit nuage. 5/6

Prima della rivoluzione (Bernardo Bertolucci, 1964)
Le deuxième film de Bertolucci est comme la confession d’un enfant du siècle, le point de rencontre, encombré de rhétorique et d’influences disparates, d’une recherche de spontanéité héritée de la Nouvelle Vague et d’envolées opératiques à la Verdi, le mariage des digressions politiques et de l’effervescence romantique. Il illustre le dilemme d’un jeune bourgeois parmesan à la fois communiste et pétri de culture, révolutionnaire et conservateur. La mise en scène sophistiquée fait un usage étonnant de la lumière, recourt aux références et aux citations, mais on est en droit de trouver assez gonflantes toutes ces affectations précieuses autour de l’ambiguïté et de l’indécision intellectuelles du sortir adolescent. 4/6

Gloria (John Cassavetes, 1980)
Le cinéaste prouve à nouveau que la greffe du polar avec son univers prend bien. Cette odyssée du bitume, cernée par des bas-fonds urbains et diurnes, des immeubles en coupe-gorge, des bouches de métro menaçantes, inverse les rôles traditionnels en démasquant ironiquement les outrances masculines du genre. A travers la rencontre d’une ex-maîtresse de parrain new-yorkais, qui n’a pas peur de jouer de la gâchette, et d’un orphelin portoricain traqué par la Mafia, il s’intéresse aux limites d’un désir ne pouvant s’accomplir que dans l’imaginaire, et se place du côté de ces rêveurs qui ne triomphent pas du système mais se mêlent de le défier en goûtant à l’ivresse de l’illusion. Les gangsters n’ont qu’à bien se tenir, ils ont une femme à leurs trousses : pas de doute, on est bien chez Cassavetes. 4/6

Le sang d’un poète (Jean Cocteau, 1930)
A l’heure où, grâce à un mécène commun, Luis Buñuel conçoit L’Âge d’or (très supérieur), Cocteau élabore une première mise en forme cinématographique de son imaginaire. Le parallèle avec le surréalisme de l’auteur mexicain s’arrête là car cet essai expérimental bâtit sa poésie de façon cartésienne, concrète, raisonneuse, fuyant la dictée de l’inconscient et l’écriture automatique pour mieux favoriser le rêve dirigé, à la machinerie et aux ressorts mis à nu. Ne reste aujourd’hui qu’un bric-à-brac terriblement dépassé, dont le schématisme illustratif d’un champ thématique qui brasse le narcissisme, la quête d’identité ou les mystères d’Éleusis bride le déploiement des effets. C’est peu dire que jamais je ne me suis senti impliqué devant cette vieillerie rassise. 2/6

Le roman de Marguerite Gautier (George Cukor, 1936)
Avec La Dame aux Camélias, pas besoin de forcer la note du mélo pour faire pleurer dans les chaumières : le sacrifice de cette lorette faussement frivole, vouée à son amant jusque sur son lit de mort, est suffisamment poignant en lui-même pour remplir la coupe du romantisme lacrymal. Mais si le film est un modèle d’adaptation, c’est parce qu’il réunit principalement deux qualités. D’une, le luxe discret d’une mise en scène taillant l’ellipse et la retenue dans le velours – tuberculose étouffée au mouchoir, cruauté feutrée sous les candélabres. De deux, une actrice capable de sortir le grand jeu sans accentuer le pathétique : dans sa façon de croquer une dragée, de rire sans un bruit, de murmurer ses ultimes requêtes tandis que la maladie l’emporte, Greta Garbo, absolument magistrale, est celle-ci. 5/6

La charge de la brigade légère (Michael Curtiz, 1936)
On efface la réalité des faits et on prend les plus larges libertés avec l’histoire, jusqu’à transformer le célèbre (et désastreux) épisode de la guerre de Crimée en acte héroïque se vengeant des sanguinaires exactions sultanistes. Ne pas tiquer, Curtiz emballe ce virevoltant film d’aventures sabre au clair, en fait un hymne à la bravoure militaire, voire à l’insubordination justifiée. Le quadrillage limpide de l’espace (d’un fort à l’autre, dans un sens, puis dans l’autre), le tempo impeccable d’un récit mené tambour battant, l’harmonieux enchevêtrement des hauts faits, des intrigues diplomatiques et des contrariétés sentimentales assurent un spectacle de haute tenue, culminant dans un final épique qui enfonce méchamment les standards de l’époque. 4/6

L'aigle vole au soleil (John Ford, 1957)
Le sujet pourrait faire redouter un couplet ronflant à la gloire de l’aéronavale américaine. Que nenni. Ford fuit les trompettes, choisit une expression dédramatisée, dilate les moments en creux qu’il emplit d’une chaleureuse tendresse. Les bagarres drolatiques entre frères ennemis de la marine et de l’armée de l’air, l’obstination de l’inénarrable Carson à faire remarcher le Duke paralysé (deux armes : le mantra "I’m gonna move that toe" et l’invraisemblable attirail alcoolisé planqué derrière la commode), la main posée par Maureen O’Hara sur la nuque de son époux, après que les années lui aient imprimé une mèche blanche dans les cheveux… tout illustre la solidité des liens affectifs, leur subsistance à l’épreuve des coups du destin. Film superbe et injustement méconnu. 5/6

Tendres passions (James L. Brooks, 1983)
Lorsqu’on le découvre trente ans après ses Oscars, ce soap opera texan à la réputation de gros pudding lacrymal apparaît pour ce qu’il est vraiment : un idéal de mélodrame sirkien, l’exploration subtile d’une orageuse relation mère/fille, de ses non-dits, de sa complicité exclusive, de ses blessures irrésolues. Brooks accorde une attention bienveillante à chaque personnage, jongle avec les registres, ose une narration elliptique filant sur tous les événements de la vie : l’annonce d’une grossesse, la naissance puis une autre, la romance vacharde et pétillante entre l’hédoniste compulsif et la bourgeoise déterminée, les recommandations ultimes de la jeune malade à ses fils, légués comme des cadeaux précieux, et les premiers pas d’une petite fille dans le jardin, qui font rimer la douleur d’une disparition avec la joie d’un recommencement. 5/6

3h10 pour Yuma (Delmer Daves, 1957)
A la manière du Train sifflera trois fois, sorti cinq ans plus tôt et auquel on pense beaucoup, Daves articule un suspense en temps réel autour d’un débat moral et enclenche une série de confrontations qui tirent leur force des évolutions de chacun. Le film appartient à la veine des surwesterns qui ont fleuri dans les années 50, attachés à épurer les situations et les personnages jusqu’à leur dimension la plus élémentaire, mais il s’en démarque par la conviction d’un propos résolument lumineux, fondé sur la compréhension mutuelle, le glissement progressif de l’intérêt personnel vers l’élan solidaire, et la prise de conscience, entre le fermier et le bandit, d’une estime réciproque. Si elle tranche avec les canons du genre, la résolution finale atteste à cet égard pleinement de la personnalité de son auteur. 4/6

Le lys brisé (David W. Griffith, 1919)
Délaissant l’ampleur et la démesure de la fresque au profit d’une respiration intimiste, Griffith poursuit l’exorcisme de l’accusation de racisme porté (à juste titre) contre sa Naissance d’une Nation et narre la naissance, dans les bas-quartiers londoniens, d’un amour délicat entre une jeune fille effarouchée et un Chinois immigré à la sagesse humaniste. Il subsiste sans doute quelque chose de ces bribes de naïveté, de cette opposition binaire entre sensibilité célébrée et rugosité aveugle, de l’expressivité nouvelle et nuancée de Lilian Gish, mais la pudeur du film se confond à mes yeux avec la tiédeur, et le simplisme de l’intrigue empêche, par l’effacement de l’audace formelle, toute implication émotionnelle de ma part. 3/6

Les enfants terribles (Jean-Pierre Melville, 1950)
Cocteau a lui-même confié l’adaptation de son célèbre roman au jeune Melville qu’il admirait. Si l’on parvient à dompter la stylisation littéraire des mots, de leur récitation, de leur musicalité, alors une fascination vénéneuse opère et s’accroît jusqu’à l’ultime image. Il y a quelque chose d’incantatoire dans cette prose argotique, dans les joutes taquines, enveloppée d’une affection étouffante, que s’échangent ces deux ados blonds comme des anges, dans ces images à la lisière du fantastique et à l’irréalité féérique, dans ces palais de souvenirs et de reliques hantées par une figure machiavélique dont le visage ne se dévoilera qu’à la fin – celui d’un amour fraternel, maléfique, et d’une enfance consumée jusqu’à la folie par une passion exclusive. 5/6

La baie des anges (Jacques Demy, 1963)
En suivant avec une neutralité presque bressonnienne l’inéluctable spirale d’un couple consumé par l’enfer du jeu, Demy dit avoir voulu analyser le vice chez deux êtres passionnés. La roulette du hasard qui gouvernait aux rencontres de Lola manifeste dès lors une logique destructrice où l’homme et la femme s’efforcent de sauver leur libre arbitre. On peut s’interroger sur la cohérence de la pirouette finale, qui accorde une valeur un peu forcée aux vertus salvatrices de l’amour, mais la rigueur sèche de son déroulé tragique, l’épure paradoxalement habitée d’une mise en scène figurant le visage de l’obsession, de la dépendance, et de la honte dissimulée ou refoulée qu’elle suscite chez ceux qui en souffrent, font tout le prix de cette fable moraliste. 4/6

Liebelei (Max Ophüls, 1933)
Dans l’exercice subtil visant à glisser insensiblement de la légèreté à la désillusion tragique, Ophüls est un maître-queux, et ce film-clé, tout à fait représentatif de sa méthode et de son univers, l’une de ses réussites les plus achevées. La pimpante fraîcheur présidant aux stratagèmes de séduction de deux dragons de l’armée autrichienne se voile ainsi de gravité, les conventions compassées d’une société inégalitaire sont auscultées par une caméra d’une souple et sinueuse élégance, avant que le poids d’un passé non soldé ne frappe comme un coup du destin. Ce qui se joue à la fin sur le visage de Magda Schneider, dans le plan poignant qui saisit sa compréhension du drame, consacre à cet égard l’entière finesse du long-métrage. 5/6

Chasse à l’homme (Fritz Lang, 1941)
Avec un mépris souverain de la vraisemblance, Lang se régale d’un récit à rebondissements multiples et chevauche la logique chaotique d’une histoire d’espionnage, de fuite et de poursuite où s’accumulent les périls et les embûches, où valsent agents sadiques et perfides au service de l’Axe et complices aussi humbles que précieux (le gamin matelot, la prostituée cockney). Mené à toute berzingue, le thriller organise des oppositions franches et nettes entre les positions morales, prend clairement parti contre la politique hitlérienne, enrichit son savoureux suspense d’une interrogation sur les valeurs du choix, de l’intégrité et de l’engagement à l’aune des heures graves et troublées. Captivant. 4/6

L’esprit de Caïn (Brian De Palma, 1992)
On peut estimer que le film cumule les handicaps, illustre à gros coups de pinceau explicatifs, verbeux et grand-guignolesques les manifestations d’un cas de psychose qui a tout du fantasme délirant de thriller freak. On peut se réjouir de ces excès assumés, de ces envolées baroques réglées comme des coups de rasoir, de la connivence tacite avec le spectateur quant à la distanciation ludique de ce qui est donné à voir. On peut enfin garder un pied dans chacune de ces deux hypothèses, et considérer cette série B barbouillée d’ironie et de grotesque comme l’un de ces mises au point auto-citatives auxquelles De Palma se livre régulièrement, avec la sagacité d’un auteur conscient d’être bien plus intelligent que son sujet. 4/6

Sabrina (Billy Wilder, 1954)
La haute société new-yorkaise, deux frères richissimes qui n’ont d’yeux qui pour le profit, qui pour les pouliches de luxe, et la fille du chauffeur amoureuse de l’un comme le ver est épris de la lune. L’intention est claire : démarquer le conte de fées. La méthode savoureuse : brocarder l’obsession matérialiste et consumériste de cette société du capital en assimilant l’idée fixe de l’héroïne à une forme perverse d’arrivisme. Wilder orchestre finement une comédie à la Cukor où tout le monde est dupe de ses propres mensonges, compromis et manipulations, mais il sait ménager également à ses héros les plus volontaires un bonheur sans absolu, et la prise de conscience de leurs rêveuses désillusions. Inutile de préciser qu’à ce petit jeu, le trio de stars fait des étincelles. 4/6

La ligne générale (Sergueï M. Eisenstein, 1929)
Écrit comme un instrument de propagande à la faveur de la ligne générale adoptée par le Congrès du parti, cette ode à la collectivisation des terres et à la mécanisation des moyens de production permet à Eisenstein de poursuivre la construction de ses propres idéogrammes, gagnés ici par une énergie sexuelle, délirante, bouffonne et extatique à la fois. L’inertie bureaucratique est tournée en ridicule par les ardeurs de la coopérative, les moutons salivent hagards devant les gesticulations impuissantes des popes, tandis que les jets éjaculatoires de l’écrémeuse font jaillir des torrents de vie multipliant fleurs et poussins, cochonnets et veaux, en autant de louanges païennes à la fécondité et aux noces glorieuses de la ville et de la campagne, de l’homme et de la machine. 4/6

L’humanité (Bruno Dumont, 1999)
Dumont poursuit sa démarche, renforce l’âpreté de ses partis pris, marie le physique et le spirituel dans une recherche sincère mais exigeante gommant toute formulation du beau – qui est sans doute, selon lui, l’ennemi du vrai. Il filme en cinémascope des paysages désolés, des corps embarrassés, un quotidien gluant d’ennui et, dans le même temps, une hypothèse parfaitement stylisée de ce quotidien. Lent, inconfortable, imparfait mais travaillé par des forces brutales, le film est à l’image de son protagoniste, idiot silencieux en quête de grâce, qui semble vouloir expier toute la culpabilité du monde : son humanité douloureuse pourrait toucher, mais l’opacité rebutante de son expression nous la rend bien trop étrangère. 3/6

Le voleur de Bagdad (Ludwig Berger, Michael Powell & Tim Whelan, 1940)
Pas moins de six réalisateurs ont travaillé sur cette féérie arabisante en Technicolor, dont les délires graphiques et les fantaisies colorées incitent aujourd’hui à la bienveillance attendrie. Des palais de marbre rose bonbon aux incrustations bricolées, des élans de romantisme enfantin aux guirlandes d’aventures invraisemblables, empilées avec un mépris royal de la rigueur dramatique, tout respire l’artifice kitsch et le plaisir candide du merveilleux. Bien que très désuètes (c’est un euphémisme), la richesse esthétique et la fraîche naïveté de l’aventure confèrent à l’ensemble un certain charme, celui-là même qui préside à la remémoration souriante des contes de notre enfance. 4/6

Nous avons gagné ce soir (Robert Wise, 1949)
Le film noir américain entretient un rapport étroit avec le réalisme social. Un peu à la manière de Huston et de son Asphalt Jungle sorti un an plus tard, Robert Wise réfute les enluminures du genre et favorise la dimension humaine d’une histoire simple et cruelle dont le cadre a valeur de document. Il décrit le monde de la nuit et des perdants en quête d’honneur, revigorés par un sursaut de dignité payé au prix cher, et l’envers d’une société du spectacle qui truque les matchs, invite le public à se repaître de la douleur fatiguée des boxeurs envoyés sur le ring comme à l’abattoir. Le tout emballé et pesé en soixante-douze minutes justes, sèches et concises de temps réel, qui du wellesien plan-séquence d’ouverture au travelling final imposent un brio technique sans apprêt. 4/6

L’oiseau au plumage de cristal (Dario Argento, 1970)
Avec l’application un tantinet appuyée d’un premier de la classe, Dario Argento concilie les composantes les plus fétichistes du cinéma hitchcockien et brode un thriller chic et manipulateur, formellement très chiadé, que n’aurait pas renié le Brian De Palma des débuts (jusque dans l’importance cruciale accordée au détail vu, sans cesse remémoré, mais mal compris). Il y a sans doute assez peu à réfléchir ici, mais tout à voir et à éprouver, y compris dans les motifs les plus éculés – assassin aux gants noirs découpant les photos de ses futures victimes, visions subjectives alternées, faux coupable devenu enquêteur perspicace, meurtres sanglants et décharges d’adrénaline dispensés comme des coups de griffe sadiques au spectateur. 4/6

Cœurs brûlés (Josef von Sternberg, 1930)
Premier film hollywoodien pour Dietrich, et suite logique de la thématique précédente. Le cinéaste transfigure les stéréotypes du roman de gare et redéfinit en rêveries et en artifices toutes les conventions du Maroc colonial. Il poursuit la mythification de son actrice, authentique Circé des brasseries, chanteuse déguisée en homme posant un baiser sur la bouche d’une spectatrice, lançant une fleur au beau légionnaire assis dans l'auditoire, acceptant les avances d’un riche soupirant à la dévotion chevaleresque avant de s’abandonner à la vérité de ses sentiments et de rejoindre pieds nus, dans les dunes brûlantes et le sirocco sifflant, la cohorte des femmes fidèles à leur amour. C’est par ces images fortes que le film dépasse la relative minceur de ses enjeux. 4/6

La femme au corbeau (Frank Borzage, 1929)
Les ruelles étroites, l’atmosphère grouillante et enfumée, la profusion de l’activité urbaine ont disparu : s’imposent à l’écran la sérénité radieuse d’une bicoque en bois, d’une péniche posée sur les flots tour à tour calmes et impétueux de la rivière, et l’ordre des saisons qui s’écoulent lentement. A nouveau, Borzage raconte la naissance frémissante du sentiment entre un homme et une femme, réveille le secret perdu et la naïve fraîcheur d’une affinité réciproque, mais c’est aux sources de la nature qu’il puise les images de cette pastorale de l’amour triomphant. Même à moitié disparue, rafistolée à coup de photographies et de cartons descriptifs, l’œuvre touche par son équilibre délicat et l’intensité érotique de situations laissant parler corps et attitudes. 4/6

La symphonie nuptiale (Erich von Stroheim, 1928)
Le film met un moment à démarrer mais possède une précieuse qualité : la montée en puissance. Surtout, il élargit l’ironie rageuse de son auteur à la peinture sincère des sentiments. L’amour entre le fils princier, coureur de jupons tendrement épris, et la fille pauvre et pure, Iphigénie gagnée par le désordre et l’épouvante à laquelle Faye Wray prête sa beauté éclair, fait éclore une délicatesse irréelle à la Borzage. Mais bientôt les fleurs de pommiers, témoins de leurs étreintes, se brisent sur la pourriture du monde et les impossibles rapports de classe, leur idylle se recouvre de touches cruelles, obscènes, et glisse jusqu’à une conclusion tragique, recouverte d’une pluie aussi épaisse que le désespoir, où la symphonie nuptiale résonne d’accents funèbres. 4/6

L'inconnu (Tod Browning, 1927)
On pourrait dire de Tod Browning qu’il est touché par la grâce de l’étrange. Le milieu des baraques foraines, les extravagances du cirque, l’incongruité des caractères et des situations constituent l’assise d’une réflexion ironique mais grave sur la relativité de la morale, de la normalité et du bon sens. Le cinéaste puise dans les coups cruels du destin la force d’un film d’épouvante à la sourde poésie, où quelques murs suffisent à prendre le personnage au piège de la fatalité, où la difformité physique n’est qu’une apparence, où les impulsions violentes de l’amour se manifestent comme envers des instincts criminels. Dans cet univers de faux-semblants et de chausse-trappes, Lon Chaney compose une mémorable figure d’assassin passionnel, aussi pathétique qu’inquiétant. 5/6


Et aussi :

Le congrès (Ari Folman, 2013) - 4/6
Hijacking (Tobias Lindholm, 2012) - 4/6
Monstres academy (Dan Scanlon, 2013) - 4/6


Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Juin 2013 - Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 - Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 - Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1966) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Juin 2011 - Ten (Abbas Kiarostami, 2002)
Dernière modification par Thaddeus le 4 août 13, 22:39, modifié 5 fois.
Gounou
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Gounou »

Juillet 2013

Film du mois

Films découverts
AMERICAN GIGOLO (Paul Schrader) 6,5/10
THE BLING RING (Sofia Coppola) 6,5/10
FRANCES HA (Noah Baumbach) 6/10
THE PERFECT CATCH (Farrelly Bros.) 5,5/10
WORLD WAR Z (Marc Forster) 6/10
BEFORE MIDNIGHT (Richard Linklater) 7,5/10
LE GOÛT DU SAKE (Yasujiro Ozu) 7,5/10
PACIFIC RIM (Guillermo Del Toro) 6,5/10
LA FORTERESSE CACHEE (Akira Kurosawa) 7/10
RAN (Akira Kurosawa) 8/10

Films revus
SHAME (Steve McQueen) 8,5/10
LITTLE ODESSA (James Gray) 8/10
THE SIXTH SENSE (M. Night Shyamalan) 7/10
THE SOCIAL NETWORK (David Fincher) 8/10
ANYTHING ELSE (Woody Allen) 7,5/10

Séries

CINEMA - DVD - BLURAY - TELEVISION
Dernière modification par Gounou le 30 juil. 13, 00:18, modifié 18 fois.
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Cathy »

Film du mois

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Films découverts, redécouverts ou revus

Chaines du destin, No man of her own (Mitchell Leisen) - 9/10
Cela commence comme un film noir, un couple attend des polciers, la femme se souvient alors de son passé. Cela continue comme un mélodrame, une femme abandonnée enceinte, un train qui déraille et un changement d'identité et un changement de vie qui en découlent ! Puis cela continue comme un film noir avec le passé qui ressurgit et cela se termine dans une pirouette de comédie. Un superbe film en tout cas où Barbara Stanwyck s'admire une nouvelle fois admirable en femme pourchassée par son passé. Gros coup de cœur pour ce mélo !

Pêché Mortel, Leave her to heaven (John Stahl) - 9/10
Superbe film noir en technicolor avec une Gene Tierney diaboliquement belle, garce au possible devant un Cornel Wilde dépassé par les évènements, revu avec toujours autant de plaisir, un film sans temps mort et à la musique d'Alfred Newman impressionnante, notamment cet accompagnement de la belle dispersant les cendres de son père.

L'aventure de Mrs Muir, The Ghost and Mrs Muir (Joseph Mankiewicz) - 8.5/10
Redécouvert, même si le dernier quart est bien long. Les relations entre Daniel et Lucy sont absolument superbes de romantisme et d'humour, mais l'arrivée de Failey ralentit quelque peu l'action. Dommage en tout cas totalement réévalué, car la partie "ennuyeuse" n'est vraiment pas longue. Gene Tierney a rarement été aussi belle que dans ce film et pourtant qu'elle est belle et Rex Harrison est parfait en marin tout comme George Sanders. Bref très beau film en tout cas.

San Francisco (W.S Van Dyke) - 8.5/10
Brillant film porté par Jeanette McDonald et surtout Clark Gable dans son rôle de séduisante canaille habituel. Le film annonce la catastrophe de 1906 comme étant le thème du film mais finalement il n'en est quasiment que l'acteur de la dernière demi-heure avec une superbe reconstitution de démolition et d'incendie. Nous sommes comme dans Titanic dans une histoire d'amour contrariée marquée par une catastrophe naturelle. Spencer Tracy est un luxueux second rôle. Jeanette McDonald peut prêter sa voix aux fameux San Francisco ou Would you repris d'ailleurs dans Singin'in the rain, ainsi qu'à Marguerite de Faust et Violetta de la Traviata. FIlm magnifique dans lequel on ne s'ennuie jamais.

Charade (Stanley Donen) - 8.5/10
Brillant exercice de style sur l'espionnage. Même en connaissant le pourquoi du comment le film se laisse encore savourer totalement. Audrey Hepburn y déploie son charme tout comme Cary Grant sans oublier également James Coburn ou Walter Matthau. En plus Paris y est magnifiquement filmé et crédible pour une fois !

La reine de Broadway, Cover Girl (Charles Vidor) - 8/10
Redécouverte totale de ce musical, je ne me souvenais que de bribes, j'avais oublié toute l'histoire fondamentale. Les numéros ne sont pas forcément inoubliables quoiqu'il y ait un très bon numéro où Gene Kelly danse avec son double, il y a aussi Tomorrow cette chanson endiablée qui semble annoncer Good Morning par son trio et son dynamisme. Il y a naturellement Rita Hayworth dans ce double rôle de grand-mère et de petite fille. Le grand numéro de Broadway est par contre raté. Le film demeure une comédie musicale fort sympathique.

Le défunt récalcitrant, Here Comes Mr Jordan (Alexander Hall) - 8/10
Comédie à la limite de la screwball sur le thème de la réincarnation à travers le portrait de ce boxeur mort par erreur et qui se retrouve incarné dans le corps d'un milliardaire assassiné par sa femme et son amant. Robert Montgomery et Claude Rains sont excellents dans leurs rôles respectifs de boxeur et de Mr Jordan, chargé d'accueillir les morts pour les envoyer au paradis. On retrouvera le personnage de Mr Jordan et certains acteurs dans l'Etoile des étoiles, comme le coach de Pendleton, qui sera d'ailleurs cité lui aussi. Les deux films sont totalement indépendants et le second est d'autant plus décevant quand on voit le comique du premier. A noter que ce film fera l'objet d'un remake "le ciel peut attendre" avec Warren Beatty et Julie Christie en 1978.

The Amazing Spider-man (Marc Webb) - 8/10
Film particulièrement efficace qui raconte la genèse de l'homme araignée déjà évoquée dans le premier Spider-man de la trilogie de Sam Raimi, mais d'une façon totalement différente et mélange efficacement le côté teen-movie et film de super héros. Excellent dans son genre.

Le facteur sonne toujours deux fois, The postman always rings twice (Tay Garnett) - 8/10
Film noir d'anthologie avec notamment l'apparition ultra-glamour de Lana Turner en short blanc et la narration en voix off du héros. Le film souffre toutefois d'une baisse de rythme après le procès, Lana Turner et John Garfield sont parfaits en amants tragiques.

Comment voler un million de dollars, How to steal a million (William Wyler) - 8/10
Comédie signée William Wyler, agréable sans prétention si ce n'est de réunir un duo de charme avec Audrey Hepburn et Peter O'Toole. Rempli d'invraisemblance, mais le cinéma doit-il être vraisemblable, la scène du vol est hyper astucieuse et totalement réussie. Loufoque et séduisant. Revu avec énormément de plaisir.

Quadrille d'amour, Centennial Summer (Otto Preminger) - 8/10
Réponse de la Fox à Meet me in St Louis de Minnelli, Centennial Summer évoque les aventures d'une famille au moment de l'exposition universelle fêtant les cent ans de l'indépendance des USA. On a donc les deux sœurs interprétées par Jeanne Crain et Linda Darnell rien que moins qui tombent amoureuse de Cornel Wilde, jeune français chargé de la construction du pavillon français. Il y a aussi Walter Brennan en père dépassé par les évènements et obsédé par la construction d'une super horloge. Comédie musicale bien que la musique ne soit pas aussi emballante que dans Meet me in Saint Louis et charmante comédie fraiche, reconstitution de la fin du 19ème comme aimait tant la Fox. Un film agréable et charmant. Dommage que la copie que j'ai vue ai eu le son quelque peu désynchronisé.

Ne nous fâchons pas (Georges Lautner) - 8/10
Comédie policière toujours aussi réjouissante, Jean Lefèvre est excellent tout comme Lino Ventura et Michel Constantin.

20 ans d'écart (David Moreau) - 8/10
Comédie romantique agréable qui pourtant partait d'un sujet casse-gueule avec cette histoire de cougar, mais les charmes de Virginie Effira et de Pierre Niney emportent l'adhésion et le film est léger et grave ce qu'il faut. Une jolie découverte.

Anna Karenina (Joe Wright) - 7.5/10
Sentiment mitigé devant cette version scéniquement magnifique. Le parti pris de théâtraliser tout ce qui se passe dans la ville en opposition au naturel de la campagne peut se comprendre, mais sans doute manque-t'il à cette version, un souffle épique remplacé par un esthétisme de tout instant. Maintenant Keira Kneightley n'est pas Anna Karenine telle que je me la représente, pas assez romantique, pas assez tourmenté, le désespoir de l'héroïne est expédié. Le problème du film est sans doute que le réalisateur a privilégié le décorum à l'intrigue dont il a certes gardé les passages incontournables, mais hormis la passion de Vronski pour Anna, les sentiments du mari superbement joué par Jude Law sont malheureusement édulcorés. Déception finalement sans doute liée à l'attente que j'avais de cette version.

La septième compagnie au clair de lune (Robert Lamoureux) - 7/10
Le moins bon de la franchise mais de la comédie sympathique comme on savait le faire à une certaine époque. Des héros "Monsieur tout le monde", dont on ne se lasse pas de voir et revoir les aventures. J'ai manqué la diffusion des deux précédents opus que j'avoue aimer malgré leurs défauts évidents.

Les blanches falaises de Douvres, White Cliffs of Dovers (Clarence Brown) - 6.5/10
La VF récente a très certainement biaisé mon jugement, le film sonnant de ce fait très faux. La lutte entre le patriotisme américain et anglais est fatigant. L'histoire de cette femme qui a perdu son mari à la première guerre mondiale et attend des nouvelles de son fils aussi militaire au moment du débarquement n'est guère fascinante. Irene Dunne est sans doute très bien en VO, mais là le personnage n'est pas du tout attachant. Bref plutôt ennuyeux, sans doute mon jugement aurait été autre avec une VOST ou une VF d'origine. Heureusement qu'il y a Frank Morgan et Cecil Aubrey Smith ou encore Dame May Whitty dans des rôles secondaires mais attachants de même qu'une toute jeune Elisabeth Taylor qui irradie en Betsy. Le seul intérêt est sans doute de montrer les jeunes allemands aryens purs souches qui sont déjà endoctrinés par le nazisme sans que celui-ci ou Hitler soient même cités. C'est assez étonnant d'ailleurs, car le torpillage du Lusithania n'est pas plus évoqué lors de l'entrée en guerre des américains.

Guerre et Paix, War and Peace (King Vidor) - 6.5/10
Sentiment très mitigé, esthétiquement le film est très beau par moment, notamment toutes les parties enneigées qui bien que sentant le studio semblent être de jolis tableaux, mais que c'est lent et long notamment toute la partie napoléonienne en Russie, même si les batailles utilisent des figurants à foison et sont superbement réglées. Audrey Hepburn est ravissante, Henry Fonda et Mel Ferrer rivalisent de charme, mais il manque quelque chose pour rendre le drame passionnant et Moscou semble plus proche d'une ville d'Opérette que de la capitale de la Russie impériale et la campagne moscovite est bien proche de la campagne californienne !

L'étoile des étoiles, Down to earth (Alexander Hall) - 6/10
Comédie musicale gentillette, très kitsch, des décors sonnant résolument faux. Rita Hayworth malgré sa beauté et son talent de danseuse ne peut sauver réellement le film qui souffre d'un premier rôle sans charisme. Le film a pourtant un pitsch sympathique avec le retour sur terre de Terpsichore dans une comédie musicale qui parle de la vie des muses. Les numéros musicaux sont plus ou moins réussis, et comment ne pas penser à Band Wagon avec le premier final intellectuel de la comédie musicale. Le film est en quelque sorte une suite de Here comes Mr Jordan (le défunt récalcitrant) dont l'histoire du boxeur est évoquée par l'agent de "Kitty/Terpsichore"

Le mouron rouge, The Scarlet Pimpernel (Harold Young) - 6/10
Sans doute la qualité plus que moyenne de la copie a terni ma vision de ce film qui manque de scène de bravoure. En réalité tout ce qui fait Lord Percy/Le Mouron rouge est plus une histoire d'ambiance, de discussions de salon et le personnage que compose ce fameux Lord Percy, précieux insupportable qui devient un superbe héros. Leslie Howard est excellent dans son double rôle, Merle Oberon est ennuyeuse comme souvent et manque de charisme. On s'ennuie quelque peu devant ce qui pourrait être sans doute un superbe film mieux mis en scène et surtout dans une copie restaurée. Déception.

Boule et Bill (Alexandre Charlot) - 5/10
Encore une adaptation de BD, mais ici nous ne sommes pas en réalité dans l'adaptation et c'est sans doute cela qui fâche. Evidemment le twist final explique pourquoi nous ne sommes pas dans l'adaptation de la BD, mais en quelque sorte une vision de la vie réelle qui aurait inspiré à Roba la BD. Frank Dubosc et Marina Fois sont horripilants au possible. Heureusement qu'il y a Funky et le petit garçon, mais bon encore une fois raté


Films du mois précédents
Spoiler (cliquez pour afficher)
Octobre 2009 - L'exilé (Ophuls)
Novembre 2009 - Old acquaintance (Sherman)
Décembre 2009 - The Browning version (Asquith)


Janvier 2010 - Jane Eyre (Stevenson)
Février 2010 - La Reine Christine (Mamoulian)
Mars 2010 - Remember the night (Leisen)
Avril 2010 - Ball of Fire (Hawks)
Mai 2010 - Lettre d'une inconnue (Ophuls)
Juin 2010 - Les Dix commandements (DeMille)
Juillet 2010 - Ninotchka (Lubitsch)
Août 2010 - The Great Ziegfeld (Leonard)
Septembre 2010 - A Royal Scandal (Preminger)
Octobre 2010 - La beauté du diable (Clair)
Novembre 2010 - La vie est belle (Capra)
Décembre 2010 - Les quatre filles du Docteur March (Cukor)

Janvier 2011 - L'ange des ténèbres (Milestone)
Février 2011 - L'homme au bras d'or (Preminger)
Mars 2011 - Pandora (Lewin)
Avril 2011 - Madame Bovary (Minnelli)
Mai 2011 - Témoin à charge (Wilder)
Juin 2011 - Jewel Robbery (Dieterle)
Juillet 2011 - L'amant sans visage (Sherman)
Août 2011 - L'appât (Mann)
Septembre 2011 - Le livre noir (Mann)
Octobre 2011 - Rio (Saldanha)
Novembre 2011 - Un seul amour (Sidney)
Décembre 2011 - Forbidden Love et Ladies of Leisure (Capra)

Janvier 2012 - Baby Face (Green)
Février 2012 - The Artist (Hazanavicius)
Mars 2012 - Pavillon noir (Borzage)
Avril 2012 - Hangover Square (Brahm)
Mai 2012 - Les inconnus dans la maison (Decoin)
Juin 2012 - Les plus belles années de notre vie (Wyler)
Juillet 2012 - Garçonnière pour quatre (Gordon)
Août 2012 - Les Aventures de Tintin (Spielberg)
Septembre 2012 - M le maudit (F. Lang)
Octobre 2012- Queen Kelly (Von Stroheim)
Novembre 2012- Captives de Bornéo (Negulesco)
Décembre 2012 - Music Lovers (Russell)

Janvier 2013 - Chicago (Rob Marshall)
Février 2013 - Agent Secret (Hitchcock)
Mars 2013 - Populaire (Poinsard)
Avril 2013 - The Secret Bride (Dieterle)
Mai 2013 - Le Vandale (Hawks)
Juin 2013 - Arènes Sanglantes (Mamoulian) - le Calice d'Argent (Saville)
Dernière modification par Cathy le 1 août 13, 10:31, modifié 26 fois.
Joe Wilson
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Joe Wilson »

Film du mois

Fin d'automne, de Yasujiro Ozu


Films découverts

Fin d'automne, de Yasujiro Ozu 8/10

Daniel et Ana, de Michel Franco 7/10
No, de Pablo Larrain 7/10

Frances Ha, de Noah Baumbach 6,5/10
Antiviral, de Brandon Cronenberg 6,5/10

Carrément à l'ouest, de Jacques Doillon 6/10

Pacific Rim, de Guillermo Del Toro 5,5/10
Pour une femme, de Diane Kurys 5,5/10

Week-end royal, de Roger Michell 4,5/10








Films revus





Films des mois précédents

Spoiler (cliquez pour afficher)
Novembre 2005 : La flibustière des Antilles (Jacques Tourneur)
Décembre 2005 : Le port de la drogue (Samuel Fuller)

Janvier 2006 : Le narcisse noir (Michael Powell/Emeric Pressburger)
Février 2006 : Le nouveau monde (Terrence Malick)
Mars 2006 : Le fleuve (Jean Renoir)
Avril 2006 : Colonel Blimp (Michael Powell/Emeric Pressburger)
Mai 2006 : De beaux lendemains (Atom Egoyan)
Juin 2006 : Ordet (Carl Theodor Dreyer)
Juillet 2006 : La prisonnière du désert (John Ford)
Août 2006 : Trois camarades (Frank Borzage)
Septembre 2006 : L'idiot (Akira Kurosawa)
Octobre 2006 : Raging bull (Martin Scorsese)
Novembre 2006 : Raining in the mountain (King Hu)
Décembre 2006 : La condition de l'homme (Masaki Kobayashi)

Janvier 2007 : Au service secret de sa Majesté (Peter Hunt)
Février 2007 : Lettres d'Iwo Jima (Clint Eastwood)
Mars 2007 : Les 13 tueurs (Eiichi Kudo)
Avril 2007 : Les tueurs (Robert Siodmak)
Mai 2007 : Il était une fois en Amérique (Sergio Leone)
Juin 2007 : L'impasse (Brian De Palma)
Juillet 2007 : Le jardin des Finzi Contini (Vittorio De Sica)
Août 2007 : Goyokin (Hideo Gosha)
Septembre 2007 : La dernière séance (Peter Bogdanovich)
Octobre 2007 : Requiem pour un massacre (Elem Klimov)
Novembre 2007 : Faux semblants (David Cronenberg)
Décembre 2007 : Mirage de la vie (Douglas Sirk)

Janvier 2008 : Le temps de l'innocence (Martin Scorsese)
Février 2008 : Assurance sur la mort (Billy Wilder)
Mars 2008 : Comme un torrent (Vicente Minnelli)
Avril 2008 : Stalker (Andrei Tarkovski)
Mai 2008 : Husbands (John Cassavetes)
Juin 2008 : La fille du désert (Raoul Walsh)
Juillet 2008 : La harpe de Birmanie (Kon Ichikawa)
Août 2008 : Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks)
Septembre 2008 : Entre le ciel et l'enfer (Akira Kurosawa)
Octobre 2008 : The Swimmer (Frank Perry)
Novembre 2008 : Two lovers (James Gray)
Décembre 2008 : Demain est un autre jour (Douglas Sirk)

Janvier 2009 : Opening night (John Cassavetes)
Février 2009 : Casino (Martin Scorsese)
Mars 2009 : Distant voices, still lives (Terence Davies)
Avril 2009 : A bout de course (Sidney Lumet)
Mai 2009 : Monika (Ingmar Bergman)
Juin 2009 : Les deux anglaises et le continent (François Truffaut)
Juillet 2009 : Le plaisir (Max Ophüls)
Août 2009 : Le conformiste (Bernardo Bertolucci)
Septembre 2009 : Le monde d'Apu (Satyajit Ray)
Octobre 2009 : Il était une fois la révolution (Sergio Leone)
Novembre 2009 : Vincere (Marco Bellochio)
Décembre 2009 : Tetro (Francis Ford Coppola)

Janvier 2010 : L'adieu aux armes (Frank Borzage)
Février 2010 : Mademoiselle Oyû (Kenji Mizoguchi)
Mars 2010 : The house of mirth (Terence Davies)
Avril 2010 : Henry V (Kenneth Branagh)
Mai 2010 : Le mépris (Jean-Luc Godard)
Juin 2010 : La peau douce (François Truffaut)
Juillet 2010 : Tous les autres s'appellent Ali (Rainer Werner Fassbinder)
Août 2010 : Le visage d'un autre (Hiroshi Teshigahara)
Septembre 2010 : Le rebelle (King Vidor)
Octobre 2010 : Mystères de Lisbonne (Raoul Ruiz)
Novembre 2010 : Nostalgie de la lumière (Patricio Guzman)
Décembre 2010 : L'ange de la rue (Frank Borzage)

Janvier 2011 : Les affameurs (Anthony Mann)
Février 2011 : Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman)
Mars 2011 : Les contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi)
Avril 2011 : Le roi Lear (Grigori Kozintsev)
Mai 2011 : The tree of life (Terrence Malick)
Juin 2011 : Pandora (Albert Lewin)
Juillet 2011 : Le guépard (Luchino Visconti)
Août 2011 : Melancholia (Lars Von Trier)
Septembre 2011 : L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bertrand Bonello)
Octobre 2011 : Portrait de femme (Jane Campion)
Novembre 2011 : Shame (Steve McQueen)
Décembre 2011 : The bitter tea of General Yen (Frank Capra)

Janvier 2012 : Wichita (Jacques Tourneur)
Février 2012 : La vengeance d'un acteur (Kon Ichikawa)
Mars 2012 : Martha Marcy May Marlene (Sean Durkin)
Avril 2012 : Stars in my crown (Jacques Tourneur)
Mai 2012 : Coups de feu dans la Sierra (Sam Peckinpah)
Juin 2012 : The Deep Blue Sea (Terence Davies)
Juillet 2012 : L'Emploi (Ermanno Olmi)
Août 2012 : A propos d'Elly (Asghar Farhadi)
Septembre 2012 : Les Enfants Loups, Ame § Yuki (Mamoru Hosoda)
Octobre 2012 : La maman et la putain (Jean Eustache)
Novembre 2012 : The Adjuster (Atom Egoyan)
Décembre 2012 : Tabou (Miguel Gomes)

Janvier 2013 : Le maître, la maîtresse et l'esclave (Abrar Alvi)
Février 2013 : Printemps tardif (Yasujiro Ozu)
Mars 2013 : Calle mayor (Juan Antonio Bardem)
Avril 2013 : A la merveille (Terrence Malick)
Mai 2013 : Mud (Jeff Nichols)
Juin 2013 : Sayat Nova (Sergei Paradjanov)
Dernière modification par Joe Wilson le 31 juil. 13, 21:35, modifié 4 fois.
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par monk »

Notes de ° à *****

JUILLET

DECOUVERTES

Die Hard: Belle journée pour mourir de John Moore *
The Bourne legacy de Tony Gilroy ***
Le raid de Hugo Fregonese ***
La chevauchée avec le diable de Jesse Hibbs **
La chevauchée du retour de Allen H. Miner ****
Fast food nation de Richard Linklater ***
Monstres Academy de Dan Scanlon **
L'homme tranquille de John Ford ***
Le criminel de Orson Welles ***
Drug war de Johnnie To ***
Les démons de la liberté de Jules Dassin **
Othello de Orson Welles ***
Dossier secret de Orson Welles *
L'aventurier du Rio Grande de Robert Parrish ***


RE VISIONS

Qui veut la peau de Riger Rabbit ? de Robert Zemeckis **


TV SHOWS

Breaking Bad S5 ***
Treme S1 (fin) ****
Sur écoute S1 (en cours)
The walking dead S1 (en cours)


Mois précédents
Spoiler (cliquez pour afficher)
JUIN

DECOUVERTES

Jack Reacher de Christopher McQuarrie ***
College de James W. Horne **
Les enfants loups de Mamoru Hosoda **
L'héritage de la colère de Richard Bartlett **
Les Implacables de Raoul Walsh **
Les vacances de Mr Hulot de Jacques Tati ****
Les pionniers de la Western Union de Fritz Lang ***
Dazed and confused de Richard Linklater ***
J'ai le droit de vivre de Fritz Lang **
Play time de Jacques Tati *****
Das boot de Wolfgang Peterson ****
Moi, moche et méchant 2 de Pierre Coffin et Chris Renaud **
Dredd de Pete Travis ***
Jour de fête de Jacques Tati **


RE VISIONS

USS Alabama de Tony Scott ***
L'impasse de Brian de Palma **
Le blob de Chuck Russell **


TV SHOWS


_____________________________

MAI

DECOUVERTES

A bout portant de Don Siegel **
Guet-apens de Sam Peckinpah ****
Les Croods de Chris Sanders et Kirk De Micco ***
Go west de Buster Keaton ***
Bullitt de Peter Yates ***
Coups de feu dans la sierra de Sam Peckinpah ***
Bodyguards and assassins de Teddy Chen °
Mud de Jeff Nichols ****
Au service secret de sa majesté de Peter Hunt **
Our hospitality de Buster Keaton et John G. Blystone ****
Sherlock Jr de Buster Keaton ****
The Navigator de Buster Keaton et Donald Crisp ***
Quantum of solace de Marc Forster ***
Epic de Chris Wedge *
Seven chances de Buster Keaton ***
L'opérateur de Edward Sedgwick ****
Mission : Cheveux de John Woo °
L'opinion publique de Charles Chaplin ****


RE VISIONS

The thing de John Carpenter ****
Jurassic Park de Steven Spielberg ***
Le monde perdu de Steven Spielberg *
Iron man 2 de Jon Favreau **
Mission : Impossible de Brian De Palma ***
M:I:III de J.J. Abrams ***
Mission : impossble - protocole fantome de Brad Bird ***
La mort dans la peau de Paul Greengrass ****
La vengeance dans la peau de Paul Greengrass ****


TV SHOWS

Game of thrones S2 (fin) ***
Treme S1 (en cours)


-------------------------------------------

AVRIL

DECOUVERTES

Volt de Byron Howard & Chris Williams **
Un temps pour aimer, un temps pour mourrir de Douglas Sirk ****
Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk ****
La rivière rouge de Howard Hawks ***
America america de Elia Kazan ***
Propriété interdite de Sydney Pollack ***
L'homme à la peau de serpent de Sydney Lumet **
Chronicle de Josh Trank **
Le mecano de la Générale de Buster Keaton ****
Pat Garrett et Billy le Kid de Sam Peckinpah ****
Les inconnus dans la ville de Richard Leischer ***
Le monde, la chair et le diable de Ranald MacDougall **
Yakuza de Sydney Pollack ***
The grandmaster de Wong Kar Wai ****
Iron man three de Shane Black ***
Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar ***


RE VISIONS

Tron de Steven Lisberger **
Wreck it Ralph de Rich Moore ***

TV SHOWS

Mad men S5 (fin) *
Game of thrones S2 (en cours)
Treme S1 (en cours)


------------------------------------------

MARS

DECOUVERTES

Skyfall de Sam Mendes ***
Hôtel Transylvanie de Genndy Tartakovsky *
Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich ***
The parallax view de Alan J. Pakula ****
Colorful de Keiichi Hara **
Looper de Rian Johnson ***
A la merveille de Terrence Malick **
BSG: blood & chrome de Jonas Pate **
La féline de Jacques Tourneur **
Cosmopolis de David Cronenberg *
Steamboat Bill, Jr de Charles Reisner ***


RE VISIONS

Die hard 4 de Len Wiseman ***
Tron legacy de Joseph Kosinski ***
Le nouveau monde (verion longue) de Terrence Malick *****


TV SHOWS

Mad men S5 (en cours) +

----------------------------------------------

FEVRIER

DECOUVERTES

La Couleur du prisme, La mécanique du temps de Jacqueline Caux **
Le cuirassé Potemkine de Sergueï M. Eisenstein ****
Assault girls de Mamoru Oshii *
L'ombre d'un doute de Alfred Hitchcock ***
Les 3 jours du condor de Sydney Pollack ***
The hustler de Robert Rossen ****
Ted de Seth MacFarlane *
Peggy Sue s'est marriée de Françis Ford Coppola **


RE VISIONS

La couleur de l'argent de Martin Scorcese ****


TV SHOWS

Justified S3 (fin) ***
Mad men S5 (en cours)


---------------------------------------------

JANVIER

** DECOUVERTES **

Titanic de James Cameron

La taupe de Tomas Alfredson **
Sunset Boulevard de Billy Wilder ****
My week with Marilyn de Simon Curtis ***

Old Joy de Kelly Reichardt
Wendy & Lucy de Kelly Reichardt
Shame de Steve McQueen
Shotgun stories de Jeff Nichols
Spacked out de Lawrence Ah Mon

Sa majesté des mouches de Peter Brook ***

Mildred Pierce de Micheal Curtiz
Django unchained de Quenton Tarantino

Troublez moi ce soir de Roy Ward Baker **


** RE VISIONS **

Star Trek de Robert Wise
Il y a plein de bonnes choses dans ce film, mais - et malgré quelques très beaux plans ici et là, les SFX font quand même cheap comparé à Star Wars sorti quelques années plus tôt. La caractérisation est un peu grossière, mais le cahier des charges ne permettait sans doute pas d’innover. L'histoire est bien, avec ce méchant très original. Je garde.

Primer de Shane Carruth ****

** TV SHOWS **

Story of film épisodes 1 à 6
Justified S3 (en cours)
Mais aussi:
2012
2011
Dernière modification par monk le 31 juil. 13, 18:49, modifié 16 fois.
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Frances
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Frances »

Film du mois de Juillet 2013 :

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Films (re)découverts : DVD CINE
:arrow: La traversée du temps de mamoru Hosoda. 7.5/10
:arrow: The host de Bong Joon-Ho 7.5/10
:arrow: Bonjour. D’Ozu. 8/10
:arrow: Les enfants loups de mamoru Hosoda 8/10
:arrow: Before midnight (2013) de Richard Linklater. 8/10
:arrow: The congress de Ari Folman 4.5/10
:arrow: Le goût du saké d’Ozu 8.5/10
:arrow: Stars in my Crown (1950) de Jacques Tourneur 7/10
:arrow: Le château dans le ciel de Hayao Miyazaki 7/10
:arrow: Lake Tahoe de Fernando Eimbcke 6.5/10
:arrow: L’anguille de Shohei Imamura 9/10
:arrow: Night on the galactic railroad de Gisaburō Sugii 8/10
:arrow: Chine ma douleur de Dai Sijie 4.5/10
:arrow: Le héros sacrilège de Kenji Mizogushi. 7/10
:arrow: Mud de Jeff Nichols (2013) 10/10
:arrow: Kiki la petite sorcière de Hayao Miyazaki (1989) 6.5/10
:arrow: Rhapsodie en Août d’Akira Kurosawa (1991) avec Fumiko Honma, Hisashi Igawa, Mit-sunori Isaki, Narumi Kayashima, Sachiko Murase, Richard Gere. 8/10
:arrow: Marché de Brutes d’Anthony Mann (1948) avec Dennis O'Keefe, Claire Trevor, Marsha Hunt, John Ireland, Raymond Burr. 7/10
:arrow: Failan de Hae-sung Song avec Min-sik Choi, Cecilia Cheung (2001) 7.5/10
Films revus :
:arrow: Délivrance de John Boorman 9/10
:arrow: Splendor in the grass d'Elia Kazan 9/10
Dernière modification par Frances le 1 août 13, 13:44, modifié 3 fois.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.

Mes films du mois :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Jan 21 : Cousin Jules
Fev 21 : Midnight special
Mar 21 : Nanouk l'esquimau
Avr 21 : Garden of stones
Mai 21 : Fellini Roma
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par vic »

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Juliet in love (Wilson Yip, 2000) 7.5/10
Lifeforce (Tobe Hooper, 1985) 7/10
The Funhouse (Tobe Hooper, 1981) 7/10
Blind Man (Ferdinando Baldi, 1971) 7.5/10
Ma Mère (Christophe Honoré, 2004) 8/10
Un dimanche à la campagne (Bertrand Tavernier, 1984) 7/10
King Cat (Hsu Teng-hung, 1967) 7/10
Cat vs Rat (Liu Chia-liang, 1982) 6/10
Une femme dont on parle (Kenji Mizoguchi, 1954) 7.5/10
L'ile de l'épouvante (Mario Bava, 1970) 6.5/10
House of Traps (Chang Cheh, 1982) 7.5/10
The Mad Monk (Johnnie To, 1993) 6/10
That Man in Chang-An (Chun Yen, 1966) 6/10
Cocorico ! Monsieur Poulet (Damouré Zika & Lam Ibrahim Dia & Jean Rouch, 1974) 8.5/10
At close range (James Foley, 1986) 7/10
Best Seller (John Flynn, 1987) 6/10
Dirty Ho (Liu Chia-liang, 1979) 8/10
A simple life (Ann Hui, 2012) 8/10
High Risk (Wong Jing, 1995) 4/10
Instant Numa (Satoshi Miki, 2009) 8/10
Vampyros Lesbos (Jess Franco, 1970) 7/10
Shark Skin Man and Peach Hip Girl (Katsuhito Ishii, 1999) 3/10
The Iron Mistress (Gordon Douglas, 1952) 7/10
The Hill (Sidney Lumet, 1965) 8.5/10
Petit à petit (Jean Rouch, 1970) 7.5/10
La Pyramide Humaine (Jean Rouch, 1961) 8/10
Girlfight (Karyn Kusama, 2000) 7.5/10
A fishy story (Anthony Chan, 1989) 1/10
Stuck (Stuart Gordon, 2007) 8/10
L'Homme au crâne rasé (André Delvaux, 1965) 7.5/10
Hara-kiri, mort d'un samourai (Takashi Miike, 2011) 2/10
Zu, Warriors from the Magic Mountain (Tsui Hark, 1983) 8.5/10
Saviour of the Soul (Corey Yuen & David lai, 1991) 7.5/10
The Accidental Spy (Teddy Chan, 2001) 6/10
Hard Boiled (John Woo, 1992) 9/10
Face/off (John Woo, 1997) 5/10
The Five Venoms (Chang Cheh, 1978) 7.5/10
Slacker (Richard Linklater, 1991) 8.5/10
A good day to Die Hard (John Moore, 2013) 2/10
Artists and Models (Frank Tashlin, 1955) 7/10
The man who came to dinner (William Keighley, 1942) 5/10
Rampart (Oren Moverman, 2011) 8/10
We're going to eat you (Tsui Hark, 1980) 7.5/10
Dangerous Encounters - 1st Kind (Tsui Hark, 1980) 8/10
Unstoppable (Tony Scott, 2010) 7/10
Dernière modification par vic le 1 août 13, 09:49, modifié 17 fois.
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Unité Ogami Ittô

Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.

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Miss Nobody
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Miss Nobody »

FILMS DU MOIS DE JUILLET 2013

Film du mois:
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Films vus

* Duel au soleil (Vidor) ●●●○○
L'expression "bigger than life" ne saurait être mieux employée que pour décrire ce film là, "Duel au soleil", opéra flamboyant, fiévreux, tragique, définitivement outrancier. Dans un sud plus raciste et misogyne que jamais, sous des ciels peints beaucoup trop rouges, Jennifer Jones, les cheveux en pagaille, la bouche languissante, le regard de braise, déploie toute la sensualité du monde pour séduire le doux Joseph puis le rustre Gregory. Comme la passion qui meurt, renait, s'essouffle, reprend son souffle, le film est bancal, jusqu'au boutiste et hésitant à la fois. Il y a du bon, du moins bon... et puis ce somptueux final, tout en grandiloquence assumée! Pas totalement réussi et pourtant complètement indispensable.
* The yards (Gray) ●●●●○ ♡ FILM DU MOIS ♡
Un beau film classique, maitrisé, sobre, qui brode sur une histoire assez banale une émouvante tragédie familiale, où la jeunesse, désanchantée, mélancolique, se trouve broyée dans les engrenages des anciens, des puissants, et d’une société gangrenée. Les jeunes se perdent. James Gray ne juge pas. Il ne laisse pas beaucoup d’espoir non plus (la fin peut être? elle n’est pas celle voulue par le cinéaste d’abord, et ne promet pas nécessairement un avenir très éclatant à son personnage). Morose et brillant.
* Anne des mille jours (Jarrott) ●●●○○
Un film en (très jolis) costumes, un peu trop conventionnel et long pour être réellement captivant, mais porté par des acteurs au charisme évident. Au final, une plaisante manière de repasser ses leçons d'histoire.
* Yolanda et le voleur (Minnelli) ●●●○○
Drôle d'objet que cette comédie musicale un peu batarde et completement hors temps, d’une modernité surannée, surprenante, kitch et superbe à la fois. Sur un scénario totalement loufoque, deux mondes se fracassent l’un à l’autre, l’un merveilleusement naïf, l’autre pervers, cupide… mais aussi délicieusement humain. Si le premier gagne le combat sur le papier, c’est la grivoiserie qui reste princière sur toute la durée du film. Il faut voir Lucille Bremer (très jolie mais un peu fade), à moitié nue sous sa robe en voiles, faire des œillades candides à Astaire sur son trône !!! Improbable et croustillant ! Dommage qu'en parallèle, et si l'on excepte les deux beaux ballets, les chansons du film soient assez faibles.
* La belle de New-York (Walters) ●○○○○
De belles couleurs et de jolies robes ne suffisent pas à faire reluire cette comédie musicale terne et sans réel intérêt. Une seule toute petite idée vaut à la limite un détour, celle de l’amour qui fait flotter les protagonistes dans les airs : malheureusement c’est bien peu et c’est assez mal exploité ! Au final, non seulement le scénario est incroyablement maigre, mais les chansons du film sont assez mauvaises et les numéros musicaux vieillis et mal agencés. Pas grand chose à sauver donc.


Films revus

* La garçonnière (Wilder) ●●●●●
* La scandaleuse de Berlin (Wilder) ●●●●○

Top 5 des vacances (Juillet/Août)

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Retrouvez mes films du mois d'août >> ici <<

FILMS DES MOIS PRECEDENTS
Spoiler (cliquez pour afficher)
octobre 2005 = L'aventure de Mme Muir (Mankievicz)
novembre 2005 = Match Point (Allen)
decembre 2005 = Voyage à deux (Donen)

janvier 2006 = Wallace et gromit et le lapin garou (Park)
février 2006 = Lettre d'une inconnue (Ophuls)
mars 2006 = Un jour à new york (Donen/Kelly)
avril 2006 = Walk the line (Mangold)
mai 2006 = Une histoire immortelle (Welles)
juin 2006 = La vie est belle (Capra)
juillet 2006 = Beau fixe sur New York (Donen/Kelly)
aout 2006 = La prisonnière du desert (Ford)
septembre 2006 = Les enfants du paradis (Carné)
octobre 2006 = Les 400 coups (Truffaut)
novembre 2006= La mouche (Cronenberg)
decembre 2006= Assurance sur la mort (Wilder)

janvier 2007= The shop around the corner (Lubitsch)
fevrier 2007= La vie des autres (Henckel von Donnersmarck)
mars 2007= Comme un torrent (Minnelli)
avril 2007= Sue, perdue dans Manhattan (Kollek)
mai 2007= The Magdalene Sisters (Mullan)
juin 2007= L'impasse (De Palma)
juillet 2007= Le scaphandre et le papillon (Schnabel)
août 2007= Le boucher (Chabrol)
septembre 2007= Les méduses (Keret & Geffen)
octobre 2007= Loulou (Pabst)
novembre 2007= 2001 l'odyssée de l'espace (Kubrick)
décembre 2007= Hiroshima mon amour (Resnais)

janvier 2008= Le silence (Bergman)
février 2008= No country for old men (Coen)
mars 2008= Faux semblants (Cronenberg)
avril 2008= Ascenseur pour l'échafaud (Malle)
mai 2008= Les fils de l'homme (Cuaron)
juin 2008= The thing (Carpenter)
juillet 2008= Short Cuts (Altman)
Août 2008= Ariane (Wilder)
Septembre 2008= Bonnie & Clyde (Penn)
Octobre 2008= Madame Bovary (Minnelli)
Novembre 2008= Il était une fois en Amérique (Leone)
Décembre 2008= Head-on (Akin)

Janvier 2009= En chair et en os (Almodovar)
Février 2009= Gran Torino (Eastwood)
Mars 2009= Une certaine rencontre (Mulligan)
Avril 2009= Breezy (Eastwood)
Mai 2009= Le voyeur (Powell)
Juin 2009= Etreintes Brisées (Almodovar)
Juillet 2009= Vincent, François, Paul et les autres (Sautet)
Août 2009= L'enfer est à lui (Walsh)
Septembre 2009= Les visiteurs (Kazan)
Octobre 2009= La valse dans l'ombre (LeRoy)
Novembre 2009= L'invasion des profanateurs (Kaufman)
Décembre 2009= L'armée des ombres (Melville)

Janvier 2010= Quand passent les cigognes (Kalotozov)
Février 2010= Le temps d'aimer et le temps de mourir (Sirk)
Mars 2010= Scènes de la vie conjugale (Bergman)
Avril 2010= Les feux de la rampe (Chaplin)
Mai 2010= La scandaleuse de Berlin (Wilder)
Juin 2010= Papillon (Schaffner)
Juillet 2010= Le grand amour (Etaix)
Août 2010= L'impossible monsieur bébé (Hawks)
Septembre 2010= L'aurore (Murnau)
Octobre 2010= L'ange des Maudits (Lang)
Novembre 2010= La fille de Ryan (Lean)
Décembre 2010= Moon (Jones)

Janvier 2011= Johnny Guitar (Ray)
Février 2011= La source (Bergman)
Mars 2011= Stalag 17 (Wilder)
Avril 2011= Série Noire (Corneau)
Mai 2011 = L'année du dragon (Cimino)
Juin 2011 = Bienvenue à Gattaca (Niccol)
Juillet 2011 = A bout de course (Lumet)
Aout 2011 = Du silence et des ombres (Mulligan)
Septembre 2011 = Une femme dangereuse (Walsh)
Octobre 2011 = Drive (Winding Refn)
Novembre 2011 = Monsieur Verdoux (Chaplin)
Décembre 2011= Zelig (Allen)

Janvier 2012= Fanny et Alexandre (Bergman)
Février 2012= Les nuits de Cabiria (Fellini)
Mars 2012 = Liaisons Secrètes (Quine)
Avril 2012 = The Naked Kiss (Fuller)
Mai 2012 = Le festin de Babette (Axel)
Juin 2012 = The strawberry Blonde (Walsh)
Juillet 2012 = La jetée (Marker)
Août 2012 = Stromboli (Rossellini)
Septembre 2012 = My man Godfrey (LaCava)
Octobre 2012 = L'heure suprême (Borzage)
Novembre 2012 = Klute (Pakula)
Décembre 2012 = Toy story 3 (Unkrich)

Janvier 2013 = Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
Février 2013 = L'amour l'après-midi (Rohmer)
Mars 2013 = Shame (McQueen)
Avril 2013 = The mortal storm (Borzage)
Mai 2013 = Le ruban blanc (Haneke)
Juin 2013 = Amarcord (Fellini)
Dernière modification par Miss Nobody le 31 août 13, 19:49, modifié 18 fois.
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Major Tom
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Re: Votre film du mois de Juillet 2013

Message par Major Tom »

Précédemment dans les films du mois de Major Tom...
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Films vus ou revus en juillet:
  • Les Trois Prochains Jours (The Next Three Days, 2010) de Paul Haggis: 7/10
    Le Grand blond avec une chaussure noire (1972) d'Yves Robert: 7/10
    Super 8 (2011) de J.J. Abrams: 5/10
    Chinatown (1974) de Roman Polanski: 20/10
    Mortelle randonnée (1983) de Claude Miller: 9/10
    Limitless (2011) de Neil Burger: 6/10
    Le Golf en folie! (Caddyshack, 1980) de Harold Ramis: 1/10 :|
    L'Invasion des profanateurs (Body Snatchers, 1978) de Philip Kaufman: 10/10
    Batman (1989) de Tim Burton: 9/10
    Batman, le défi (Batman Returns, 1992) de Tim Burton: 9/10
    La Bonne année (1973) de Claude Lelouch: 10/10
    À tout jamais: une histoire de Cendrillon (Ever After, 1998) d'Andy Tennant: 3/10
Précédents films du mois:
2012
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2011
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2010

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2009
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2008
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Dernière modification par Major Tom le 26 juil. 13, 18:00, modifié 17 fois.
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