Nos héros sont morts ce soir (David Perrault - 2013)

[vic]

Non, tu ne me feras pas culpabiliser d'avoir donner mon avis.

Tant mieux car ce n'était pas non plus mon intention.

Cool !

Quelqu'un peut me prêter son dvd ?

[L'étranger...]

C'EST NUL !

Mon dvd doit avoir un problème car je n'arrive pas à mettre le film en couleur, en plus il n'y a que le doublage français de disponible et pas de VO !

[Jeremy Fox]

C'EST NUL !

et ce n'est pourtant même pas vieux

Mon dvd doit avoir un problème car je n'arrive pas à mettre le film en couleur, en plus il n'y a que le doublage français de disponible et pas de VO !

REVOLUCION ! Heureusement que je ne l'ai pas pris (et tant pis pour le bon point)

[Boubakar]

Je précise que la modération tient à jour le registre des forumeurs qui n'ont pas encore commandé le dvd sur Amazon via le lien ci-dessus.
Bien entendu, une preuve d'achat en magasin scannée est aussi tout à fait recevable en MP.

Çà compte si j'ai regardé le film via la VOD de la Xbox One ?
En tout cas, très belle réussite, et des débuts prometteurs pour la Choule,à n'en point douter !

[Max Schreck]

J'ai adhéré, enthousiaste à chaque choix formel, n'y ait trouvé aucune faute de goût, suis même resté admiratif de la maîtrise du cinéaste qui fait le pari toujours risqué de verser dans l'onirisme. Le film est porté par une caméra qui sait capter et transmettre le mouvement. Et puis il y a une histoire originale, riche d'évocations. Et ce concept très fort du double et de l'échange qui va permettre l'exploration de plein de variations à la fois poétiques et ancrées dans du réel.

Car s'il y a l'âme, il y a aussi le corps. Ou plutôt les corps, car Perrault joue avec ses acteurs et ceux-ci sont tous bons — présences et voix marquantes. J'ai cependant été un peu déstabilisé, ne sachant trop au départ quel personnage vraiment suivre. Le film s'ouvre sur Victor mais c'est Simon qui par sa voix off fait figure de narrateur (si j'ai bien suivi). Comme si les personnages se faisaient déjà de l'ombre. Le rythme du film accepte les digressions nouvelle-vaguesques en chambre à coucher, traitant parfois certaines scènes comme des petits morceaux de cinéma, et les dialogues pétillants fonctionnent toujours merveilleusement. C'est évidemment riche de références, sans pour autant sombrer dans un fétichisme froid ni dans le clin d'œil appuyé. En fait c'est un superbe objet à commenter.

Ça reste quand même un projet singulier, pointu (donc pour un public quand même vachement limité), mais j'ai personnellement vraiment aimé cette impression d'un auteur libre de fabriquer une vision qu'on devine pensée, et bien pensée, du début à la fin sous tous ses aspects. Et j'ai retrouvé cette maîtrise et cette originalité à l'œuvre dans l'excellent court No hablo american.

[Jeremy Fox]

Il y a un sacré potentiel autant sur la forme que sur le fond mais je suis cependant loin d'avoir été enthousiasmé (alors que je l'aurais tant voulu après mon coup de cœur pour le premier long métrage de David). Des dialogues sur-écrits et une mise en scène manquant trop souvent de simplicité ont fait que j'ai trouvé que le film était souvent dénué de vie et d'émotion. Comme concernant les films français des années 50, je n'ai pas non plus ici accroché à toute la panoplie de pittoresques seconds rôles ; j'ai trouvé Pascal Demolon (le finlandais) assez pénible par exemple. Ce n'est sans doute pas un défaut du film mais c'est moi qui n'ai jamais particulièrement été fan de ces éléments du cinéma français de l'époque (pas plus que des mots d'auteurs d'Audiard).

En revanche certaines séquences m'ont fait jubiler comme cette longue scène probablement en hommage au A bout de souffle de Godard, celle magnifique entre Alice Barnole et Jean-Pierre Martins (Gainsbourg ; le sublime dialogue sur le lit...) ou alors quelques autres réunissants les deux acteurs principaux. Constance Dollé m'a également fait forte impression ; d'ailleurs à mon avis les deux personnages féminins sont les plus réussis de ce film splendidement photographié mais peut-être trop "chiadé" à mon goût, manquant par là-même de spontanéité.

Je ne me suis jamais ennuyé, j'ai bien aimé la première partie et la thématique de "l'échange d'identité", beaucoup moins la dernière, mais comme je le disais au départ j'ai entièrement confiance pour la suite.

Et en tout cas encore bravo d'avoir pu concrétiser un premier long métrage qui de plus a reçu une majorité de critiques positives.

[Simone Choule]

A partir du 5 juin sur Canal +

[Rockatansky]

Merci Canal+ aprés avoir raté le film en salle, j'ai acheté le film sur Itunes car je préferais l'avoir en HD plutôt que le simple dvd. Mais les restrictions des achats d'apple font que je ne l'ai jamais regardé.
Donc je l'ai finalement vu à la télé lol.
Tout d'abord visuellement j'ai trouvé que c'était une vraie réussite, on a droit à un vrai film de cinéma ce qui dans un pays où l'on a l'impression de voir des tv films en salle mérite d'être souligné. Une imagerie travaillée au service d'un sujet différent m'a permis de prendre pas mal de plaisir à cette vision. Je ne suis pas un spécialiste, mais j'ai pensé au film Les tricheurs notamment dans la scène du lit autour de Gainsbourg.
Un bémol sur le scénario qui m'a parfois perdu dans les motivations des personnages notamment Victor, et puis quelques scènes que j'ai trouvé ratées comme celle ou le finlandais vient solder les comptes, Demolon fait du Demolon et c'est totallement insupportable pour moi.
Au final un premier film qui augure du meilleur. J'espère que les risques pris par le producteur et le réalisateur seront payant pour la suite.

[Jeremy Fox]

quelques scènes que j'ai trouvé ratées comme celle ou le finlandais vient solder les comptes, Demolon fait du Demolon et c'est totallement insupportable pour moi.

Pareil ; l'acteur que je ne connaissais pas m'a fortement agacé

[Rockatansky]

Il aurait pu être un bon comédien (il est dans Land and Freedom de Loach) mais quand il est en roue libre il joue toujours pareil de manière caricaturale, du coup il a foiré sa carrière.

[AtCloseRange]

Mais keskidiz??
Demolon est un acteur génial qu'on va voir de plus en plus (encore formidable dans Elle l'Adore).

[Rockatansky]

Je lui souhaite parce que c'est un garçon barré mais sympathique, mais tu ne m'enleveras pas de l'idée que quand il est moyennement dirigé il fait n'importe quoi. Cela ne l'empêche pas de pouvoir être bon car il en a le talent

[AtCloseRange]

Je lui souhaite parce que c'est un garçon barré mais sympathique, mais tu ne m'enleveras pas de l'idée que quand il est moyennement dirigé il fait n'importe quoi. Cela ne l'empêche pas de pouvoir être bon car il en a le talent

A vrai dire, je ne l'ai découvert qu'avec Radiostars mais avec ce rôle, Nos Héros et Elle l'Adore et le fait qu'on commence à vraiment parler de lui (un article dans Télérama), il me semble bien parti pour faire une belle carrière tardive.

[zeotrope]

Vu dernièrement dans le mauvais Discount. L'impression aussi d'un jeu limité comme Masiero et un tas d'autres acteurs, actrices. La faute à la seule direction ou absence de direction d'acteurs? Je ne crois pas.

[AtCloseRange]

Vous avez bu.