Interressanthellrick a écrit :Enfin pour terminer (?) ce HS une bien belle collection western spagh' va sortir chez Artus avec le très bon Texas et deux films pas encore vu: Joe l'implacable de Margheriti et Un train pour Durango avec Anthony Steffen. Ca va être bon
Django Unchained (Quentin Tarantino - 2012)
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Yep un de mes westerns italiens préféréshellrick a écrit :C'est un western pas mal politisé (mais pas de la veine "zapata mexicano gauchiste" que je goûte peu parce qu'elle tient plus du film d'aventure "social" que du western proprement dit à mon sens) qui transpose l'assassinat de JFK dans le monde du western italien. Le genre de films qui pourrait plaire aux allergiques habituels du spagh'locktal a écrit : Excellente news ! Jamais vu ce Texas notamment...
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Pareil, de bonne chance pour que Texas entre dans mon top20 du genre (il est aux portes et il frétille)
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Ah tiens, je vois 5 hommes armés, c'était une très agréable surprise ça. j'en attendais vraiment rien et j'ai trouvé ça vraiment bien foutu, très bon dosage entre le spaghetti et le caper movie plus proche du cinéma US. C'est carré avec une longue partie quasiment entièrement muette.
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Et voilà... c'était pas prévu, mais je l'ai vu.
Pour répondre à Peeping Tom Mandingo de Fleischer reste bien plus percutant et dérangeant que ce que Tarantino a pu y puiser, c'est à dire pas grand chose (L'enjeu unique restant la love story) Sinon comme prévu un peu de plaisir à mater l'esbroufe sur le moment mais quelques heures après la séance j'en étais déjà à me sentir une nouvelle fois roulé dans la farine par un film qui n'apporte rien de plus aux modèles dont il s'inspire. Un truc pour geeks fait par un geek qui se délecte de son mimétisme. Un appauvrissement créatif par celui qui se qualifie lui-même comme un éternel étudiant en cinéma. Bon il dit aussi qu'il fait encore 3 films et qu'il arrête. Mais en interview il dit tellement de conneries contradictoires que je n'ose y croire.
05/10 pendant.
02/10 Après.
Merci de m'épargner les plumes et le goudron chers fans Tarantinesques. Bisous.
Pour répondre à Peeping Tom Mandingo de Fleischer reste bien plus percutant et dérangeant que ce que Tarantino a pu y puiser, c'est à dire pas grand chose (L'enjeu unique restant la love story) Sinon comme prévu un peu de plaisir à mater l'esbroufe sur le moment mais quelques heures après la séance j'en étais déjà à me sentir une nouvelle fois roulé dans la farine par un film qui n'apporte rien de plus aux modèles dont il s'inspire. Un truc pour geeks fait par un geek qui se délecte de son mimétisme. Un appauvrissement créatif par celui qui se qualifie lui-même comme un éternel étudiant en cinéma. Bon il dit aussi qu'il fait encore 3 films et qu'il arrête. Mais en interview il dit tellement de conneries contradictoires que je n'ose y croire.
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02/10 Après.
Merci de m'épargner les plumes et le goudron chers fans Tarantinesques. Bisous.
Tout le reste est dérisoire.
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
monfilm a écrit : Merci de m'épargner les plumes et le goudron cher Jacques2. Bisous.
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
bruce randylan a écrit :monfilm a écrit : Merci de m'épargner les plumes et le goudron cher Jacques2. Bisous.
Oui car (restons tarantinesque) moi c'est au choix : écartèlement ou lynchage !
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Pardonne ... mais n'oublie jamais !!monfilm a écrit :Ouille.
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Je me suis efforcé de ne pas (trop) lire les avis avant d'aller voir le film. Pardon pour les redites.
Un film qui démarre génialement (l'intro hommage à Boetticher) et se poursuit tambour battant pendant... une heure. Après, rien ou presque si ce n'est un film qui hésite entre deux alternatives: bavardages assommants ou défouraille exténuante. Une mention très bien pour Waltz dont le personnage est le seul réellement intéressant en justicier cynique mais "progressiste", pour le reste, une fois de plus Di Caprio m'exaspère et Jamie Foxx ne me parait pas apporter grand chose. La réalisation évidemment au-dessus du lot ne sauve pas un scénario qui s'égare et ennuie au plus haut point. Trop de bavassages disais-je, la parfaite illustration étant le monologue de Calvin Candie concernant le crâne du vieux Ben. Ça ne sert à strictement rien si ce n'est faire bander Tarantino, grand con de cinquante balais hyper-doué, sûr de ses facilités mais doté de l'âge mental d'un gamin de douze ans et abreuvé de films Z dont les limites ne sont même plus à pointer. Les scènes de gun-fights ajoutent à cette surenchère pathétique. On est là dans l'autosatisfaction la plus totale avec -et c'est sans doute ça le pire- la certitude d'être suivi par une masse d'admirateurs béats (no offense hein). Sans même une seule seconde se placer d'un point de vue moral (je m'en tape totalement), Django Unchained est donc un film assez consternant. Merci, au revoir.
Un film qui démarre génialement (l'intro hommage à Boetticher) et se poursuit tambour battant pendant... une heure. Après, rien ou presque si ce n'est un film qui hésite entre deux alternatives: bavardages assommants ou défouraille exténuante. Une mention très bien pour Waltz dont le personnage est le seul réellement intéressant en justicier cynique mais "progressiste", pour le reste, une fois de plus Di Caprio m'exaspère et Jamie Foxx ne me parait pas apporter grand chose. La réalisation évidemment au-dessus du lot ne sauve pas un scénario qui s'égare et ennuie au plus haut point. Trop de bavassages disais-je, la parfaite illustration étant le monologue de Calvin Candie concernant le crâne du vieux Ben. Ça ne sert à strictement rien si ce n'est faire bander Tarantino, grand con de cinquante balais hyper-doué, sûr de ses facilités mais doté de l'âge mental d'un gamin de douze ans et abreuvé de films Z dont les limites ne sont même plus à pointer. Les scènes de gun-fights ajoutent à cette surenchère pathétique. On est là dans l'autosatisfaction la plus totale avec -et c'est sans doute ça le pire- la certitude d'être suivi par une masse d'admirateurs béats (no offense hein). Sans même une seule seconde se placer d'un point de vue moral (je m'en tape totalement), Django Unchained est donc un film assez consternant. Merci, au revoir.
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Vous êtes tous des gros cons sauf moi mais no offense hein.
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Cette nuit, j'étais en mode Jacques 2.
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Re: Django Unchained (Quentin Tarantino - 2013)
Ça y est, enfin vu la bête.
Ce film est une délectation. Déjà, à quelques menues longueurs près, on ne voit pas les 2h45 passer (au contraire d'un IB où par moments on se faisait franchement iéch), ce qui constitue un certain tour de force en soi. La comparaison avec l'avant-dernier opus en date de QT me paraît inévitable, non seulement sur le plan esthétique (même chef-op) mais aussi en bien d'autres points, ce qui me pousse à voir en ce Django Unchained une sorte mouture - nettement plus réussie - des bâtards inglorieux, dans laquelle l'Ouest se serait substituée au IIIe Reich. Tout comme Père Jules, je ne m'éterniserai pas sur l'aspect moral du truc tout simplement parce que ça m'en touche une sans faire bouger l'autre ( ). Pour moi, c'est du bon gros divertissement de la première à la dernière seconde, comme on a mine de rien plus tellement l'occasion d'en déguster dans le cinoche actuel. Django est un film tranquille, mais d'une belle force tranquille où son auteur fait occasionnellement péter des grosses poches de colorant rouge pour faire plaisir au bon gros geek avide de bourrinage qu'il est... et que beaucoup d'entre nous sommes. Mais même les hermétiques à cette violence un peu adolescente pourront y trouver leur compte, que ce soit devant le raffinement des images (parfois un peu d'esbroufe mais rien qui ne dépasse les bornes), les performances hautes en couleur de Waltz (quel acteur, quelle diction !), DiCaprio (son meilleur rôle ?) et Jackson (à deux doigts de l'overdose cabotinesque mais tellement savoureux) ou l'humour omniprésent des dialogues et des situations. Que du plaisir on vous dit !
Pas beaucoup de reproches à émettre, mais tout de même: au lieu de nous ressortir son éternelle collection de disques folk, country-rock, hip-hop et tralala-tsouin-tsouin, j'aurais préféré que QT nous propose un score plus classique ou morriconien. Ces trucs passaient très bien dans ses premières réalisations étant donné que l'action était contemporaine; dans un film qui se déroule en 1945 ou 1860, plaquer du David Bowie ou du 2Pac sur les images je trouve quand même que ça fait un peu tache. Deuxio, le Tarantino acteur ne passe toujours pas: ce mec n'a rien de cinégénique, il ne sait pas où se placer devant la caméra et là, son petit numéro de convoyeur avec un accent australien raté est juste pitoyable. Heureusement qu'il est vite... enfin ceux qui ont vu le film voient où je veux en venir.
Au final une très bonne surprise, le père Quentin ne m'ayant pas autant convaincu depuis euh... Jackie Brown ? Django, tu peux ranger ton cercueil, on t'offre un bon cigare.
Ce film est une délectation. Déjà, à quelques menues longueurs près, on ne voit pas les 2h45 passer (au contraire d'un IB où par moments on se faisait franchement iéch), ce qui constitue un certain tour de force en soi. La comparaison avec l'avant-dernier opus en date de QT me paraît inévitable, non seulement sur le plan esthétique (même chef-op) mais aussi en bien d'autres points, ce qui me pousse à voir en ce Django Unchained une sorte mouture - nettement plus réussie - des bâtards inglorieux, dans laquelle l'Ouest se serait substituée au IIIe Reich. Tout comme Père Jules, je ne m'éterniserai pas sur l'aspect moral du truc tout simplement parce que ça m'en touche une sans faire bouger l'autre ( ). Pour moi, c'est du bon gros divertissement de la première à la dernière seconde, comme on a mine de rien plus tellement l'occasion d'en déguster dans le cinoche actuel. Django est un film tranquille, mais d'une belle force tranquille où son auteur fait occasionnellement péter des grosses poches de colorant rouge pour faire plaisir au bon gros geek avide de bourrinage qu'il est... et que beaucoup d'entre nous sommes. Mais même les hermétiques à cette violence un peu adolescente pourront y trouver leur compte, que ce soit devant le raffinement des images (parfois un peu d'esbroufe mais rien qui ne dépasse les bornes), les performances hautes en couleur de Waltz (quel acteur, quelle diction !), DiCaprio (son meilleur rôle ?) et Jackson (à deux doigts de l'overdose cabotinesque mais tellement savoureux) ou l'humour omniprésent des dialogues et des situations. Que du plaisir on vous dit !
Pas beaucoup de reproches à émettre, mais tout de même: au lieu de nous ressortir son éternelle collection de disques folk, country-rock, hip-hop et tralala-tsouin-tsouin, j'aurais préféré que QT nous propose un score plus classique ou morriconien. Ces trucs passaient très bien dans ses premières réalisations étant donné que l'action était contemporaine; dans un film qui se déroule en 1945 ou 1860, plaquer du David Bowie ou du 2Pac sur les images je trouve quand même que ça fait un peu tache. Deuxio, le Tarantino acteur ne passe toujours pas: ce mec n'a rien de cinégénique, il ne sait pas où se placer devant la caméra et là, son petit numéro de convoyeur avec un accent australien raté est juste pitoyable. Heureusement qu'il est vite... enfin ceux qui ont vu le film voient où je veux en venir.
Au final une très bonne surprise, le père Quentin ne m'ayant pas autant convaincu depuis euh... Jackie Brown ? Django, tu peux ranger ton cercueil, on t'offre un bon cigare.