hellrick a écrit :Mais si on commence à classer douteux les films d'autojustice on est pas sorti de l'auberge
J'ai volontairement cité ce film et pas un autre vigilante pour des raisons que tu retrouveras dans le topic idoine.
Courtement, c'est, pour moi, un film qui donne l'impression de vouloir proposer une réflexion sur la justice personnelle, l'insécurité, etc... mais qui en fait ne fait que retomber dans les travers des "pires" films propres au genre.
Contrairement à un Death Wish 3 ou un Death Sentence, qui eux se foutent éperdument de toute ambiguité et massacrent du punk à tour de bras.
Ratatouille a écrit :Laissons AtCloseRange le faire.
En fait, j'ai bien envie d'ouvrir un sujet sur un film qui n'existe pas mais qui n'en est pas moins chelou, "Innocence of Muslims".
Mais on s'éloigne encore plus du sujet
AtCloseRange a écrit :
En fait, j'ai bien envie d'ouvrir un sujet sur un film qui n'existe pas mais qui n'en est pas moins chelou, "Innocence of Muslims".
J'en ai regardé des bouts hier. J'ai cru à un retour des Monty Pythons, au début...alors qu'en fait non.
Les Monty Pythons quand même pas, plutôt les Inconnus sauf que c'est pas Jésus 2 mais Momo 2 le retour... En tout cas c'est beaucoup moins drôle que le Postal d'Uwe Boll
locktal a écrit : pour arriver à une conclusion d'une troublante ambiguïté, voire un positionnement moral qui peut être hautement discutable et dérangeant..
je vois pas en quoi c'est discutable, quoique si on est habitué à ce qu'un film te dise quoi penser. Le film te dit à la fin pense par toi même et fait toi ton opinion et c'est plutot rare dans le cinema americain
sinon dire que Hostel est plus pertinent , un des films les plus bêtes et moins subtiles de ses dernières années
locktal a écrit : pour arriver à une conclusion d'une troublante ambiguïté, voire un positionnement moral qui peut être hautement discutable et dérangeant..
je vois pas en quoi c'est discutable, quoique si on est habitué à ce qu'un film te dise quoi penser. Le film te dit à la fin pense par toi même et fait toi ton opinion et c'est plutot rare dans le cinema americain
sinon dire que Hostel est plus pertinent , un des films les plus bêtes et moins subtiles de ses dernières années
Je ne l'ai pas ressenti comme cela : Laugier, même s'il semble laisser le spectateur libre de penser ce qu'il veut à la fin, montre clairement le personnage interprété par Jessica Biel comme une martyre (le plan derrière les barreaux est sans équivoque), donc quelque part, il prend parti pour elle, alors que ses actes sont très largement discutables,
à savoir enlever délibérément les enfants de personnes montrées comme la lie de l'humanité et les vendre à des parents considérés comme plus responsables (sans consulter les enfants par ailleurs, hormis pour la jeune fille prénommée Jenny interprétée par Jodelle Ferland, dont le choix est personnel)
.
Mais je le répète, j'ai plutôt apprécié ce film... Après ce n'est peut-être que mon ressenti, mais il y a clairement matière à débat dans la conclusion de The secret.
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"
Je suis pas trop d'accord qu'ils prennent parti pour le personnage de jessica biel, la montrer derrière les barreaux on peut aussi bien trouver ça injuste que celà juste (voler des enfants et faire croire qu'ils sont morts pour beaucoup ça merite une lourde peine, surtout pour les americains tel qu'on les voit dans le film au moment où ils sortent du tribunal)
La petite fille confirme que la solution est complexe lorsqu'elle dit qu'elle aime sa première, deuxième et troisième mère. J'ai pu lire dans un post que le film donnait raison à la famille riche car son avenir est bien meilleur mais là on s'avance en faisant le raccourci que le bonheur c'est de faire des etudes et d'avoir un beau metier.
Tu veux dire que c'est injuste d'enfermer quelqu'un qui kidnappe des enfants ?
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Rockatansky a écrit :Tu veux dire que c'est injuste d'enfermer quelqu'un qui kidnappe des enfants ?
Au-delà du kidnapping, il faut considérer la seconde chance offerte à ces enfants : l'opportunité de vivre dans un cadre plus propice à un développement et une intégration dans une société à deux vitesses où reigne la loi du plus puissant, que vous le vouliez ou non.
Le film de Laugier interroge les privilèges liés à la naissance, une loterie source d'inegalités de plus en plus fortes à mesure que les uns s' enrichissent et les autres s'apauvrissent. En gros, posons-nous la question suivante : si un enfant pouvait choisir son cadre de vie avant de venir au monde, et s'il pouvait le faire en toute connaissance de cause, irait-il dans le patelin paumé ou dans la grande ville ?
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
Et puis dans la foulée, tuons les parents. De toute façon, ils ont une vie de merde.
Ils ont fait des enfants pour les riches. Ils ont rempli leur rôle.
Rockatansky a écrit :Tu veux dire que c'est injuste d'enfermer quelqu'un qui kidnappe des enfants ?
Au-delà du kidnapping, il faut considérer la seconde chance offerte à ces enfants : l'opportunité de vivre dans un cadre plus propice à un développement et une intégration dans une société à deux vitesses où reigne la loi du plus puissant, que vous le vouliez ou non.
Le film de Laugier interroge les privilèges liés à la naissance, une loterie source d'inegalités de plus en plus fortes à mesure que les uns s' enrichissent et les autres s'apauvrissent. En gros, posons-nous la question suivante : si un enfant pouvait choisir son cadre de vie avant de venir au monde, et s'il pouvait le faire en toute connaissance de cause, irait-il dans le patelin paumé ou dans la grande ville ?
Quelle analyse caricaturale !!
Comme s'il n'y avait pas de familles fortunées dysfonctionnelles, comme si la dépression, l'alcoolisme ou les déchirements n'arrivaient pas dans ces milieux.
Comme si les démunis ne parvenaient jamais à s'arracher à leur milieu... Il y a tellement d'hypothèses, de présupposés bancals dans cette analyse que j'ai vraiment du mal à croire que tu es sérieux.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
@ BlueTa réponse est biaisée : tu opposes ville/campagne, et non milieu défavorisé/milieu aisé. Il y a de la pauvreté dans les villes, et on peut très bien bien être très heureux dans un bled ravitaillé par les corbeaux.
SInon, plus que vouloir '"offrir une seconde chance" (ce qui n'est pas critiquable en soi), c'est la méthode qui est condamnable. Je ne suis d'ailleurs pas sûre que ça fasse des adultes heureux et épanouis. Et ça ajoute un malheur supplémentaire aux parents.
, no offense ce topic risque de faire du bruit 
