Les films que vous trouvez largement surestimés

[Flol]

Ah c'est pas bête de commencer par le Top 100 du site pour voir si on n'y dégoterait pas des films que l'on trouve "surestimés".

Et sur les 100 films classés en 2017, il y en a très peu que je trouve "surestimés"... mais il y en a.
J'en compte exactement 11.
C'est vraiment très peu. D'autant que j'ai vu 98% des films de ce Top.


1. Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 1979)
Je n'ai jamais compris de quoi ça parlait ni ce que ça cherchait à raconter, parce que je suis trop bête.

2. Batman, le Défi (Tim Burton, 1992)
Dès qu'on cite un Burton dans un Top, j'ai l'impression que c'est ce film là qui arrive en tête alors que je trouve bien plus de qualités à Frankenweenie (1984), Ed Wood ou Beetlejuice. Ça m'irrite. Donc, hop, en 2.

3. Casablanca (Michael Curtiz, 1942)
Je n'ai jamais compris. Et j'en suis même venu à préférer son remake officieux, même si j'en ai honte (un peu).

4. Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Jamais compris non plus. Mais au moins La soif du mal arrive avant dans le Top 100. Ça m'apaise.

5. Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972)
Brando me gâche le film, mais j'en ai déjà parlé. Et je vous présente mes excuses d'avance si vous saignez des yeux.

6. Le Locataire (Roman Polanski, 1976)
Du top entier, je crois que c'est la présence de ce film qui m'énerve le plus... ne serait ce que par rapport à l'immense filmo' du gars. Un ami cinéphile m'a montré ce film que je n'avais encore jamais vu, il y a 4 ans. Si on avait bu lors du repas précédent la séance, donc avec de l'alcool dans le sang, j'aurais pu en venir aux mains avec lui... je crois que j'ai lancé le mot "purge" après le visionnage... ou alors "daube", je sais plus mais j'ai trouvé ça atrocement mauvais.

7. Two Lovers (James Gray, 2008)
J'en ai déjà parlé. Pardon.

8. A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg, 2001)
Bis. En 8, uniquement grâce à la première partie, sinon en 3 ex-æquo.

9. Psychose (Alfred Hitchcock, 1960)
Je pense sincèrement que le film est trop propre. Il manque de déviance(s). Je n'y crois jamais. Cela étant dit, je le positionne vers la fin de ce Top parce qu'il reste techniquement impressionnant et que je l'aime quand même un peu.

10. Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki, 2001)
C'est le seul Miyazaki qui me fait l'effet d'un somnifère (avec Princesse Mononoké)... il me passe très au dessus et je le trouve moins intéressant techniquement et graphiquement que beaucoup d'autres de ses films. Je préfère quand il épure, qu'il se fait contemplatif et que son trait se déraidit.

11. Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
Parce que ce n'est pas un film mais un pilote de série télé' avortée et que je l'ai senti dès le premier quart d'heure et que je n'ai jamais réussi à m'en défaire depuis. Même si de nombreuses scènes confinent au sublime, ce n'est pas celui que je citerais dans sa filmo' et ça m’agace qu'on l'estime à ce point, vis à vis de certains autres... donc par pur esprit de contradiction, finalement, mais je le mets quand même


Encore, désolé.

J'ai envie de me crever les yeux.

[Alexandre Angel]

Et attends, il n'a pas encore parlé des plans "Jean-Marie Poiré".

Je pensais que tu faisais allusion à autre chose, à savoir la présence dans Le Locataire de quelques piliers du Splendid!

[Major Tom]

Et attends, il n'a pas encore parlé des plans "Jean-Marie Poiré".

Je pensais que tu faisais allusion à autre chose, à savoir la présence dans Le Locataire de quelques piliers du Splendid!

Non, non. J'ai eu la conversation cent fois avec Manny, je ne veux pas relancer ce "débat" mais apparemment tout ça :

Spoiler (cliquez pour afficher)

...ne lui évoque que ça (et lui sert d'argument d'une sagacité dingue pour descendre Le Locataire ) :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Après, on peut être allergique au grand angle, mais de là à le ramener automatiquement à "C'est du Jean-Marie Poiré".

[mannhunter]

Tu sembles digresser sur les utilisations du grand angle au cinéma et l'Histoire le vécu de Polanski or je n'évoquais qu'un film précis dans sa carrière (bon allez, deux titres avec "Rosemary" voire trois avec "Répulsion" du "Polanski baroque" souligné par G.T.O., et qui m'avait aussi vaguement ennuyé à l'époque ) ...disons que pour en rester à Polanski, Szpilman (et son interprète Adrien Brody) dans "le pianiste" et le traitement de ce film me touchent plus que la pantalonnade de "la Choule"/Trelkovsky qui se travestit et chute dix fois du toit de son immeuble sous la fanfare et les applaudissements de ses Splendid(es) voisins..

"gros plans de visage en grand angle"

"gros plans de visage grimaçant en grand angle"..

Sidney Lumet

ah "the offence" justement film effrayant, impliquant, sur la perte de contrôle, la folie...sans trop de splendides grimaces.

[AtCloseRange]

Ah c'est pas bête de commencer par le Top 100 du site pour voir si on n'y dégoterait pas des films que l'on trouve "surestimés".

Et sur les 100 films classés en 2017, il y en a très peu que je trouve "surestimés"... mais il y en a.
J'en compte exactement 11.
C'est vraiment très peu. D'autant que j'ai vu 98% des films de ce Top.


1. Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 1979)
Je n'ai jamais compris de quoi ça parlait ni ce que ça cherchait à raconter, parce que je suis trop bête.

2. Batman, le Défi (Tim Burton, 1992)
Dès qu'on cite un Burton dans un Top, j'ai l'impression que c'est ce film là qui arrive en tête alors que je trouve bien plus de qualités à Frankenweenie (1984), Ed Wood ou Beetlejuice. Ça m'irrite. Donc, hop, en 2.

3. Casablanca (Michael Curtiz, 1942)
Je n'ai jamais compris. Et j'en suis même venu à préférer son remake officieux, même si j'en ai honte (un peu).

4. Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Jamais compris non plus. Mais au moins La soif du mal arrive avant dans le Top 100. Ça m'apaise.

5. Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972)
Brando me gâche le film, mais j'en ai déjà parlé. Et je vous présente mes excuses d'avance si vous saignez des yeux.

6. Le Locataire (Roman Polanski, 1976)
Du top entier, je crois que c'est la présence de ce film qui m'énerve le plus... ne serait ce que par rapport à l'immense filmo' du gars. Un ami cinéphile m'a montré ce film que je n'avais encore jamais vu, il y a 4 ans. Si on avait bu lors du repas précédent la séance, donc avec de l'alcool dans le sang, j'aurais pu en venir aux mains avec lui... je crois que j'ai lancé le mot "purge" après le visionnage... ou alors "daube", je sais plus mais j'ai trouvé ça atrocement mauvais.

7. Two Lovers (James Gray, 2008)
J'en ai déjà parlé. Pardon.

8. A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg, 2001)
Bis. En 8, uniquement grâce à la première partie, sinon en 3 ex-æquo.

9. Psychose (Alfred Hitchcock, 1960)
Je pense sincèrement que le film est trop propre. Il manque de déviance(s). Je n'y crois jamais. Cela étant dit, je le positionne vers la fin de ce Top parce qu'il reste techniquement impressionnant et que je l'aime quand même un peu.

10. Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki, 2001)
C'est le seul Miyazaki qui me fait l'effet d'un somnifère (avec Princesse Mononoké)... il me passe très au dessus et je le trouve moins intéressant techniquement et graphiquement que beaucoup d'autres de ses films. Je préfère quand il épure, qu'il se fait contemplatif et que son trait se déraidit.

11. Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
Parce que ce n'est pas un film mais un pilote de série télé' avortée et que je l'ai senti dès le premier quart d'heure et que je n'ai jamais réussi à m'en défaire depuis. Même si de nombreuses scènes confinent au sublime, ce n'est pas celui que je citerais dans sa filmo' et ça m’agace qu'on l'estime à ce point, vis à vis de certains autres... donc par pur esprit de contradiction, finalement, mais je le mets quand même


Encore, désolé.

J'ai envie de me crever les yeux.

ça vous mettra dans les mêmes conditions de visionnage

[gnome]

J'ai envie de me crever les yeux.

ça vous mettra dans les mêmes conditions de visionnage

J'ai bien ri...

[Supfiction]

3. Casablanca (Michael Curtiz, 1942)
Je n'ai jamais compris. Et j'en suis même venu à préférer son remake officieux, même si j'en ai honte (un peu).

Low maintenance ?
D'un certain point de vue, c'est effectivement un petit film dont la mise en scène n'est pas extraordinaire. Sa magie réside dans son duo d'acteurs magiques, Bogart-Bergman, faisant sauter toutes les barrières du cynisme et aboutir à un romantisme absolu.

[Torrente]

Bien qu'il refuse de l'admettre en interviews, Polanski est probablement très influencé par ce qu'il a vu dans sa jeunesse. Dans son autobiographie, il racontait qu'à la libération de la Pologne par l'Armée rouge, il avait notamment vu dans les rues des cadavres de soldats allemands avec le pantalon baissé et des bouteilles enfoncées dans le cul. Je ne suis pas psy, mais vu qu'il avait à peine 12 ans, je m'avancerai doucement en disant que ce genre d'image, à la fois macabre et absurde par son apparence, l'a peut-être un peu marqué...

Ça explique beaucoup de choses... pas que pour son œuvre, mais dans sa vie...

J'ai envie de me crever les yeux.

ça vous mettra dans les mêmes conditions de visionnage

Drôle !

Mais j'avais les eyes wide open pour voir tout ça... malheureusement, parfois

[Jeremy Fox]

3. Casablanca (Michael Curtiz, 1942)
Je n'ai jamais compris. Et j'en suis même venu à préférer son remake officieux, même si j'en ai honte (un peu).

D'un certain point de vue, c'est effectivement un petit film dont la mise en scène n'est pas extraordinaire.

Ah ben si !!!

[Major Tom]

"gros plans de visage en grand angle"

"gros plans de visage grimaçant en grand angle"..

Justement, c'est un vieux gimmick qu'on trouve autant chez Welles, Fellini que Polanski. Tu n'en as pas repéré dans mes exemples ?

Sidney Lumet

ah "the offence" justement film effrayant, impliquant, sur la perte de contrôle, la folie...sans trop de splendides grimaces.

Oui enfin il n'a pas fait que ça. La Colline des hommes perdus par exemple...

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...ou encore 12 hommes en colère, tous deux sont des festivals de grimaces en gros plans, Polanski n'a rien inventé à ce niveau-là et la liste peut continuer, tu sais.

Spoiler (cliquez pour afficher)

[Torrente]

Pour 12 hommes en colères, tu aurais dû t'arrêter à la 1ère image... parce que les 2 autres contredisent ton propos

[Major Tom]

Pour 12 hommes en colères, tu aurais dû t'arrêter à la 1ère image... parce que les 2 autres contredisent ton propos

Dans le film ce sont des plans qui arrivent de façon à surprendre (paf, un gros plan de visage plein cadre) et qui rendent ces coupes "frappantes". Et ce n'est pas parce qu'ils font moins la gueule ou la grimace que cela contredirait mon propos.

[Torrente]

Un peu quand même, ils sont là pour illustrer en images ton propos direct, une seule suffisait. Les 2 suivantes impliquent qu'on l'ait vu, qu'on le remette en contexte etc etc, moins efficace

Mais bref, vive Polanski, vive Poiré mais surtout VIVE LUMET parce qu'il est plus fort que les 2 zouaves !

Sidney Lumet

ah "the offence" justement film effrayant, impliquant, sur la perte de contrôle, la folie...sans trop de splendides grimaces.

Ah oui, mais si on compare Le locataire à cette tuerie de film, alors, forcément... je mets Le locataire en Top 1

[mannhunter]

Un peu quand même, ils sont là pour illustrer en images ton propos direct, une seule suffisait. Les 2 suivantes impliquent qu'on l'ait vu, qu'on le remette en contexte etc etc, moins efficace

Voilà...Major voulait juste avoir le dernier mot.

Mais bref, vive Polanski (sauf celui du "Locataire"), vive Poiré mais surtout VIVE LUMET parce qu'il est plus fort que les 2 zouaves !

exactement!

[Major Tom]