Michel Piccoli (1925-2020)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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blaisdell
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Michel Piccoli (1925-2020)

Message par blaisdell »

Ce monstre sacré est né en 1925 à Paris

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Sa filmographie compte à ce jour plus de deux cent titres !
J'ai assorti les films que j'ai vu d'un petit commentaire personnel


Holy Motors (2012)
Vous n'avez encore rien vu (2012) .... Le père
Habemus Papam (2011) .... Il papa
superbe prestation en pape nouvellement élu qui se désiste


Un envol (2009) .... Valentin
Le bel âge (2009) .... Maurice Reverdy
... autre titre : "L'insurgée" - France (titre original)
Trilogia II: I skoni tou hronou (2008) .... Spyros
... autre titre : "La poussière du temps" - Canada (titre Français)
"Myster Mocky présente" (1 Episode, 2008)
- Le jour de l'exécution (2008) Episode TV
De la guerre (2008) .... Le grand Hou
Le roi Lear (2007) (TV) .... Le roi Lear
Les toits de Paris (2007) .... Marcel
... autre titre : "Sous les toits de Paris" - France (titre original)
Boxes (2007) .... Papa
... autre titre : "Boxes - Les boîtes" - France (titre DVD)
... autre titre : "Les boîtes" - Belgique (titre Français)
Rencontre unique (2007) .... Nikita Khrouchtchev
Ne touchez pas la hache (2007) .... Vidame de Pamiers
... autre titre : "La duchesse de Langeais" - Canada (titre Français)
Belle toujours (2006) .... Henri Husson
Jardins en automne (2006) .... Marie, la mère de Vincent
Le miroir magique (2005) .... Prof. Heschel
... autre titre : "Espelho Mágico" - Portugal (titre original)
Mal de mer (2004) .... Anselme
La petite Lili (2003) .... L'acteur qui joue Simon
l'un des Claude Miller que j'ai le moins aimé
La prophétie des grenouilles (2003) (voix) .... Ferdinand
Ce jour-là (2003) .... Harald
Raoul Ruiz délirant
Intervention divine (2002) (voix) .... Santa Claus Breathing
... autre titre : "Yadon ilaheyya" - France (titre original)
... autre titre : "Intervention divine - Une chronique d'amour et de douleur" - Canada (titre Français)
Je rentre à la maison (2001) .... Gilbert Valence
Très beau film de Manoel de Oliveira
Tout va bien, on s'en va (2000) .... Louis


París Tombuctú (1999) .... Michel des Assantes
Libero Burro (1999) .... Uncle Tony
Le plus beau pays du monde (1999) (voix) .... Récitant (fin du film)
Rien sur Robert (1999) .... Lord Ariel Chatwick-West
Le prince des imposteurs (1998) (TV) .... Le professeur Michel Chasles
Passion in the Desert (1997) .... Jean-Michel Venture de Paradis
Généalogies d'un crime (1997) .... Georges Didier
Tykho Moon (1996) .... Mac Bee/frère Mac Bee
Party (1996) .... Michel
Compagne de voyage (1996) .... Cosimo
... autre titre : "Compagna di viaggio" - Italie (titre original)
Beaumarchais l'insolent (1996) .... Prince de Conti
Les cent et une nuits de Simon Cinéma (1995) .... Simon Cinéma
film d'Agnès Varda sur les 100 ans du cinéma assez raté
... autre titre : "Les cent et une nuits" - France (titre court)
Tödliches Geld (1995) (TV) .... Paul Belmont
L'ange noir (1994) .... Georges Feuvrier
Bête de scène (1994) .... L'acteur
Train de nuit (1994)
L'émigré (1994) .... Adam
... autre titre : "Al-mohager" - Egypte (titre original)
Rupture(s) (1993) .... Paul
La cavale des fous (1993) .... Henri Toussaint
Archipel (1993) .... Leonard Wilde
Le souper (1992) (voix) .... Chateaubriand
La vie crevée (1992) .... Raymond
Le visionarium (1992) .... Jules Verne
... autre titre : "From Time to Time" - France (titre original)
Le bal des casse-pieds (1992) .... Désiré
Les équilibristes (1992) .... Marcel Spadice
Divertimento (1992) .... Edouard Frenhofer
Le voleur d'enfants (1991) .... M. Armand
La belle noiseuse (1991) .... Edouard Frenhofer
L'amour maudit de Leisenbohg (1991) (TV) .... Le baron de Leisenbohg
Le bateau de Lu (1991) .... Un client
Martha et moi (1990) .... Ernst
Milou en mai (1990) .... Milou
Beau film de Louis Malle pas toujours estimé à sa juste valeur


"Les grandes familles" (1989) TV mini-series .... Noël Schoudler
Le conte d'hiver (1989) (TV) .... Leontes
La ruelle au clair de lune (1988) (TV) .... Pierre Willer
Un coupable (1988) (TV) .... L'avocat
"Sueurs froides" .... Mercier-Picard (1 Episode, 1988)
- Louis-Charles, mon amour (1988) Episode TV .... Mercier-Picard
Blanc de Chine (1988) .... Batz
Ya bon les blancs (1988) .... Père Jean-Marie
Maladie d'amour (1987) .... Raoul Bergeron
L'homme voilé (1987) .... Kassar
Das weite Land (1987) .... Friedrich Hofreiter
... autre titre : "Terre étrangère" - , France (titre TV)
La rumba (1987) .... Damien Malleville
La puritaine (1986) .... Pierre
Mauvais sang (1986) .... Marc
Le paltoquet (1986) .... Le Paltoquet
Mon beau-frère a tué ma soeur (1986) .... Etienne Sembadel
Adieu Bonaparte (1985) .... Cafarelli
Partir, revenir (1985) .... Simon Lerner
Péril en la demeure (1985) .... Graham Tombsthay
La fausse suivante (1985) (TV) .... Trivelin
Le matelot 512 (1984) (voix) .... Récitant
Un film à redécouvrir comme les autres René Allio
Le succès à tout prix (1984) .... French Official
... autre titre : "Success Is the Best Revenge" - France (titre original)
Viva la vie! (1984) .... Michel Perrin
La diagonale du fou (1984) .... Akiva Liebskind
Le général de l'armée morte (1983) .... Benetandi
... autre titre : "Il generale dell'armata morte" - Italie (titre original)
Le prix du danger (1983) .... Frédéric Mallaire
joue un présentateur télé dans ce film qui annonce la télé-poubelle
Que les gros salaires lèvent le doigt! (1982) .... José Viss
comédie agréable avec Auteuil et Poiret qui aurait pu être encore meilleure
... autre titre : "Bassecour" - France (titre alternatif)
Une chambre en ville (1982) .... Edmond Leroyer
Un grand Demy où il a le rôle délirant du mari impuissant de Dominique Sanda :oops:
Les yeux, la bouche (1982) .... Uncle Agostino
... autre titre : "Gli occhi, la bocca" - Italie (titre original)
Oltre la porta (1982) .... Mr. Mutti
... autre titre : "Derrière la porte" - Canada (titre Français)
Passion (1982) .... Michel Boulard
La nuit de Varennes (1982) (non crédité) .... King Louis XVI
La passante du Sans-Souci (1982) .... Max Baumstein
Emouvante et ultime prestation de Romy mais le film m'a déçu à la revoyure
La cerisaie (1982) (TV) .... Leonid
Espion, lève-toi (1982) .... Jean-Paul Chance
Un bon Boisset où grace à lui entre autres l'ambigüité prime sur le manichéisme
Une étrange affaire (1981) .... Bertrand Malair
film fascinant même pour ceux qui n'aiment pas d'habitude Granier-Deferre
La confusion des sentiments (1981) (TV) .... Le professeur/The Professor
La fille prodigue (1981) .... Le père
Docteur Teyran (1980) (TV) .... Jean Teyran
Atlantic City (1980) .... Joseph
Un beau Louis Malle mais je ne me souviens guère de sa prestation
Le prix et la suivie (1980) .... René Winterhalter
... autre titre : "Der Preis fürs Überleben" - République fédérale d'Allemagne (titre original)
Le saut dans le vide (1980) .... Mauro Ponticelli
... autre titre : "Salto nel vuoto" - Italie (titre original)
Du crime considéré comme un des beaux-arts (1980) .... Le commissaire


Le mors aux dents (1979) .... Pierre Chazerand
Le divorcement (1979) .... Philippe
Mélodie meurtrière (1979) .... Victor Navarro
... autre titre : "Giallo napoletano" - Italie (titre original)
Le sucre (1978) .... Grezillo
composition truculente dans un très bon film
La petite fille en velours bleu (1978) .... Conrad Brukner
Lulu (1978) (TV) .... Schoen
L'état sauvage (1978) .... Orlaville
La part du feu (1978) .... Robert Hansen
Stranberg est là (1978)
... autre titre : "Strauberg ist da" - République fédérale d'Allemagne (titre original)
L'imprécateur (1977) .... Saint-Ramé
adaptation intéressante paraît-il de RV Pilhes
Des enfants gâtés (1977) .... Bernard Rougerie
Cet obscur objet du désir (1977) (voix) (non crédité) .... Mathieu
double Fernando Rey
René la canne (1977) .... Inspecteur Marchand
duo paraît-il décevant avec Depardieu
Mado (1976) .... Simon Léotard
j'aime moins ce Sautet là mais une chance lui sera redonnée
F comme Fairbanks (1976) .... Etienne
beau film où on retient surtout la prestation de Dewaere
Todo Modo (1976) .... Lui
... autre titre : "Todo modo" - Italie (titre original)
La dernière femme (1976) .... Michel
7 morts sur ordonnance (1975) .... Dr. Pierre Losseray
film un peu démonstratif mais toujours aussi fort
Léonor (1975) .... Richard Bon souvenir de ce rare essai de fantastique hexagonal
... autre titre : "Leonor" - Espagne (titre original)
La faille (1975) .... Investigator
Vincent, François, Paul... et les autres (1974) .... François
Ah la scène du gigot ! Le meilleur Sautet ?
"Nouvelles de Henry James" .... Capitaine Roger / ... (1 Episode, 1974)
- Le banc de la désolation (1974) Episode TV .... Capitaine Roger/Captain Roger
Le fantôme de la liberté (1974) .... Le second préfet de police/Second Prefect
Grandeur nature (1974) .... Michel
j'aimerais voir ce film où il tombe amoureux d'une poupée gonflable
Le trio infernal (1974) .... Georges Sarret
coup d'essai coup de maître de Francis Girod
Un amour de pluie (1974) (voix) .... Voix seulement
Touche pas à la femme blanche (1974) .... Buffalo Bill
un délire de Ferreri moins fort que la grande bouffe toutefois
E cominciò il viaggio nella vertigine (1974)
Le Far-West (1973) .... Le chef indien
La grande bouffe (1973) .... Michel
La fable choquante et incontournable de Ferreri
Les noces rouges (1973) .... Pierre Maury
l'un des cinq meilleurs Chabrol
Themroc (1973) .... Anonymous worker
La femme en bleu (1973) .... Pierre
César et Rosalie (1972) (voix) .... Récitant/Narateur
voix off mais inoubliable
L'attentat (1972) .... Le colonel kassar - le ministre de l'intérieur d'un pays du maghreb
impressionnant d'autorité dans ce rôle inspiré par la figure du général Oufkir, artisan de l'affaire Ben Barka
Le charme discret de la bourgeoisie (1972) .... Ministre
Bunuel important mais a t-il bien vieilli ?
Liza (1972) .... Giorgio's friend
Ferreri dans toute sa splendeur
L'audience (1972) .... Padre Amerin
... autre titre : "L'udienza" - Italie (titre original)
La décade prodigieuse (1971) .... Paul Regis - un psychologue, l'ancien professeur de Charles
l'un plus authentiques ratages de Chabrol où il donne la réplique à Orson Welles et Anthony Perkins
La poudre d'escampette (1971) .... Valentin
Max et les ferrailleurs (1971) .... Max
l'un des meilleurs Sautet, qui ne cesse de se bonifier au fil du temps
L'invasion (1970) .... Marcello
Les choses de la vie (1970) .... Pierre Bérard
Beau Sautet avec Romy aussi


L'étau (1969) .... Jacques Granville
un des moins bons Hitchcock hélàs où l'on trouve aussi Noiret
... autre titre : "Topaz" - USA (titre original)
L'invitata (1969) .... François Desailly
La voie lactée (1969) .... Le marquis de Sade / The Marquis
Dillinger est mort (1969) .... Glauco
film singulier de Ferreri qui personnellement m'avait bien plu
... autre titre : "Dillinger è morto" - Italie (titre original)
Délire à deux (1969) (TV)
La prisonnière (1968) (non crédité) .... L'invité pressé au vernissage
La chamade (1968) .... Charles
Belle adaptation de Sagan même si ce n'est pas le meilleur Cavalier
Mon amour, mon amour (1968) .... Marrades
Danger: Diabolik! (1968) .... Inspector Ginko
participation étonnante à l'un des meilleurs Bava
... autre titre : "Diabolik" - Italie (titre original)
Benjamin ou Les mémoires d'un puceau (1968) .... Le comte Philippe de Saint-Germain/Count Philippe
pas vu ce Deville hélàs
Belle de jour (1967) .... Henri Husson
le classique de Bunuel
Un homme de trop (1967) .... The Extra Man
Les demoiselles de Rochefort (1967) .... Simon Dame
incontournable de Demy
Paris brûle-t-il? (1966) .... Edgar Pisani
Joue un personnage politique réel ici
Les créatures (1966) .... Edgar Piccoli
La voleuse (1966) .... Werner Kreuz
très beau film en scope noir et blanc et son premier duo avec Romy Schneider
La curée (1966) .... Alexandre Saccard
Les ruses du diable (Neuf portraits d'une jeune fille) (1966) .... L'antiquaire
La guerre est finie (1966) .... L'inspecteur des douanes/First Customs Inspector
un des meilleurs Resnais
Marie Soleil (1966) .... Raoul
Lady L (1965) .... Lecoeur
Compartiment tueurs (1965) .... René Cabourg
Joue un personnage détraqué dans ce premier film de costa-Gavras qui mérite un dvd
Dom Juan ou Le festin de pierre (1965) (TV) .... Dom Juan
classique du petit écran édité en dvd il y a peu
... autre titre : "Dom Juan" - France (titre court)
Le coup de grâce (1965) .... Capri/Bruno
Doubles masques et agents doubles (1965) .... George Sarrassin
... autre titre : "Masquerade" - UK (titre original)
Café Tabac (1965)
De l'amour (1964) .... Raoul
L'un des plus jolis marivaudages de la nouvelle vague
La chance et l'amour (1964) .... Philippe Decharme (segment "Lucky la chance")
Le journal d'une femme de chambre (1964) .... M Monteil
Paparazzi (1964) (voix) .... Texte dit par
Le mépris (1963) .... Paul Javal
Peut-être le film de Piccoli qui restera et celui qui a fait de lui une vedette
Le jour et l'heure (1963) .... Antoine
Beau film de René Clément à redécouvrir
"Le chevalier de Maison Rouge" (1963) TV mini-series (voix) (non crédité) .... Récitant/Narateur
Rien que la vérité (1962) (TV) .... David Mann
Le doulos (1962) .... Nuttheccio
second rôle marquant dans ce classique de Melville
Climats (1962) .... François Crozant
Adieu Philippine (1962) (comme Montserrat) .... Le comédien jouant 'Izquierdo' dans l'émission de télévision 'Montserrat'
Le temps des assassins (1962) (voix) .... Récitant/Narateur
Fumée, histoire et fantaisie (1962)
Egmont (1961) (TV) .... Egmont
Le rendez-vous (1961) .... Paul
Les vierges de Rome (1961) .... Console Publicola
... autre titre : "Le vergini di Roma" - Italie (titre original)
Les petits drames (1961)
Hauteclaire (1961) (TV) .... Serlon de Savigny
La chevelure (1961) .... L'homme
Montserrat (1960) (TV) .... Izquierdo
Le bal des espions (1960) .... Brian Cannon
La dragée haute (1960) .... Hugo Barsac
"La caméra explore le temps" .... Koenigsmark / ... (Episodes, 1959-1960)
- Le drame des poisons (1960) Episode TV .... Louvois
- La dernière nuit de Koenigsmark (1959) Episode TV .... Koenigsmark
- L'énigme de Pise (1959) Episode TV .... Orloff
Les joueurs (1960) (TV) .... Chvokhniev


Le chandelier (1959) (TV) .... Claverache
La bête à l'affût (1959) .... Commissaire Jacques Guimard
La nuit de Tom Brown (1959) (TV) .... Tom, jeune
La marquise d'O (1959) (TV) (voix) .... Récitant/Narateur
Tabarin (1958) .... Jacques Forestier
Les copains du dimanche (1958) .... Le directeur de l'aéro-club
Rafles sur la ville (1958) .... L'inspecteur Vardier, de la P.J.
Nathalie (1957) .... L'inspecteur Franck Marchal
Le quadrille des diamants (1957) (TV)
D'après nature ou presque (1957) (TV) .... Paul
Le plus heureux des trois (1957) (TV) .... Le pianiste
Les sorcières de Salem (1957) .... James Putnam
"En votre âme et conscience" (1 Episode, 1957)
- L'affaire Lacenaire (1957) Episode TV
L'ingénue de Madrid (1957) (TV)
La mort en ce jardin (1956) .... Father Lizardi
Marie-Antoinette reine de France (1956) .... Le Prêtre réfractaire
... autre titre : "Marie-Antoinette" - France (titre court)
Jupiter (1956) (TV)
Les grandes manoeuvres (1955) (non crédité) .... Un officier
Les mauvaises rencontres (1955) .... Un inspecteur
Ernst Thälmann - Führer seiner Klasse (1955) .... Rouger
Tu ne m'échapperas jamais (1955) (TV)
Crime et châtiment (1955) (TV)
Interdit de séjour (1955) .... Georges
French Cancan (1954) .... Le Capitaine Valorgueil
Tout chante autour de moi (1954) .... Reverdier
Sylvie et le fantôme (1954) (TV)
Destinées (1954) .... Pasquerel (segment "Jeanne")
Horizons (1952)
Torticola contre Frankensberg (1952) .... Torticola
Chicago Digest (1952) .... Slim Spring
...Sans laisser d'adresse (1951) (non crédité) .... Un journaliste aux archives
Terreur en Oklahoma (1951)


Le parfum de la dame en noir (1949) .... Lebel
Le point du jour (1949) .... Georges Gohelle
Sortilèges (1945) .... Un villageois
... autre titre : "Le cavalier de Riouclare" - France (titre alternatif)


Assurément un des acteurs incontournables du cinéma français de ces cinquante dernière années, il méritait son topic !
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Jeremy Fox
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Re: Michel Piccoli

Message par Jeremy Fox »

Merci ; comment l'un des plus grands acteurs français ne pouvait-il pas encore avoir son topic dédié :wink:

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Et bien ce n'est pas mal du tout. Pierre Barouh n'est pas vraiment un metteur en scène ; son film est donc plein de maladresse mais s'avère dans le même temps assez touchant. Il faut dire que Michel Piccoli est fabuleux comme à son habitude. Alors sinon, le film raconte les derniers jours en famille d'un couple qui divorce. Sans intrigue, fait de tranches de vie, une chronique de mœurs porté par ses interprètes et la sincérité de son auteur qui ne cherche jamais à faire beau mais à simplement filmer des instants de vie tendres ou cruels . Sorte d'essai amateuriste sur le couple et la famille comportant pas mal de séquences émouvantes. Loin d'être un grand film mais les amateurs de Piccoli et Lea Massari pourraient apprécier.
bogart
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Re: Michel Piccoli

Message par bogart »

A mon sens, un acteur qui a trop tourné...

Néanmoins, il a eu ses meilleures rôles par le biais de cinéaste comme Sautet, Roufio, Deville, Malle, Bunuel.
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Flol
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Re: Michel Piccoli

Message par Flol »

Ne fais plus jamais ça, Blaisdell : j'ai cru que t'allais nous annoncer une mauvaise nouvelle...:|
Bon sinon, Piccoli est un de mes comédiens préférés, et accessoirement l'un des plus grands comédiens l'histoire du ciné, selon moi. Ses années 70 sont exceptionnelles (et en particulier chez Sautet, mais aussi Ferreri...).
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Re: Michel Piccoli

Message par Dunn »

Pareil que Rata j'ai eu peur.. :? j'adore cet acteur dont je suis loin d'avoir tout vu mais "le mépris" et "le bel âge" font partie de ma dvdthéque 8)
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Re: Michel Piccoli

Message par Harkento »

Ratatouille a écrit :Ne fais plus jamais ça, Blaisdell : j'ai cru que t'allais nous annoncer une mauvaise nouvelle...:|
Bah ... Pareil .... :?
Moi je l'ai vraiment adoré dans Habemu Papam, le dernier de Moretti !
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Boubakar
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Re: Michel Piccoli

Message par Boubakar »

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et tout est dit sur cet immense acteur ! :)
julien
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Re: Michel Piccoli

Message par julien »

blaisdell a écrit :L'imprécateur (1977) .... Saint-Ramé
adaptation intéressante paraît-il de RV Pilhes
Oui pas mal du tout. Un film injustement un peu oublié où le réalisateur arrive à faire planer une atmosphère assez angoissante dans le milieu d'une grande entreprise multi-nationale. C'est vraiment à voir. Si Jean Yanne, qui interprète le responsable du personnel n'est pas toujours trés à l'aise avec le rôle ; Piccoli par contre, en directeur de la succursale est vraiment très bon.
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Re: Michel Piccoli

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit : Image

Et bien ce n'est pas mal du tout. Pierre Barouh n'est pas vraiment un metteur en scène ; son film est donc plein de maladresse mais s'avère dans le même temps assez touchant. Il faut dire que Michel Piccoli est fabuleux comme à son habitude. Alors sinon, le film raconte les derniers jours en famille d'un couple qui divorce. Sans intrigue, fait de tranches de vie, une chronique de mœurs porté par ses interprètes et la sincérité de son auteur qui ne cherche jamais à faire beau mais à simplement filmer des instants de vie tendres ou cruels . Sorte d'essai amateuriste sur le couple et la famille comportant pas mal de séquences émouvantes. Loin d'être un grand film mais les amateurs de Piccoli et Lea Massari pourraient apprécier.
Vu et apprécié.
Effectivement, on note quelques maladresses, quelques longueurs aussi, mais on les oublie assez vite finalement, tant le ton est bon et tant le film est sincère. Une chronique fort bien écrite, portée par une excellente interprétation. Piccoli est génial, Lea Massari n'est pas en reste peut-être dans un de ses meilleurs rôles (parmi ceux que j'ai vu). Quelques défauts qui font que ce n'est pas un grand film, mais pour moi suffisamment touchant pour le considérer comme une vraie réussite.
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Re: Michel Piccoli

Message par moonfleet »

J'aimerai beaucoup découvrir Themroc de Claude Faraldo qui n'a jamais été édité en dvd je crois :(

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Re: Michel Piccoli

Message par monfilm »

moonfleet a écrit :J'aimerai beaucoup découvrir Themroc de Claude Faraldo qui n'a jamais été édité en dvd je crois :(
Si. Edition allemande.
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Tout le reste est dérisoire.
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Re: Michel Piccoli

Message par moonfleet »

monfilm a écrit :
moonfleet a écrit :J'aimerai beaucoup découvrir Themroc de Claude Faraldo qui n'a jamais été édité en dvd je crois :(
Si. Edition allemande.
En dvd ?? ...sur Amazon.fr il n'y a que la VHS

Mon Top 10 (et+) de Piccoli :

La Grande Bouffe, Touche pas à la femme blanche, L'Audience, Don Juan, Le Mépris, Le journal d'une femme de chambre, Le Trio Infernal, Les Noces Rouges, Benjamin ou les mémoires d'un puceau, Le Paltoquet, Milou en Mai, Les Demoiselles de Rochefort, Max et les Ferrailleurs, Le Sucre, L'Imprécateur (grand souvenir lors de sa sortie en salle, mais point de dvd :( )Une Etrange Affaire,7 Morts sur Ordonnance, Atlantic City, La Diagonale du Fou, Mauvais Sang... il faut que je revoie Ne touchez pas à la hache et L'Etat Sauvage

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Re: Michel Piccoli

Message par monfilm »

moonfleet a écrit :
monfilm a écrit : Si. Edition allemande.
En dvd ?? ...sur Amazon.fr il n'y a que la VHS
Sur Amazon.de. Le film n'a pas de dialogues compréhensibles donc la bande son allemande importe peu. Mais le DVD est désormais hors de prix. Te reste le tube...
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Tout le reste est dérisoire.
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Re: Michel Piccoli

Message par moonfleet »

monfilm a écrit :
moonfleet a écrit : En dvd ?? ...sur Amazon.fr il n'y a que la VHS
Sur Amazon.de. Le film n'a pas de dialogues compréhensibles donc la bande son allemande importe peu. Mais le DVD est désormais hors de prix. Te reste le tube...
Grrrrrrrr !! ...un ami m'a dit qu'il ne fait que hurler et grogner ha,ha :shock:
Bon ben je ne suis pas prête de le voir alors ! Ouin
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Re: Michel Piccoli

Message par Jeremy Fox »

L'état sauvage : Francis Girod - 1978


Années 60 dans une jeune République africaine en pleine effervescence à peine sortie de la décolonisation. L’intègre ministre Patrice Doumbé (Doura Mané) lutte contre les compromissions de ses collègues ; ces derniers ne l’appréciaient déjà guère par le fait d’avoir pour maîtresse une femme blanche, Laurence (Marie-Christine Barrault). Arrive justement sur place pour une mission diplomatique le mari qu’elle a quitté, Avit (Jacques Dutronc), fonctionnaire à l’UNESCO, que les notables du coin voient d’un mauvais œil. Laurence était partie sans le prévenir pour suivre le trafiquant Gravenoire (Claude Brasseur), ancien colonialiste continuant sur place ses magouilles juteuses en cheville avec certains ministres corrompus. Avit est prié par le nouveau gouvernement de quitter le pays mais Doumbé prend la défense de son rival en amour. Les tensions et la haine s’intensifient : la population, chauffée par Gravenoire et ses amis racistes, s’enflamme contre le couple mixte ; le commissaire de police Orlaville (Michel Piccoli), témoin désabusé de ce climat de violence, va tenter tant bien que mal de sauver les meubles…


Le réalisateur Francis Girod a eu la chance dès ses premiers films de pouvoir faire tourner des stars montantes ou déjà bien en place. C’est ainsi qu’il aura réussir à réunir Romy Schneider et Michel Piccoli dans Le Trio infernal, Gérard Depardieu, Michel Piccoli et Sylvia Kristel dans René la Canne, Romy Schneider, Jean-Claude Brialy, Jean-Louis Trintignant, Claude Brasseur et quelques autres dans La Banquière, Gérard Depardieu et Jean Rochefort dans Le Grand frère, ou encore Catherine Deneuve, Michel Serrault et Jean-Louis Trintignant dans Le Bon plaisir, si l’on veut bien s’en arrêter après 10 années de carrière. L’état sauvage, qui nous concerne ici, réunira quant à lui un joli quatuor composé par Michel Piccoli, Jacques Dutronc, Marie-Christine Barrault et Claude Brasseur. A l’époque de leurs sorties respectives, on parla beaucoup de chacun de ses films qui eurent tous un succès d’estime plus ou moins grand. Aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’ils aient laissé une grande trace dans l’histoire du cinéma français. Et pour cause : Francis Girod était un piètre réalisateur ! S’il aimait à se dire politiquement très engagé, ce cinéaste provocateur n’aura pas eu le talent correspondant à ses ambitions de polémiste gauchiste. D’ailleurs, dans les années 70, il n’arrivait pas à la cheville ni des grands cinéastes italiens œuvrant eux aussi dans le violent pamphlet social et politique, ni du spécialiste français en la matière durant cette période, Costa-Gavras, dont les films, certes tout aussi peu nuancés, possédaient néanmoins une puissance et une efficacité toutes autres, qui les plaçaient parmi les brûlots politiques les plus captivants de leur époque.


Au vu du pitch prometteur, dénonciateur de tous les racismes et de toutes les vilenies coloniales et post coloniales, on se dit que L’état sauvage aurait pu être un grand film sur les effets dévastateurs de la colonisation française. Ca aurait pu ! Seulement ce n’est pas encore Francis Girod qui, à cette époque, aura réalisé le film français définitif sur ce sujet délicat de la colonisation/décolonisation. Même si son intrigue se déroule quelques décennies plus tôt, il faudra attendre trois ans avant que Bertrand Tavernier nous livre sa vision beaucoup plus mordante et virulente de nos anciennes colonies françaises avec le jubilatoire et ‘noirissimement drôle’ Coup de Torchon, adapté de Jim Thompson, véritable chef-d’œuvre au vitriol de notre cinéma national. Pourtant le film de Francis Girod démarrait plutôt bien avec ce générique sur fond de camionnette bariolée s’avançant sur un bac pour traverser la rivière (le film a été tourné en Guyane), suivi par la superbe et cynique séquence au cours de laquelle, toujours sur le bac, Gravenoire/Brasseur essaie de vendre sa camelote aux ‘natifs’, leur expliquant que grâce à ses photos, ils vont enfin pouvoir découvrir… leur dos. S’ensuit une scène toute aussi réussie voyant le vil trafiquant entrer en conflit avec le ministre progressiste du nouveau gouvernement en place, l’accusant de conduire comme un chauffard alors que c’est lui qui depuis quelques centaines de mètres, lui faisait des queues de poisson. Deux séquences qui démontrent à quel point les noirs, simples citoyens comme notables, étaient toujours autant méprisés par les blancs, notamment par ceux ayant fait fructifier leur argent durant les ‘belles années’ des colonies. Leurs magouilles et compromissions se poursuivent cependant, 90% des politiciens noirs s’avérant toujours aussi corrompus, prêts à poursuivre leurs sales affaires au détriment des citoyens dont ils ont la charge.


Le scénario de George Conchon adapté de son propre roman (primé non moins que par le Goncourt en 1964) était pour le moins alléchant. L’on sait que l'auteur maitrise parfaitement bien son sujet et connait l’Afrique comme sa poche ; il avait d'ailleurs déjà été scénariste sur le premier film de Jean-Jacques Annaud, La Victoire en chantant, comédie grinçante avec Jean Carmet, traitant de la France coloniale. A l’écran, L’état sauvage manque malheureusement tout autant de mordant que de nuances ; même si tout ce qui se passe au sein de l'intrigue a très bien pu exister (le personnage de Doumbé est d'ailleurs inspiré de Patrice lumumba, assassiné en 1961 au Katanga), l’ensemble finit assez rapidement par ressembler à un vaste tableau outrancièrement caricatural d'une jeune république africaine francophone sans que grand-chose n’en ressorte si ce n’est que, tout aussi caricaturalement, les blancs n’aiment pas les noirs ni les blanches couchant avec les personnalités noires alors que les noirs n’aiment pas les blancs ni les noirs couchant avec les ‘putains’ blanches. Et effectivement, vu sous cet angle, l’intrigue devient bien moins intéressante ; elle l’est d’autant moins qu’au fur et à mesure de son avancée le film devient fortement répétitif alors que les motivations de chacun de ses protagonistes se font de plus en plus obscures ou (et) incohérentes, faute au flottement d’un scénario dépourvu non seulement de finesse mais aussi de rigueur, passant d’un personnage à l’autre, d’un lieu à l’autre, sans toujours vraiment de liant et avec de gros sabots.


A la même époque, le scénariste et écrivain George Conchon aura eu plus de chances avec Jacques Rouffio qui réalisera des films provocateurs beaucoup plus virulents : 7 morts sur ordonnance, critique caustique du fonctionnement de certains hôpitaux dirigés par des conseils d’administration entièrement dévoués et soumis à des clans familiaux tyranniques et inhumains, ou encore l’inénarrable et hilarant Le Sucre, satire corrosive du monde financier et boursier. C’est en comparant L’état sauvage à ces deux films que l’on se rend aussi compte de la tiédeur et de la fadeur du cinéma de Francis Girod. Heureusement, même s’il ne fait pas non plus dans la dentelle quant à la caractérisation de ses personnages, il lui reste un casting de premier ordre qui permet de ne pas trop s’ennuyer : Jacques Dutronc dans le rôle d’un fonctionnaire pleutre, résigné et minable, Michel Piccoli dans celui d’un officier de police observateur et indolent, Claude Brasseur dans celui d’un exécrable trafiquant, nous octroyant ici un véritable numéro d’anthologie, ou encore Marie-Christine Barrault un peu trop effacée. Patrice Doumbé tient le rôle du seul personnage totalement positif au milieu de cette galerie composée de politiciens véreux ou incompétents, de fripouilles sans aucune moralité ou de citoyens haineux. Dommage que tout ceci manque à ce point de tension ; ce climat oppressant et cette atmosphère délétère auraient pu accoucher d’une œuvre ample et puissante ; il n'en est rien. Au final, un film intéressant mais peu captivant !
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