Moi j'ai quand même eu un doute quand j'ai découvert cette image :ballantrae a écrit :Je confirme que la BA augurait du très bon!!!
Ridley, ça va pas, la tête.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Moi j'ai quand même eu un doute quand j'ai découvert cette image :ballantrae a écrit :Je confirme que la BA augurait du très bon!!!
Pas d'accord: Roy Batty ne cherche pas l'immortalité (thème classique voire bateau quand on parle d'un bad guy mégalo), il veut "plus de vie". Comprendre une espérance de vie normale, plus que les 4 ridicules années qui lui sont allouées et lui ont à peine permis d'entrevoir le champ de ses possibilités, notamment en matière d'empathie. Le fait qu'il sauve Deckard alors que rien ne l'y oblige rend sa fin d'autant plus tragique car on pense alors à ce qu'il aurait pu être (humain? encore plus qu'un humain?) si on lui en avait laissé le temps.Strum a écrit :Le thème est le même dans les deux cas : la recherche de l'immortalité. C'est un thème central de l'art, depuis sa création, qui n'est pas et ne sera jamais banal ou éculé, ni maintenant, ni dans mille ans. Après, tous les thèmes ont déjà été traités par l'art et un thème ne donnera l'impression de donner un écho nouveau que s'il fait l'objet d'un traitement capable de nous le faire voir sous un angle différent, qui peut alors nous donner une impression (en réalité trompeuse) de nouveauté. C'est effectivement le cas dans Blade Runner et nul ne conteste que ce même thème est moins bien traité dans Prometheus. A ce titre, le traitement compte autant voire plus que le thème dans la perception que l'on peut avoir de ce dernier.tenia a écrit :On passe de quelque chose d'intéressant (le robot qui acquiert la conscience de soi et de sa future fin) à quelque chose de quelconque (l'homme qui ne veut pas mourir).
Précisément.Shin Cyberlapinou a écrit :Weyland est juste un vieillard richissime qui a eu une vie a priori bien remplie, et qui a besoin d'un but en tant qu'antagoniste/personnage secondaire parce qu'il faut bien qu'il se passe quelque chose (il se passe au hasard la même chose avec un des bad guys du Vampires de Carpenter, série B frontale s'il en est). C'est la différence entre une thématique centrale et puissante (et pourtant Dieu sait que Blade Runner tient plus par sa forme que son fond. Pas taper, merci) et une "bête" mécanique scénaristique.
Qu'est-ce que c'est que ça, encore ?Jericho a écrit :
Roy Batty in Blade Runner au moment où il rencontre son créateur: "I want more life".Shin Cyberlapinou a écrit :Pas d'accord: Roy Batty ne cherche pas l'immortalité (thème classique voire bateau quand on parle d'un bad guy mégalo), il veut "plus de vie". Comprendre une espérance de vie normale, plus que les 4 ridicules années qui lui sont allouées et lui ont à peine permis d'entrevoir le champ de ses possibilités, notamment en matière d'empathie. Le fait qu'il sauve Deckard alors que rien ne l'y oblige rend sa fin d'autant plus tragique car on pense alors à ce qu'il aurait pu être (humain? encore plus qu'un humain?) si on lui en avait laissé le temps.
Weyland est juste un vieillard richissime qui a eu une vie a priori bien remplie, et qui a besoin d'un but en tant qu'antagoniste/personnage secondaire parce qu'il faut bien qu'il se passe quelque chose (il se passe au hasard la même chose avec un des bad guys du Vampires de Carpenter, série B frontale s'il en est). C'est la différence entre une thématique centrale et puissante (et pourtant Dieu sait que Blade Runner tient plus par sa forme que son fond. Pas taper, merci) et une "bête" mécanique scénaristique.
HS : Ah, le mythe de la liberté ! Si la création, la pensée en eux-mêmes sont des actes de liberté - plutôt d'indépendance - , créer et penser, c'est construire sur (ou contre) des matériaux déjà là, et au fond, tu es toujours dépendant de ce que tu peux trouver autour de toi, au premier chef les mots, qui ne sont pas de toi. Donc la liberté, mouais. L'indépendance, le caractère, certes. La liberté, c'est comme l'amour dans "Tristan et Isolde", trop beau pour être vrai, et même si c'était vrai, ce serait trop beau pour durer.Dunn a écrit :Mais qui t'y oblige? personne ! Moi je n'ai rien regardé et je n'ai pas marché dans cette campagne qui vendait le nouvel "Alien".C'est comme toutes ses pubs , ses panneaux, ses outils de communications utilisés sur le peuple pour acheter tel ou tel produit...on est encore libre je crois non.Un reportage sur arte disait que les pubs étaient faites pour "attiser" certaines parties du cerveau pour créer l'envie.On vit dans un monde de fou de plus en plus endoctriné.A chacun de se retrouver pour rester un humain libre de penser et de choisir.C'était la minute du professeur RollinDirk Diggler a écrit :Mais on se le monte pas soi-même ! On se laisse griser par la campagne de promo, et voilà ce qui arrive. Le plus malheureux, c'est que c'était pas inéluctable.
Shin Cyberlapinou a écrit :Si les intentions suffisaient pour réussir une oeuvre Francis Lalanne serait le plus grand chanteur du monde.
Dans le cas d'un classique naphta, ce n'est pas de la promo, mais le jugement peut être faussé de la même façon, par la réputation du film.Jericho a écrit :Vu que cela m'est jamais venu à l'idée, je ne pensais vraiment pas que ça se faisait, je veux dire: critiquer un film en fonction de sa promo.
Quelle chance... Les classiques naphtalinés n'ont pas droit à ce type de jugement faussé.
Ah au fait, AtCloseRange, toi qui es un ardent détracteur des en....ages de mouche, comme le coup des "agrafes", il faut signaler que le toujours insupportablement incompétent Eric Neuhoff a halluciné qu'en 2093 on porte encore des tongs...AtCloseRange a écrit :Dirk Diggler découvre que la pub, c'est une escroquerie
Les bras m'en tombent...