toi-même tu saisTuck pendleton a écrit :Je savais pas que ce film avait la hype mais comme Tancrède a aimé j'irai le voir
Lesquels sont-ce?(même si j'ai pas trouvé génial les Pascal Thomas que j'ai vu)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
toi-même tu saisTuck pendleton a écrit :Je savais pas que ce film avait la hype mais comme Tancrède a aimé j'irai le voir
Lesquels sont-ce?(même si j'ai pas trouvé génial les Pascal Thomas que j'ai vu)
C'est le Pascal Thomas des années 70 auquel il faut t'intéresser ; celui d'après n'a plus rien à voir.Tuck pendleton a écrit :Mercredi folle journée et Le grand appartement
en effet, quand je cite Pascal Thomas, je songe à ses films "nouveau naturel": Le chaud lapin, Pleure pas la bouche pleine, Les zozos (tous excellents, surtout le premier).Jeremy Fox a écrit :C'est le Pascal Thomas des années 70 auquel il faut t'intéresser ; celui d'après n'a plus rien à voir.Tuck pendleton a écrit :Mercredi folle journée et Le grand appartement
Je confirme que le film est vachement bientewoz a écrit :C'est sans doute le film que je veux le plus voir depuis des années pour la simple et bonne raison qu'il a été tournée dans la ville (toute petite ville) de ma grand mère maternelle, ville dans laquelle j'ai passé toutes mes vacances gamins, avec le reste de ma famille, avec vue sur la mer, ville que j'ai fait découvrir à mes enfants et ou on va dès que Paris nous étouffe...
Ca n'a rien de rationnel, ça n'apporte pas grand chose au débat, mais il faut que je vois ce film.
Une belle découverte.Une petite station balnéaire de la Côte Picarde, la dernière semaine d'août. En leur remettant les clefs d'un appartement de location, Sylvain fait la connaissance d'une jeune mère et de sa fille, aussi séduisantes l'une que l'autre. L'occasion rêvée de sortir ne serait-ce que quelques jours d'une vie solitaire dont les femmes sont désespérément absentes.
Tonnerre racontera l’histoire de Maxime, un musicien qui rend visite à son père et qui va vivre une histoire d’amour contrariée avec une jeune femme de 21 ans.
Voilà, j'ai enfin vu ce moyen-métrage couvert de louanges ici comme ailleurs. C'est très fin, juste, avec des acteurs très attachants et je trouve aussi une parenté beaucoup plus nette avec Thomas que Rozier ou Rohmer. Mais malgré le personnage désarmant joué par Vincent Macaigne (quelque chose comme la réincarnation d'un labrador abandonné au bord de la route et qui aurait abusé des croquettes), la grâce absolue de Constance Rousseau (dont Rohmer aurait certainement adoré capter la diaphane beauté), le talent de Brac pour instiller une atmosphère de profonde tristesse, voire de déprime... malgré tout ça, je suis un peu resté sur ma faim. Peut-être l'impression d'avoir un peu trop vu de courts ou moins courts métrages au climat similaire ces dernières années.Tancrède a écrit :tout a déjà été dit sur ce film...je suis d'ailleurs étonné qu'il n'ait pas son topic ici deux semaines après sa sortie, c'est quand même la hype du moment. Une fois n'est pas coutume, l'engouement est justifié. Ma caution devrait donc suffire.Jeremy Fox a écrit :Tes passionnants commentaires donnent sacrément envie en tout cas
Je dirais simplement que le film m'a plus évoqué Pascal Thomas que Rohmer (nettement plus littéraire) et Rozier (nettement plus débraillé), souvent cités à son propos.
Je me retrouve bien dans ce ressenti. J'ai beaucoup aimé ce film. Il m'a détendu.7swans a écrit :C'est un peu la dèche ce topic, quand même, hein. La première page c'est une blague.
Bon...
Une belle découverte.Une petite station balnéaire de la Côte Picarde, la dernière semaine d'août. En leur remettant les clefs d'un appartement de location, Sylvain fait la connaissance d'une jeune mère et de sa fille, aussi séduisantes l'une que l'autre. L'occasion rêvée de sortir ne serait-ce que quelques jours d'une vie solitaire dont les femmes sont désespérément absentes.
Si Rozier et Rohmer forment un duo d'influences évidentes, Brac sait créer un(/son) univers propre qui s'en détache peu à peu. Le film à la poésie du quotidien, la liberté de l'un et le charme suranné de l'autre et trouve son propre équilibre dans des moments touchants de tragicomédie ou d'incompréhensions, dans toutes ses maladresses qui nous lient les uns aux autres (Un beau moment, quand Vincent prend maladroitement la main de Patricia sans vraiment savoir quoi en faire, dans un de silence gênant).
C'est aussi et surtout la découverte d'un acteur : Vincent Macaigne, d'un naturel déconcertant à mi chemin entre le nigaud de province et le vieux garçon solitaire emmuré dans un quotidien triste et sans horizon (il sait rendre le personnage touchant, sans décalage, sans le rendre embarrassant).
Thème du film, d'ailleurs : Cette solitude de l'homme moderne, et ses murs qu'on tente de faire tomber pour se sortir de soi et atteindre l'autre.
Si la fin du film est relativement ouverte, elle est une promesse de progression. Sylvain (Vincent Macaigne) sortira changé de cette expérience, et sans doute pour le meilleur.
J'attends maintenant avec impatience le premier "vrai" long métrage de Brac, Tonnerre, dont le tournage a du se terminer récemment, avec toujours Macaigne et un Bernard Menez qui devrait facilement trouver ses marques dans cet univers.
Tonnerre racontera l’histoire de Maxime, un musicien qui rend visite à son père et qui va vivre une histoire d’amour contrariée avec une jeune femme de 21 ans.
C'est très bienAtCloseRange a écrit :Y a Tonnerre sur France 3 ce soir à 23h20.
Pas encore vu de films de Brac so maybe tonight.