La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Watkinssien
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Watkinssien »

Demi-Lune a écrit :
Strum a écrit :Ce n'est pas un mauvais film pour autant mais je crains de ne pas m'en souvenir longtemps.
Pour ma part, le film ne fait que mûrir dans mon esprit. Je crois qu'il m'a marqué bien plus que je ne me l'imaginais à la sortie de la séance.
J'aurais voulu être dans cet état d'esprit... :? :?

Mais je suis du même avis que Strum... :wink:
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Anorya
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Anorya »

Demi-Lune a écrit :
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SPOILERS. Ce Tinker, Tailor, Soldier, Spy ne semble malheureusement pas déclencher un grand enthousiasme chez les classikiens, s'accordant en cela avec certaines critiques françaises (je pense aux Cahiers) qui ont plutôt accueilli avec froideur voire légère condescendance, si l'on compare avec les dithyrambes outre-Atlantique, cet anti James Bond offert par le réalisateur de Morse.
Pour ma part, je ne bouderai pas mon plaisir, même s'il est évident que La Taupe a ses faiblesses et donne l'impression générale de passer à côté de quelque chose de grand.
Nous revoici donc embarqués en pleine Guerre froide (marrant cet espèce de revival au cinéma ces temps-ci), dans un Londres 70's et grisâtre, et le moins que l'on puisse dire c'est que cela faisait longtemps que le cinéma ne nous avait pas donné un film d'espionnage aussi résolument sérieux et réaliste. De Niro avait bien essayé avec son The Good Shepherd mais s'était bien planté. Non pas que le film d'Alfredson cherche à être le plus exact possible dans sa reconstitution. Le but n'est pas d'enrober le texte de John Le Carré d'une plus grande fidélité historique, mais de conserver et transposer cette vision documentée, pertinente, du renseignement britannique bureaucratique. Il est rare que le cinéma montre le fonctionnement des services de renseignement pour ce qu'il est vraiment : un travail de bureaux, avec des coups de fil, des fax, des notes tamponnées, des archives, des formulaires à signer, des comptes à rendre au Ministère de la Défense. A ce jeu-là La Taupe se montre intéressant et précieux car il appréhende l'espionnage comme une partie d'échecs administrative, conduite par des fonctionnaires de l'ombre. Le classicisme de la mise en scène, la photo vaporeuse, le rythme simili comateux qui enveloppe le récit, les très nombreux silences, la bande sonore chuchotée, la raideur de ces agents, illustrent une volonté de rendre à l'espionnage sa cérébralité, sa patience, son oppression indistincte, son machiavélisme - justement parce qu'il est pratiqué par une force organisée, un service tentaculaire, bureaucratisé. Une bureaucratisation du renseignement qui est par ailleurs appuyée par le basculement générationnel sous-jacent au film, faisant que les vétérans du service, menant la guerre de l'ombre depuis la Seconde Guerre mondiale, sont supplantés par des politiciens magouilleurs et crédules. Il y a un goût "fin d'une époque" qui traverse avec amertume le propos, et qui doit sûrement être mis en relation avec le fait que l'histoire s'inspire des retentissantes infiltrations des services britanniques par des agents doubles anglais (les cinq de Cambridge dont Kim Philby) et que ce dernier Kim Philby, arrêté en 1964, a valu à Le Carré son départ anticipé à la retraite du renseignement.

Bien sûr, La Taupe n'évite pas toujours un certain "romantisme" dans sa peinture de l'espionnage (notamment au travers de la figure énigmatique et romanesque de Karla, le maître-espion soviétique) mais le film le contrebalance par son approche humaine, intimiste, qui excède le simple récit de traque au traître pour questionner in fine les notions de loyauté, d'abnégation, d'instinct, de service et de devoir qui sont inhérentes à ce métier du secret. Qu'est-ce qui fait courir et s'accrocher ces espions, semble se demander Le Carré. Ce sont des gens las, froids, désabusés, aigris, vieillis par des années et des années de combat acharné et confidentiel. Des gens seuls. Cette approche du métier d'espion n'est pas neuve mais l'intérêt du film se cristallise dans son refus de donner dans le thriller à suspense, pour mieux privilégier une radioscopie feutrée du renseignement dans un pays de l'Ouest, c'est-à-dire, des gens qui œuvrent à cet organisme. La Taupe dévoile alors son attachement aux faiblesses, failles et autres fêlures de ses personnages, qui arborent des masques impénétrables et durs pour mieux dissimuler leur angoisse face au précipice moral de leur profession. Craquellement symbolisé par cette fête de Noël en flash-back où les repères sentimentaux et politiques (tout le service qui entonne l'Internationale devant un Père Noël grimé en Lénine) des protagonistes sont vacillants. Quelque part la taupe recherchée n'est pas seulement un traître à la solde de l'ennemi communiste, c'est aussi un révélateur de ce que ces hommes craignent par-dessus tout : le dérèglement kafkaïen de leur appareil bureaucratique, et leur miroir dans l'ombre - celui qui a basculé du mauvais côté par une simple pichenette tant l'équilibre psychologique est précaire. Les états d'âme d'un agent en fuite (Tom Hardy), le désarroi d'un dinosaure de l'espionnage qui ne comprend plus le monde dans lequel il vit (John Hurt), les doutes d'un maître-espion sur la supériorité morale de son camp (Gary Oldman), le sacrifice sentimental d'un agent homosexuel soupçonné (Benedict Cumberbatch)... l'ascétisme qui imprègne le film, et qui rend la violence d'autant plus horrifiante (l'exécution d'Irina par exemple), touche du doigt tout le vide dans lequel se débattent ces agents au service de Sa Majesté. Si bien que la résolution du film, cette succession de regards, ne se départit pas d'une douloureuse émotion. L'exigence et la lenteur du film auront certainement raison de l'intérêt de nombreux spectateurs, mais si je considère le film dans son ensemble, il me sera difficile de ne pas trouver dans cette marche funèbre un pouvoir assez fascinant et mélancolique. Dans l'esprit on est plus proche du Conversation secrète de Coppola que des Patriotes d’Éric Rochant.

Pourtant, Alfredson ne réussit pas un film "définitif" car son film accuse des longueurs injustifiées et des complexifications narratives pas forcément toutes pertinentes (par exemple, pourquoi montrer que Mark Strong a survécu AVANT qu'Oldman ne le découvre lui-même ? Ces scènes avec l'enfant à lunettes n'ont par ailleurs aucun intérêt). Il est clair que le film ne passionne pas toujours, frise la confusion par endroits, et que les différents flash-back (qui alourdissent l'intrigue) sont inégalement négociés. Il manque indéniablement quelque chose. La forme ascétique du film, cette volonté de pousser le plan dans sa durée la plus longue et la plus brute, peut également être éprouvante tout comme l'est cette esthétique bureaucratique dépressive, anonyme. Et je ne saurais dire, contrairement au reste du casting plutôt inspiré, si Gary Oldman est génial ou absent dans ce rôle impénétrable.

Vu hier soir, j'approuve complètement cette belle chronique.
A mon sens pour Oldman je pencherais pour le génial à l'image de cette séquence où seul sur le canapé, il monologue sur sa rencontre avec Karla. Le génie d'Alfredson est de cadrer en plan large sur l'acteur et la chaise vide en face de lui avant de revenir sur Oldman et d'achever par un plan frontal du visage où se lit quasiment tout le désespoir et l'incompréhension envers un ennemi respecté et invisible.

C'est même sans doute la plus belle idée du film et sa plus représentative : le jeu des apparences (le jeu d'acteur comme celui de l'espion) dont ce système ne peut se départir face à quelque chose d'innommable et qui implique de constamment revoir les pièces de l'échiquier avec un coup à l'avance ou toujours bien caché dans sa manche. Le film insiste bien sur l'image de l'échiquier sans toutefois en faire trop et Demi-lune l'a bien relevé aussi ("une partie d'échecs administratif"). Et je suis d'accord vis à vis de la narration ou du montage qui en fait parfois trop.

Par contre contrairement à Strum, les contrepoints musicaux ne m'ont pas particulièrement gêné. Même celui de la fin. Voilà une musique typiquement exotique pour nos anglais (voire même pour nous vu la chanson :mrgreen: ), chantée en français (j'ai vu le film en V.O) qui en temps normal (tiens, cette fête de Noël) passerait comme assez ridicule mais si l'on a pas été insensible à tous les tourments des personnages (demi-lune évoque l'amant homosexuel sacrifié mais le film ne parle presque parfois que de ça, des relations amoureuses entre personnes d'un sexe différent ou du même, sans oublier les relations de pouvoir et d'échanges par/pour le sexe (Irina) ou de contrôle (la femme de Smiley). Or, c'est pendant cette fête de Noël que Smiley aperçoit par la fenêtre... Hmm, voilà, je ne spoile pas mais en soi, je trouve que subjectivement cette chanson ne déparre pas au sein du film, elle renforce l'étrange aspect en "décalage" ou "ambiant" qui a précédé. :)
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Demi-Lune
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Demi-Lune »

Anorya a écrit :le film ne parle presque parfois que de ça, des relations amoureuses entre personnes d'un sexe différent ou du même, sans oublier les relations de pouvoir et d'échanges par/pour le sexe (Irina) ou de contrôle (la femme de Smiley).
Oui et c'est ce qui rend pour moi ce film remarquable. J'évoquais Conversation secrète parce que La Taupe partage une même froideur affichée, une même austérité, dans lesquelles se niche finalement de beaux portraits psychologiques, seuls et paranoïaques.
J'appréhende pas mal ce film comme un puzzle, dans l'idée. Pendant un long moment tu sues, tu as des morceaux épars qui laissent entrevoir des choses intéressantes, mais tu n'as pas le recul d'une vision d'ensemble. C'est une fois que toutes les pièces sont assemblées et forment un tout cohérent qu'on s'aperçoit de la beauté de ce que cet assemblage donne à voir. Pour moi, la beauté du film d'Alfredson, c'est d'abord ce qu'il dit en pointillés de ses hommes et femmes de l'ombre. On n'appréhende pas ces protagonistes selon une caractérisation schématique, déterminée : ces personnages paraissent en permanence flottants, mouvants. C'est ça qui déstabilise, à mon avis. Ils laissent peu de prises. Mais quand on quitte le film, tous ces personnages glaciaux, lointains, presque inaccessibles, se sont découverts à nos yeux par la force dramatique des allers-retours et des flash-back. Cette construction morcelée requiert de la patience, et peut être critiquée à plusieurs titres, mais au final je trouve qu'elle sert idéalement l'étude de caractères du réalisateur. Dans la vraie vie les gens sont complexes, ne se livrent jamais tout à fait, on découvre toujours de nouvelles facettes de ceux qu'on pense connaître. Ici c'est pareil. Le personnage est lui-même une sorte de puzzle qui par effet d'accumulation dévoile une personnalité aux contours de plus en plus précis. Petit à petit le film remplit donc tacitement les fameux pointillés dont je parlais : les scènes explicatives sont rares, tout passe par les attitudes. Et c'est ça qui est beau, pour moi : cette ligne d'ascétisme qu'Alfredson tient tout du long mais qui n'est pas contradictoire avec une montée en puissance émotionnelle, justement parce que les pièces s'imbriquent et permettent de mieux saisir la portée des états d'âme contenus derrière les masques bureaucratiques. L'amitié (voire plus ?) entre Colin Firth et Mark Strong, la femme d'Oldman dont on ne verra jamais le visage mais qui se révèle capitale dans l'appréhension du personnage de Smiley, le claquement de porte de John Hurt qui embarque avec lui (et sans qu'il ne l'ait demandé) Smiley, le choix d'Irina... quand on refait mentalement le déroulement du film, je vois vraiment beaucoup d'émotion, très digne, très British peut-être. C'est peut-être pour ça que le film passe moins bien auprès du public français qu'auprès des Anglo-Saxons. Même cette fonctionnaire âgée que le MI-6 a virée parce qu'elle mettait trop de zèle, je la trouve émouvante dans sa triste nostalgie d'un âge d'or que partage Smiley.
Pour cette raison, je pense que la révision du film sera très intéressante, parce qu'on sera délesté du jeu "Qui est-ce ?" et qu'on pourra se focaliser sur une des grandes qualités de ce film : le relationnel, les nœuds opaques entre les différents personnages, à hauteur d'homme.
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par wontolla »

Ce qui m'aurait aidé c'est que le film soit plus long et plutôt donc une minisérie comme les britanniques savent les faire. Cela m'aurait permis de (mieux) découvrir les personnages - même si dans la "vraie vie" on ne connait jamais quelqu'un sous toutes ces facettes. J'ai vu le film à deux reprises et j'hésite à aller le revoir. Ici, je n'ai pas eu le temps d'appréhender, apprivoiser, découvrir les divers protagonistes de l'histoire. Donc, si ma tête convient que la construction du film est géniale, mes tripes me disent autre chose. Cependant ce n'est pas (nécessairement) définitif. Lorsque j'ai vu pour la première fois un film de Malick - The tree of life - ma première réaction a été "mais est-ce que ce type se fout de ma g**le ?") et le film a finit sur le podium de tête comme film du mois et je l'ai vu sept fois !

Quant à la 'taupe', une amie qui n'a pas été - et n'ira pas - voir le film m'a dit d'emblée, au vu du casting: "ce sera untel" (je l'ai rarement prise en défaut dans ce genre de situation).
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Demi-Lune
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Demi-Lune »

wontolla a écrit :Quant à la 'taupe', une amie qui n'a pas été - et n'ira pas - voir le film m'a dit d'emblée, au vu du casting: "ce sera untel" (je l'ai rarement prise en défaut dans ce genre de situation).
J'ai voulu faire pareil et finalement je me suis gouré. :mrgreen:

Pendant ce temps-là, au MI-6...
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par riqueuniee »

wontolla a écrit :
Quant à la 'taupe', une amie qui n'a pas été - et n'ira pas - voir le film m'a dit d'emblée, au vu du casting: "ce sera untel" (je l'ai rarement prise en défaut dans ce genre de situation).
Un feuilleton aurait peut-être en effet permis de développer davantage certains aspects Il y en a d'ailleurs eu un, dans les années 70 , avec Alec Guiness (sauf erreur, il adaptait aussi la suite -ce que le film ne fait pas).
Pour l'identité de la taupe, même réaction que ton amie
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Je l'ai déjà dit, parce que Colin Firth a joué en 1984 dans Another Country, un film où il semble préparer son rôle dans le film d'Alfredson, Ton amie connaît-elle ce film ? Je pense qu'il s'agit d'une coïncidence, mais ce film prend maintenant des aspects de prequel
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par wontolla »

riqueuniee a écrit :
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Je l'ai déjà dit, parce que Colin Firth a joué en 1984 dans Another Country, un film où il semble préparer son rôle dans le film d'Alfredson, Ton amie connaît-elle ce film ? Je pense qu'il s'agit d'une coïncidence, mais ce film prend maintenant des aspects de prequel
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Non, elle travaille à la semi-intuition. Serlon elle, et surtout dans les séries, quand il y a soit un acteur connu qui ne joue pas le rôle titre ou le rôle principal soit une guest star , ce sera lui/elle qui jouera le rôle de "mauvais", de bad boy (girl) ou de faire-valoir. Dans ce cas, l'acteur qui joue la taupe lui semblait tout désigné !
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Anorya »

wontolla a écrit :
riqueuniee a écrit :
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Je l'ai déjà dit, parce que Colin Firth a joué en 1984 dans Another Country, un film où il semble préparer son rôle dans le film d'Alfredson, Ton amie connaît-elle ce film ? Je pense qu'il s'agit d'une coïncidence, mais ce film prend maintenant des aspects de prequel
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Non, elle travaille à la semi-intuition. Serlon elle, et surtout dans les séries, quand il y a soit un acteur connu qui ne joue pas le rôle titre ou le rôle principal soit une guest star , ce sera lui/elle qui jouera le rôle de "mauvais", de bad boy (girl) ou de faire-valoir. Dans ce cas, l'acteur qui joue la taupe lui semblait tout désigné !
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Mouais, ça ne peut pas forcément marcher tout le temps. Ici on a un casting énorme quasiment mis constamment au premier plan. Il n'y a pas spécifiquement de faire-valoir et même Benedict Cumberbatch commence à avoir une petite reconnaissance (Sherlock en série par exemple). Par exemple, on trouve ici Mark Strong, or Strong a quasiment été disposé à jouer souvent en majeure partie des bad guys (kick ass, Sherlock holmes de Guy Ritchie...). Sauf que là, on a quasiment 7 guest stars avec même l'éventualité que la personne chargée de traquer et démasquer la taupe soit finalement bien celle-ci puisqu'elle aurait évincé le reste pour parvenir au sommet (hypothèse d'une amie qui a vu le film que je trouve assez intéressante surtout que pour moi le film est une parfaite illustration du jeu des apparences comme je l'ai dit plus tôt. Et qu'il peut visiblement se prêter à une multitude de lectures). :wink:
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Demi-Lune »

Anorya a écrit :
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7 guest stars avec même l'éventualité que la personne chargée de traquer et démasquer la taupe soit finalement bien celle-ci
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C'était ce dont j'étais persuadé au départ, personnellement. Je misais sur Oldman comme traître, parce que celui qui enquête est toujours celui qu'on suspecte le moins.
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par riqueuniee »

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Je n'ai pas lu les romans (il y a eu aussi les gens de Smiley), mais il me semble que ça pouvait être tout le monde sauf Smiley. J'aurais plutôt parié sur le personnage interprété par John Hurt. Ou alors qu'il n'y a pas une seule taupe, et que tout le service est "contaminé", sauf Smiley
Dernière modification par riqueuniee le 13 mars 12, 20:05, modifié 1 fois.
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Strum »

Je pensais également que ce serait lui. Dommage, cela m'aurait davantage intéressé.
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par tenia »

riqueuniee a écrit :
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Je n'ai pas lu les romans (il y a eu aussi les gens de Smiley), mais il me semble que ça pouvait être tout le monde sauf Smiley. J'aurais plutôt parié sur le personnage interprété par John Hurt. Ou alors qu'il n'y a pas une seule taupe, et que tout le service est "contaminé", sauf Smiley
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J'avoue ne jamais avoir un seul moment soupçonné Smiley ou Control. Par contre, la possibilité d'une parano aigue de Control me paraissait plus probable.
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par -Kaonashi- »

Demi-Lune a écrit :Pendant ce temps-là, au MI-6...
J'aime beaucoup cette scène. Elle m'a rappelé aussi à quel point l'air de cet hymne est beau, comme l'Internationale en russe. :mrgreen:
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par riqueuniee »

Tellement beau (musicalement parlant) que les Russes l'ont gardé (ou plutôt repris, il y eut un autre hymne pendant quelques années), avec évidemment un autre texte. Dur peut-être aussi, pour certains, de se séparer d'un hymne composé et adopté en pleine guerre (1942 ou 1943).
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Re: La Taupe (Tomas Alfredson - 2011)

Message par Demi-Lune »

-Kaonashi Yupa- a écrit :J'aime beaucoup cette scène.
A noter que John Le Carré y fait un caméo, dans les convives.
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