Top David Fincher

[7swans]

J'aime beaucoup David Fincher mais j'ai vu la plupart de ses films il y a longtemps sauf Gone Girl que j'avais apprécié mais sans plus en salle alors que la plupart des critiques et des spectateurs l'avait beaucoup apprécié. Auyant la sansation d'être passé à côté je l'ai pris en BR pour me refaire un avis. Le revisonnage du reste de sa filmo s'imposera alors.

Chef d'œuvre (20/20)
The Game
Seven

Excellent (de 18 à 19,5/20)
Fight Club

Très bon (de 16 à 17,5/20)
Zodiac

Bon (de 13 à 15,5/20)
Panic Room
Gone Girl
Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes (The Girl with the Dragon Tattoo)
The Social Network

Pas mal (de 9 à 12,5/20)
Alien³

Très moyen (de 5,5 à 8,5/20)

Quelques trucs à sauver (de 1,5 à 5/20)

Inutile de perdre son temps (de 0 à 1/20)

Pas vu
L'Étrange Histoire de Benjamin Button (The Curious Case of Benjamin Button)

The Game est trop haut, The Social Network et Zodiac sont trop bas.
Tu continues de tout faire à l'envers.

[Edouard]

Je n'ai pas revu Zodiac et The Social Network depuis longtemps. Pour le premier, une surévaluation n'est pas impossible; j'ai plus de doute quant au second. Tu m'as bien donné envie de les revoir là, pour vérifier.
En revanche, je maintiens The Game que j'ai revu (cette note ne se base pas sur une seule et unique vision; il y a plus que les twists finaux dans ce chef d'œuvre).

[Billy Budd]

Tu continues de tout faire à l'envers.

Ben, c'est un bot ...

[Edouard]

Tu continues de tout faire à l'envers.

Ben, c'est un bot ...

[Joshua Baskin]

C'est effectivement une appellation fourre-tout, très énervante, et qui ne veut plus rien dire à force d'être utilisée pour tout et n'importe quoi. Un peu comme bobo et hipster, en fait.

Ça depend, regarde : aïe, je m'ai fait bobo à la langue mangeant des hipsters gout sel.

[AtCloseRange]

C'est effectivement une appellation fourre-tout, très énervante, et qui ne veut plus rien dire à force d'être utilisée pour tout et n'importe quoi. Un peu comme bobo et hipster, en fait.

Ça depend, regarde : aïe, je m'ai fait bobo à la langue mangeant des hipsters gout sel.

Je vais vous aider: c'était un post en bas de la page 7

[Flol]

[Edouard]

C'est effectivement une appellation fourre-tout, très énervante, et qui ne veut plus rien dire à force d'être utilisée pour tout et n'importe quoi. Un peu comme bobo et hipster, en fait.

Ça depend, regarde : aïe, je m'ai fait bobo à la langue mangeant des hipsters gout sel.

(entre amateurs de mauvais jeux de mots).

[Joshua Baskin]

Allez fésez pas vos blasés.

Et merci Edouard.

[Thaddeus]

Je remets ce petit échange ici, au cas où il serait voué à se poursuivre.

Malgré une série (House of Card) chiantissime et que j'ai abandonnée au milieu du troisième épisode, et son irregardable Benjamin Button, Fincher est devenu un des metteurs en scène dont j'attends impatiemment, ou presque, chaque nouveau projet. C'est en grande partie grâce à Zodiac, un de mes films favoris et certainement son meilleur film (un des meilleurs tout court des années 2010). Mais je considérais déjà Se7en, son classique instantané et un de mes "traumas de cinéphile", comme un très grand film.
Fight Club est l'archétype du film sur-interprété, alors qu'il s'agit juste du film d'un type en colère qui en voulait à la terre entière que son premier film (Alien³) ait été charcuté par la prod. Il faut le voir comme une catharsis, et non un film facho, ou comme une récréation du cinéaste, comme The Game ou Panic Room (le seul avec Button à être vraiment en-dessous du reste pour moi, avec ses flammes bleues et ses décors en 3D où la caméra passe sans raison à travers les anses ou les serrures).
The Social Network me plaît de plus en plus au fil des re-visions.
Sa version de Millenium est un (gros) cran en-dessous de la version suédoise, mais c'est rattrapé par sa mise en scène, forcément plus ingénieuse, plus intéressante.
Gone Girl a été un des mes coups de cœur de 2014, très bon film.

La belle antienne qui revient à chaque fois que l'on parle du film.
Je veux bien accepter l'opinion selon laquelle Panic Room ne serait qu'un exercice de stylé puant l'esbroufe. Pourquoi pas, ça peut se défendre.
Comme peut se défendre aussi l'idée que Fincher est très conscient de la valeur des scènes et des plans et qu'il crée ces mouvements serpentants "anti-naturels" pour évoquer la menace sournoise, non circonscrite, omnipotente, "totalitaire" qui pousse le personnage principal à péter les plombs tout en rendant ironiquement inefficace la "panic room" supposée être le nec plus ultra des systèmes de protection.

Ou on peut être plus nuancé (pas "ça pue" ni "c'est génial") et dire que, malgré l'explication des mouvements serpentants "anti-naturels" pour évoquer la menace sournoise, non circonscrite, omnipotente, "totalitaire" qui pousse le personnage principal à péter les plombs tout en rendant ironiquement inefficace la "panic room" supposée être le nec plus ultra des systèmes de protection, il n'en demeure pas moins que ce n'est pas joli et pas forcément très subtil non plus. Même Uwe Boll ne l'oserait pas, quoi.

Je déteste être ce genre de type qui met du +1 à tout va mais.... +1 à tout ( sauf pour House of Cards, ça passe quand même pour moi ) ! Zodiac, c'est vraiment sa grande réussite. Même si Memories of Murder est passé avant et je sens que Fincher a bien pioché dedans. Se7en, c'est le scénario ultime. On en écrit plus souvent des comme ça.

J'ai une admiration sans borne pour ses deux films de tueurs en série. J'aurais bien voulu qu'il réalise Le Dahlia Noir ( avec un bon script, bien entendu ) à la place de De Palma ou qu'il puisse mener à bien son projet d'adaptation du " graphic novel" ( je déteste cette expression ) Torso. A la place, on a "Millenium" mais bon... c'est pas grave.

Bon, en réalité toutes les réponses que je pourrais faire à Major Tom concernant le cas Fincher - et le diagnostic établi pour chacun de ses films - se situe en première page. Je suis tout à fait d'accord sur Zodiac, qui constitue sans trop de doute possible son meilleur film (et je suis même disposé à ce que l'on considère comme l'un des meilleurs des années 2000 - et pas 2010 ). Tout comme je conçois parfaitement que l'on voit en Seven un classique du genre, ayant été moi-même fasciné à sa sortie et ayant eu l'occasion de constater depuis que le temps n'a pas vraiment de prise sur lui : il s'agit d'une oeuvre assez matricielle (dans le sens où elle a été pas mal pillée) et parfaitement accomplie. Pour le reste... eh bien je renvoie à mon petit top commenté, ou bien je risquerais de me répéter.

[Major Tom]

Bon, en réalité toutes les réponses que je pourrais faire à Major Tom concernant le cas Fincher - et le diagnostic établi pour chacun de ses films - se situe en première page.

Quelle horreur de revenir dans le passé :

Très bien:
Se7en

Bien:
Fight Club

Moyen:
The Game

Bof:
The Social Network
Panic Room

Gros ennui :
Zodiac (plus aucun souvenir aujourd'hui d'ailleurs)

Pouah:
Alien 3

Pas vu:
The Curious Case of Benjamin Button
Millenium

Oh, ben justement, un (et même plusieurs) cas de revirement que j'avais oublié.
Quand même. "Gros ennui" pour Zodiac ! J'y étais allé fort. Je me souviens en effet d'être passé complètement à côté du film (peut-être pas le bon moment pour le voir, pas en mood "film d'enquête", que sais-je). Ce n'était pas la Director's Cut mais ça ne doit pas changer grand chose, il y a cinq minutes de différence avec la version ciné... Et à l'instar d'Eyes Wide Shut pour Kubrick, Zodiac est maintenant mon Fincher préféré, donc, bon. et "Bof" pour The Social Network, eh bé...
J'avais aussi oublié le cas Alien³ ("pouah"). Jamais réussi à l'apprécier malgré quelques qualités indéniables. M'enfin il y a eu bien pire après dans la saga...
(Maintenant tu peux copier-coller ce message dans le topic des revirements )

Et sinon...

Fight club
Je l’ai vu plusieurs fois, à chaque coup il se dégonfle un peu plus. J’en suis à me demander ce que j’ai un jour aimé dans ce film.

je ne revois pratiquement jamais les films, quoi que j'en ai pensé la première fois. [...] Je suis presque sûr que je ne vivrais pas de revirement radical, mais peut-être après tout...

(et je suis même disposé à ce que l'on considère comme l'un des meilleurs des années 2000 - et pas 2010 ).

Oulà, ça c'était de la fatigue.

[Thaddeus]

Attends, je t'explique la définition des mots.

"pratiquement" est synonyme "presque". Cela signifie qu'il m'arrive - même si cela est rare - de revoir certains films. Mettons 1% : celui-ci est faisait partie.
Ensuite, l'expression "revirement radical" était à entendre évidemment dans le cadre de la discussion en cours : en l'occurrence, il s'agissait de savoir si l'on pouvait changer diamétralement d'avis sur un film en une seule vision (le cas Demi-Lune/Empire des Sens qui rend fou ACR ). Chez moi, Fight Club "se dégonfle un peu plus à chaque vision". Ce n'est pas tout à fait la même chose.

[Roy Neary]

[Jeremy Fox]

Pour précéder la chronique de Fight Club demain, un portrait du cinéaste à travers ses films ainsi que le top de la rédac.

[Truffaut Chocolat]

Pour précéder la chronique de Fight Club demain, un portrait du cinéaste à travers ses films ainsi que le top de la rédac.

Beau texte de MJ sur Benjamin Button, un de mes films de chevet.