Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
il a que ça à foutre...Ratatouille a écrit :Oh que si, il ira le voir...
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Les remarques de Tancrède, c'est un peu l'équivalent du couteau pour manger la purée version forum.
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
SPOILERS. Bon, je vais tâcher d'être relativement bref.
A ma grande frustration je n'ai pas été totalement convaincu par ce Cheval de guerre. Je suis d'ailleurs sans doute plus sévère avec Spielberg, lorsqu'il me déçoit, qu'un autre ayant un lien moins fusionnel avec son œuvre. Ainsi rompons net toute ambiguïté : Cheval de guerre, ratage ? Clairement non, mais il m'apparaît cependant comme un opus mineur et branlant. Évidemment je vois tout ce qui a pu intéresser Spielberg dans cette histoire, aussi bien d'un point de vue thématique qu'émotionnel. Le problème est que, si je considère l’œuvre dans son ensemble, le film ne me paraît être à la hauteur de ses intentions que dans des moments épisodiques. Si la structure narrative se révèle plutôt atypique dans sa manière de serpenter, j'avoue avoir suivi cette odyssée chevaline, rurale et guerrière avec un œil relativement détaché, pouvant certes admirer à loisir la magnificence de la photographie (mais c'est le minimum pour un film de Spielberg), la fluidité suprême d'une mise en scène lorgnant vers le grand cinéma classique, mais ne me sentant pas impliqué outre-mesure d'un point de vue émotionnel, ce qui est suffisamment rare dans mon rapport avec le cinéma de Spielberg pour être souligné - et pour que j'en sois le premier désappointé.
Alors d'où vient le problème ? Plusieurs éléments de réponse potentiels.
Pour commencer, le recours plus qu'insistant à la musique pas spécialement inspirée de John Williams alourdit en permanence les images qui, j'en suis sûr, s'en seraient très bien passées. Il faudra que j'écoute cette B.O. plus en détail mais telle qu'intégrée dans le film, on a l'impression que c'est du pilotage automatique enregistré sans grande conviction.
Deuxièmement, les personnages. Je me sens totalement en phase avec l'humanisme de Spielberg et son amour des individus qui irradient continuellement ses films. Mais l'écriture de la plupart des protagonistes de Cheval de guerre est d'une naïveté (certes dérivant sûrement de la nature du bouquin original, qui s'adresse à un jeune lectorat) préjudiciable tant ça plombe plusieurs scènes.
J'entends déjà les sarcasmes sur le fait que ça va comme un gant à Tonton Steven le niais. Je ne polémiquerai pas sur ce point sinon pour remarquer que sur certains films, souvent considérés comme mineurs ou inégaux (Always, La Couleur pourpre, Amistad) Spielberg semble éprouver une réticence qui se sent tout de suite à travers ses images : c'est comme s'il se raidissait, se mettait à douter de ce qu'il raconte et n'avait subitement plus entièrement confiance en sa phénoménale capacité de sublimation. Son exécution symphonique devient alors un peu appliquée. J'ai ressenti cette réticence par endroits, dans Cheval de guerre. Et je crois que c'est la clé expliquant que je n'ai pas été transporté des masses par cette histoire. Le tour de force de l'"humanisation" du cheval (travail phénoménal de dressage mais aussi de mise en scène), genre de défi totalement dans les cordes du cinéaste, est au service d'une histoire bancale, en tout cas moyennement négociée par Spielberg. Dans l'ensemble, j'ai trouvé que Spielberg n'arrivait pas forcément à trouver le ton juste, tâtonnait, livrant ainsi un film boiteux et inégalement impliqué : c'est particulièrement sensible dans l'interminable première partie du film, dans les terres du Devon, qui inspirent autant le cinéaste d'un point de vue plastique qu'elles semblent le mettre mal à l'aise dans ce qu'il raconte. Comme si les étendues campagnardes s'adaptaient mal à son univers, il cherche constamment à les magnifier mais se plante à mon sens sur les gens qui peuplent ces terres : le trait est lourd, les personnages schématiques, l'oie prétendument comique ne fait pas rire, le récit est pataud et ultra balisé, et le comble, on croit peu aux acteurs. Du pain béni pour les détracteurs ! La séquence de labourage est venue me sortir de ma torpeur inquiète. L'entrée en guerre fait décoller le film mais le problème de Cheval de guerre se vérifiera tout du long. Les plusieurs fulgurances que comptent le film (la cavalcade dans le no man's land, la charge de la cavalerie anglaise, la guerre de tranchée qui se hisse au minimum au niveau du Kubrick des Sentiers de la gloire, le fondu enchaîné entre des mailles d'un tricot et un plan large d'un champ caillouteux, l'exécution des deux Allemands avec la pale du moulin qui s'abat comme un couperet, la fraternisation de deux soldats, etc), et qui rappellent dans ces instants à quel point Spielberg enterre toute concurrence, ne compensent pas selon moi le sentiment tenace de voir le réalisateur s'empêtrer par ailleurs dans un récit (très) pesant et (très) long. Le paradoxe est que la structure même est remarquable, embrassant différents personnages, différents camps, avec pour fil rouge Joey : on passe des uns aux autres dans une dynamique perpétuelle et pourtant inaboutie, les personnages se faisant faucher en plein vol. Tout aussi remarquable est l'omniprésence de la mort et de la désolation : Spielberg ne dédramatise absolument pas le contexte. Ses idées (visuelles ou narratives) pour occulter la présence physique de la barbarie n'altèrent en rien la portée édifiante de ces mêmes scènes : des chevaux courant sans cavaliers, tous tombés à la mitrailleuse ; des mouvements de grue impressionnants qui ne dévoilent qu'à une certaine hauteur des amoncellements de cadavres de chevaux (on pense à ce travelling de Kundun qui allait toujours plus haut) ; un grand-père qui confesse la disparition de sa petite-fille pendant la guerre.
Seulement voilà, il manque à ces différents segments une "magie" typiquement spielbergienne, d'ordre émotionnel, qui aurait permis une transcendance. Je me suis raccroché à des explosions de génie éparses à défaut de trouver une exaltation uniforme. Je me suis raccroché à la stupéfiante beauté picturale (gros travail des décorateurs aussi) à défaut d'être convaincu par les élans sentimentaux des personnages, qui n'ont jamais totalement pris sur moi à cause, peut-être, de cette réticence de Spielberg, cette incertitude sur lui-même.
Par bien des aspects, Cheval de guerre me semble entretenir des échos avec La Couleur pourpre, là aussi fresque flamboyante tournée vers le grand classicisme hollywoodien (cf. la spectaculaire fin à la Autant en emporte le vent). Et dans les deux cas je reste sur ma faim, comme si le tribut envers ses pères spirituels était un peu trop affiché, alors qu'il se coule naturellement dans ses autres films. Dans Hollywood moderne, Pierre Berthomieu écrit :
A ma grande frustration je n'ai pas été totalement convaincu par ce Cheval de guerre. Je suis d'ailleurs sans doute plus sévère avec Spielberg, lorsqu'il me déçoit, qu'un autre ayant un lien moins fusionnel avec son œuvre. Ainsi rompons net toute ambiguïté : Cheval de guerre, ratage ? Clairement non, mais il m'apparaît cependant comme un opus mineur et branlant. Évidemment je vois tout ce qui a pu intéresser Spielberg dans cette histoire, aussi bien d'un point de vue thématique qu'émotionnel. Le problème est que, si je considère l’œuvre dans son ensemble, le film ne me paraît être à la hauteur de ses intentions que dans des moments épisodiques. Si la structure narrative se révèle plutôt atypique dans sa manière de serpenter, j'avoue avoir suivi cette odyssée chevaline, rurale et guerrière avec un œil relativement détaché, pouvant certes admirer à loisir la magnificence de la photographie (mais c'est le minimum pour un film de Spielberg), la fluidité suprême d'une mise en scène lorgnant vers le grand cinéma classique, mais ne me sentant pas impliqué outre-mesure d'un point de vue émotionnel, ce qui est suffisamment rare dans mon rapport avec le cinéma de Spielberg pour être souligné - et pour que j'en sois le premier désappointé.
Alors d'où vient le problème ? Plusieurs éléments de réponse potentiels.
Pour commencer, le recours plus qu'insistant à la musique pas spécialement inspirée de John Williams alourdit en permanence les images qui, j'en suis sûr, s'en seraient très bien passées. Il faudra que j'écoute cette B.O. plus en détail mais telle qu'intégrée dans le film, on a l'impression que c'est du pilotage automatique enregistré sans grande conviction.
Deuxièmement, les personnages. Je me sens totalement en phase avec l'humanisme de Spielberg et son amour des individus qui irradient continuellement ses films. Mais l'écriture de la plupart des protagonistes de Cheval de guerre est d'une naïveté (certes dérivant sûrement de la nature du bouquin original, qui s'adresse à un jeune lectorat) préjudiciable tant ça plombe plusieurs scènes.
J'entends déjà les sarcasmes sur le fait que ça va comme un gant à Tonton Steven le niais. Je ne polémiquerai pas sur ce point sinon pour remarquer que sur certains films, souvent considérés comme mineurs ou inégaux (Always, La Couleur pourpre, Amistad) Spielberg semble éprouver une réticence qui se sent tout de suite à travers ses images : c'est comme s'il se raidissait, se mettait à douter de ce qu'il raconte et n'avait subitement plus entièrement confiance en sa phénoménale capacité de sublimation. Son exécution symphonique devient alors un peu appliquée. J'ai ressenti cette réticence par endroits, dans Cheval de guerre. Et je crois que c'est la clé expliquant que je n'ai pas été transporté des masses par cette histoire. Le tour de force de l'"humanisation" du cheval (travail phénoménal de dressage mais aussi de mise en scène), genre de défi totalement dans les cordes du cinéaste, est au service d'une histoire bancale, en tout cas moyennement négociée par Spielberg. Dans l'ensemble, j'ai trouvé que Spielberg n'arrivait pas forcément à trouver le ton juste, tâtonnait, livrant ainsi un film boiteux et inégalement impliqué : c'est particulièrement sensible dans l'interminable première partie du film, dans les terres du Devon, qui inspirent autant le cinéaste d'un point de vue plastique qu'elles semblent le mettre mal à l'aise dans ce qu'il raconte. Comme si les étendues campagnardes s'adaptaient mal à son univers, il cherche constamment à les magnifier mais se plante à mon sens sur les gens qui peuplent ces terres : le trait est lourd, les personnages schématiques, l'oie prétendument comique ne fait pas rire, le récit est pataud et ultra balisé, et le comble, on croit peu aux acteurs. Du pain béni pour les détracteurs ! La séquence de labourage est venue me sortir de ma torpeur inquiète. L'entrée en guerre fait décoller le film mais le problème de Cheval de guerre se vérifiera tout du long. Les plusieurs fulgurances que comptent le film (la cavalcade dans le no man's land, la charge de la cavalerie anglaise, la guerre de tranchée qui se hisse au minimum au niveau du Kubrick des Sentiers de la gloire, le fondu enchaîné entre des mailles d'un tricot et un plan large d'un champ caillouteux, l'exécution des deux Allemands avec la pale du moulin qui s'abat comme un couperet, la fraternisation de deux soldats, etc), et qui rappellent dans ces instants à quel point Spielberg enterre toute concurrence, ne compensent pas selon moi le sentiment tenace de voir le réalisateur s'empêtrer par ailleurs dans un récit (très) pesant et (très) long. Le paradoxe est que la structure même est remarquable, embrassant différents personnages, différents camps, avec pour fil rouge Joey : on passe des uns aux autres dans une dynamique perpétuelle et pourtant inaboutie, les personnages se faisant faucher en plein vol. Tout aussi remarquable est l'omniprésence de la mort et de la désolation : Spielberg ne dédramatise absolument pas le contexte. Ses idées (visuelles ou narratives) pour occulter la présence physique de la barbarie n'altèrent en rien la portée édifiante de ces mêmes scènes : des chevaux courant sans cavaliers, tous tombés à la mitrailleuse ; des mouvements de grue impressionnants qui ne dévoilent qu'à une certaine hauteur des amoncellements de cadavres de chevaux (on pense à ce travelling de Kundun qui allait toujours plus haut) ; un grand-père qui confesse la disparition de sa petite-fille pendant la guerre.
Seulement voilà, il manque à ces différents segments une "magie" typiquement spielbergienne, d'ordre émotionnel, qui aurait permis une transcendance. Je me suis raccroché à des explosions de génie éparses à défaut de trouver une exaltation uniforme. Je me suis raccroché à la stupéfiante beauté picturale (gros travail des décorateurs aussi) à défaut d'être convaincu par les élans sentimentaux des personnages, qui n'ont jamais totalement pris sur moi à cause, peut-être, de cette réticence de Spielberg, cette incertitude sur lui-même.
Par bien des aspects, Cheval de guerre me semble entretenir des échos avec La Couleur pourpre, là aussi fresque flamboyante tournée vers le grand classicisme hollywoodien (cf. la spectaculaire fin à la Autant en emporte le vent). Et dans les deux cas je reste sur ma faim, comme si le tribut envers ses pères spirituels était un peu trop affiché, alors qu'il se coule naturellement dans ses autres films. Dans Hollywood moderne, Pierre Berthomieu écrit :
- "On a voulu voir dans cette adaptation d'Alice Walker une tentative du cinéaste pour choisir un sujet adulte, violent, sexuel, tentative qui aurait échoué parce que le style flamboyant du film afficherait trop sa beauté visuelle et son armada rhétorique, inadéquates à la gravité crue du sujet. Or la nature même du cinéma de Spielberg se trouve dans ce dialogue du réalisme et de la magie."
Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Houlà, t'as mangé du cheval ?
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Quand ça commence comme ça, déjà ça annonce la couleurDemi-Lune a écrit :SPOILERS. Bon, je vais tâcher d'être relativement bref.
- Père Jules
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Tu vois Demi-Lune, c'était pas si grave de rater la master class
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Demi-Lune avait bien dit "relativement"feb a écrit :Quand ça commence comme ça, déjà ça annonce la couleurDemi-Lune a écrit :SPOILERS. Bon, je vais tâcher d'être relativement bref.
- Demi-Lune
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Rien à voir.Père Jules a écrit :Tu vois Demi-Lune, c'était pas si grave de rater la master class
Pourquoi tu remues le couteau dans la plaie ? à défaut qu'il soit dans l'eau
- Père Jules
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Ah Le couteau dans l'eau, voilà un film génial !Demi-Lune a écrit :Rien à voir.Père Jules a écrit :Tu vois Demi-Lune, c'était pas si grave de rater la master class
Pourquoi tu remues le couteau dans la plaie ? à défaut qu'il soit dans l'eau
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Yeah, +100000000 !Père Jules a écrit :Ah Le couteau dans l'eau, voilà un film génial !Demi-Lune a écrit : Rien à voir.
Pourquoi tu remues le couteau dans la plaie ? à défaut qu'il soit dans l'eau
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Tu parles: un film en N&B, ça parle pas français, y a de la musique vieillotte. Qu'est ce qu'on peut bien trouver à ce film?
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- Dunn
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
Je rejoins presque l'avis de Demi-lune et même si on est grand fan de ce cinéaste tous les deux, je peux également reprocher à ce Spielberg d'être trop sommaire sur son fond même si la forme est magnifique.
Le début est laborieux ( aucun jeu de mot sur le fait que le cheval laboure ...laboure... ) avec son installation certes soigné et tout en douceur des deux personnages principaux à savoir le jeune maître et le cheval, mais le rythme est lent, anodin, avec peu de saveur dans l'alchimie qui se crée entre eux deux jusqu'à l'arrivée enfin de la scène où le cheval finit par labourer sa terre.Le personnage du promoteur est bien trop gentil dans son caractère face à la situation précaire dans laquelle se trouve la famille de fermier à tel point que je n'ai trouvé aucune empathie pour eux, un comble chez Spielberg pour moi.
Puis le film démarre, s'installe, durablement parfois mais sûrement pour nous offrir des moments de bravoures impressionnants de mise en scène et de caractérisation des personnages même si encore une fois je les trouve limité pour un Spielberg mais peut être y en a-t-il un peu trop sur une durée certes importante mais aux scènes et aux enjeux limités ( le caporal mort au front trop vite, les deux allemands fusillées -très belle scène avec le moulin comme le souligne si bien Demi-lune, le français et sa fille
7,5/10
Le début est laborieux ( aucun jeu de mot sur le fait que le cheval laboure ...laboure... ) avec son installation certes soigné et tout en douceur des deux personnages principaux à savoir le jeune maître et le cheval, mais le rythme est lent, anodin, avec peu de saveur dans l'alchimie qui se crée entre eux deux jusqu'à l'arrivée enfin de la scène où le cheval finit par labourer sa terre.Le personnage du promoteur est bien trop gentil dans son caractère face à la situation précaire dans laquelle se trouve la famille de fermier à tel point que je n'ai trouvé aucune empathie pour eux, un comble chez Spielberg pour moi.
Puis le film démarre, s'installe, durablement parfois mais sûrement pour nous offrir des moments de bravoures impressionnants de mise en scène et de caractérisation des personnages même si encore une fois je les trouve limité pour un Spielberg mais peut être y en a-t-il un peu trop sur une durée certes importante mais aux scènes et aux enjeux limités ( le caporal mort au front trop vite, les deux allemands fusillées -très belle scène avec le moulin comme le souligne si bien Demi-lune, le français et sa fille
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7,5/10
- Watkinssien
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
L'un des moments les plus forts du film, sur le plan émotionnel :
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Mother, I miss you
- Flol
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Re: Cheval de guerre (Steven Spielberg - 2011)
A peine sorti, le voilà déjà incompris ?Dunn a écrit :Il me faudra le revoir pour certainement le réévaluer un peu comme A.I. l'autre film incompris à son époque.