The Artist (Michel Hazanavicius - 2011)

[allen john]

Merci

[Eusebio Cafarelli]

Je plussoie, je suis entièrement d'accord avec cette analyse. Donc je viens juste dire le bonheur qu'a été la vision de ce film, merveilleux hommage érudit et extrêmement intelligent (l'art de l'arrière-plan signifiant, entre autres) au cinéma muet et aux pépites qu'on y découvre dès qu'on s'y intéresse. Dujardin est remarquable (quel Olrik il ferait ! penser à lui si un jour quelqu'un adapte Blake et Mortimer), Béjo rayonne et éclate la pellicule, le chien est formidable, les seconds rôles sont excellents. J'ai adoré !

[hansolo]

The Artist : sortie réussie aux Etats-Unis
http://www.excessif.com/cinema/actu-cin ... 9-760.html

[hansolo]

Critic's Choice Awards : "The Artist" obtient autant de nominations que "Hugo Cabret" de Scorsese

http://www.rtl.be/loisirs/cinema/news/1 ... e-scorsese

[hansolo]

The Artist avec 6 nominations aux Golden Globes.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html

[Watkinssien]

The Artist avec 6 nominations aux Golden Globes.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html

Ce qui est étrange, c'est qu'il soit nommé dans la catégorie "comédie", alors que le film est un pur mélodrame...

[Nomorereasons]

The Artist avec 6 nominations aux Golden Globes.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html

Ce qui est étrange, c'est qu'il soit nommé dans la catégorie "comédie", alors que le film est un pur mélodrame...

mais bien sûr

[Watkinssien]

Ce qui est étrange, c'est qu'il soit nommé dans la catégorie "comédie", alors que le film est un pur mélodrame...

mais bien sûr

[AtCloseRange]

mais bien sûr

Yap a chialé toutes les larmes de son corps mais son moi viril n'ose pas l'avouer.

[Momo la crevette]

Yap a chialé toutes les larmes de son corps mais son moi viril n'ose pas l'avouer.

Son "moi viril", il le cherche toujours.

[Nomorereasons]

Yap a chialé toutes les larmes de son corps mais son moi viril n'ose pas l'avouer.

Son "moi viril", il le cherche toujours.

est-ce ma faute si nous n'avons pas eu d'enfants?...

[Ouf Je Respire]

Tu penses: La Nature a compris.

[Alligator]

http://alligatographe.blogspot.com/2011/12/artist.html

Je devrais être courant à mon âge et faire en sorte de ne jamais porter la moindre considération à toutes ces conneries de prix et récompenses artistiques. Et pourtant, le prix d'interprétation attribué à Jean Dujardin, lors du festival de Cannes, a fini par s'immiscer dans ma conscience, a fait son sale boulot de sape et à l'heure où l'écran s'illuminait dans ses noirs et ses blancs, j'étais déjà eu et ne le savais pas : je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus impressionnant. Pauvre vieux con que je suis!

Certes, le comédien est bon, je me tue à le répéter ici ou là : c'est un très grand acteur, un des plus talentueux de sa génération, toujours juste, faisant montre d'une aisance naturelle tellement déconcertante! Cependant le rôle qu'Hazanavicius lui a cette fois concocté, pour gentiment troussé qu'il est, ne suscite pas en moi les débordements d'enthousiasme que j'ai lus partout dans la presse, ni même ne justifie une si grande récompense.

Entendons-nous bien : c'est très joli, bien foutu, mais le personnage n'est pas non plus d'une profondeur abyssale. L'histoire est mignonne, mais extrêmement convenue. C'est un conte pour enfants, bien fait, rien à dire sur la facture, techniquement et visuellement bluffante. C'est émouvant, attendrissant, mais sans pour autant se révéler capable de donner le grand frisson, celui qui pousse les gens hors de leur fauteuil à applaudir à tout rompre.

Les étapes pathétiques par lesquelles le personnage de Dujardin passe sont un peu trop longues à mon goût. A un moment donné, j'ai été un peu lassé par l'orgueil mal placé du bonhomme. Il va un peu trop loin pour que je puisse tomber en pâmoison. Voilà. Il m'apparait bien trop léger ou futile pour qu'on décerne à celui qui l'incarne un prix quelconque. La poésie du personnage perd ses ailes à un moment du film et c'est assez triste d'ailleurs. Et j'insiste bien : j'ai aimé le film. Seulement, on ne va pas en faire un fromage. Je ne l'ai pas adoré, ne suis pas tombé sous le charme.

Mais j'ai des explications qui en valent sûrement bien d'autres. Hazanavicius, en bon spécialiste de la parodie, se sent obligé de passer par des marques qu'il croit propres au cinéma de ce temps là, celles de l'histoire du muet, et par conséquent, il suit des traces un peu trop soulignées vers le pathos, dans l'esthétique comme dans la tenue du récit d'ailleurs.

Et puis, j'ai peut-être subi trop de surprises, desquelles j'ai bien du mal à me remettre? D'abord j'étais persuadé que John Goodman était mort. Heureuse surprise celle-là! Mais quand j'ai vu Penelope Ann Miller... ma mâchoire est venue heurter mes genoux. C'est ce qu'on appelle prendre un coup de vieux. Mauvaise surprise. Depuis "The freshman", j'avais gardé d'elle la beauté trouble, je la croyais sans doute éternelle, blanche, verte, lumineuse pour toujours, et je vois là une femme âgée. Au moins ne s'est-elle pas défigurée à la mode chirurgicale! Cependant, mon petit cœur a été secoué par la nouvelle : le temps passe si vite et sans prévenir! D'ici à ce que j'apprenne que Matthew Broderick a des cheveux blancs ou que Marlon Brando est décédé... non, pitié!

[hansolo]

The Artist bénéficiera d'une nouvelle sortie dans les salles françaises vers la fin janvier 2012. Selon Le Film Français, cette sortie sur 200 écrans sera accompagnée d'une nouvelle campagne d'affichage et d'une toute nouvelle bande-annonce.

The Artist bénéficiera d'une sortie Blu-ray et DVD le 14 mars prochain.

[Demi-Lune]

Kim Novak a littéralement crié au viol, comme le rapportent nos confrères du Hollywood Reporter et de Variety. L'actrice de Vertigo y exprime son dégoût suite à l'emploi dans The Artist de la musique originale composée par Bernard Hermann pour Vertigo. « Je veux rapporter un viol. J'ai l'impression que mon corps - ou du moins mon corps de travail (corpus ?)- a été violé par le film The Artist. (…) Ce film pourrait et devrait être capable d'autonomie, et ne pas dépendre des compositions de Bernard Hermann destinées au Vertigo d'Alfred Hitchcock, pour accentuer sa dramaturgie. » Il s'agit pour la comédienne ni plus ni moins de « tricherie, » dans un élan d'emphase, elle conclut sur vibrant « Honte à eux ! »