September (Woody Allen - 1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Strum
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Re: September (Woody Allen - 1987)

Message par Strum »

Amarcord a écrit :Et puis... Je remarque quand même que, comme un fait exprès, la notion de "veine bergmanienne" (qui reste une influence parmi plein d'autres, et qui, pour moi, parcourt l'œuvre de Allen bien au-delà de deux ou trois films) contrarie surtout ceux dont le cinéma de Bergman n'est pas "la tasse thé"... A quoi ça tient, tout de même !
Bien sûr que c'est fait exprès, je suis cohérent avec moi-même. :mrgreen: (même si Jeremy, par exemple, qui est beaucoup plus rétif à Bergman que moi-même, n'a pas de problème avec l'expression "veine bergmanienne" contrairement à moi). Cela dit, je pense sincèrement qu'un seul film (Intérieurs donc) ne fait pas une "veine". Et qu'une "influence" et une "veine", ce n'est pas la même chose. Une veine, c'est un courant de plusieurs oeuvres et donc le mot à mon sens fonctionne mal ici pour expliquer par exemple des films comme September ou Une autre femme qui doivent beaucoup plus à Tchekhov. Mais comme la notion tarte à la crème de "veine bergmanienne" chez Allen est hélas rentrée dans le langage courant, j'ai bien sûr conscience que mes idées sur la question vont contre... et bien le courant et que je ne convaincrai peut-être pas grand monde. Et puis, des clichés, ce n'est pas cela qui manque (j'en avais même fait un topic..). Mais ce n'est pas une raison pour ne pas donner son point de vue. Ce serait quand même dommage d'accepter comme parole d'évangile tous les mots et expressions forgés par la critique par le passé.
Amarcord
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Re: September (Woody Allen - 1987)

Message par Amarcord »

Ah... on joue un peu sur les mots alors...
J'entendais plus "veine" au sens de l'"inspiration" (c'est-à-dire, grosso modo, la définition qu'en donne le Petit Robert). En ce sens, Bergman est une source d'inspiration évidente pour Woody Allen, une influence parmi d'autres... D'où la notion (pas tarte à la crème du tout) de "veine bergmanienne" qui semble tant te chagriner.
Il ne s'agit pas de prendre quoi que ce soit pour "paroles d'évangile" (accorde-moi au moins le bénéfice du doute : je forge ma pensée avec autre chose que ce qui aurait été "décrété" une bonne fois pour toutes ; je prends, je laisse... comme à peu près tout le monde, quoi)... Il y a juste des idées, des concepts, peut-être même des clés (pourquoi pas) qui apparaissent, qui sont là, qui existent, qui circulent, qui persistent plus ou moins depuis des années... Tu prends, tu ne prends pas : peu importe. Mais au moins ça nourrit la réflexion, chacun y trouve (ou pas) de la pertinence (c'est le cas, par exemple, de la veine bergmanienne de Woody Allen, qui est, pour moi, autre chose qu'un simple cliché)... Bref : ça s'appelle, finalement, un point de vue, exactement comme tu le dis.
[Dick Laurent is dead.]
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