Mais que dire sans être méchant ? Un mix entre une histoire romantique à l’eau de rose et le vocabulaire d’American pie .
Rien de bien méchant donc, je me suis laissé bercé par l’histoire. Il y a quelques moments de rires (parfois gras), une psychologie à deux sous mais in fine je résumerais cela à un extrait de la critique de Première de février 2011 "Natalie Portman et Ashton Kutcher sont si jolis qu’on en mangerait".
Il ne me reste plus qu’à attendre Natalie Portman dans Black Swan qui sot en Belgique dans quelques jours.
Auparavant, j’oublie de signaler que j’avais revu (dimanche ou lundi ?) Psycho d'Alfred Hitchcock (1960). Quoique connaissant l’historie sur le bout des doigts ou plutôt al prunelle des yeux, c’est toujours avec plaisir que je revois le film malgré la perte de l’effet de surprise. C’est également avec autant de bonheur que j’ai revu sur la même chaine TCM le remake de Gus Van Sant (1998). Je sais le projet (iconoclaste ?) décrié par beaucoup et j’ai écrit à son sujet sur ce forum il y a quelques mois. N’empêche, j’assume mon plaisir dans l’un et l’autre cas.
Mardi, TCM programme le matin The dead (Gens de Dubin, John Huston, 1987) que je visionne donc pour la troisième fois ces derniers mois et sur lequel je me suis déjà exprimé. Toujours avec autant d’émotion et de larmes.
L’après-midi, UGC, deux séances d’affilée. Tout d’abord Les émotifs anonymes (Jean-Pierre Améris, 2010). Pas fana de Benoît Poelvoorde, je souhaitais cependant voir ce film et Rien à déclarer dans la foulée. Ce ne sera pas le cas. N’empêche, sans être un chef d’oeuvre, le film d’Améris est touchant. En particulier, mon compatriote Poelvoorde dans ce rôle. Je pense qu’il a pu puiser dans sa propre nature pour ce personnage qui n’est probablement pas à « contre emploi ». J’ai l’impression que les rôles où il « déconne » ne rejoignent pas le fond de ce qu’il est: probablement torturé et dépressif et qu’il a pu puiser là pour rendre ce personnage de chef d’entreprise. C’est donc une « praline » (enfin, un chocolat!) que j’ai savouré mais il n’en faut pas de trop pour ne pas être écoeuré
.Je pensais donc poursuivre avec Rien à déclarer mais la séance était trop tard par rapport à mon horaire (où j’ai souvent des réunions en fin de journée). Je me suis donc rabattu sur Contre toi de Lola Doillon. Bof. Certes Kristin Scott Thomas habite ce rôle d’une femme qui cédera au syndrome de Stockholm et Pio Marmaï (future nouvelle gueule du cinéma français comme Duris en son temps ?) est assez crédible dans son rôle. Hélas, je n’ai pas accroché à la vague, je n’ai pas surfé sur le film. J’attendais une autre fin (plus glauque ?). Celle proposée par Doillon invite peut-être a réfléchir, a suscité un peu d’empathie de ma part, mais vraiment que dans les dernières secondes. A dire vrai, j’ai eu du mal à « croire » à l’histoire (encore une fois la question de la « vraisemblance » dans les films, abordée dans un autre topic ?
Jeudi, outre le remake de Psycho (cf. supra), ce fut une découverte emplie d’émotion(s). Breezy de Clint Eastwood (1973). Ce film m’était totalement inconnu et si ce n’est le hasard d’un zapping tardif sur TCM, je serais passé à côté d’un petit bijou qui a bien des chances d’être sur le podium de mes films du mois. L’histoire d’une jeune hippie, pauvre (Kay Lenz, excellente; je ne me souviens même pas d’elle dans American graffiti et d’un quinquagénaire, bougon, solitaire et riche. Conte toute attente et contre toutes les conventions sociales et le « politiquement correct » ces deux là vont tomber amoureux, sincèrement. Et là, à cette histoire, j’ai « cru », je me suis laisser submerger par les émotions d’une histoire d’amour (avec des dialogues extraordinaires d’humour, notamment) d’une fille sur la pente montante de sa vie et d’un homme sur la pente descendante et glissante de la sienne. Deux heures de bonheur cinématographique pour un incorrigible romantique !
Vendredi, ce fut enfin Rien à déclarer de Dany Boon. Que dire ? Ben: « rien à déclarer ! ». Bof! Je n’ai pas vraiment marché; j’ai ri, certes mais, sans plus. En plus, c’était une séance de 14h00, celle où on est tout au plus 4 à 10 dans la salle. Hélas, débarquent deux classes de filles d’une quinzaine d’années. Le peu de spectateurs présents se sont dit que la séance était foutue. Et ce fut le cas: conversations tumultueuses, échanges grossiers (entre elles, le mot « pétasse » qu’elles s’échangeaient avait perdu sa charge sémantique), pieds sur les dossiers, bruits de paquets de chips et de corn flakes,... les profs qui tentaient des « chuuuuttts » sans succès, moi « il n’y aurait pas moyen de vous calmer ? », l’une d’elle « ta gueule, PD ! ». De quoi être content de ma « salle » at home !
Voilà, c’est tout pour la semaine qui vient de s’écouler. Hier, j’étais en famille. Le soir j’ai commencé à regarder The devill and Daniel Webster (Tous les biens de la terre, William Dieterle, 1941) mais j’ai abandonné après trois quart d’heure. Un problème technique (mon lecteur BR le diffusait en 16/9 et pas 4/3 et l’image était donc tronquée) rendait la diffusion insupportable. Je verrai ce film plus tard dans de bonnes conditions techniques.
Aujourd’hui, premier jour de la semaine boulot
(ben oui, je ‘bosse’ le dimanche !)... 
Puis ces quelques lignes avant d’aller avec des amis voir True Grit des frères Coen, en avant-première au Palais des Beaux-Arts.
), la bande son éveille en moi quelques nostalgies, mais il manque quelques ingrédients qui donneraient du "peps" au film des frangins Coen. 
