Leslie Nielsen (1926-2010)

[Colqhoun]

Celui qui aura connu son heure de gloire sous les traits du lieutenant Drebin est décédé à l'âge plus qu'honorable de 84 ans.

Hommage.

[Demi-Lune]

Oh non...

Leslie Nielsen, ou l'homme qui m'aura certainement fait le plus rire dans ma vie avec De Funès. Il n'aura pas toujours été servi par des œuvres de qualité (c'est un euphémisme), mais pour moi il demeure l'un des plus grands comiques du cinéma. Son air d'ahuri imperturbable, son abnégation face aux gags les plus foireux et les plus dingues, ses entrées et sorties dans le cockpit d'Aiplane ! ("Encore merci, et bonne chance"), sont gravées dans ma mémoire. ZAZ power.

RIP, Frank Drebin.

[Tobold]

Sans oublier son rôle dans Forbidden Planet :

[mynameisfedo]

vivement une édition blu-ray des 3 "frank drebin"! que je puisse de nouveau me poiler.

rip à un bon comédien qui comme tant d'autres aura mis du temps à être (re)connu. vu dernièrement dans un épisode de rawhide.

[Billy Budd]

Beaucoup d'amateurs de sites gérontophiles doivent être en deuil.

[Anorya]

Uh ?

Un acteur qui m'avait toujours fait rire quel que soit le film. Un bonheur de le voir en compagnie d'autres gueules âgées de la profession dans cette réunion fantastique de comique décalée qu'était Y'a t'il un pilote dans l'avion ? Pensez-donc, c'était pas tous les jours qu'on pouvait réunir Leslie Nielsen, Lloyd Bridges (qui était aussi dans les Hot Shots de la ZAZ. Connexion quand tu nous tient...) et Peter Mission-Impossible Graves (disparu aussi cette année).
Au revoir mon bon vieux Frank Drebbin.

[Jordan White]

J'aimais beaucoup : son charme, son humour, ses apparitions ou ses premiers rôles croustillants, l'oeil toujours malin.
Il a même tourné avec Ophélie Winter dans un film invraisemblable Y'a t-il un flic pour sauver la reine ?

[mannhunter]

Il était énaurme

[-Kaonashi-]

Le meilleur gag ça reste celui-ci :

[manuma]

RECKLESS DISREGARD (1985)



Production canadienne directement diffusée sur la chaîne Showtime, Reckless disregard marque la troisième et dernière collaboration entre Leslie Nielsen et le réalisateur Harvey Hart. Le film s'inspire d'un procès largement médiatisé aux Etats Unis, au début des années 80, opposant CBS à un général à la retraite estimant sa réputation volontairement et injustement ternie par les journalistes et responsables d'une émission d'investigation de la chaîne. Sujet intéressant, interrogeant l'éthique journalistique face à la tentation du scoop, qui rappelle par moment le très bon Absence of malice de Sydney Pollack. Le résultat n'est évidemment pas du même niveau, la réalisation d'Hart, cinéaste me semble-t-il un peu plus audacieux dans les années 60/70, stagnant dans les eaux du strictement fonctionnel, mais Tess Harper et Leslie Nielsen, en mode sérieux - toujours difficile de s'y faire, au départ - ne déméritent pas, et l'écriture, signée du futur complice de Joe Dante sur Gremlins 2 et Matinee, s'avère plus soignée que prévu, débouchant sur quelques très efficaces séquences de prétoire tout en se montrant judicieusement mesurée dans le propos - pas vraiment de grands méchants vilement intentionnés, ni de happy end ou mea culpa ici, même si certaines pratiques discutables de la télévision sont évidemment pointées du doigt. Bref, au final, un petit film dossier de l'écran sans surprise ni rien d'exceptionnel dedans, mais bien fichu, accrocheur de bout en bout.