Stephen Frears

[Flol]

Comme l'a si bien dit 7swans dans un autre topic, certes le film fait assez impersonnel...mais la performance de John Cusack, ainsi que l'histoire (bien que s'éloignant parfois du bouquin de Hornby), font que j'idolâtre ce film.
Un "feel-good movie", comme on dit.

[AtCloseRange]

Comme l'a si bien dit 7swans dans un autre topic, certes le film fait assez impersonnel...mais la performance de John Cusack, ainsi que l'histoire (bien que s'éloignant parfois du bouquin de Hornby), font que j'idolâtre ce film.
Un "feel-good movie", comme on dit.

c'est bizarre mais je préfère presque About a Boy qui a au moins le mérite de ne pas trop s'éloigner de l'esprit du roman. High Fidelity, c'est vraiment trop un charcutage à tous les niveaux pour que je pardonne.

[Flol]

Comme l'a si bien dit 7swans dans un autre topic, certes le film fait assez impersonnel...mais la performance de John Cusack, ainsi que l'histoire (bien que s'éloignant parfois du bouquin de Hornby), font que j'idolâtre ce film.
Un "feel-good movie", comme on dit.

c'est bizarre mais je préfère presque About a Boy qui a au moins le mérite de ne pas trop s'éloigner de l'esprit du roman.

Alors celui-là, je n'en connais ni le bouquin ni le film. Devrais-je donc m'y pencher ?

[AtCloseRange]

c'est bizarre mais je préfère presque About a Boy qui a au moins le mérite de ne pas trop s'éloigner de l'esprit du roman.

Alors celui-là, je n'en connais ni le bouquin ni le film. Devrais-je donc m'y pencher ?

Sympathique est le mot qui me viendrait à l'esprit. Avec une musique de Badly Drawn Boy. Je pense que ça pourrait te plaire.

[Bouillabaisse]

High Fidelity (Stephen Frears, 2000)

Ce film, c'est moi.

[Colqhoun]

High Fidelity || Stephen Frears
Absolument pas emballé par ce film dont on m'avait vanté tant de qualités. Un univers musical qui ne m'intéresse absolument pas, une romance un peu gonflante et finalement un John Cusack assez irritant ont fait que je me suis un peu forcé à le regarder jusqu'à la fin. En fait j'ai surtout eu l'impression que l'histoire était là uniquement pour justifier la représentation de ces nerds de la musique (les deux sidekicks, jack black et l'autre, sont, à ce titre, plutôt insupportables). Ce qui rend le tout un peu lourdingue et mécanique.

[hellrick]

High Fidelity || Stephen Frears
Absolument pas emballé par ce film dont on m'avait vanté tant de qualités. Un univers musical qui ne m'intéresse absolument pas, une romance un peu gonflante et finalement un John Cusack assez irritant ont fait que je me suis un peu forcé à le regarder jusqu'à la fin. En fait j'ai surtout eu l'impression que l'histoire était là uniquement pour justifier la représentation de ces nerds de la musique (les deux sidekicks, jack black et l'autre, sont, à ce titre, plutôt insupportables). Ce qui rend le tout un peu lourdingue et mécanique.

Peu de souvenirs de ce film mais le roman m'avait vraiment bien plu alors que je ne lis normalement jamais de la littérature générale (j'ai du lire 30 bouquins qui ne sont ni SF ni polar) et c'était assez amusant sur le papier avec cette manie de faire des top10 de tout et de tout voir sous l'angle passion / musique (en fait je me suis pas mal retrouvé dans le personnage j'avoue )

[Nestor Almendros]

CHERI de Stephen Frears

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le film donne très moyennement envie de se mettre à lire du Colette... Techniquement, c'est très léché, la photo lumineuse de Khondji et la belle direction artistique (très "art déco") font miroiter les yeux. Mais pour ce qui est du contenu, c'est autre chose. L'histoire se contente d'effleurer les nombreux sujets qu'elle aurait pu traiter (la vieillesse, les prostituées de luxe et leur "pouvoir", etc.). Ainsi, le film se résume aux relations passionnées et maladroites de Michelle Pfeiffer et de son amant juvénile. Lesquelles relations sont très loin de susciter beaucoup d'intérêt. Frears n'évite donc pas l'ennui et, chose plus étrange, semble assumer un certain détachement au romanesque de l'histoire. A l'image de la voix off, peu présente mais soulignée, dont les dernières paroles, dramatiques, sont balancées négligemment aux oreilles du spectateur. Les volonté de Frears sont visiblement obscures et n'arrangent pas les affaires d'un film à moitié raté.
Reste Michelle Pfeiffer, trop rare et toujours charmante. Face à elle, le principal rôle masculin du film (presque le seul, d'ailleurs) est un sosie éloigné d'Orlando Bloom. Et pour un rôle aussi important, il est fort dommage d'avoir choisi quelqu'un avec aussi peu de charisme. Son look de dandy "tête à claque" peut lui aller au début du film, mais par la suite on ne peut vraiment comprendre ce que Pfeiffer peut lui trouver. Erreur de casting.

[Profondo Rosso]

Cheri de Stephen Frears
Très bonne surprise vu l'accueil tiède de la presse, nettement préféré au précédent "The Queen". Evocation de la difficile vieillesse des cocotte de la Belle Epoque à travers l'histoire d'amour entre Michelle Pfeiffer et son jeune amant voué à l'échec. Pfeiffer comme dans ses rôles récent comme Stardust joue use avec beaucoup de talent et d'émotion de sa propre beautée fanée (elle reste encore magnifique) par les ans, entre froideur de façade et une tristesse palpable. Rupert Friend (sosie de Orlando Bloom avec un peu plus de talent, pas dur ceci dit) a pas mal d'allure en dandy un peu androgyne et est plutôt convaincant. Somptueuse reconstitutions avec une belle photo de Darius Khondji, et un Frears inspiré qui saisi les petits moments de détresse et de cruauté de cette société avec un acuité voisine de ses "Liaisons Dangereuses". 4,5/6

[nobody smith]

Cheri de Stephen Frears
Très bonne surprise vu l'accueil tiède de la presse, nettement préfé au précédent "The Queen". Evocation de la difficile vieillesse des cocotte de la Belle Epoque à travers l'histoire d'amour entre Michelle Pfeiffer et son jeune amant voué à l'échec. Pfeiffer comme dans ses rôles récent comme Stardust joue use avec beaucoup de talent et d'émotion de sa propre beautée fanée (elle reste encore magnifique) par les ans, entre froideur de façade et une tristesse palapable. Rupert Friend (sosie de Orlando Bloom avec un peu plus de talent, pas dur ceci dit) a pas mal d'allure en dandy un peu androgyne et est plutôt convaincant. Somptueuse reconstitutions avec une belle photo de Darius Khondji, et un Frears inspiré qui saisi les petits moments de détresse et de cruauté de cette société avec un acuité voisine de ses "Liaisons Dangereuses". 4,5/6

+1
Également beaucoup aimé sans comprendre pourquoi le film a bénéficié d’un accueil si mitigé. La réalisation traduit merveilleusement l’insouciance de l’époque (les mouvements de caméra tout en allégresse, photo chatoyante et surtout magnifique partition d’Alexandre Desplat) qui est d’ailleurs du pain béni pour Frears voyageant avec aisance entre légèreté et gravité. Et puis, Pfeiffer est vraiment rayonnante (mine de rien, je vois mal quel autre actrice actuelle aurait pu tenir le rôle). Je ne vois vraiment pas où le film coince.

THE BURNING de Stephen Frears

Frears démontre déjà tout son talent de metteur en scène ici. Je lui reconnais souvent cette capacité à rendre passionnant les sujets qui me laissent assez froid. Une qualité qui se retrouve clairement dans ce the burning. Plutôt que de traiter frontalement le sujet l’apartheid, Frears va prendre des chemins plus détournés en relatant son intrigue du point de vu d’une grand-mère, de son petit-fils et de ses domestiques. Ces derniers ne feront jusqu'au final que passer à côté de l’Histoire en cours, la frôlant ou la constatant sans y prendre part. Un procédé très bénéfique au niveau budgétaire (c’est quand même moins cher de montrer les conséquences que les actions) mais qui s’avère simplement bouleversant par rapport aux liens qu'arrive à tisser Frears avec les personnages. Un véritable coup de maître en la matière...

[Frank Einstein]

Cheri de Stephen Frears
Très bonne surprise vu l'accueil tiède de la presse, nettement préfé au précédent "The Queen". Evocation de la difficile vieillesse des cocotte de la Belle Epoque à travers l'histoire d'amour entre Michelle Pfeiffer et son jeune amant voué à l'échec. Pfeiffer comme dans ses rôles récent comme Stardust joue use avec beaucoup de talent et d'émotion de sa propre beautée fanée (elle reste encore magnifique) par les ans, entre froideur de façade et une tristesse palapable. Rupert Friend (sosie de Orlando Bloom avec un peu plus de talent, pas dur ceci dit) a pas mal d'allure en dandy un peu androgyne et est plutôt convaincant. Somptueuse reconstitutions avec une belle photo de Darius Khondji, et un Frears inspiré qui saisi les petits moments de détresse et de cruauté de cette société avec un acuité voisine de ses "Liaisons Dangereuses". 4,5/6

+1
Également beaucoup aimé sans comprendre pourquoi le film a bénéficié d’un accueil si mitigé. La réalisation traduit merveilleusement l’insouciance de l’époque (les mouvements de caméra tout en allégresse, photo chatoyante et surtout magnifique partition d’Alexandre Desplat) qui est d’ailleurs du pain béni pour Frears voyageant avec aisance entre légèreté et gravité. Et puis, Pfeiffer est vraiment rayonnante (mine de rien, je vois mal quel autre actrice actuelle aurait pu tenir le rôle). Je ne vois vraiment pas où le film coince.

+1
Même si j'ai trouvé que Kathy Bates en faisait un peu trop par moment et que le film sans Pfeiffer et le jeune inconnu ne tiendrait pas aussi bien.1
Une très bonne surprise.

[joe-ernst]

+1
Également beaucoup aimé sans comprendre pourquoi le film a bénéficié d’un accueil si mitigé. La réalisation traduit merveilleusement l’insouciance de l’époque (les mouvements de caméra tout en allégresse, photo chatoyante et surtout magnifique partition d’Alexandre Desplat) qui est d’ailleurs du pain béni pour Frears voyageant avec aisance entre légèreté et gravité. Et puis, Pfeiffer est vraiment rayonnante (mine de rien, je vois mal quel autre actrice actuelle aurait pu tenir le rôle). Je ne vois vraiment pas où le film coince.

+1
Même si j'ai trouvé que Kathy Bates en faisait un peu trop par moment et que le film sans Pfeiffer et le jeune inconnu ne tiendrait pas aussi bien.1
Une très bonne surprise.

Je suis moins positif sur ce film. Si Michelle Pfeiffer est sublime d'élégance, de retenue et d'émotion, je suis de l'avis de Nestor en ce qui concerne Rupert Friend, véritable erreur de casting. Il a une véritable tête à baffes, n'est pas sexy pour deux sous et je l'ai même trouvé laid, ne regrettant pas du coup la lâcheté de Frears vis-à-vis d'un full frontal !. De plus ce film manque d'âme, dû au fait probablement que la vie des grandes horizontales de la Belle Epoque peut manquer d'intérêt. Très beaux costumes et magnifiques décors Art Nouveau. Somptueuse photo.

[Boubakar]

Les arnaqueurs (Stephen Frears, 1990)

Il doit y avoir des films dont on peut passer à côté, et ça a dû être mon cas : adulé par certains ici (dont Jack Carter, je crois), je l'ai trouvé juste interminable, pas très beau à voir (toujours dans des lumières mâtes, ternes), avec des acteurs vraiment mauvais (John Cusack n'est vraiment pas un bon acteur, surtout ici, où il est d'une fadeur....), et un sujet dont on se fiche éperdument, car il n'est pas palpitant pour un sou.
Certes, ça lorgne un peu sur les films noirs des années 50, mais certains d'entre eux avaient un un rythme, une force, que là, je n'ai jamais vu.
Sur le thème de l'arnaque, David Mamet (ou George Roy Hill) avait fait déjà mieux...

Dommage pourtant, car Stephen Frears est un réalisateur que j'aime plutôt bien (My beautiful laundrette, The queen, Haute fidélité...), mais là, je n'ai pas trouvé ça intéressant du tout.
D'ailleurs, le dvd est déjà parti à la vente...

[ed]

John Cusack n'est vraiment pas un bon acteur, surtout ici

[Jack Carter]

Les arnaqueurs (Stephen Frears, 1990)

Il doit y avoir des films dont on peut passer à côté, et ça a dû être mon cas : adulé par certains ici (dont Jack Carter, je crois)

adulé est un grand mot, je ne l'avais pas revu depuis 17 ans quand il est sorti en dvd (en gros, depuis sa sortie ciné), et la redecouverte a été à la hauteur de mon souvenir. Je le considere comme un tres bon film, mais bon, il n'est pas non plus dans mon top 100