Le film est bourré de défauts, mais la prestation de Foster est quand même loin d'en représenter un (de défaut).Colqhoun a écrit :Le pire film de sa carrière ?
Et puis dans le genre pire film...il ne faudrait pas oublier Flightplan.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Le film est bourré de défauts, mais la prestation de Foster est quand même loin d'en représenter un (de défaut).Colqhoun a écrit :Le pire film de sa carrière ?
ça, c'est le pire film de Jodie Foster.Ratatouille a écrit :Le film est bourré de défauts, mais la prestation de Foster est quand même loin d'en représenter un (de défaut).Colqhoun a écrit :Le pire film de sa carrière ?
Et puis dans le genre pire film...il ne faudrait pas oublier Flightplan.
Me souvient d'un jeu pas spécialement subtil.Ratatouille a écrit :Le film est bourré de défauts, mais la prestation de Foster est quand même loin d'en représenter un (de défaut).
Redécouvert hier soir, et + 1 sur tout ce que tu as dit. Ça me fait de la peine car Zemeckis est un réalisateur qui m'est cher, mais pour moi pratiquement rien ne fonctionne dans Contact. Ni le scénario, qui bien que prometteur sur le papier se perd rapidement dans une collection pataude de poncifs... l'impression de voir une version "sérieuse" d'Independance Day mais finalement tout aussi cucul, comme tu dis. Ni les acteurs, très raides (Foster a l'air de se demander constamment ce qu'elle fout là). En outre les CGI ont, étonnamment, pris un sacré coup de vieux et on a du mal à ne pas tiquer maintenant sur quelques effets ridicules (le spectre du visage de Foster qui se dédouble lors du "voyage", ahem).nobody smith a écrit :CONTACT de Robert Zemeckis
Ça avait été une déception à sa découverte que je mettais sur le compte de ma fascination outrancière à l’époque pour le cinéma bourrin décomplexé (je précise que ce qui n’appartenait pas à ce genre était considéré alors comme de la merde). J’étais très curieux de le revoir aujourd’hui et je trouve toujours ça pas fameux. La démarche du film est pourtant très intéressant en étudiant le thème du contact extraterrestre d’un point de vu uniquement théorique et surtout théologique. Sur plus de deux heures, le sujet a toutefois tendance à s’essouffler et surtout à mal supporter le coté cucul la praline du parcours de son héroïne (Jodie Foster fade pour le coup), ainsi que la faible teneur de sa romance avec l’insipide Matthew McConaughey. L’émotion arrive pourtant parfois à filtrer, notamment grâce à l’aide de la jolie partition d’Alan Silvestri, et le film se laisse suivre grâce à l’habituelle virtuosité de mise en scène de Zemeckis. Ça demeure néanmoins l’un des films que j’apprécie le moins du bonhomme...
C'est bête parce que depuis ce premier avis, j'aurais plutôt tendance à me rapprocher de l'avis de Nestor (internet, la joie de se prendre des vieilles merdes en pleine gueule ). Parce que même si ça reste inégal (Matthew McConaughey non mais putain merde quoi !) et que certains effets ont bien vieillit (le plan où se mixe plusieurs interprétations de Jodie Foster, audacieux mais qui n'a effectivement pas passé l'épreuve du temps), je suis plus que jamais aujourd'hui sensible à toutes les consonances existentielles et métaphysiques que soulève le film et sa mise en scène. D'ailleurs, je serais curieux de savoir ce que Zemeckis a repris de la préparation de George Miller tant les comparaisons entre les questionnements de Contact et ceux de Happy Feet abondent (rien que le plan d'ouverture entre les deux est d'une similarité troublante).Demi-Lune a écrit :Redécouvert hier soir, et + 1 sur tout ce que tu as dit. Ça me fait de la peine car Zemeckis est un réalisateur qui m'est cher, mais pour moi pratiquement rien ne fonctionne dans Contact. Ni le scénario, qui bien que prometteur sur le papier se perd rapidement dans une collection pataude de poncifs... l'impression de voir une version "sérieuse" d'Independance Day mais finalement tout aussi cucul, comme tu dis. Ni les acteurs, très raides (Foster a l'air de se demander constamment ce qu'elle fout là). En outre les CGI ont, étonnamment, pris un sacré coup de vieux et on a du mal à ne pas tiquer maintenant sur quelques effets ridicules (le spectre du visage de Foster qui se dédouble lors du "voyage", ahem).nobody smith a écrit :CONTACT de Robert Zemeckis
Ça avait été une déception à sa découverte que je mettais sur le compte de ma fascination outrancière à l’époque pour le cinéma bourrin décomplexé (je précise que ce qui n’appartenait pas à ce genre était considéré alors comme de la merde). J’étais très curieux de le revoir aujourd’hui et je trouve toujours ça pas fameux. La démarche du film est pourtant très intéressant en étudiant le thème du contact extraterrestre d’un point de vu uniquement théorique et surtout théologique. Sur plus de deux heures, le sujet a toutefois tendance à s’essouffler et surtout à mal supporter le coté cucul la praline du parcours de son héroïne (Jodie Foster fade pour le coup), ainsi que la faible teneur de sa romance avec l’insipide Matthew McConaughey. L’émotion arrive pourtant parfois à filtrer, notamment grâce à l’aide de la jolie partition d’Alan Silvestri, et le film se laisse suivre grâce à l’habituelle virtuosité de mise en scène de Zemeckis. Ça demeure néanmoins l’un des films que j’apprécie le moins du bonhomme...
L'ambition de confronter le parcours scientifique d'Ellie à une réflexion métaphysique sur la foi était intéressante, mais le trait est hélas grossier et annihile toute subtilité, tout mystère. On est très loin de Rencontres du troisième type.
J'ajouterai qu'exceptionnellement, le travail de réalisation de Zemeckis m'a un peu ennuyé. Sa volonté de complexifier les travellings, les cadrages, pour aboutir à un plan "impossible" se révèle sur ce titre plutôt artificielle.
Pour ma part c'est tout l'inverse. Si j'écrivais sur le film, je ferais peut-être aussi long mais je ne suis pas sûr que j'arriverais à en dire tout ce que je voudrais. Je le regarde régulièrement ; je crois que pas une année ne s'écoule sans que je le voie, au moins des morceaux. Ce n'est pas un chef-d'œuvre certes, mais un film que j'aime passionnément. Et s'il fallait lui mettre une note, je dirais 9/10.Dale Cooper a écrit :gros, pas un chef-d'œuvre, ça manque de plein de choses, mais ça se regarde.
S'il fallait lui mettre une note, je dirais 6/10.[/justify]
Donc Contact est "une croûte", Super 8 est "une daube", etc.AtCloseRange a écrit :Faut aimer les croutes...
J'essaie de simplifier pour que les lecteurs comprennentThaddeus a écrit :Donc Contact est "une croûte", Super 8 est "une daube", etc.AtCloseRange a écrit :Faut aimer les croutes...
Au bout d'un moment, va falloir apprendre qu'entre le "chef-d'oeuvre" (on rappelle que Frears en a déjà réalisé deux ) et la bouse, il y a tout un panel de nuances.
"Je ne nie pas que le film ait des défauts", ai-je pudiquement précisé.AtCloseRange a écrit :On remarquera que tu refuses d'aborder le cas McConnaughey