Opera (Dario Argento - 1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Boubakar
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Re: Opera (Argento,1987)

Message par Boubakar »

Le nouveau numéro de Mad Movies propose une analyse de séquence du film.
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Demi-Lune
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Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Demi-Lune »

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1. Terreur à l'Opéra : Argento s'attaque frontalement à un art qui a parfois irrigué son style.
Suite à la défection forcée de la cantatrice principale, la jeune chanteuse Betty accepte le rôle de Lady Macbeth dans l'opéra de Verdi, malgré la réputation de malchance véhiculé par ce rôle. Elle se retrouve vite la proie d'un mystérieux fan psychopathe avec lequel elle semble avoir un lien.
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2. Une œuvre formellement superbe, entre ambiances veloutées et relents ponctuels de Suspiria.
SPOILERS.

Il est ironique de voir que la malédiction qui touche la mise en scène du MacBeth de Verdi trouve des résonances dans le tournage chaotique de ce film : Argento perd son père, se sépare de Daria Nicolodi, les relations avec Cristina Marsillach sont très tendues, l'actrice Vanessa Redgrave quitte le projet avant le début du tournage, le SIDA emporte un de ses amis... Le film est un échec public en Italie, et est éreinté par la critique, y compris par les magazines français qui avaient porté Argento au pinacle. Encore aujourd'hui, le film demeure rare, méconnu. La personnalité artistique d'Argento semble avoir elle-même souffert de l'épisode, signe que le film mérite qu'on s'y attarde : même si Le syndrome de Stendhal surnage, Opéra peut presque être considéré comme la récapitulation et l'aboutissement de bon nombre d'"obsessions" de l'auteur, et comme son chant du cygne. Les conditions particulières du tournage expliquent peut-être les carences d'un ensemble inégal.

En 1987, Argento n'est plus le cinéaste de genre en vue qu'il était dix ans auparavant. A partir d'Inferno, ses films déconcertent de plus en plus par leurs partis pris formels et leur violence exacerbée. Ténèbres et Phenomena laissent alors sceptiques ; le temps de la réhabilitation n'était pas encore arrivé. On peut donc supposer que Dario Argento a appréhendé Opéra comme un défi : défi technique, puisque son film sera celui de toutes les audaces de mise en scène, et défi envers lui-même, comme pour montrer qu'il est toujours capable de fédérer ses admirateurs derrière une sorte de retour aux fondamentaux. Opéra sera donc un giallo en bonne et due forme, sans intrusion du fantastique.

Mais revenir conventionnellement au giallo après le radical Ténèbres ou l'atmosphérique Phenomena n'est pas chose aisée. Argento a déjà poussé le genre dans ses derniers retranchements avec ces deux films, et se pose donc la question d'éviter l'écueil de la redite (d'autant que l'univers du cinéaste est très particulier et peu enclin à la diversité). Cette approche se révèle ici, en fait, une synthèse des deux sensibilités qui ont jusqu'ici caractérisé l'œuvre du cinéaste, à tour de rôle ou combinées : le suspense rigoureux, ancré dans un monde urbain contemporain, et l'aspiration à un spectacle sensitif et formellement irréaliste. Finis, la poésie aérée de Phenomena ou les morts improbables de Ténèbres : Opéra est un film très froid, très dur. Et comme son titre l'indique, le film est, à l'instar d'Inferno, une déclaration d'amour d'Argento envers l'opéra, art lyrique qui a souvent irrigué son style cinématographique, marqué par des temps forts, puissants, emphatiques. L'alchimie fond/forme permet à Argento de redoubler de prouesses visuelles et de délivrer là sa meilleure mise en scène avec Les frissons de l'angoisse. Comparé à Inferno ou Ténèbres qui proposaient une réalisation parfois hésitante et un montage approximatif, Opéra est d'une grande virtuosité. Le scope est beau à en pleurer, la photographie de Ronnie Taylor sublime... Entre couleurs douces et tamisées lors des séquences oniriques au son des notes aériennes de Wyman et Taylor, et ambiances crépusculaires, la forme du film est une sorte de synthèse, là encore, des deux versants d'Argento : le baroque et le réaliste.
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3. L'œil dans tous ses états : voyeurisme imposé, prison oculaire et vision animale.
Le scénario, en lui-même, n'est guère fameux. Il y a trop peu de suspects pour qu'il plane tout le long du film de sérieux doutes sur le whodunit. Argento semble d'ailleurs royalement s'en taper. Comme souvent chez lui, il y a des facilités scénaristiques, pas dérangeantes en soi mais un peu téléphonées (le metteur en scène qui, comme par magie, débarque en voiture sous la pluie battante pour récupérer Betty, la gamine qui surgit comme un diable de sa boîte et sauve Betty, etc). La déception continue avec la musique de Simonetti, qui n'est pas très marquante (on préfèrera les morceaux de Roger Eno, Bill Wyman & Terry Taylor), et les inserts foireux de metal. En outre, Cristina Marsillach (aux faux airs de Geneviève Bujold), toute charmante soit-elle, peine à communiquer au spectateur le traumatisme que son effroyable expérience est censée lui avoir causée : elle ne semble jamais affolée, jamais nerveuse. On ne s'attache donc pas vraiment au personnage en dépit de la tension viscérale qui parcourt le film. Entre sadisme pur et moments de flottement, la mise en scène et l'enchaînement des scènes font passer le calvaire de la jeune cantatrice pour un mauvais rêve.

Cette dimension pourrait d'ailleurs être renforcée par l'importance qui est accordé à l'œil dans le film. Le premier plan s'ouvre sur l'œil d'un corbeau, qui reflète une image. Il y a beaucoup de vues subjectives, d'ailleurs souvent entravées par des artifices visuels (gouttes d'eau, bandeau). Et évidemment, il y a ces aiguilles, sur lesquelles je vais revenir. Comme dans Un chien andalou ou Minority report, la récurrence du motif oculaire est signifiante. L'ambiance particulière d'Opéra pourrait se rattacher à un glissement vers le monde du rêve. Mais l'invention terrifiante de ce grand malade d'Argento - les aiguilles empêchant la victime de fermer les yeux - peut également se lire comme l'aboutissement tordu et malsain de son goût pour le voyeurisme. Certains ont pu aussi parler de métaphore de la position du spectateur face aux films d'horreur en général. Mais ne s'agirait-il pas surtout pour Argento de signifier son ras-le-bol face aux codes qu'il a mis en place avec ses gialli des 70's ? En effet, dans des films tels que L'oiseau au plumage de cristal ou Les frissons de l'angoisse, le héros aimerait avoir mieux vu la scène de crime. Ici, c'est tout l'inverse : la pauvre Betty, en étant témoin forcée, devient également elle-même une victime. "Les yeux grands ouverts" deviennent alors une véritable torture, un handicap (cf. la vue subjective brouillée par les gouttes), une prison (certains plans subjectifs évoquent clairement les aiguilles comme des barreaux de prison) de laquelle le héros aimerait finalement s'échapper. En définitive Opéra est quasiment un renversement chez Argento. Comme échaudé par les succès critiques en demi-teinte de ses précédents films, il livre un produit sauvage et glacial (que certains rattachent à la phobie du SIDA), et inverse certains acquis de son œuvre puisque ici, il est explicite que l'acte de voir n'apporte rien d'autre que de la souffrance*.
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4. Betty (Cristina Marsillach) : l'héroïne ingénue argentienne, sur laquelle s'acharne le cinéaste.
Au titre des déficiences, il y a encore l'interprétation. Les personnages paraissent assez mal définis. On retombe ici dans les personnages "fonctionnels" du cinéaste, sans épaisseur, juste là pour se faire trucider et permettre à Argento de faire des prodiges avec sa caméra. Et de ce côté-là, c'est clair que c'est du lourd. D'une rare brutalité, le film comporte son lot de meurtres graphiques qui figurent parmi les plus inventifs du réalisateur (la balle à travers l'œilleton qui traverse la tête de Daria Nicolodi, traverse tout le couloir et explose à l'autre bout le téléphone !!). Argento, sans doute stimulé par sa trouvaille visuelle à la fois effrayante et géniale qu'est l'obligation de voir, enchaîne idée sur idée, plans-séquences sur caméra subjective, mouvements d'appareil complexes et utilisation renversante et fluide du Scope : c'est simple, ça ne s'arrête jamais ! Une véritable orgie de mise en scène, qui ne laisse jamais le spectateur respirer, et qui a dû donner quelques sueurs froides à De Palma (le plan à la grue circulaire est juste incroyable). Mais patatras ! le film loupe encore complètement le coche dans son final.

On peut broder, on peut essayer de raccrocher cette fin à une logique d'ensemble... mais rien à faire, c'est juste du grand n'importe quoi. Cette conclusion ne fonctionne pas. En choisissant de conclure dans les montagnes suisses, loin de la Scala de Milan, Argento semble vouloir revenir sur les terres atmosphériques du conte somnambule qu'était Phenomena. Sauf que ce dernier était "relativement" humaniste là où Opéra est un film glacial (Betty est clairement montrée comme frigide). Mais ce n'est pas tant le changement de cadre qui pose problème que la manière totalement foireuse dont Argento conclue ce qui était jusqu'ici de bonne facture. Rien n'est crédible... on ne sait pas ce que les personnages foutent là, tout paraît incongru, incohérent. Est-on dans un rêve ? Je crois surtout qu'Argento n'a pas su comment conclure son film, en fait. Après tant de violence et de sauvagerie, il a sans doute voulu offrir un cadre aéré pour laisser souffler les spectateurs, dans le même temps qu'il offrait une lueur d'espoir - chose rare chez lui - vis-à-vis de sa muse maltraitée. Sauf que le résultat est pitoyable à l'image : la scène sonne incroyablement faux, culminant en un rouler dans les fleurs totalement WTF. N'en déplaise à mannhunter qui veut voir dans cet épilogue une certaine ambiguïté (l'attitude totalement surréaliste de Betty traduirait le fait qu'elle a sombré dans la folie), je ne suis pas convaincu qu'Argento ait voulu jouer sur deux tableaux : je crois juste qu'il a voulu se "racheter" vis-à-vis de son sadisme et que c'est juste complètement à côté de la plaque. L'inverse de la fin du Syndrome de Stendhal en somme.

Malgré toutes les faiblesses que j'ai pu soulever, auxquelles on doit rajouter ce fameux épilogue montagnard, Opéra demeure une œuvre grisante d'un point de vue cinématographique, un bon exercice de style.

J'en appelle néanmoins aux connaisseurs (mannhunter ? :) ) pour éclairer ma lanterne sur ces points-ci :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Je n'ai pas tellement compris les motivations de l'assassin et ce fameux souvenir traumatique de Betty concernant sa mère... j'étais fatigué. :oops:
Qu'en est-il de la gourmette ? Que signifiait-elle en définitive pour l'assassin ?
Dernière modification par Demi-Lune le 3 mai 14, 19:03, modifié 4 fois.
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :Curieusement, la musique de Simonetti n'est pas très marquante
Je trouve le thème du générique de fin sublime pour ma part...les dernières images! :)
Demi-Lune a écrit :elle ne semble jamais affolée, jamais nerveuse.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Le scénario suggère qu'elle est complice de l'assassin -le début de la scène finale,son manque de réactions quand ses amis ses font tuer,le fait qu'elle garde les fameuses aiguilles,le rapport à la mère-,c'est juste dommage que ce ne soit juste qu'en filigrane...Argento déclarait à l'époque vouloir décrire dans "Opera" un monde froid et indifférent,sans amour,d'ou peut-être cette indifférence de ce personnage féminin frigide
Demi-Lune a écrit :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Je n'ai pas tellement compris les motivations de l'assassin et ce fameux souvenir traumatique de Betty concernant sa mère... j'étais fatigué. :oops:
Qu'en est-il de la gourmette ? Que signifiait-elle en définitive pour l'assassin ?
Spoiler (cliquez pour afficher)
l'assassin reconduit sur la fille la relation sado-maso qu'il entretenait avec la mère de Betty...les flashes back sont les souvenirs de Betty qui assistait petite fille aux jeux de sa mère et de son amant (l'assassin donc)...quant à la gourmette elle devait appartenir à ce couple de pervers je suppose :)
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Demi-Lune »

mannhunter a écrit : Le scénario suggère qu'elle est complice de l'assassin -le début de la scène finale,son manque de réactions quand ses amis ses font tuer,le fait qu'elle garde les fameuses aiguilles,le rapport à la mère-,c'est juste dommage que ce ne soit juste qu'en filigrane...Argento déclarait à l'époque vouloir décrire dans "Opera" un monde froid et indifférent,sans amour,d'ou peut-être cette indifférence de ce personnage féminin frigide
SPOILERS
Elle noue un rapport étrange avec l'assassin, c'est certain. Mais "complice", c'est un terme trop fort : Betty est une victime du flic, elle ne l'aide aucunement dans ses plans. Son attitude docile lors du finale dans la montagne est juste un subterfuge un peu bidon pour mettre l'assassin en confiance et mieux le piéger ensuite. D'ailleurs, tout le finale suisse sonne faux. Le metteur en scène qui est là mais on ne sait pas trop pourquoi, l'assassin qui débarque au moment où on parle précisément de lui à la télé... sur le coup, j'ai cru qu'Argento allait nous faire une fausse fin rêvée à la De Palma, tellement tout semblait décalé, bizarre. Je n'arrive désespérément pas à voir où Argento veut en venir avec cette conclusion... toujours cette impression que j'ai loupé un truc important en cours de route ! En revanche, je te rejoins sur l'extrême froideur de l'ensemble. Malgré une photographie très colorée et chaude (mais pas autant que Suspiria), l'atmosphère du film est plutôt grave, anti-sentimentale (d'ailleurs, comme tu le soulignes, le personnage de Betty est clairement montré comme frigide). Mais si elle ne semble pas affectée par le cauchemar qu'elle vit, ne serait-ce tout simplement pas à cause des faiblesses du jeu de Christina Marsillach ?
Et quid de mes questions en bornes spoiler ? :) Parce que j'ai beau chercher, je ne vois toujours pas la signification, par exemple, des inserts veloutés à base de mains qu'on attache, de corps allongé qu'on dénude, etc. :| Etait-ce la mère de Betty qui faisait faire tout ça à l'assassin, sont-ce des réminescences du passé ? Et le bijou qu'il détache de la robe, qu'il s'entête à récupérer dans la trachée de la costumière pour finalement l'abandonner dans une fontaine ?
'Tain, c'est ça le problème avec les films en VOSTA, on prend le risque de ne pas tout comprendre... :evil:

EDIT : tu as répondu à mon dernier paragraphe entre-temps. :wink:
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :Je n'arrive désespérément pas à voir où Argento veut en venir avec cette conclusion... toujours cette impression que j'ai loupé un truc important en cours de route !
Spoiler (cliquez pour afficher)
c'est surtout le fait que le final se situe en plein air alors que le reste du film est essentiellement un huis clos qui désoriente le spectateur...il y a un côté onirique qui renvoie en effet à "Phenomena",pour ma part j'ai le sentiment que Betty sombre dans la folie à la fin,Argento revient grosso modo à la "morale" de "Phenomena": le monde des humains est sans espoir -voir l'image peu glorieuse de la famille dans "Opera" et "Phenomena"- et donc retour forcé à la Nature pour le personnage principal (Betty et Jennifer),même si la fin d'"Opera" me parait plus désespérée que celle du précédent opus
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Demi-Lune »

mannhunter a écrit :
Demi-Lune a écrit :Je n'arrive désespérément pas à voir où Argento veut en venir avec cette conclusion... toujours cette impression que j'ai loupé un truc important en cours de route !
c'est surtout le fait que le final se situe en plein air alors que le reste du film est essentiellement un huis clos qui désoriente le spectateur...
Clairement. Ce finale, ne serait-ce que par son cadre aéré et magnifique, détonne après 1h30 de scènes nocturnes et confinées dans une poignée de décors (l'opéra, les coulisses, l'appartement de Betty...). Malgré tes explications pertinentes et l'analyse qu'on peut trouver sur Cinétudes, je peine néanmoins à être convaincu par cette étrange fin "champêtre". Mais une révision clarifiée du film me ferait peut-être changer d'avis.
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :Il est ironique de voir que la malédiction qui touche la mise en scène du MacBeth de Verdi trouve de troublantes résonnances dans le tournage chaotique de ce film : Argento perd son père, se sépare de Daria Nicolodi, le SIDA emporte un de ses amis... et il paraît même que la carrière du film en dvd fut elle aussi complètement hantée par le sceau de la malchance !
pour la carrière du film en dvd je ne savais pas (par contre les vhs d'époque présentaient le film en version cut et recadrée :|)
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Demi-Lune »

Eh bien, voici ce que la fiche consacrée au film sur Horreur Web affirme :
Horreur Web a écrit :Comme si ce n’était pas assez, la malédiction a frappé encore une fois sur le film quelques années plus tard. Pour la sortie du film en DVD en Amérique, le distributeur avait choisi la date du 11 septembre 2001! Comme si ce n’était pas assez, les premières copies ont dû être rappelées en raison d’une défectuosité.
http://www.horreur-web.com/opera.html
:wink:
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :je peine néanmoins à être convaincu par cette étrange fin "champêtre".
j'aime bien le morceau qu'on entend sur cette scène,planant et inquiétant... :) :

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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Demi-Lune »

mannhunter a écrit :
Demi-Lune a écrit :je peine néanmoins à être convaincu par cette étrange fin "champêtre".
j'aime bien le morceau qu'on entend sur cette scène,planant et inquiétant... :) :

Tiens oui, il est pas mal. Je n'y avais pas fait attention. Il rappelle un peu le "Valley" qui se trouvait dans Phenomena.

Un autre morceau d'ambiance de Simonetti qui est intéressant dans le film est celui-ci :

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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Jericho »

J'aime les topics avec de beaux screenshots qui mettent en valeur la plastique du film... Continuez comme ça !

Du coup, ça me branche bien de découvrir cet Opera.
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Demi-Lune »

Jericho a écrit :J'aime les topics avec de beaux screenshots qui mettent en valeur la plastique du film... Continuez comme ça !

Du coup, ça me branche bien de découvrir cet Opera.
Merci. :) Contrairement à Anorya ou Major Tom par exemple, je n'ai pas l'habitude de le faire, mais le film était tellement beau d'un point de vue esthétique que je trouvais dommage de ne pas montrer un peu à quoi il ressemblait visuellement, d'autant que c'est un film assez rare chez nous.
En tout cas, je te le conseille, c'est du très bon Argento, peut-être son film le plus fou en termes de réalisation. Il n'existe malheureusement pas en zone 2 français, mais si tu as un niveau d'anglais scolaire (les dialogues sont très simples à comprendre), tu peux te rabattre sur le Z2 UK paru chez Arrow films, qui propose une piste audio anglaise et des sous-titres anglais. L'image est très belle, et on le trouve pour pas cher d'occaz' sur Amazon.co.uk. :wink:
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :Un autre morceau d'ambiance de Simonetti qui est intéressant dans le film est celui-ci :

oui,très bon,mais ce n'est pas Simonetti mais Brian Eno/Roger Eno :wink: ...les compositions planantes du film rappellent un peu Klaus Schulze,Kitaro...le duo Bill"Rolling Stones"Wyman/Terry Taylor après le fabuleux "Valley" a aussi composé un très bon "Opera theme".
Frank Einstein
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par Frank Einstein »

Demi-Lune a écrit : Il n'existe malheureusement pas en zone 2 français, mais si tu as un niveau d'anglais scolaire (les dialogues sont très simples à comprendre), tu peux te rabattre sur le Z2 UK paru chez Arrow films, qui propose une piste audio anglaise et des sous-titres anglais. L'image est très belle, et on le trouve pour pas cher d'occaz' sur Amazon.co.uk. :wink:
Je viens de le commander neuf pour 12 euros sur amazon.fr !
Plus la patience d'attendre une hypothétique édition française. :D

Je sens que je vais craquer pour "Inferno" aussi...
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"Il est toujours préférable d'être un faux-méchant que d'être un faux-gentil. (Le faux-gentil est souvent un vrai méchant)". J.-L. Fournier
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Re: Opera (Dario Argento, 1987)

Message par mannhunter »

Frank Einstein a écrit :
Demi-Lune a écrit : Il n'existe malheureusement pas en zone 2 français, mais si tu as un niveau d'anglais scolaire (les dialogues sont très simples à comprendre), tu peux te rabattre sur le Z2 UK paru chez Arrow films, qui propose une piste audio anglaise et des sous-titres anglais. L'image est très belle, et on le trouve pour pas cher d'occaz' sur Amazon.co.uk. :wink:
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Arrow ressort "Opera" (ainsi que "The Card Player" et "The Stendhal Syndrome") en dvd le 22 Mars:

http://www.dvdtimes.co.uk/content.php?contentid=72180
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