La série Emmanuelle (1974-1994)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Votre préféré on ne va pas au delà du 4...)

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hellrick
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

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EMMANUELLE 5
("european hardcore version")

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Après le succès rencontré par EMMANUELLE 4, qui relançait la franchise officielle après une interruption de sept ans, la compagnie ASP, détentrice des droits du roman d’Emmanuelle Arsan, décide de confier le cinquième épisode à un spécialiste de l’érotisme. Leur choix se porte sur Wallerian Borowczyk rendu célèbre par LA BETE, CONTES IMMORAUX et INTERIEUR D’UN COUVENT. Le Polonais accepte le défi, décidé à apporter sa patte « auteurisante » sur la très commerciale saga. Pour incarner la femme libérée ultime, Borowczyk choisit, contre l’avis des producteurs, Monique Gabrielle, une Américaine de 23 ans apparue dans plusieurs séries B (LES ANGES DU MAL) et films X (sans toutefois, du moins à l’époque, avoir participé aux scènes explicites) dont on se souvient surtout pour un sketch du parodique CHEESEBURGER FILM SANDWICH qui décrit, de manière décalée, la vie d’une playmate.

Toutefois, les véritables désaccords entre le cinéaste et ses financiers interviennent concernant l’approche très « arty » souhaitée par Borowczyk qui propose une mise en abyme du personnage et un scénario abscons frisant la complète abstraction.

Devenue vedette de pornos, Emmanuelle présente au Festival de Cannes son dernier film, Love express, qui crée le scandale sur la Croisette. Si elle doit échapper à ses fans entreprenants et à des journalistes agressifs, Emmanuelle rencontre également le tyrannique prince Rajid, souverain du Benglagistan, qui souhaite l’intégrer à son harem. Après avoir été déshabillée par ses admirateurs, la belle s’échappe en sautant sur le bateau de Charles D. Foster dont elle tombe immédiatement amoureuse. Répondant à l’invitation de Rajid, Emmanuelle se rend ensuite au Benglagistan où elle est incluse de force dans le harem du prince qui en fait sa cinquantième épouse. Mais Charles et un de ses amis, l’aventurier Eddie, viennent à son secours.

D’une durée réduite (heureusement !) à 85 minutes (pour la version hard, le « theatrical cut » dure, lui, à peine 78 minutes), EMMANUELLE 5 s’avère incapable de raconter le moindre embryon d’histoire cohérente : les scènes se succèdent sans véritablement faire sens et l’ennui s’installe rapidement en dépit des nombreux passages osés. La version européenne, dite hardcore, comprend d’ailleurs plusieurs passages pornos tout en ôtant certaines scènes du montage destiné aux salles obscures. Copulation entre personnages secondaires, masturbation féminine, intermèdes saphiques, introduction de godes,…le film égrène les conventions du porno de série avec une absence totale de conviction qui en désamorce immédiatement le potentiel érotique. Entre ces scènes, Emmanuelle, très jolie mais au jeu d’acteur lamentable, se balade dans divers décors exotiques et se déshabille complaisamment à la moindre occasion. Cela ne suffit pas, toutefois, à compenser les faiblesses d’une mise en scène qui trahit le complet renoncement d’un metteur en scène autrefois talentueux.

L’implication de Borowczyk reste, d’ailleurs, débattue vue le nombre d’assistants réalisateurs utilisés pour compléter le produit. Cependant, on y retrouve son goût pour les citations et son envie d’élever le propos au-delà du simple érotisme pour créer une œuvre ambitieuse et artistique. Hélas, le résultat s’avère à l’opposé des désirs du cinéaste qui parvient simplement à accoucher d’un imbuvable pseudo pensum au montage erratique rendu plus pesant encore par l’usage d’une voix-off ou de flashbacks hors de propos.

Vu la nullité du résultat, Roger Corman appela d’ailleurs à la rescousse son vieux complice Steve Barnett qui, aidé des mêmes acteurs, et des chutes de studio, produisit une nouvelle version du film (dite « américaine ») complétée en 1987 mais jamais sortie en salles.

Bercée par une musique très datée et complètement oubliable de Pierre Bachelet (qui effectue un bien piètre retour sur la saga), EMMANUELLE 5 est un complet naufrage, un des rares films où, malgré la meilleure bonne volonté du monde, il n’y a strictement rien à sauver. A fuir !
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par hellrick »

EMMANUELLE 6
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Après le fiasco de l’épisode précédent, cet EMMANUELLE 6 se devait de redresser la barre…si le résultat s’élève un peu au-dessus du chapitre 5, nous sommes néanmoins loin d’une grande réussite. Pourtant, le scénario a été confié à Jean Rollin, grand amateur d’érotisme et de littérature populaire qui tente d’emmener la franchise sur les terres des romans « pulp » débridés en plaçant quelques références à la traite des Blanches et à la piraterie. En vain, hélas.

Bruno Zincone, coupable trois ans plus tôt d’une adaptation de la bande dessinée « Gros dégueulasse » de Reiser, entame le tournage mais lâche l’affaire après six semaines difficiles. Seules quarante-cinq minutes de métrage sont, à ce moment, utilisables et Rollin, non crédité au générique, le termine après avoir retouché le scénario. Par un tour de passe-passe finalement typique de la littérature populaire, Emmanuelle a perdu la mémoire. Prise en main par un spécialiste parisien, la jeune femme tente de se souvenir de ses aventures sensuelles, ce qui permet d’accepter la construction très relâchée du récit, lequel passe d’une vignette à une autre sans grand souci de cohérence. En gros, Emmanuelle et une poignée de mannequins effectuent une croisière avant d’être capturées, au large de l’Amérique du Sud, par de modernes pirates qui désirent les envoyer dans un réseau de traite des Blanches après les avoir délestées de leurs bijoux. Diverses rencontres surviennent, propices à autant de vignettes érotiques très BCBG.

Après deux apparitions dans des productions allemandes tournées en Espagne, Nathalie Uher, playmate pour le Playboy germain de septembre 1984, est choisie pour camper, à tout juste 20 ans, l’héroïne d’Emmanuelle Arsan. Malheureusement, son physique avenant ne peut compenser son manque d’expérience et son jeu limité, lequel s’accorde avec le reste de la distribution, uniformément mauvaise, en particulier Jean-René Gossart (vu dans P.R.O.F.S.) que l’on n’hésitera pas à qualifier, ici, de calamiteux.

L’intrigue, sans grand intérêt, peine pour sa part à maintenir l’attention et n’a guère à proposer qu’une suite de séquences sexy d’ailleurs plutôt timorées même si la version française comprend une dizaine de minutes porno additionnelles assez mal intégrées et tout à fait dispensables. Le final, à l’instar de celui d’EMMANUELLE 5, emmène le long-métrage vers le récit d’aventures et offre quelques prudentes scènes d’action sans parvenir à tirer le spectateur de sa torpeur.
Languissant, mal rythmé, longuet (en dépit d’une durée restreinte à 80 minutes), ce mélange d’aventures, d’exotisme et d’érotisme ne possède comme seuls et maigres atouts qu’une agréable photographie, l’anatomie fréquemment révélées de ses starlettes et quelques décors paradisiaques. Bien peu pour justifier la vision de ce produit de série routinier au possible qui oublie toute la portée pseudo libertine et la philosophie hédoniste des trois premiers épisodes pour se complaire dans un softcore anodin qui transforme Emmanuelle en une héroïne sans personnalité passant d’un partenaire à l’autre sans jamais parvenir à intéresser le public. Un beau ratage.
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par hellrick »

EMMANUELLE ET LES COLLEGIENNES
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Dérivé de la série italienne BLACK EMMANUELLE, elle-même forcément inspirée par le succès du EMMANUELLE officiel, cette sympathique production de 1977 voit Laura Gemser reprendre, une fois de plus, le rôle d’Emmanuelle. Lassée de sa « vie de péché », celle-ci s’est retirée dans un couvent et enseigne à de jeunes collégiennes délurées. Le métrage mélange donc, avec un certain bonheur, nunsploitation et teensploitation sous couvert d’un nouvel avatar d’EMMANUELLE.

Avec l’aide d’une prude religieuse, la séduisante Sœur Emmanuelle se charge de convoyer une adolescente particulièrement indocile, Monica, vers une école stricte où, selon le souhait de ses parents, ses excès libertins seront bridés. Hélas, Monika ne se laisse pas si facilement soumettre : elle tente de séduire Emmanuelle, dévergonde sa très sage compagne de chambre qui devient rapidement sa maîtresse soumise et recueille un gangster en fuite avec lequel elle noue une relation torride. Sœur Emmanuelle essaie de museler le scandale naissant et de réfréner les pulsions sensuelles réveillées par la dépravée demoiselle mais la tâche semble une mission impossible.

Loin des virées exotiques, teintées d’une violence souvent gratinée, de Joe d’Amato ou des incursions dans les prisons de femmes prisées par Bruno Mattei, la vision de Guiseppe Vari du mythe d’Emmanuelle se veut légère et sans prétention. Son unique prétention est de divertir en usant des ficelles coutumières de la nunsploitation et en saupoudrant le tout d’un humour pas toujours très fin (bonjour les gags scatologiques !) mais parfois amusant.
Pour une de ses dernières réalisations, le cinéaste (remarqué quinze ans plus tôt avec le péplum horrifique ROME CONTRE ROME) joue donc la carte des scènes saphiques et des crêpages de chignon à répétition en plaçant sa caméra de façon à cadrer les petites culottes de ses comédiennes. Rien d’innovant mais une application louable à générer l’érotisme, bien aidé par une distribution propre à faire grimper la température.
Monica Zanchi, toute jeune et fraiche, dévoile ainsi son anatomie juvénile d’adolescente dévergondée pour des séquences basées sur le pouvoir sensuel des Lolitas perverses. A la fois innocente et totalement désinhibée, la jeune comédienne donne de sa personne, notamment en compagnie de Dirce Funari (revue ensuite dans PORNO HOLOCAUST) qui incarne sa torride belle-mère. Un beau cours de langue, aux frontières du hard, qui saura émoustiller le spectateur tout comme une scène polémique (doublure ou pas ?) de fellation administrée par la jeunette au passager d’un train. Un passage disponible, selon les versions, en « soft » ou en « hard », certains montages étant agrémentés d’inserts explicites.
Laura Gemser, pour sa part, participe moins aux scènes osées et doit se contenter de deux moments chauds, s’octroyant en particulier une belle séquence, proche d’un viol consenti, en compagnie de son époux d’alors Gabrielle Tinti.
Si le ton général d’EMMANUELLE ET LES COLLEGIENNES reste gentillet, le final se montre cependant plus corsé : la bonne sœur se venge de la nymphette en l’attachant de manière inconfortable avant de la contraindre à assister à ses ébats et à subir une douloureuse pénétration non désirée. Un climax très efficace au potentiel sensuel indéniable.
Le twist final, déjà beaucoup trop utilisé (tout cela était un rêve humide d’Emmanuelle !) ne fait guère sens et ne présente d’ailleurs pas vraiment d’intérêt mais, dans l’ensemble, EMMANUELLE ET LES COLLEGIENNES se suit avec plaisir et mélange avec bonheur étreintes lesbiennes, fétichismes des cornettes et exploitation de la séduction adolescente sur une musique agréable du spécialiste Stelvio Cipriani.
Un sympathique film érotique et une intéressante adjonction à la longue saga transalpine.
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odelay
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par odelay »

J'ai déjà vu Soeur Emmanuelle sur les plateaux de télé plusieurs fois, elle ne ressemblait pas du tout à ça.
bronski
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par bronski »

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Kevin95
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par Kevin95 »

Arrrr, vivement une édition CD complète de la bande originale !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par hellrick »

EMMANUELLE AU 7ème CIEL

En 1974, EMMANUELLE, l’adaptation du roman autobiographique d’Emmanuelle Arsan par Just Jaekin avec Sylvia Kristell dans le rôle titulaire, fut un succès sans précédent, devenant numéro 1 du box-office et réalisant près de neuf millions d’entrées en France (et plus de cinquante millions dans le monde). Inespéré pour une production sympathique mais anodine, d’ailleurs plus exotique qu’érotique.

Plus réussi, EMMANUELLE 2 subit les foudres de la censure: classé X il ne sortira qu’en 1978 et ne pourra réunir que deux millions de spectateurs. Un piteux troisième volet, censé boucler la saga (GOODBYE EMMANUELLE), arrive sur les écrans en juin 1978, cinq mois à peine après le précédent. La formule lasse d’autant que, pour éviter la censure, l’érotisme est quasi absent et le public doit se raccrocher à quelques détails (les paysages ensoleillés, la chanson titre de Gainsbourg) pour éviter l’assoupissement. En 1984, Sylvia Kristell passe le relais, en début de bobine, à la jeune Mia Nygren pour un EMMANUELLE 4 plus plaisant. Tourné en version soft et hard par le vétéran du porno chic Francis Leroi (l’excellent JE SUIS A PRENDRE avec Brigitte Lahaie et le non moins réussi REVES DE CUIR avec Zara White), le film approche des 1 300 000 entrées en France. Un score suffisant pour générer un cinquième film, désastreux, confié au spécialiste de l’érotisme classieux Walerian Borowczyk (INTERIEUR D’UN COUVENT). Incompréhensible et soporifique, le film attire cependant 400 000 couillons dans les salles françaises. Après un médiocre EMMANUELLE 6 coréalisé par Bruno Zincone et Jean Rollin en 1988 la franchise entre en demi-sommeil.

Toutefois, le producteur Alain Siritzky ne se résigne pas à laisser tomber la belle et lance, en 1993, une série télévisée (réalisée par Francis Leroi) avec Marcella Walerstein, George Lazenby et Sylvia Kristell en guise de caution. Après sept épisodes, une nouvelle série, américaine celle-là, met en scène Krista Allen pour sept nouvelles aventures. A la même époque, le dernier long-métrage cinématographique officiel de la saga, EMMANUELLE AU 7ème CIEL débarque dans une seule salle parisienne. Les temps ont changé et le succès d’antan s’est envolé, quoique cet ultime opus s’avère finalement divertissant et moins raté qu’on a pu le dire et le lire.

Pour moderniser le propos, Emmanuelle devient, cette fois, maîtresse de cérémonie d’une société spécialisée dans le sexe virtuel et, par la réalité artificielle, elle tente de faire surmonter à une de ses anciennes camarades de classe un traumatisme adolescent ayant impacté sa vie sexuelle adulte.

Rien de bien neuf dans cet opus heureusement très court qui s’apparente à une suite de vignettes gentiment sexy sans guère de lien entre elles (le principe repris par la série télé) dans lesquelles Sylvia Kristell se contente de présenter les différents « sketches » et garde ses vêtements, laissant le soin à Annie Bellac (dans son seul rôle répertorié) de camper sa version « jeune et entreprenante ». Outre Sylvia Kristell, le film (qui s’apparente à une célébration – hélas bien pauvre - des 20 ans de la saga) convie Caroline Laurence, déjà présente dans les deuxième et troisième volets (à chaque fois dans un rôle différent). A leurs côtés la porn star américaine Caroline Monroe joue, une fois de plus, les pseudo-Marylin dans une séquence référentielle fantasmatique et l’étalon italien Roberto Malone s’invite pour une petite scène chaude. Tout cela est sympathique, joyeusement kitsch, assorti d’une morale prévisible (la réalité sera toujours préférable au virtuel) et se termine par une scène de science-fiction assez déjantée et amusante dont les effets spéciaux ringards renforcent paradoxalement le charme auprès des plus réceptif.

Si tout ça n’est évidemment pas terrible (on navigue dans les eaux bien proprettes d’un softcore télévisuel de seconde partie de soirée), EMMANUELLE 7 marque néanmoins léger sursaut qualitatif par rapport aux deux précédents épisodes et se regarde sans déplaisir quoique sans passion pour les inconditionnels de ce mythe incontournable de l’érotisme gentillet.
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par Karras »

A l’occasion de la disponibilité du film sur Netflix la presse revient sur les conditions de tournage du premier film :
https://www.bfmtv.com/people/cinema/emm ... 10168.html
https://www.cineserie.com/tv-vod/emmanu ... e-3585823/
https://www.voici.fr/news-people/actu-p ... res-683564

A noter qu'une série est en préparation sur la vie de Sylvia Kristel :
https://www.francetvinfo.fr/culture/ser ... 31517.html

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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par Karras »

Supfiction a écrit : 17 mai 22, 18:40 Pour l’anecdote, l’auteure d’Emmanuelle, c’est elle, Emmanuelle Arsan, l’héroïne de La canonnière du Yang-tsé qui sème involontairement le trouble dans le bar.

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Interviev de la TSR au moment de la sortie du film de Wise

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Elle est aussi créditée à la réalisation de Laure
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Et à priori elle interprète la chanson titre du film ...
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Supfiction
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Re: La série Emmanuelle (1974-1994)

Message par Supfiction »

Merci à Hellrick de s’être sacrifié pour faire une revue complète de la série.
Je me suis contenté de fantasmer ado sur les photos de Video7 d’Emmannuelle 4 ou 6, je sais plus.
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hellrick a écrit : 19 mars 13, 14:21

La belle trentenaire Sylvia (Sylvia Kristel dans son « propre rôle ») ne peut oublier son amant, Marc. Pour tenter de s’en détacher, elle part pour le Brésil et confie son corps à un chirurgien esthétique renommé qui la transforme en Emmanuelle (Mya Nigren, Suédoise de 22 ans qui retournera ensuite à l’anonymat)
Les producteurs de James Bond en avaient sûrement rêver sans oser.
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