Spriggan (Hirotsuge Kawasaki - 1999)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Doublure lumière
- Messages : 490
- Inscription : 13 avr. 03, 15:39
- Localisation : Kuzutetsu
Spriggan (Hirotsuge Kawasaki - 1999)
Bonsoir (enfin bonne nuit ici ),
Spriggan de M. Hirotsuge Kawasaki
L'arche de Noé est trouvée sur le mont Ararat en Turquie par des chercheurs de la société Arkam.
Mais lors de cette trouvaille, l'arche provoquera la mort des personnes qui l'ont découverte ainsi que la destruction d'un satellite du pentagone.
C'est pourquoi l'Arkam décide d'envoyer leurs agents spéciaux les Spriggan dont notre héros Yu Ominae fait parti.
Mais les Etats-Unis envoient également leur agent modifié génétiquement.
Nous remarquons bien la touche de M. Katsuhiro Otomo, ses thèmes de prédilections sont ici abordés : psychokynésie, enfance volée par les scientifiques ou l'armée, manipulation génétique, perte de confiance en l'humanité, destruction totale pour mieux recommencer.
Tout ceci nous rapelle fortement Akira trop même, beaucoup d'images, beaucoup de personnages que l'on a l'impression de voir Akira 2.
Dommage, oui dommage, car Spriggan possède un scénario très intelligent, une très bonne réalisation.
Niveau dessin aucun défaut, de très bon paysage et une animation très fluide.
9/10
Spriggan de M. Hirotsuge Kawasaki
L'arche de Noé est trouvée sur le mont Ararat en Turquie par des chercheurs de la société Arkam.
Mais lors de cette trouvaille, l'arche provoquera la mort des personnes qui l'ont découverte ainsi que la destruction d'un satellite du pentagone.
C'est pourquoi l'Arkam décide d'envoyer leurs agents spéciaux les Spriggan dont notre héros Yu Ominae fait parti.
Mais les Etats-Unis envoient également leur agent modifié génétiquement.
Nous remarquons bien la touche de M. Katsuhiro Otomo, ses thèmes de prédilections sont ici abordés : psychokynésie, enfance volée par les scientifiques ou l'armée, manipulation génétique, perte de confiance en l'humanité, destruction totale pour mieux recommencer.
Tout ceci nous rapelle fortement Akira trop même, beaucoup d'images, beaucoup de personnages que l'on a l'impression de voir Akira 2.
Dommage, oui dommage, car Spriggan possède un scénario très intelligent, une très bonne réalisation.
Niveau dessin aucun défaut, de très bon paysage et une animation très fluide.
9/10
"Vous qui entrez, laissez toute espérance"
Dante ALIGHIERI (1265-1321)
Dante ALIGHIERI (1265-1321)
-
- murder on the dance floor
- Messages : 7287
- Inscription : 13 avr. 03, 18:33
- Localisation : Bonne question...
-
- Francis Lalanne
- Messages : 10389
- Inscription : 13 avr. 03, 18:28
- Localisation : On Tour
- Contact :
-
- pleureuse
- Messages : 6709
- Inscription : 14 avr. 03, 00:01
- Localisation : En train de upper à la place de Mµ
Spprigan m'a laissé un goût d'inachevé. Pourtant, le manga de base (paru en français chez Glenat sous le titre de striker) offrait un matériau de base très intéressant, mais son adaptation laisse grandement à désirer, en particulier par le côté blockbusterien très envahissant du produit.
Car il ne s'agit pas d'une oeuvre cette fois, mais plutôt d'une démarcation volontaire par le Japon pour montrer ce dont ils sont capables en matière d'animation et de divertissement. Pari à moitié gagné pour Spprigan. Si techniquement il est irréprochable, la gestion de ses personnages, elle, est chaotique, de même que son design un peu déshumanisé à mon goût, et en plus bien trop différent du manga.
Ominaé et Jean sont deux spprigan et ils doivent faire le sale boulot. Point. La caractérisation très simplifiée des deux héros n'aident pas vraiment le scénario correct et plutôt bien retranscrit par rapport à l'oeuvre originel. Seulement, les quelques moments qui nous dévoilent un tant soi peu le passé de Yu Ominaé sont tellement succints, que l'on perd pied à suivre le personnage. Il doit sauver le monde, là est son intérêt et donc celui du spectateur, puisque l'on se borne à vouloir dissimuler son passé. D'autant plus que l'on lui enlève quelques indispensables composantes de son caractère qui sont importantes, comme son humour, son humanité et sa rage, tout comme le sadisme et la violence de Jean par ailleurs.
Bref, Le charisme et la présence de Yu sont ici complètement effacés au détriment d'une surenchère technique et explosive pour le plus grand plaisir de nos mirettes.
Et c'est vraiment dommage car cela aurait pu être grandement prometteur, étant donné qu'il à été mis en scène par un des disciples de Otomo (comme Satochi kon pour perfect blue).
A voir de toute manière mais à aborder selon moi comme un produit de divertissement plutôt que comme une oeuvre à part entière.
Car il ne s'agit pas d'une oeuvre cette fois, mais plutôt d'une démarcation volontaire par le Japon pour montrer ce dont ils sont capables en matière d'animation et de divertissement. Pari à moitié gagné pour Spprigan. Si techniquement il est irréprochable, la gestion de ses personnages, elle, est chaotique, de même que son design un peu déshumanisé à mon goût, et en plus bien trop différent du manga.
Ominaé et Jean sont deux spprigan et ils doivent faire le sale boulot. Point. La caractérisation très simplifiée des deux héros n'aident pas vraiment le scénario correct et plutôt bien retranscrit par rapport à l'oeuvre originel. Seulement, les quelques moments qui nous dévoilent un tant soi peu le passé de Yu Ominaé sont tellement succints, que l'on perd pied à suivre le personnage. Il doit sauver le monde, là est son intérêt et donc celui du spectateur, puisque l'on se borne à vouloir dissimuler son passé. D'autant plus que l'on lui enlève quelques indispensables composantes de son caractère qui sont importantes, comme son humour, son humanité et sa rage, tout comme le sadisme et la violence de Jean par ailleurs.
Bref, Le charisme et la présence de Yu sont ici complètement effacés au détriment d'une surenchère technique et explosive pour le plus grand plaisir de nos mirettes.
Et c'est vraiment dommage car cela aurait pu être grandement prometteur, étant donné qu'il à été mis en scène par un des disciples de Otomo (comme Satochi kon pour perfect blue).
A voir de toute manière mais à aborder selon moi comme un produit de divertissement plutôt que comme une oeuvre à part entière.
Back in the game!
-
- 3D Maximal
- Messages : 9791
- Inscription : 13 avr. 03, 13:53
- Localisation : Back to real life !
-
- bon public
- Messages : 6429
- Inscription : 13 avr. 03, 13:16
- Localisation : Chez lui depuis trop longtemps...
-
- pleureuse
- Messages : 6709
- Inscription : 14 avr. 03, 00:01
- Localisation : En train de upper à la place de Mµ
-
- David O. Selznick
- Messages : 14811
- Inscription : 13 août 03, 12:52
- Localisation : Hong Kong, California
- Contact :
Re: Spriggan
Sans grand intérêt. Je m'attendais à du gros détend-neurones et ça m'a gonflé au bout d'un quart d'heure (Too old for this shit ?). Otomo réinjecte ses obsessions visuelles et thématiques dans un scenar qu'on n'essaie même pas de nous rendre crédible. On y retrouve donc ses enfants mutants manipulés par des agences gouvernementales, son goût du chaos à l'échelle planétaire et ses personnages contaminés par la folie d'un pouvoir d'ordre divin. Le souci, c'est qu'au lieu de développer chacun de ces ingrédients certes déjà vus, mais qui pourraient être efficaces dans ce créneau du cinéma d'action, le film préfère petit à petit s'en débarrasser et progressivement réduire tous ses enjeux : les personnages secondaires sont évacués, de même que les agences gouvernementales ou l'exploration d'un éventuel trauma d'enfance. Tout va bien vite, avec sans doute la volonté de caser le maximum d'éléments du manga histoire que les fans s'y retrouvent. Du coup, le scenar en devient quasiment nanar, avec des persos ridicules dans leur pose ou leur inconsistance (le prof et son assistante, le gamin mutant et ses rires de méchant de foire).
J'ai rien contre l'idée de faire primer l'action, mais ce n'est même pas complètement réussi, puisque dénués de véritables enjeux, les affrontements se retrouvent sans réel impact, et surtout ça finit par patiner lamentablement dans pratiquement toute la dernière demi-heure où il n'y déjà plus rien à raconter. L'animation et les prises de vue sont heureusement assez virtuoses dans les moments où l'action s'accélère. Mais qu'on est loin de la dimension viscérale présente dans un Akira ou un Metropolis (même Steamboy avait plus de chair). Par contre, les passages plus posés où les personnages se contentent de dialoguer ou de se déplacer m'ont semblé moyennement soignés. On n'est pas non plus devant l'œuvre d'un cinéaste particulièrement exigeant. Je n'y ai donc pas davantage trouvé mon compte sur le plan artistique.
Sa relativement brève durée est peut-être le seul point positif.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
- shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2715
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: Spriggan
J'avais scribouillé ça en 2007 déjà, donc j'imagine qu'en 2016 il prend cher, en effet :Max Schreck a écrit :
Sans grand intérêt. Je m'attendais à du gros détend-neurones et ça m'a gonflé au bout d'un quart d'heure (Too old for this shit ?). Otomo réinjecte ses obsessions visuelles et thématiques dans un scenar qu'on n'essaie même pas de nous rendre crédible. On y retrouve donc ses enfants mutants manipulés par des agences gouvernementales, son goût du chaos à l'échelle planétaire et ses personnages contaminés par la folie d'un pouvoir d'ordre divin. Le souci, c'est qu'au lieu de développer chacun de ces ingrédients certes déjà vus, mais qui pourraient être efficaces dans ce créneau du cinéma d'action, le film préfère petit à petit s'en débarrasser et progressivement réduire tous ses enjeux : les personnages secondaires sont évacués, de même que les agences gouvernementales ou l'exploration d'un éventuel trauma d'enfance. Tout va bien vite, avec sans doute la volonté de caser le maximum d'éléments du manga histoire que les fans s'y retrouvent. Du coup, le scenar en devient quasiment nanar, avec des persos ridicules dans leur pose ou leur inconsistance (le prof et son assistante, le gamin mutant et ses rires de méchant de foire).
J'ai rien contre l'idée de faire primer l'action, mais ce n'est même pas complètement réussi, puisque dénués de véritables enjeux, les affrontements se retrouvent sans réel impact, et surtout ça finit par patiner lamentablement dans pratiquement toute la dernière demi-heure où il n'y déjà plus rien à raconter. L'animation et les prises de vue sont heureusement assez virtuoses dans les moments où l'action s'accélère. Mais qu'on est loin de la dimension viscérale présente dans un Akira ou un Metropolis (même Steamboy avait plus de chair). Par contre, les passages plus posés où les personnages se contentent de dialoguer ou de se déplacer m'ont semblé moyennement soignés. On n'est pas non plus devant l'œuvre d'un cinéaste particulièrement exigeant. Je n'y ai donc pas davantage trouvé mon compte sur le plan artistique.
Sa relativement brève durée est peut-être le seul point positif.
"Blockbuster décérébré léger dans ses enjeux et personnages par trop stéréotypés, Spriggan arrive cependant à bien "arracher sa mère" sur deux scènes d’action marquantes : la poursuite à Istanbul et l’assaut dans la base enneigée. Malheureusement, on finit par s’ennuyer ferme pendant un long final où l'ombre d’Akira se fait pour le moins envahissante. Et l’œuvre a vite mal vieilli. Le Cowboy Bebop de Shinichiro Watanabe est rapidos passé par là, une série qui, en quelques épisodes seulement, enterra Spriggan en terme de représentation de l’action dans un anime. La BO de Kuniaki Haishima et le rythme effréné continuent toutefois d’assurer correctement le show. A noter: le look démentiel de la combinaison de combat du héros, recyclée depuis dans la série Gantz."
Il n'empêche que le dvd HK côtoie sans honte celui de Venus Wars sur mon étagère poussiéreuse