La Cinémathèque française : La programmation

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Thaddeus
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par Thaddeus »

A serious man a écrit :un texte plus long, plus complet et mieux écrit que le mien sur le cinéma est politique et les problème que pose leur démarche a la critique: https://www.underthedeepdeepsea.com/le- ... politique/
Un grand merci pour avoir attiré l'attention sur ce texte long mais absolument passionnant, que je me suis régalé à lire. Quelle précision, quelle pertinence, quelle acuité dans l'argumentation ! Chapeau bas.

"On pourrait résumer cette approche à une erreur-mère : plaquer de force une grille de lecture extérieure sur le film étudié."

A partir de là, il n'y à qu'à dérouler, mais l'auteur le fait en ne cédant me semble-t-il à aucune facilité, restant toujours très rigoureux dans le développement de sa pensée. Je le dis avec d'autant plus d'admiration que je déteste Death Proof, dont il se fait ici le défenseur.

Et au passage, j'adhère aussi à ton propre message, a serious man, qui "résume" en quelque sorte le fond de ce texte donné en lien.

PS : Je ne pensais pas qu'on pouvait sérieusement considérer La Leçon de Piano comme un film machiste et anti-féministe. Les bras m'en tombent.
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Alexandre Angel
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par Alexandre Angel »

Thaddeus a écrit :Un grand merci pour avoir attiré l'attention sur ce texte long mais absolument passionnant, que je me suis régalé à lire.
:shock: si peu

Edit : j'ai commencé :wink:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Supfiction
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Message par Supfiction »

Alexandre Angel a écrit :
Thaddeus a écrit :Un grand merci pour avoir attiré l'attention sur ce texte long mais absolument passionnant, que je me suis régalé à lire.
:shock: si peu

Edit : j'ai commencé :wink:
« Tout est politique » .. mais c’est surtout leur site qui est politique et militant (clairement de gauche radicale sinon d’extrême gauche). Les films analysés ne sont là que pour appuyer leur vision du monde étroite et revancharde.
La leçon de piano, c’est pas mal, mais leur vision du Roi lion est particulièrement gratinée (http://www.lecinemaestpolitique.fr/le-r ... x-enfants/).
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tenia
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par tenia »

Thaddeus a écrit :A partir de là, il n'y à qu'à dérouler, mais l'auteur le fait en ne cédant me semble-t-il à aucune facilité, restant toujours très rigoureux dans le développement de sa pensée.
Et qui pose des questions essentielles comme "Le spectateur, encore aujourd’hui, ne vibre-t-il pas réellement de peur et de fébrilité, devant la maison assaillie par les Noirs à la fin du film ? Ne tremble-t-il pas à l’idée que le Klux Klux Klan ne vienne sauver les héros à temps, comme on attend nerveux, dans un western, l’arrivée de la cavalerie ?"
Et là, je comprends mieux pourquoi j'étais tant à côté de la plaque : la réponse pour moi est non aux 2 questions. A la place, je roule les yeux devant les clichés racistes de l'époque et jamais n'attend que les suprématistes blancs sauvent la journée.
L'épiphanie.
Tout s'explique.
J'ai vu la lumière. :shock:

Dommage cependant qu'après avoir posé une fascinante question analytique (ne pas triturer dans tous les sens le matériel juste pour le faire correspondre à une conclusion préconçue), le texte consacre autant de mots à rabâcher ad nauseam exactement ce qu'il entend dénoncer en empilant les exemples répétant "vous voyez, ils se contentent d'affirmer sans démontrer !" sans en approfondir la moitié (parce que c'est pas le tout, mais y a déjà l'exemple suivant qui attend).

Ca ressemble surtout à une jolie guerre de clochers "les mecs d'en face ont tort, c'est nous qu'on a raison".
Supfiction a écrit :mais c’est surtout leur site qui est politique et militant
Il s'appelle littéralement Tout est politique. Tu t'attendais à quoi ?
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Supfiction
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Message par Supfiction »

:mrgreen: Certes.

Mais je ne suis pas contre l’analyse politique des films, au contraire. Le problème avec ce site c’est que leurs auteurs inversent les choses. Ils n’analysent pas le propos politique des films pour essayer de le comprendre mais au contraire utilisent les films pour véhiculer leur propre message politique militant et démontrer à leur audience que la société est réactionnaire, raciste, patriarcal, conservatrice..
Dernière modification par Supfiction le 11 nov. 17, 20:45, modifié 1 fois.
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tenia
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par tenia »

A nouveau, sur ce qu'avance l'article, je suis parfaitement d'accord et dieu sait qu'il y a effectivement un paquet de trucs sur Tout est politique qui sont mais teeeeeellement capillo-tractés c'est à mourir de rire (et je dis ça sans sarcasme).
Et au delà de ça, ils ont raison de rappeler cette base : attention à ne pas triturer le matos pour le faire rentrer dans une case (c'est à dire partir de la fin et remonter le fil plutôt que le contraire).

Mais c'est difficile de ne pas lire un article qui a simplement décidé de s'en payer un autre et a déjà d'avance conclu que ce qui y est raconté est de la merde, quitte à le justifier pour Le roi Lion par "des millions de républicains convaincus ont vu le film sans en éprouver la moindre gêne, goûtant pleinement à ce tableau d’une royauté magnifiée".
Ah bah oui, je suis convaincu, là, du coup.
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tenia
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par tenia »

La Société des réalisateurs de films sur les prises de position récentes de la Cinémathèque française concernant sa contribution à la polémique de la rétrospective Polanski et le report sine die de celle de Jean-Claude Brisseau.
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Flol
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Message par Flol »

Frédéric Bonnaud défend ses choix dans Libé :
Le cinéma, ses censeurs et ses faussaires

Je ne peux pas lire l'article, mais j'imagine que ça va remettre une piècette dans le jukebox...
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Message par 1kult »

Je copie ça ici du coup :
Le directeur de la Cinémathèque, organisatrice des rétrospectives Polanski et Brisseau, répond au chroniqueur de «Libération», Daniel Schneidermann. Nous ne céderons pas à la demande de censure, dit-il, et continuerons de projeter les films de Polanski, Bertolucci ou Hitchcock.

Le cinéma, ses censeurs et ses faussaires
Il y a quinze jours, la chronique de Daniel Schneidermann, intitulée Harvey Weinstein en surimpression (lire Libération du 30 octobre), désignait le cinéma, tout le cinéma, comme «coupable» d’avoir fourré dans la tête de tous les hommes des stéréotypes du type «quand elles disent non, ça veut dire oui», responsables des violences sexuelles faites aux femmes. Rien que ça, sans que l’outrance de la charge, balancée à l’emporte-pièce, sans argumentation ni la moindre étude de cas, ne provoque la moindre contestation.

Comme l’implacable Schneidermann emploie plus souvent qu’à son tour le célèbre «plus c’est gros, mieux ça passe» des Quatre Cents Coups, il en conclut bien vite que dans A bout de souffle (Godard, 1960) Belmondo «harcèle» Jean Seberg. Et voilà ce fleuron de la Nouvelle Vague qui a fait le tour du monde tant ils étaient jeunes, beaux, désirables et sexy, soudain flétris par l’accusation infamante, l’injonction de regarder plus attentivement et d’admettre qu’en fait, c’est une image de violence et de soumission. Seuls les naïfs, les hypocrites misogynes ou ces pauvres cinéphiles d’avant la grande mais si nécessaire révision de nos classiques oseront objecter que ça ne tient pas debout, que Patricia (Jean Seberg) n’est jamais victime de rien, et quand elle en a marre de cet emmerdeur, elle le balance aux flics, avant d’adopter son tic du doigt sur les lèvres et son mot fétiche dans une pose gémellaire et amorale.

Mais laissons ces détails. La jubilation mauvaise du chroniqueur médias à régler vite fait mal fait son compte à un film iconique et à son auteur, si lié à l’histoire de Libération, le dispense de démontrer quoi que ce soit.

Petit pion d’un retournement généralisé qui mériterait d’être pensé, il retrouve par réflexe les termes de la très vieille posture puritaine face au cinéma : art dangereux, plein de sexe et de violence, fatal aux esprits faibles et à l’origine de bien des crimes, ennemi de la vertu et des gens de bien. Le cinéma, école du crime, l’air est connu.

Mais là où le curé de Cinéma Paradiso se contentait de couper les scènes qu’il jugeait pernicieuses, nos nouveaux censeurs n’hésitent pas à exiger l’interdiction complète des films et rétrospectives, comme les catholiques intégristes étaient parvenus à empêcher l’exploitation de la Dernière Tentation du Christ (Scorsese, 1988) à force de perturber ses projections ou, plus près de nous, à manifester contre une pièce de théâtre de Rodrigo García.

J’ai tenté de décrire ce front renversé, de l’extrême droite à une certaine gauche qui se perd dans un combat d’arrière-garde des plus réactionnaires, ce passage aberrant des aubes blanches de Civitas aux barbes postiches des manifestantes qui exigeaient l’autre soir, devant la Cinémathèque, l’interdiction de la projection et l’extradition immédiate de Polanski.

Cette triste constatation d’évidence, nos accusateurs la supportent si peu qu’ils redoublent d’anathèmes et de jugements inquisitoriaux - voir la nouvelle chronique de Schneidermann dans Libération de lundi (1) : Polanski est un sorcier, et je suis un traître à la cause. Mais laquelle ? Celle qui consiste à asséner contre toute raison que Bertolucci et Brando auraient violé Maria Schneider sur le plateau du Dernier Tango à Paris ? Alors que Bertolucci s’est lui-même excusé d’avoir poussé beaucoup trop loin ses manipulations de cinéaste pour obtenir l’effet désiré ? Pourquoi confondre ainsi, à dessein, le traquenard - mais qui reste une simulation - monté par deux hommes sûrs de leur puissance contre une toute jeune actrice et un crime aussi grave que le viol ? Il s’agit de menacer, de pousser à l’autocensure et finalement d’interdire, en trafiquant une réalité bien connue, dénoncée par Schneider elle-même en des termes clairs et précis.

Ce sont les bigots de l’époque du Tango qui ont rendu la vie de Schneider impossible, alors que son personnage de jeune femme guidée par sa seule pulsion, très loin d’être une victime, a représenté en son temps la liberté sexuelle et le bris des tabous, à l’extrême fureur des ligues de bien-pensance. Là encore, l’ampleur de la falsification et du renversement des rôles est sidérante. Comme si les plus sublimes figures féminines du cinéma, libres et fortes, devaient être revues en victimes obligées.

C’est dans ce contexte de mise en accusation délirante du cinéma dans son ensemble, bien au-delà de la dénonciation de crimes trop longtemps admis et camouflés, qu’il faut comprendre la position de la Cinémathèque française.

Alors qu’il est maintenant conseillé d’interdire, pour se garder de façon préventive de la mise au pilori médiatique, nous nous garderons de céder à l’air du temps et continuerons de projeter les films de Polanski, Bertolucci ou Hitchcock. Et bientôt ceux de Jean-Claude Brisseau, espérons-le, mais pas sous protection policière. Comme la bibliothèque de la Pléiade ne pilonnera ni Sade ni Céline, comme le musée d’Art moderne continuera d’exposer Balthus et ses filles nubiles.

Nous ne sommes pas une cour de justice, il y a déjà suffisamment de juges autoproclamés, et nous ne pouvons que repousser les instructions agressives mais erronées des censeurs et des faussaires d’un art dont la transmission est la seule raison d’être de notre institution.

(1) «Bertolucci, Bonnaud et les demi-folles», Libération du 13 novembre.

Frédéric Bonnaud Directeur général de la Cinémathèque française
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Jeremy Fox
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par Jeremy Fox »

Je plussoie entièrement ce qu'écrit Bonnaud ci dessus.
J’ai tenté de décrire ce front renversé, de l’extrême droite à une certaine gauche qui se perd dans un combat d’arrière-garde des plus réactionnaires,
C'est tout à fait ça et c'en est que plus triste.
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par Major Tom »

Oui, quand il prend le temps d'écrire et non de parler en partant maladroitement dans plein de directions, c'est beaucoup mieux.
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :Je plussoie entièrement ce qu'écrit Bonnaud ci dessus.
Entièrement d'accord avec lui également. Le délire dans lequel on part vis à vis de l'art en ce moment (avant la deferlante actuelle, il y avait eu les projections de classiques annulées aux US pour cause de "racisme") est en plus d'être totalement hors sujet particulèrement angoissant, encore quelques pas et on va bruler des livres et des bobines... :?
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Thaddeus
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par Thaddeus »

Globalement d'accord avec lui, sauf sur l'épisode du tournage du Dernier Tango à Paris, à propos duquel je ne serais pas aussi péremptoire. De ce que je connais de ses circonstances (mais qui est peut-être parcellaire), l'expérience infligée par Bertolucci et Brando à Schneider pourrait bien être qualifiée de viol. En tout cas, elle ne saurait être levée de tout soupçon.
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tenia
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par tenia »

La SRF répondait à ce qui était dit à l’oral et par communiqué, et ça s’applique toujours aussi bien ici :
Nous regrettons sa ligne défensive, arguant de l’éternel retour à l’ordre moral, qui nous semble déconnectée des vrais enjeux. Elle réduit le combat féministe à des bras de fer et échoue à défendre les intérêts des auteurs, qu’elle fragilise en les mettant en première ligne pour les abandonner ensuite.
Ne pas démordre qu'on est au même point que quand des cathos intégristes foutaient des bombes dans les cinémas et faisaient 14 blessés et 1 mort, je suppose qu'il vaut mieux lire ça qu'être aveugle. De la même façon que Mélenchon comparait les manifs en France à la guerre civile vénézuélienne et sa centaine de morts, plus c'est gros, mieux ça passe, effectivement.

Dans le même temps, il est dommage de faire constamment dans l’hyperbole émotionnelle plutôt que de se concentrer sur des arguments autrement plus concrets, genre pourquoi c’est Brisseau, qui a purgé sa peine, qui s’est fait lâché par la Cinémathèque plutôt que Polanski. C’est une vraie question, autrement plus concrète, sur un homme certes reconnu coupable mais qui a déjà payé son dû à la société et la justice.

Mais non, à tous les coups, Carlotta va nous annuler le coffret Hitchock à cause du contexte actuel, et toutes les femmes du monde vont s'unir pour brûler dans des caves les Blu-rays de Chinatown et Tess. Vite ! Réagissons avant qu'il ne soit trop tard !
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Farnaby
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Re: La Cinémathèque française - discussions sur la programmation

Message par Farnaby »

tenia a écrit : Dans le même temps, il est dommage de faire constamment dans l’hyperbole émotionnelle plutôt que de se concentrer sur des arguments autrement plus concrets, genre pourquoi c’est Brisseau, qui a purgé sa peine, qui s’est fait lâché par la Cinémathèque plutôt que Polanski. C’est une vraie question, autrement plus concrète, sur un homme certes reconnu coupable mais qui a déjà payé son dû à la société et la justice.

Mais non, à tous les coups, Carlotta va nous annuler le coffret Hitchock à cause du contexte actuel, et toutes les femmes du monde vont s'unir pour brûler dans des caves les Blu-rays de Chinatown et Tess. Vite ! Réagissons avant qu'il ne soit trop tard !
Prophétiser les « hyperboles émotionnelles » des adversaires, c’est faire une hyperbole émotionnelle soi-même...

Autrement dit, selon le dicton : « Savonne la pente celui qui croyait dénoncer la pente savonneuse. »
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