Terrence Malick

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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-Kaonashi-
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Re: Terrence Malick

Message par -Kaonashi- »

ballantrae a écrit :Le fait d'être à ce festival que je ne connaissais pas lui enlève t-il la possibilité d'une compétition cannoise?
En effet. Pour être sélectionné, il faut que le film soit inédit ou sorti en salles sur son territoire d'origine uniquement, et ne pas avoir participer à un autre festival.
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Gounou
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Re: Terrence Malick

Message par Gounou »

Ratatouille a écrit :C'est finalement plus du regret et de la nostalgie, que m'évoquent ses derniers films.
Arrête, on dirait que tu parles de Tim Burton, là... :mrgreen:
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Jack Griffin
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Re: Terrence Malick

Message par Jack Griffin »

Gounou a écrit :
Ratatouille a écrit :C'est finalement plus du regret et de la nostalgie, que m'évoquent ses derniers films.
Arrête, on dirait que tu parles de Tim Burton, là... :mrgreen:
Le dernier message de GTO y fait penser aussi... :mrgreen:
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Flol
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Re: Terrence Malick

Message par Flol »

Gounou a écrit :
Ratatouille a écrit :C'est finalement plus du regret et de la nostalgie, que m'évoquent ses derniers films.
Arrête, on dirait que tu parles de Tim Burton, là... :mrgreen:
Même combat. Et arrête de rigoler, c'est tragique. :(
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Re: Terrence Malick

Message par Gounou »

Ratatouille a écrit :Même combat.
Euh, j'en vois un en état de mort artistique. L'autre est peut-être "parti loin", mais bien vivant.
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Flol
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Re: Terrence Malick

Message par Flol »

Gounou a écrit :L'autre est peut-être "parti loin", mais bien vivant.
Ouais bon là, ça se discute. Dans le cas de Malick, on pourrait presque d'état de mort cérébrale.
Par contre si t'as envie de rigoler, il faut lire la critique de Song to Song parue sur Mashable, particulièrement dure (et un peu drôle aussi) envers Malick : Terrence Malick must be stopped.
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Re: Terrence Malick

Message par Gounou »

Ratatouille a écrit :
Gounou a écrit :L'autre est peut-être "parti loin", mais bien vivant.
Ouais bon là, ça se discute.
Difficilement, quand même tu avoueras. Entre ceux qui pensent que c'est tout noir et ceux qui pensent que c'est tout blanc, il est quand même devenu très difficile de défendre ce que, pour citer G.T.O., nous sommes plusieurs à percevoir comme un travail passionnant et audacieux sur "la syntaxe cinématographique et la narration". Donc une forme de réinvention du medium. Donc un signe de vitalité.
Par contre si t'as envie de rigoler, il faut lire la critique de Song to Song parue sur Mashable, particulièrement dure (et un peu drôle aussi) envers Malick : Terrence Malick must be stopped.
Je ne sais pas si je vais rigoler mais je lirai quand même. :wink:
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Flol
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Re: Terrence Malick

Message par Flol »

Gounou a écrit :
Ratatouille a écrit : Ouais bon là, ça se discute.
Difficilement, quand même tu avoueras. Entre ceux qui pensent que c'est tout noir et ceux qui pensent que c'est tout blanc, il est quand même devenu très difficile de défendre ce que, pour citer G.T.O., nous sommes plusieurs à percevoir comme un travail passionnant et audacieux sur "la syntaxe cinématographique et la narration". Donc une forme de réinvention du medium. Donc un signe de vitalité.
Ok je te l'accorde.
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Il est fort ce Gounou...
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tenia
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Re: Terrence Malick

Message par tenia »

C’est pour l’instant encore en vrac, parce que je suis définitivement nul à écrire de façon fluide (ironie, compte tenu des reproches que je fais sur le film) mais je dois de toute manière faire une version plus propre pour Retro HD, qui devrait y apparaître d’ici quelques jours. Le film dure 2h04, 2h09 avec le générique de fin.


Après avoir changé 2 fois de titre (le film s’appelait d’abord Lawless puis Weightless), le nouveau film de Terrence Malick, Song to Song, commence à pointer le bout de son nez en salles, notamment en faisant le tour des festivals.

Style : continuité directe des procédés mis en place sur The Tree of Life et poussés sur To The Wonder et Knight of Cups : multiplicité des caméras de tournage (y compris les résolutions minimales vues sur les 2 derniers films), Steadicam ultra mobile, éclatement narratif poussé en flux d’idées. On retrouve même des plans rappelant directement ceux vus sur To The Wonder (ces gros plans légèrement en plongée sur l’actrice principale regardant par la fenêtre), voire des images qui semblent carrément avoir été originellement tournées pour ces précédents films. Sur ce point d’ailleurs, on se demande quand a été tourné quoi, tant les tournages et montages des 4 (5 avec Voyage of Time) derniers films de Malick semblent s’être fortement superposés chronologiquement.

Ceux qui avaient été happés par ces 2 derniers films devraient succomber à Song to Song, mais ceux qui n’avaient pas été particulièrement marqués par les élans émotionnels de ces 2 films risquent de retrouver ici exactement les mêmes soucis. D’un point de vue plus général, Song to Song est de toute façon dans la lignée technique des films post-The Thin Red Line, ce qui explique certainement que, malgré une salle comble pour la séance à laquelle nous avons assisté (séance de clôture du Luxembourg Film Festival), une bonne quinzaine de spectateurs sont partis en cours de séance...

Le sur-fractionnement du film et ses très nombreuses digressions, notamment, tendent à blesser la construction émotionnelle du film. Non pas que le montage éclaté soit un problème (il fonctionnait parfaitement sur The New World et The Tree of Life, et fonctionne toujours depuis, mais seulement par moments), mais il confère souvent à aller chercher des éléments hors-sujet qui alourdissent le film en donnant constamment l’impression d’être face à plusieurs films incomplets regroupés en un montage. Avait-on réellement besoin de ces 3 minutes de Gosling en foreur de pétrole en fin de film ? Probablement pas : ça sort de nulle part et ne va nulle part. Les digressions de The New World et The Tree of Life servaient le propos car elles restaient dans la continuité contextuelle des films. Là, comme pour TTW et KoC, ce n’est malheureusement pas le cas, et s’il y a définitivement quelque chose qu’on aimerait voir changer chez le style de Malick, c’est un retour à quelque chose de plus percutant.

L’autre souci, c’est que ces digressions gênent aussi la fluidité du film. La force des réussites de Malick est leur fluidité sidérante, chose que Malick espère probablement approfondir en poussant l’éclatement du montage vers un flux d’idées (« stream of consciousness »). Force est de constater que cette fluidité était parfaitement atteinte il y a 12 ans et que la pousser plus loin s’avère en fait contre-productif.

Autre élément évolutif chez Malick, c’est le recours de plus en plus poussé au numérique. Après le tournage partiel de The Tree of Life en 65mm, TTW et KoC avait vu l’entrée du numérique chez Malick (y compris à travers certains plans tournés carrément en Go Pro). Si cela offre probablement plus de latitude côté photographie lors de certaines scènes (on pense notamment aux fabuleuses séquences nocturnes en boîte de nuit), il faut avouer que l’aspect de nombreuses images y perd en beauté. Le numérique, c’est aussi un rendu visuel typé, lisse, avec une retranscription moins artistique des mouvements. Malheureusement, surtout avec des caméras de plus en plus mobiles, ce rendu semble inadéquat à la beauté visuelle à laquelle nous a habitué Malick jusqu’ici. Fini donc les longs mouvements d’appareil à la beauté exacerbée, et bonjour au rendu visuel ultra-numérique façon Danny Boyle. Pas sûr qu’on y a gagne au change…

Dernière évolution stylistique : la musique, élément primordial au montage des films de Malick, est ici logiquement différente de celle de ses précédents films. Song to Song, situé (vaguement…) dans la scène musicale d’Austin, Texas, s’appuie beaucoup sur des chansons « normales » là où les compositions étaient jusqu’ici quasi-exclusivement de la musique classique. On retrouve ces compositions classiques ici aussi (Debussy, Ravel, Preisner, Saint-Saëns principalement), ne vous inquiétez pas, mais elles sont très certainement minoritaires face aux chansons de Patti Smith, Iggy Pop, Sharon Van Etten, Lykke Li ou Julianna Barwick (pour ne citer qu’eux, mais la liste est beaucoup plus longue encore). Plus encore, probablement pour la première fois et autre signe que le montage du film laisse un peu à désirer, cette évolution musicale se fait parfois au détriment de l’efficacité qu’on attend d’elle : certains choix sont approximatifs (Thee Oh Sees comme catalyseur émotionnel chez Malick ? Hum non, mauvaise idée), tandis que d’autres sont juste carrément à la ramasse (c’est la première fois qu’on se surprend à trouver une composition classique inadéquate chez Malick). Là encore, le sur-éclatement parait contre-productif.

Il est intéressant de voir aussi Malick sortir de sa tanière : alors qu’il s’est toujours tenu très loin du public et des caméras, vivant quasiment en ermite, le voici qui enchaîne pour la promo de son dernier film 1 session de questions-réponses avec Werner Herzog et une table ronde avec Michael Fassbender et Richard Linklater. Du jamais vu depuis 1974.

Est-ce que Malick serait en train de changer, évoluer ? Ce qu’on sait déjà, c’est que son prochain film, Radegund (à moins qu’il ne change lui aussi de titre), reviendra à un tournage plus classique : 40 jours, et un script plus complet qui sera suivi de plus près. Plus qu’une évolution, ce serait donc plutôt une expérimentation non-définitive.

Thèmes : là encore, on retrouve les éléments discutés dans To The Wonder (volatilité des sentiments, interchangeabilité des partenaires) et Knight of Cups (ambition VS passion, une fluidité des sentiments qui répond à un vide intérieur). Ici, c’est une succession de triangles amoureux entre Gosling, Mara et Fassbender, puis Mara, Fassbender et Portman, puis Mara, Gosling et Marlohe, etc etc.

La continuité avec TTW et KoC se fait aussi dans l’importance toujours plus grande donnée par Malick au sexe. Comme dans KoC, le sexe est avant tout une affaire de domination et un élément perturbateur avant tout. Malick semble nous dire « tout va bien, tout est simple, jusqu’à ce que le sexe entre en compte ». De fait, le trio principal vit plutôt bien son triangle amoureux (pourtant précaire) tant que le sexe n’est pas particulièrement présent. Au contraire, notamment à travers un voyage au Mexique, le trio semble vivre une parenthèse enchantée, sorte de paradis avant de sombrer dans les difficultés. Ce point n’est pas forcément inintéressant en soi, mais Malick le traite avec un certain manichéisme superficiel. Si certains plans fonctionnent parfaitement, le propos général du film est somme toute très candide et trop peu nuancé pour convaincre.

Cependant, le trio principal convainc sans aucune difficulté : Mara est impeccable dans la nymphe innocente mais pas que, Fassbender excelle dans une tristesse et un vide existentiel sourd qui peine à percer derrière une carapace tandis que Gosling semble simplement parfait pour le rôle, sorte de monsieur tout le monde aspirant à plus de choses de la vie mais finalement cloué par la réalité. En ce sens, et dans la lignée des personnages masculins centraux à la filmographie de Malick, il faut probablement insister sur la qualité exceptionnelle des 2 acteurs principaux, probablement ce que le film a de mieux à proposer. Dès que le film les suit, ils le transcendent, portant parfaitement sur leurs épaules les thématiques chères au réalisateur. Difficile de ne pas penser à Martin Sheen dans Badlands, Jim Caviezel dans The Thin Red Line ou Colin Farrell dans The New World. En cela, le montage sur-éclaté est là aussi préjudiciable car il nous retire trop souvent ce trio d’acteurs de l’écran alors qu’il est ce qui en constitue le cœur le plus fascinant.

Ce qui est certain, par contre, c’est qu’on retrouve toujours ce qui a souvent été raillé comme composants du « Bingo Malick » : Malick filmant une libellule plutôt que les acteurs, musique classique, voix off, héroïne jouant dans des rideaux blancs, une certaine naïveté dans les dialogues, des références culturelles très spécifiques (ici, c’est carrément des gros plans sur des tentures antiques), un montage éclaté, des atermoiements spirituels, et évidemment des images d’une plage. On retrouve aussi, comme d’habitude avec Malick, des acteurs coupés au montage :Christian Bale est totalement absent du film, Cate Blanchett doit avoir environ 4 minutes de temps d’écran, même Natalie Portman est finalement relégué au 3e plan (allez Natalie, encore un 3e film avec Malick et tu auras eu autant de temps d’écran qu’avec un second rôle classique) tandis que Val Kilmer est parachuté 2 minutes, juste le temps de découper sur scène une enceinte à la tronçonneuse avant de se faire huer par le public.


Du coup, quand on fait la synthèse, que reste-il ?
Le sur-éclatement du montage vers des digressions hors-sujet nuit à la construction émotionnelle. The New World et The Tree Of Life réussissait à trouver l’équilibre. Ce n’était plus le cas sur To The Wonder et Knight of Cups, ce n’est malheureusement pas le cas ici non plus. On aimerait un retour à un cinéma plus fluide et plus direct thématiquement. Cependant, Song to Song est probablement le meilleur film de Malick depuis The Tree of Life… même si ça ne veut pas forcément dire grand-chose.
Le numérique nuit à la beauté de l’image mais n’empêche pas la patte Malick d’être de tous les plans. Cependant, un retour à la pellicule serait probablement bénéfique visuellement. La marche est d’autant plus grande que The New World et The Tree Of Life mettaient la barre extrêmement haut.
Les thématiques émotionnelles et psychologiques fonctionnent pourtant bien, même si certains développements paraissent manichéens et candides. Cependant, le trio d’acteurs principaux transcendent cela à travers une impeccable adéquation et des interactions convaincantes. Ils sont sans aucun doute le point fort du film.


7/10


Classement Malick :
1. The Tree of Life / The New World (10/10)
3. The Thin Red Line (8.5/10)
4. Badlands (8/10)
5. Days of Heaven (7.5/10)
6. Song to Song (7/10)
7. To The Wonder (6.5/10)
8. Knight of Cups (5/10)
Dernière modification par tenia le 14 mars 17, 11:46, modifié 1 fois.
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Flol
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Re: Terrence Malick

Message par Flol »

tenia a écrit :Classement Malick :
1. The Tree of Life / The New World
3. The Thin Red Line
4. Badlands
5. Days of Heaven
6. Song to Song
7. To The Wonder
8. Knight of Cups
Allez, en attendant Song to Song et Voyage of Time, moi aussi je vais jouer :

1. The Thin Red Line
2. The Tree of Life
3. Badlands
4. The New World
5. Days of Heaven
6. To The Wonder
7. Knight of Cups
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G.T.O
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Re: Terrence Malick

Message par G.T.O »

Jack Griffin a écrit :
Gounou a écrit : Arrête, on dirait que tu parles de Tim Burton, là... :mrgreen:
Le dernier message de GTO y fait penser aussi... :mrgreen:
Sauf que Burton n'a jamais cherché à faire bouger le langage cinématographique mais juste à changer de "décor"... :mrgreen: ENORME différence ! :P L'enjeu n'est pas le même.

La lassitude de l'un n'est pas la même que la lassitude de l'autre. L'un ronronne dans le médium, tandis que l'autre bouscule le médium.
Liée chez Burton à un manque de renouvellement, à une surdétermination de son style. Liée chez le texan à une reconnaissance de son style, à ses procédés, mais aussi à un "décrochage" face aux expériences commises, à son évolution.
Identification d'un style ( thèmes, motifs, voix-off) mais aussi phénomène de rejet face son évolution, se traduisant ici, à regret pour certains, par une plus grande "mentalisation" de ses films( abstraction et désincarnation en matière de reproche), abandonnant toute notion de scène directe, immédiate, de récit concentré avec des acteurs vecteur exclusifs d'émotions, pour laisser place à une forme plus fugace, fragmentée, sorte reconstruction mentale ou rhapsodie de moments. Comme si l'intériorisation de Malick avait gagné du terrain de films en films, rendant obsolète la distinction intérieur/extérieur, destituant la priorité de certaines images...D'où l'hypothèse d'explication d'un drame se déroulants exclusivement dans la conscience, avec l'idée d'une "réalité" filtrée, reconstruite par l'idée d'un film/conscience.
Après que ce genre challenge qui joue à la fois la carte de la familiarité et en même temps celui de l'évolution ne plaise pas à tout le monde est une réaction normale. Sans doute parce que Malick évolue tout en étant un style très identifiable. Que cela puisse générer de la polémique pour savoir si Malick est le plus grand imposteur ou un génie est la preuve que ces films/style continue d'interpeller. Et c'est aussi sans doute l'un des signes les plus remarquables de vitalité, non ? L'indifférence, c'est cela qui serait plutôt à craindre. Que l'on veuille ou non, Malick est devenu l'un des cinéastes actuels les plus controversés et polémique. Chose que je n'aurais jamais imaginé il y a quelques années...

Au fait mon top, en attendant les deux de cette année.

1. The New World
2. The Thin Red Line
3. Knight of Cups
4. Tree of Life
5. Days of Heaven
6. Badlands
7. To The Wonder
Dernière modification par G.T.O le 15 mars 17, 17:40, modifié 4 fois.
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Re: Terrence Malick

Message par Grimmy »

Vous mettez "Les moissons du ciel" en fin de peloton ? Mince...pour moi c'est le meilleur.
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Re: Terrence Malick

Message par Jeremy Fox »

1- Le Nouveau monde : 10/10
2- La Ligne rouge : 9/10
3- Les Moissons du ciel : 8.5/10
4- Tree of Life : 8/10
5- To the Wonder : 8/10
6- Knights of Cup : 2/10
mannhunter
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Re: Terrence Malick

Message par mannhunter »

:)

'les moissons du ciel"

:wink:

"le nouveau monde"

:|

"la ligne rouge"
"badlands"
"à la merveille"

...:

"Tree of life"

Grimmy a écrit :Vous mettez "Les moissons du ciel" en fin de peloton ? Mince...pour moi c'est le meilleur.
Revu assez récemment et c'est aussi celui que je préfère avec le recul. Du mal à la revoyure avec "la ligne rouge", souvenir de quelques trucs qui m'avaient plu dans "le nouveau monde" il faudrait que je le revoie (version "courte" ou "longue"); par contre j'ai vraiment subi son "Tree of life" au ciné, jamais voulu le retenter du coup...pas vu "Knight of cups" et donc" Song to song".
Dernière modification par mannhunter le 14 mars 17, 11:32, modifié 2 fois.
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Re: Terrence Malick

Message par Flol »

Grimmy a écrit :Vous mettez "Les moissons du ciel" en fin de peloton ? Mince...pour moi c'est le meilleur.
Attention : dans mon top, les 5 premiers sont magnifiques (et en particulier le premier, dans mon top 3 all-time). J'ai juste un (gros) problème avec les 2 derniers.
Sinon G.T.O. on est d'accord, au final. Malick et Burton me lassent, certes pas pour les mêmes raisons, mais ils me lassent quand même. Et je reconnais aisément que l'un fait bouger les lignes tout en suivant la même trajectoire (stylistique et narrative), tandis que l'autre reste dans son petit univers confortable et n'évolue plus d'un iota.
Reste que le résultat est le même : je regrette la tournure de leur carrière respective.
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