S'il ne fallait garder qu'un personnage (et une actrice) de ce film, je choisirais également Susan Sarandon. J'avoue que je suis de parti pris (Susan dans un film et c'est déjà à moitié gagné pour moi), mais elle apporte en effet, de par sa fonction dérivative et son arrivée retardée dans la fiction, une humanité troublante qui dérègle le ballet un brin ressassé auquel on assistait jusqu'alors. C'est grâce à elle que le film atteint une certaine forme d'émotion, grâce à son trouble, sa douleur, l'effroi et le désir mêlés qui la saisissent lorsqu'elle entre comme hypnotisée dans l'univers d'érotisme et de décadence auquel Miriam l'initie. En toute logique, elle prend peu à peu l'ascendant sur le récit, et le film ne cesse de gagner en intérêt au fur et à mesure qu'il se reboussole sur son expérience.Watkinssien a écrit :Puis au moment où le personnage de Susan Sarandon entre dans la spirale, le film s'envole enfin pour nous montrer quelque chose de plus incarné, de plus sauvage, de plus tragique, de plus envoûtant, de tragique et de consistant.
Les Prédateurs (Tony Scott - 1983)
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