Clint Eastwood
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Re: Clint Eastwood
Concernant l'après crash (même si ici c'est sans degat) d'avion, je crois qu'on peut pas mieux faire que Fearless (Etat Second) de Peter Weir. Malheureusement aujourd'hui complètement oublié à cause d'une diffusion inexistante.
Puis j'ai un mal fou avec le classicisme ronronnant d'Eastwood.
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- Alexandre Angel
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Re: Clint Eastwood
Flight, de Robert Zemeckis, c'est pas mal..Nicolas Mag a écrit :Concernant l'après crash (même si ici c'est sans degat) d'avion, je crois qu'on peut pas mieux faire que Fearless (Etat Second) de Peter Weir.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Clint Eastwood
Il est passé sur Arte il y a deux ou trois ans.Nicolas Mag a écrit :Concernant l'après crash (même si ici c'est sans degat) d'avion, je crois qu'on peut pas mieux faire que Fearless (Etat Second) de Peter Weir. Malheureusement aujourd'hui complètement oublié à cause d'une diffusion inexistante.
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Re: Clint Eastwood
Je continue à trouver le cinéma d'Eastwood la plus part du temps passionnant (je l'apprécie même encore plus maintenant ; dernièrement Jersey Boys m'a enthousiasmé) et pour moi le meilleur crash d'avion est celui de Seul au monde. Bref, je serais au rendez-vous.
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Re: Clint Eastwood
Un film dont j'attends la sortie en bluray avec impatience, c'est minuit dans le jardin du bien et du mal. Un de ses meilleurs selon moi.
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Re: Clint Eastwood
Bird devait sortir en BR mais on n'a plus de nouvelles depuis.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Clint Eastwood
Il a du se crasher dans l'Hudson..Kevin95 a écrit :Bird devait sortir en BR mais on n'a plus de nouvelles depuis.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Clint Eastwood
Trois nouvelles chroniques dans la saga Eastwood. LE CANARDEUR, première réalisation de Michael Cimino, disparu récemment. LA SANCTION, film qui mélange les genres, sous-estimé à sa sortie et JOSEY WALES HORS-LA-LOI, un western indissociable de la carrière d’Eastwood. Bonne lecture !
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Re: Clint Eastwood
Trois nouvelles chroniques dans la saga Eastwood. L’INSPECTEUR NE RENONCE JAMAIS, troisième volet de la saga Dirty Harry. L’EPREUVE DE FORCE, road-movie explosif, et DOUX, DUR ET DINGUE, un nanar qui fit un carton au box-office. Bonne lecture !
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Re: Clint Eastwood
oh, c'est pas un nanar!
Meilleur topic de l'univers
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Re: Clint Eastwood
Comment ça un nanar ?
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Re: Clint Eastwood
Il doit confondre avec Ça va cogner!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Clint Eastwood
Je ne confonds rien du tout. Lisez la critique. CA VA COGNER est la suite de DOUX, DUR ET DINGUE. Vus à leur sortie, revus à la TV et re-revus justement pour ces 'reviews'. Chacun son truc, mais les deux ne sont pas des incontournables du grand Eastwood. Je conçois que le second est pire que le premier d'après mes souvenirs. Il y en a deux avant CA VA COGNER dont l'excellent L'évadé d'Alcatraz. Stay tuned !
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Re: Clint Eastwood
Trois nouvelles chroniques des films d'Eastwood : L’ÉVADÉ D'ALCATRAZ, BRONCO BILLY et CA VA COGNER.
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Re: Clint Eastwood
MYSTIC RIVER - Clint Eastwood (2003) révision
Sans conteste le film le plus noir et le plus glauque de Clint Eastwood. Les amateurs applaudissent la fidélité à Dennis Lehane, j'admire quant à moi la capacité du réalisateur à se coltiner un sujet casse-gueule tout en le ramenant à une mélancolie qui lui est propre, à travailler une odeur de mort (ou plus précisément de deuil) qui va imprégner toute sa filmo depuis ce film jusqu'à aujourd'hui et de ne pas avoir peur de convoquer les larmes, de grosses mais de nobles larmes. Pépère sortait pourtant de deux films légers (Space Cowboys et Blood Work) accueillis froidement, avant de pondre ce Mystic River déchirant et évident comme si rien n'était. La réception à Cannes fut frigorifique (hein ?), celle de la sortie salles pas mieux lotie (comment ?), pourtant le film est là, complexe et bouleversant. Les trois acteurs principaux sont au panthéon, jamais ils n'ont livré une performance aussi forte dont un Sean Penn qui balaie tout sur son passage, d'abord touchant puis franchement effrayant. Le défilé final est un gros moment de malaise, tout ce beau monde s'embrasse comme du bon pain en dansant sur une terre infestée de morts. Clint rit encore de ce bonheur publicitaire et pleure le sang qui ne s’efface pas de la semelle des personnages. Fort.
Sans conteste le film le plus noir et le plus glauque de Clint Eastwood. Les amateurs applaudissent la fidélité à Dennis Lehane, j'admire quant à moi la capacité du réalisateur à se coltiner un sujet casse-gueule tout en le ramenant à une mélancolie qui lui est propre, à travailler une odeur de mort (ou plus précisément de deuil) qui va imprégner toute sa filmo depuis ce film jusqu'à aujourd'hui et de ne pas avoir peur de convoquer les larmes, de grosses mais de nobles larmes. Pépère sortait pourtant de deux films légers (Space Cowboys et Blood Work) accueillis froidement, avant de pondre ce Mystic River déchirant et évident comme si rien n'était. La réception à Cannes fut frigorifique (hein ?), celle de la sortie salles pas mieux lotie (comment ?), pourtant le film est là, complexe et bouleversant. Les trois acteurs principaux sont au panthéon, jamais ils n'ont livré une performance aussi forte dont un Sean Penn qui balaie tout sur son passage, d'abord touchant puis franchement effrayant. Le défilé final est un gros moment de malaise, tout ce beau monde s'embrasse comme du bon pain en dansant sur une terre infestée de morts. Clint rit encore de ce bonheur publicitaire et pleure le sang qui ne s’efface pas de la semelle des personnages. Fort.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)