Martin Scorsese

[Alexandre Angel]

Tu me rassures déjà!

C'est pas compliqué, The Last Waltz est un des cinq films que je préfère du réalisateur (avec Taxi Driver, Raging Bull, Goodfellas et Casino).

Comme ça , c'est dit

[El Dadal]

Cela dit, je ne comptais pas The Last Waltz dans le lot pour 2 raisons : 1. c'est le seul Scorsese que je n'ai pas vu 2. c'est un film contemporain de l'esprit rock (rayer la mention papy rocker dans le cas présent). Je parlais de ses docus depuis les années 2000.

[Major Tom]

Eh bien mon bon Alexandre, c'était passionnant ! Bravo.
J'aime bien la B.O. de Gabriel pour La Dernière tentation, très "world" pour un film dans lequel apparaît d'ailleurs l'autre icône MTV que-vous-vous-imaginez-bien-que-je-vais-citer-même-s'il-ne-chante-pas, Bowie (en Pilate, Ponce Pilate, fils de pute), l'autre figure ayant ouvert sur la world music à l'époque (Let's Dance).
En passant, sur la décennie 80, il y a musicalement moins de choses dans les films de Scorsese, mais souvent que du bon. La B.O. d'After Hours est ma préférée de la période (peut-être tout court même), et elle est rarement mise en avant. Son mélange des styles est excellent, proche dans les choix variés d'une B.O. de Tarantino époque 90's que de Scorsese, l'ajout d'un excellent compositeur original en prime. Il y a entre autres un morceau qu'on doit vaguement entendre quelque part en fond (puisqu'elle est sur le disque mais je ne me souviens pas où dans le film, que pourtant je connais par cœur), la très douce "I Don't Know Where I Stand" de Joni Mitchell, et puis un morceau de punk barbare, le délirant "Pay To Cum", le combo "You're Mine"/"We Belong Together", et puis la symphonie en D majeur de Mozart et bien sûr la chanson de Peggy Lee que tu as cité dans ta première synthèse, et, of course, la musique synthétique d'Howard Shore qui m'a hanté dans les décors du film à SoHo.

On trouve encore deux excellents thèmes (le "Main Title" par son fidèle acolyte Robbie Robertson et surtout "Werewolves of London") de La Couleur de l'argent, la "Cavalleria rusticana" bien entendu, et basta. Les années 80 sont relativement pauvres en nombre de thèmes qui m'ont en tout cas emballé.

[Alexandre Angel]

Te rends-tu compte que je sors d' After Hours, pour tomber sur ton message??

On entend Joni Mitchell dans la scène inénarrable chez Teri Garr, avec sa coupe sixties et ses pièges à rats... (c'est un disque qu'elle passe à Paul juste après les Monkees).

A propos de la musique originale de Howard Shore, peux-tu me dire quel est l'instrument qui égrène le thème principal du film ? (je suppose que ce ne sont que sonorités électroniques mais je voudrais en être sûr).

[Major Tom]

Te rends-tu compte que je sors d' After Hours, pour tomber sur ton message??

On entend Joni Mitchell dans la scène inénarrable chez Teri Garr, avec sa coupe sixties et ses pièges à rats... (c'est un disque qu'elle passe à Paul juste après les Monkees).

A propos de la musique originale de Howard Shore, peux-tu me dire quel est l'instrument qui égrène le thème principal du film ? (je suppose que ce ne sont que sonorités électroniques mais je voudrais en être sûr).

Ah, je me doutais que ça devait être quelque part dans ce passage (je me souviens surtout -évidemment- des Monkeys, mais pas de ce morceau pourtant très joli).

Aucune idée de l'instrument exact, mais a priori je pencherais pour un clavier/synthé. Il faudrait demander à un spécialiste...



(la zic de Shore à partir de 2:14)

[Alexandre Angel]

Sinon, la chanson de Peggy Lee est formidable. Elle donne au film une touche "existentialiste" du plus bel effet, avec quelque chose de forain, de triste et d'exaltant à la fois.
On pense à Kurt Weill (d'ailleurs l'endroit où se situe la scène se nomme "Club Berlin").

[Flol]

A propos de la musique originale de Howard Shore, peux-tu me dire quel est l'instrument qui égrène le thème principal du film ? (je suppose que ce ne sont que sonorités électroniques mais je voudrais en être sûr).

Je ne suis pas un spécialiste (je m'y connais juste un peu en musique de film), mais c'est à 100% du clavier électronique, ça.

[Alexandre Angel]

Je ne suis pas un spécialiste (je m'y connais juste un peu en musique de film), mais c'est à 100% du clavier électronique, ça.

Merci! Oui, c'était sûr mais il y a une petite nuance de...de...comment dire....tu sais quand on tourne le doigt autour d'un verre...

[Flol]

il y a une petite nuance de...de...comment dire....tu sais quand on tourne le doigt autour d'un verre...

Tu veux dire comme le glass-harmonica que Sarde a utilisé sur Le Locataire ?

[Alexandre Angel]

Tu veux dire comme le glass-harmonica que Sarde a utilisé sur Le Locataire ?

Exactement! Et d'ailleurs, ce thème de Howard Shore a quelque chose de polanskien, au sens où le film a quelque chose de polanskien.

[Alexandre Angel]

la démentielle utilisation du Jump into the Fire de Harry Nilsson qui accompagne la folle dernière journée d'Henry Hill dans le troisième acte des Affranchis

Crevons l'abcès.

[Major Tom]

New York Film Festival: Martin Scorsese’s ‘The Irishman’ Will Make Its World Premiere As Festival Opener

https://theplaylist.net/irishman-new-yo ... G-1ikbGx88

[Alexandre Angel]

La première photo, on dirait du Edward Hopper, ou un "movie dream" de Guy Peellaert.

[El Dadal]

Double actualité, puisque Scorsese est en repérages pour son film suivant, Killers of the Flower Moon, qui devrait réunir Di Caprio et De Niro (et produit par Paramount, pas Netflix )
https://www.indiewire.com/2019/07/marti ... 202161737/

[-Kaonashi-]

Double actualité, puisque Scorsese est en repérages pour son film suivant,

Killers of the Flower Moon,

Super sujet !

qui devrait réunir Di Caprio et De Niro

Ce serait génial !

(et produit par Paramount, pas Netflix )

Excellente nouvelle !! Ça veut dire qu'il n'y a pas que Netflix à vouloir financer un de ces films, et donc qu'on pourra voir u nouveau Scorsese EN SALLES ! En espérant que ça fasse moins "fauché" que Silence (film que j'aime beaucoup au demeurant, mais niveau décors et reconstitution, c'était un peu limité, sans être ultra gênant).
J'espère que ça va vraiment se concrétiser.