Philippe de Broca (1933-2004)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Supfiction »

Profondo Rosso a écrit : Le Roi de coeur c'est le film des extrêmes, le plus extravagant dans la folie
Les caprices de Marie avec son village français entièrement déplacé en plein coeur de New-York, dans le genre allumé n'a pas grand chose à lui envier.
Jihl
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jihl »

Le Cavaleur (1979)

Comédie douce-amère dans la France bourgeoise giscardienne. Plutôt une bonne surprise que j'ai testée grâce aux conseils de ce topic. Il y a effectivement notamment dans la deuxième partie un ton dépressif inhabituel porté par l'interprétation et les dialogues d'Audiard.
Le film est soigné, le casting à la hauteur (Rochefort / Garcia / Girardot ) malgré une scène totalement ratée de Catherine Leprince. Après le film n'est pas aussi sans défaut (les incrustations de la dernière scènes sont top kitch) et facilités, mais sa sincérité et sa relative originalité en font un peu plus qu'un petit film sympathique. 4/10
Dernière modification par Jihl le 14 avr. 16, 20:22, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jeremy Fox »

Jihl a écrit :Le Cavaleur (1979)

Plutôt une bonne surprise que j'ai testée grâce aux conseils de ce topic.

4/10
Tu ne te serais pas trompé de note ? J'ai beau savoir que le barème de chacun est différent, un 4/10 me semble assez logiquement être un film moins que moyen, médiocre en sorte.
Jihl
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jihl »

Jeremy Fox a écrit :
Jihl a écrit :Le Cavaleur (1979)

Plutôt une bonne surprise que j'ai testée grâce aux conseils de ce topic.

4/10
Tu ne te serais pas trompé de note ? J'ai beau savoir que le barème de chacun est différent, un 4/10 me semble assez logiquement être un film moins que moyen, médiocre en sorte.
Oui je comprends que cela peut surprendre, mais comme tu l'écrit sur ce forum les critères sont très variables (certains dégainent le mot chef d'oeuvre ou le 10 assez facilement...). Mais pas d'erreur pour moi, si ce n'est que j'ai hésité entre 4 et 4.5 :wink:
J'ai un barème assez discriminant (j'ai par exemple des films de mon top 100 avec une note de 8 ). Ce système me convient et m'aide à hiérarchiser les films selon mes goûts. Ne pas le faire m'obligerait à donner la même note à des films que j'estime différemment. C'est également plus facile de faire un top 100 avec des 8, 8.5, 9, 9.5, 10 qu'uniquement avec des 9 et des 10.
Après concernant Le cavaleur, j'ai écrit que c'était une bonne surprise mais je n'ai pas précisé que jusqu'à présent je n'avais jamais aimé les films de De Broca (Le Magnifique, L'Homme de Rio notamment) donc je n'attendais pas grand chose du film. C'est te dire la grande confiance que je fais à certains forumeurs (dont tu fais partie) pour orienter mes découvertes et je suis rarement déçu. J'en profite d'ailleurs pour leur / te dire merci.
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Jeremy Fox
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jeremy Fox »

Pas de soucis. J'étais juste étonné car on trouve déjà mon barème assez sévère et le tien l'est encore plus :wink:
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Profondo Rosso
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Profondo Rosso »

Les Caprices de Marie (1970)

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Marie, la ravissante fille de Léopold Panneton, patron du café et maire du village, doit se présenter à un concours de beauté local. Son père ne veut rien entendre. Sa mère, soutenue par d'autres habitants d'Angevine, prend sa défense. Marie hésite au moment de partir car elle aime Gabriel, l'instituteur, un garçon timide qui n'ose pas se déclarer. Elle est élue «Reine de la Mer», dans un petit port normand. Au même moment, un milliardaire installé sur son yacht apprend que sa quatrième femme l'a quitté et se met sur le champ en quête d'une nouvelle fiancée...

Les Caprices de Marie poursuit l'illustration truculente de la France rurale abordée par de Broca dans son trépidant Le Diable par la queue (1968). Dans ce dernier la ville s'invitait à la campagne avec le malfrat incarné par Yves Montand bientôt gagné par le charme rural et l'excentricité des autochtones. Les Caprices de Marie inverse le postulat avec la ravissante Marie (Marthe Keller) rêvant de quitter le village et d'explorer le monde, l'occasion se présentant peut être en participant à un concours de beauté local. De Broca va d'abord nous enchanter avec la langueur de cette vie où chaque plaisir du quotidien (une partie de pêche, un verre au soleil...) se fait au rythme des pérégrinations de Marie dont tous les villageois masculins sont amoureux. On s'amuse des personnalités hautes en couleurs, du père aux penchants gauchistes incarné par Jean-Pierre Marielle, François Périer en chef d'orchestre lunaire, Fernand Gravey en militaire retraité. La truculence des acteurs rend les personnages très attachant et donne un penchant plus naïf que libidineux à leur attachement pour Marie dont la jeunesse et la beauté avive leur tendresse plutôt que leurs sens. Il n'y a que le seul célibataire du village, l'instituteur Gabriel (Philippe Noiret) qui semble résister aux charmes de Marie, où du moins ne pas l'afficher alors que c'est finalement celui dont l'attention compte le plus pour la jeune femme. La photo ensoleillée de Jean Penzer magnifie le superbe environnement rural dont en lui conférant une certaine facticité dans le choix des couleurs vives ornant l'architecture des demeures et créant ainsi un effet "maison de poupée". Philippe de Broca use de belles idées formelles pour signifier l'attirance des personnages, notamment cette magnifique scène où l'orchestre disparait pour ne plus laisser voir que Gabriel et son violoncelle aux yeux aimant de Marie lors du concert nocturne dans le kiosque du village. Marthe Keller déjà si charmante dans Le Diable par la queue (premier film avec de Broca dont elle tombera amoureuse) allie ici séduction, désinvolture craquante et inconséquence féminine attachante. Philippe Noiret incarne un personnage au croisement de ses interprétations de La Vie de Château (1965, Jean-Paul Rappeneau) et Alexandre le bienheureux (1967, Yves Robert), tout en mollesse paisible imprégné de ce cadre campagnard. Seulement si Rappeneau force l'endormi à se démener et Yves Robert à se complaire dans sa paresse, Philippe de Broca reste dans l'entre-deux où l'on sent bien Gabriel amoureux, empoté mais aussi résigné face aux rêve d'ailleurs de marie qu'il ne veut pas contredire. Chez de Broca c'est toujours au rêveur de faire le chemin vers ceux qu'il aime (Les Jeux de l'amour et Le Farceur notamment) ou au contraire choisir de se perdre dans sa fantaisie perpétuelle (L'Amant de cinq jours (1961), Le Roi de cœur (1968), Un monsieur de compagnie (1964)...).

Le rythme du film avance ainsi en trois temps. D'abord celui du milliardaire américain Mac Power (Bert Convy), éreintant et tapageur. Il ne voit au départ en Marie qu'un objet destiné à en remplacer un autre (une nouvelle épouse destinée à éteindre les feux de la presse sur un ex volage) avant d'en tomber sincèrement amoureux en croisant enfin une femme non vénale qui lui résiste. Mac Power est un pendant des personnages extravagants incarnés par Jean-Pierre Cassel chez de Broca, le charme à la française étant remplacé par un sens du spectacle "à l'américaine" où il déploie son immense fortune pour impressionner et séduire Marie. Le deuxième temps est celui de Marie, charmée d'avoir enfin un prétendant aussi spectaculairement entreprenant mais l'héroïne sera constamment en attente, même dans l'imminence d'une cérémonie de mariage toujours retardée, espérant que Gabriel osera franchir le pas. C'est ce dernier qui donne le troisième temps, à la traîne au propre (la catastrophique course de vélo) comme au figuré quand il rate toute les occasions de se déclarer à Marie, le rythme propre à de Broca semblant toujours trop rapide pour la placidité du personnage. On s'amuse beaucoup du choc des cultures, notamment un Marielle plus fier et franchouillard que jamais qui résiste tant bien que mal à l'outrance de Mac Power. L'erreur de ce dernier sera de vouloir par ses moyens s'approprier Marie et son environnement, source d'une folle comme seul de Broca est capable avec la rencontre physique entre le village français et l'urbanité new yorkaise. Les soirées mondaines, les boites de nuit hippie et les salles de boxe bruyante ne peuvent rivaliser avec les tranches de vie réjouissantes du début de film. De Broca reprend cependant le leitmotiv des deux films jumeaux que sont Le Roi de Cœur et Le Diable par la queue, le charme des excentriques finissant par opérer ici avec notre américain cessant soudain de s'agiter pour comprendre la vraie place de celle qu'il désire. C'est au rêveur de prendre conscience et choisir, de Broca parvenant à délester "l'étranger" de son caractère caricatural (l'américain parlant fort, achetant tout et se croyant partout chez lui) pour le rendre plus attachant lors du beau final où Marie dépasse également ses aspirations superficielles. La principale qualité mais aussi le seul vrai défaut du film repose sur son rythme effréné (une ellipse en hélicoptère nous emmène du village à New York en un clin d'œil) inscrit les élans des personnages dans le mouvement perpétuel sans lourdeur psychologique mais qui empêche aussi de s'installer la mélancolie suspendue qui fait toute la force émotionnelle des grands films de de Broca. Cela n'en reste pas moins un opus enlevé, très original et injustement méconnu dans la filmographie du réalisateur. 4,5/6
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Jeremy Fox
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jeremy Fox »

Psy - 1980

Je n'avais pas ri autant depuis un bon moment et au final j'ai trouvé ce film mal-aimé bien plus drôle que pas mal de classiques du cinéaste qui ont désormais tendance à me fatiguer (Le magnifique, Le diable par la queue...) Il faut dire que je suis vendu par avance à la cause Patrick Dewaere et que le film tient presque tout entier sur ses épaules ; je ne lui connaissais pas un tel tempérament comique et c'est du coup d'autant plus regrettable qu'il n'ai pas eu le temps de persévérer aussi dans cette veine. Bref, c'est un véritable festival du comédien dans le rôle d'un "psychiatre de mes deux" qui soigne ses clients en groupe lors de WE dans son château délabré.

Lauzier au scénario et aux dialogues, ce n'est évidemment pas la délicatesse de Dabadie : c'est expressément bête, méchant, misogyne, caustique et ça tourne 80% du temps autour du sexe, l'un des postulats étant que le personnage de Patrick Dewaere essaie de faire l'amour à sa femme, sans arrêt empêché de dépasser les préliminaires alors qu'autour de lui tout le monde y va gaiement. Les seconds rôles, non moins que Michel creton, Jean-François Stévenin, Catherine Frot, Darroussin, Michel Muller inénarrable en obsédé du bio ou encore un hilarant Dominique Besnehard qui voudrait bien "se faire" son docteur... Une musique guillerette de Mort Shuman... Une comédie qui ne fait pas dans la finesse... et ça ne fait pas de mal de temps en temps lorsque c'est interprété avec autant de mauvais goût. Assez savoureux.
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Alexandre Angel
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Alexandre Angel »

Toujours pas vu, et tu remues le couteau comme il faut!
Sinon:
Jeremy Fox a écrit :Je n'avais pas ri autant depuis un bon moment et au final j'ai trouvé ce film mal-aimé bien plus drôle que pas mal de classiques du cinéaste qui ont désormais tendance à me fatiguer (Le magnifique, Le diable par la queue...)
Eh oui
Jeremy Fox a écrit :Je n'avais pas ri autant depuis un bon moment et au final j'ai trouvé ce film mal-aimé bien plus drôle que pas mal de classiques du cinéaste qui ont désormais tendance à me fatiguer (Le magnifique, Le diable par la queue...)
Ah bon ? Tu n'aimes pas quand Marielle dit : "Et moi quel jeu joue-je?" :mrgreen: (entre autres).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Jeremy Fox
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jeremy Fox »

Marielle me fait toujours rire. C'est l'ensemble qui m'avait vite lassé.
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Kevin95
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Kevin95 »

LE MAGNIFIQUE - Philippe de Broca (1973) révision

Pour votre santé, veuillez manger cinq fruits et légumes et veuillez regarder au moins une fois par mois Le Magnifique de Philippe de Broca. Si le feel good movie est plus généralement accolé au cinéma américain, le terme trouve un visage tricolore dès que l'on aborde les aventures de Bob Saint-Clar / François Merlin. Il existe un camion de films dans lesquels on aimerait habiter, rares sont ceux qui en ont deux pour le prix d'un. Entre le technicolor over the top de l'agent secret, fait de délires cartoonesques, de répliques à souiller ses sous-vêtements, de femmes divines, de mecs un peu louche, d'un décors à faire pleurer une carte postale et la vie morne mais ultra touchante de l'écrivain, faite de petits Lu pour un diner galant, d'un bouchon sous la pluie, de romans à rendre à temps et en même temps, d'une voisine amoureuse, d'un fils en visite chaque semaine qu'on peine à intéresser, d'une femme de ménage groupie... mon cœur balance. Je prends le tout et passe en boucle cette merveille d'humour, de tendresse ou de folies narratives. Un monde idéal où Jean-Paul Belmondo serait l'homme le plus cool de la galaxie, où Jacqueline Bisset viendrait emprunter des livre, où Jean Lefebvre ne ferait pas l'électricité et où Mario David nous priverait de P.V. L'ensemble, sur une musique de Claude Bolling. Pas de sac merci, je garde Le Magnifique sur moi.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jeremy Fox »

Le Roi de cœur vient de sortir en Blu-Ray chez L'atelier d'images. Justin Kwedi en a profité pour en écrire la chronique.
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Bogus »

Le Diable par la queue (1969)
Comédie enlevée et bourrée de charme avec un ton badin (et un brin fripon) extrêmement agréable. Surtout, au milieu de toute cette folie douce la mélancolie pointe le bout de son nez (ça va du dépit amoureux de Claude Piéplu, à la lassitude de Montand en passant par Clotilde Joano, le personnage le plus "bon" du film, même le playboy excellemment joué par Jean-Pierre Marielle a un voile triste qui passe dans son regard l'espace d'un instant...) pour donner à l'ensemble une teinte douce-amère qui rend ce week-end estival encore plus beau.
De la poignée de films de Philippe de Broca que j'ai vu, c'est celui que je place tout en haut.
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Jeremy Fox
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Jeremy Fox »

Le Roi de cœur - 1966

Comédie ambitieuse et formellement superbe, postulat de départ assez enthousiasmant, très jolie musique de Delerue, jolies idées poétiques,casting 4 étoiles... mais pour ma part ce fut vraiment un calvaire assez laborieux et saoulant comme lors de sa découverte à l'adolescence au point d'avoir eu la tentation de finir le film en accéléré. Rien de pire pour moi qu'une comédie qui me donne l'impression de brasser de l'air, de se trainer et qui ne me fait même pas sourire. Tant mieux pour ceux qui au contraire ont été sous le charme ; ce ne fut juste pas mon cas.
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Joshua Baskin »

Jeremy Fox a écrit :Le Roi de cœur - 1966

Comédie ambitieuse et formellement superbe, postulat de départ assez enthousiasmant, très jolie musique de Delerue, jolies idées poétiques,casting 4 étoiles... mais pour ma part ce fut vraiment un calvaire assez laborieux et saoulant comme lors de sa découverte à l'adolescence au point d'avoir eu la tentation de finir le film en accéléré. Rien de pire pour moi qu'une comédie qui me donne l'impression de brasser de l'air, de se trainer et qui ne me fait même pas sourire. Tant mieux pour ceux qui au contraire ont été sous le charme ; ce ne fut juste pas mon cas.
J'ai eu le même ressenti quand je l'ai découvert il y a quelques années mais je me rappelle l'avoir vu aussi en étant très fatigué. Je lui redonnerai sa chance un jour je pense.
Comme une impression d'être laissé sur le bas côté pendant 1h40, alors que d'une façon générale, je suis très fan de De Broca.
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Re: Philippe de Broca (1933-2004)

Message par Flol »

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Vraiment sympa Alain Chabat d'être venu filer un coup de main sur le tournage.
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