Slumdog Millionaire (Danny Boyle - 2008)
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Dev Patel rejoint l'adaptation d'Avatar !
http://www.elbakin.net/fantasy/news/927 ... on-dAvatar
Ca rassure certains ?!
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Ca rassure certains ?!
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Info de Zulm.net
Le DVD de Slumdog Crorepati (Slumdog Millionaire) serait distribué par Shemaroo en Inde qui en aurait acquis les droits pour la distribution vidéo.
Ce qui voudrait dire :
- DVD Region Free
- Possibilité de sous-titrage en français.
- DVD à 10 €, en Scope respecté
Pour les impatients, ce DVD arriverait fin Mars, bien avant la sortie Z2 fr prévue pour Août.
Le DVD de Slumdog Crorepati (Slumdog Millionaire) serait distribué par Shemaroo en Inde qui en aurait acquis les droits pour la distribution vidéo.
Ce qui voudrait dire :
- DVD Region Free
- Possibilité de sous-titrage en français.
- DVD à 10 €, en Scope respecté
Pour les impatients, ce DVD arriverait fin Mars, bien avant la sortie Z2 fr prévue pour Août.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Sympa mais un peu fatiguant sur la longueur, cash parfois dur mais aussi léger, c'est un peu la patte Danny Boyle, à la lettre, avec des moments en apesanteur et des maladresses parfois pénibles. Rien à ajouter de plus : le film ne prend pas de gant mais ne dénonce pas grand chose, la Latika adulte est un mauvais choix qui plombe un peu la féerie, le happy end (vendu sur les affiches) est moins bien foutu que la montée en puissance ne le laisse croire. Les scènes d'émissions sont excellentes, merci Anil Kapoor. Le générique de fin est charmant. Mais je n'ai certainement pas vu le film que les critiques américaines ont bardé de prix.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Le film remporte 7 Bafta Awards, les récompenses anglaises
http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/7830076.stm
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Vu ce week end, beaucoup aimé malgré l'aspect "crados, on est tous pauvres, sauf les salô qui sont riches". L'histoire d'amour fonctionne, les relations entre les 2 frères aussi, le jeu n'est qu'un prétexte à nous montrer les 3 principaux protagonistes évoluer. L'actrice est magnifique, le grand frère ressemble à Michael Jackson.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Vu après tout le monde, influencé par le très bon bouche à oreille. Peut-être est-ce parce que je n'avais pas d'attente particulière, mais j'en sors enthousiaste.
J'avais peur d'avoir du mal avec le style clipesque de Boyle, pourtant, à ma grande surprise, j'ai adhéré. Car ce style, d'une part, s'adapte à une vision de Mumbai, ville tentaculaire, cauchemardesque, et survoltée, qui va dans tous les sens (le générique de début m'a d'ailleurs fait penser à l'ouverture de Chungking Express); et d'autre part parce qu'il est portée par une énergie communicative, qui fait pardonner les maladresses et qui donne envie de se laisser prendre par le flux.
Ma partie préférée est celle avec les enfants au début, sombre, choquante, plus choquante que les documentaires que j'ai pu voir alors que l'on est dans la fiction. Peut être parce qu'il nous plonge dans la misère de ces enfants sans retenue, sans rattraper l'horreur de la pauvreté par la bonté des personnages. La misère est crasse, sombre, et transforme chaque jour en une épreuve de survie, point barre.
Par la suite le film affirme plus son côté conte de fée. Comment un jeune homme pauvre va devenir un prince, en somme. J'avoue que c'est plus le voyage à 100 à l'heure dans la métropole indienne que l'histoire elle-même qui m'a captivé, encore que lors du climax j'étais bien prix par le suspense C'est la force du film: A chaque instant, même quand l'intrigue faiblit, Mumbai vit. Je ne peux pas juger de la justesse de sa vision, mais il nous montre une ville vivante, avec ses pauvres, ses riches, ses commerçants, ses mendiants, ses touristes, son activité économique... Hormis peut être les plans sur le Taj Mahal, j'ai du mal à y voir une carte postale. Je ne pense pas que les cartes postales s'attarderaient sur les putes ou les tueurs à gage, mais passons...C'est ce qui empêche Slumdog Millionaire de tomber dans le clip stérile selon moi. Quant au final bollywood, j'ai apprécié, ça permet d'insister que c'est un conte de fées, que l'histoire elle-même n'est pas à prendre trop au sérieux, et on sort du film avec du punch.
Pour toutes ces raisons, un film qui m'a enthousiasmé et auquel je pardonne volontiers les quelques maladresses et fautes de goût.
J'avais peur d'avoir du mal avec le style clipesque de Boyle, pourtant, à ma grande surprise, j'ai adhéré. Car ce style, d'une part, s'adapte à une vision de Mumbai, ville tentaculaire, cauchemardesque, et survoltée, qui va dans tous les sens (le générique de début m'a d'ailleurs fait penser à l'ouverture de Chungking Express); et d'autre part parce qu'il est portée par une énergie communicative, qui fait pardonner les maladresses et qui donne envie de se laisser prendre par le flux.
Ma partie préférée est celle avec les enfants au début, sombre, choquante, plus choquante que les documentaires que j'ai pu voir alors que l'on est dans la fiction. Peut être parce qu'il nous plonge dans la misère de ces enfants sans retenue, sans rattraper l'horreur de la pauvreté par la bonté des personnages. La misère est crasse, sombre, et transforme chaque jour en une épreuve de survie, point barre.
Par la suite le film affirme plus son côté conte de fée. Comment un jeune homme pauvre va devenir un prince, en somme. J'avoue que c'est plus le voyage à 100 à l'heure dans la métropole indienne que l'histoire elle-même qui m'a captivé, encore que lors du climax j'étais bien prix par le suspense C'est la force du film: A chaque instant, même quand l'intrigue faiblit, Mumbai vit. Je ne peux pas juger de la justesse de sa vision, mais il nous montre une ville vivante, avec ses pauvres, ses riches, ses commerçants, ses mendiants, ses touristes, son activité économique... Hormis peut être les plans sur le Taj Mahal, j'ai du mal à y voir une carte postale. Je ne pense pas que les cartes postales s'attarderaient sur les putes ou les tueurs à gage, mais passons...C'est ce qui empêche Slumdog Millionaire de tomber dans le clip stérile selon moi. Quant au final bollywood, j'ai apprécié, ça permet d'insister que c'est un conte de fées, que l'histoire elle-même n'est pas à prendre trop au sérieux, et on sort du film avec du punch.
Pour toutes ces raisons, un film qui m'a enthousiasmé et auquel je pardonne volontiers les quelques maladresses et fautes de goût.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Le film fait en ce moment l'objet d'une campagne d'affichage mettant en avant ses récompenses avec l'accroche "Un pur moment de bonheur", en reprenant l'affiche du CD original édité par T-Series (les deux héros de l'histoire avec les confettis sur fond blanc, plutôt que le portrait du garçon avec Latika courant à toute allure dans une dominante rouge, jaune, bleue, et au premier plan la question et les choix de réponses). Et cela pile deux mois après sa sortie. L'effet Oscar.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Encore plus tard que tout le monde, j'ai enfin vu découvert le film en salles (merci aux Oscars), et j'ai été envouté !
Certes, il reste quelques tics énervants de Boyle (oui, Gounou ! ), mais je trouve qu'il s'est quand même calmé, car ça reste relativement lisible et si l'histoire reste jouée à l'avance, on suit le tout avec un certain suspens, au fur et à mesure des questions.
Et j'aime bien le procédé d'aller-retour permanent, même si tout ça tombe un peu comme un cheveu dans la soupe, merci le cinéma... , on se met à y croire, et c'est peut-être ça le plus important. Il y a une telle énergie qui se dégage de ce film, une force de volonté, je ne sais pas comment le dire, mais ça m'a accroché même si, comme je le disais, c'est assez conventionnel (je dirais presque que c'est un conte moderne).
Contrairement à Jordan et aux Bollywoodiens, je n'ai que trop peu de références pour comprendre tous les clins d'oeils au genre (comme le tout petit extrait que l'on voit, avec un acteur qui est l'idole du héros quand il était petit), ou sur son actualité politique (notamment l'insurrection qui fait que la mère meurt), mais bon, ça passe quand même.
Et les acteurs sont tous très bien, le présentateur de Qui veut gagner.... étant pas mal charismatique.
Bref, une très belle réussite, et un de ces moments qui font que je ne regrette pas ma passion qu'est le cinéma.
Certes, il reste quelques tics énervants de Boyle (oui, Gounou ! ), mais je trouve qu'il s'est quand même calmé, car ça reste relativement lisible et si l'histoire reste jouée à l'avance, on suit le tout avec un certain suspens, au fur et à mesure des questions.
Et j'aime bien le procédé d'aller-retour permanent, même si tout ça tombe un peu comme un cheveu dans la soupe, merci le cinéma... , on se met à y croire, et c'est peut-être ça le plus important. Il y a une telle énergie qui se dégage de ce film, une force de volonté, je ne sais pas comment le dire, mais ça m'a accroché même si, comme je le disais, c'est assez conventionnel (je dirais presque que c'est un conte moderne).
Contrairement à Jordan et aux Bollywoodiens, je n'ai que trop peu de références pour comprendre tous les clins d'oeils au genre (comme le tout petit extrait que l'on voit, avec un acteur qui est l'idole du héros quand il était petit), ou sur son actualité politique (notamment l'insurrection qui fait que la mère meurt), mais bon, ça passe quand même.
Et les acteurs sont tous très bien, le présentateur de Qui veut gagner.... étant pas mal charismatique.
Bref, une très belle réussite, et un de ces moments qui font que je ne regrette pas ma passion qu'est le cinéma.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Je trouve ça super bien, le film avait déjà bien marché (plus d' 1,2 millions d'entrées France il y a deux semaines) et il est toujours à l'affiche deux mois après, par exemple au Gaumont Alésia dans le 14ème arrondissement de Paris. Les copies ont circulé en Province et on peut le voir en VO comme en VF.Boubakar a écrit :Encore plus tard que tout le monde, j'ai enfin vu découvert le film en salles (merci aux Oscars), et j'ai été envouté !
Le film ne repose que sur quelques références (à l'inverse de la première partie d' Om Shanti Om qui est du coup un peu moins facile d'accès, mais enfin rassure-toi, il y a suffisamment de matière pour que ce masala te plaise). Concernant l'acteur de la photo que le gamin veut voir, il s'agit d'Amitabh Bachchan, le legendaire acteur du ciné hindi. Il a tourné dans Sholay, Coolie, Deewar, Khabi Khabhie etc. La scène d'émeutes religieuses est en référence au film Bombay de Mani Ratnam réalisé en 1995. Le voici en compagnie de son fils Abhishek ainsi qu'Aishwarya Rai Bachchan sur Kajra Re. Je sais ça n'a rien à voir avec Slumdog Millionaire, mais j'avais envie de poster cette vidéo.Je n'ai que trop peu de références pour comprendre tous les clins d'oeils au genre (comme le tout petit extrait que l'on voit, avec un acteur qui est l'idole du héros quand il était petit), ou sur son actualité politique (notamment l'insurrection qui fait que la mère meurt), mais bon, ça passe quand même.
Et les acteurs sont tous très bien, le présentateur de Qui veut gagner.... étant pas mal charismatique.
C'est Anil Kapoor. Le père de Sonam Kapoor qui a débuté au cinéma dans Saawariya et qui a tourné cette année dans Delhi 6.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Alors c'est ça le fameux "film événement" ? Celui qui a raflé tous les Oscars et s'est vu couronné de moult prix en 2008 et 2009 ? Ca devait être de bien sombres années cinématographiques, alors...
Parce que...non mais quelle horreur : écriture pachydermique (qui donne limite envie d'être pauvre), mise en scène clippesque insupportable (il n'y a quasi pas 1 plan qui soit filmé droit), à l'interprétation plus qu'approximative (la jeune Freida Pinto est super jolie...mais alors qu'elle joue mal...), et à la musique inécoutable (donc maintenant, pour gagner l'Oscar de la meilleure musique de film, il suffit de composer une espèce de sous R'n'B à la sauce indienne, c'est ça ?).
Et puis c'était obligé cette scène de danse, à la fin ? C'était pour nous rappeler qu'en Inde, ils aiment danser dans la rue, habillés de couleur chatoyante et le sourire aux lèvres ?...
Bref, typiquement le genre de film faussement hype qui me fout en colère.
2/10 (et je note large)
Parce que...non mais quelle horreur : écriture pachydermique (qui donne limite envie d'être pauvre), mise en scène clippesque insupportable (il n'y a quasi pas 1 plan qui soit filmé droit), à l'interprétation plus qu'approximative (la jeune Freida Pinto est super jolie...mais alors qu'elle joue mal...), et à la musique inécoutable (donc maintenant, pour gagner l'Oscar de la meilleure musique de film, il suffit de composer une espèce de sous R'n'B à la sauce indienne, c'est ça ?).
Et puis c'était obligé cette scène de danse, à la fin ? C'était pour nous rappeler qu'en Inde, ils aiment danser dans la rue, habillés de couleur chatoyante et le sourire aux lèvres ?...
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Entièrement d'accord ! Seule la photographie chatoyante et le personnage du présentateur trouvent grâce à mes yeux dans ce film épileptique à l'intrigue tellement téléphonée qu'elle en devient ridicule. S'il a enthousiasmé beaucoup d'entre vous, moi, il m'a carrément mis en colère. Et je préfère me taire sur le fait qu'on l'ait systématiquement préféré au Fincher.Ratatouille a écrit :Alors c'est ça le fameux "film événement" ? Celui qui a raflé tous les Oscars et s'est vu couronné de moult prix en 2008 et 2009 ? Ca devait être de bien sombres années cinématographiques, alors...
Parce que...non mais quelle horreur : écriture pachydermique (qui donne limite envie d'être pauvre), mise en scène clippesque insupportable (il n'y a quasi pas 1 plan qui soit filmé droit), à l'interprétation plus qu'approximative (la jeune Freida Pinto est super jolie...mais alors qu'elle joue mal...), et à la musique inécoutable (donc maintenant, pour gagner l'Oscar de la meilleure musique de film, il suffit de composer une espèce de sous R'n'B à la sauce indienne, c'est ça ?).
Et puis c'était obligé cette scène de danse, à la fin ? C'était pour nous rappeler qu'en Inde, ils aiment danser dans la rue, habillés de couleur chatoyante et le sourire aux lèvres ?...
Bref, typiquement le genre de film faussement hype qui me fout en colère.
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Re: Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2009)
Waouhhhhhh la claque.
Quel rythme, quelle mise en scène, quel scénario original, quelle photographie, quels acteurs, quels décors, quel montage impeccable, quel bijou de film.
Tout en respectant tout les codes du film Bollywoodien, Danny Boyle nous livre tout simplement une des plus belles histoires d'amour jamais vu sur grand écran.
Chef-d'œuvre instantané, énorme coup de cœur.
Quel rythme, quelle mise en scène, quel scénario original, quelle photographie, quels acteurs, quels décors, quel montage impeccable, quel bijou de film.
Tout en respectant tout les codes du film Bollywoodien, Danny Boyle nous livre tout simplement une des plus belles histoires d'amour jamais vu sur grand écran.
Chef-d'œuvre instantané, énorme coup de cœur.