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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Même ressenti ! Quant à moi je regrette donc cette époque dès son film suivant ; depuis je n'ai plus jamais réussi à raccrocher à l'univers du cinéaste malgré ses débuts que j'avais trouvé éminemment sympathiques.Flol a écrit :j'en viendrais presque à regretter l'époque de Bottle Rocket et Rushmore, où là au moins j'avais le sentiment d'être face à des êtres humains, plutôt que des petites poupées évoluant dans un monde en carton-pâte et à l'esthétique millimétrée.
On voit bien que la 20th Century Fox appartient désormais à Disney.Demi-Lune a écrit :Et vive les CGI :
Même constat depuis plusieurs films même si je trouve ce trailer très impressionnant et plus attirant que ses derniersFlol a écrit :Ce trailer m'inquiète. J'ai de plus en plus l'impression de voir de la caricature de Wes Anderson, du genre de celles que nous pondent régulièrement des vidéastes sur Youtube sur le mode "What if Wes Anderson directed machin ou machin ?".
Tout ceci a l'air tellement maniérée, avec tous ses tics de mise en scène ici poussés à leur maximum, où tout semble très (trop !) contrôlé, compassé, que j'en viendrais presque à regretter l'époque de Bottle Rocket et Rushmore, où là au moins j'avais le sentiment d'être face à des êtres humains, plutôt que des petites poupées évoluant dans un monde en carton-pâte et à l'esthétique millimétrée.
Evidemment, j'irai voir le film day one (comme d'habitude), mais l'évolution de sa carrière m'inquiète un brin.
ça ressemble à un film à sketchesWatkinssien a écrit :A voir le produit final, c'est-à-dire avec une vraie intrigue, et une vraie construction dramatique.
Et apparemment, ça l'est.Jack Griffin a écrit :ça ressemble à un film à sketchesWatkinssien a écrit :A voir le produit final, c'est-à-dire avec une vraie intrigue, et une vraie construction dramatique.
Rajoutons des "s", alors...Jack Griffin a écrit :ça ressemble à un film à sketchesWatkinssien a écrit :A voir le produit final, c'est-à-dire avec une vraie intrigue, et une vraie construction dramatique.
Flol a écrit :Ce trailer m'inquiète. J'ai de plus en plus l'impression de voir de la caricature de Wes Anderson, du genre de celles que nous pondent régulièrement des vidéastes sur Youtube sur le mode "What if Wes Anderson directed machin ou machin ?".
Tout ceci a l'air tellement maniérée, avec tous ses tics de mise en scène ici poussés à leur maximum, où tout semble très (trop !) contrôlé, compassé, que j'en viendrais presque à regretter l'époque de Bottle Rocket et Rushmore, où là au moins j'avais le sentiment d'être face à des êtres humains, plutôt que des petites poupées évoluant dans un monde en carton-pâte et à l'esthétique millimétrée.
Evidemment, j'irai voir le film day one (comme d'habitude), mais l'évolution de sa carrière m'inquiète un brin.
C'est tellement vrai.G.T.O a écrit :Anderson est atteint du même syndrome que celui de (...) Malick
Non.Thaddeus a écrit : Reste qu'on pourrait élargir le diagnostic aux trois quarts de ceux que l'on considère comme des "grands cinéastes".
Au delà de mes goût personnels (ni Burton, ni Anderson, ne sont pour moi des cinéastes de chevet), je ne suis pas d'accord avec ce parallèle, pour une raison très simple : Burton a très vite intégré la logistique des blockbusters alors qu' Anderson évolue dans la petite (et plus ou moins grande) musique du cinéma indé, avec ce que cela suppose de latitude dans la licence poétique et fantasque. On a vu quelles pouvaient être les limites du cinéma de l'un quant à sa capacité de renouvellement là où l'autre, de toute évidence, n'a pas dit son dernier mot. Ce qui n'empêche pas qu'on est pas obligé d'adhérer complètement au cinéma d'Anderson.G.T.O a écrit :Même impression: un cinéma qui gagne en manière, en tics, où la mise fétichiste ne semble procéder que du gag visuel, avec un énorme casting, ce qu’il perd en émotions. Anderson est atteint du même syndrome que celui de Burton.
Alexandre Angel a écrit :Au delà de mes goût personnels (ni Burton, ni Anderson, ne sont pour moi des cinéastes de chevet), je ne suis pas d'accord avec ce parallèle, pour une raison très simple : Burton a très vite intégré la logistique des blockbusters alors qu' Anderson évolue dans la petite (et plus ou moins grande) musique du cinéma indé, avec ce que cela suppose de latitude dans la licence poétique et fantasque. On a vu quelles pouvaient être les limites du cinéma de l'un quant à sa capacité de renouvellement là où l'autre, de toute évidence, n'a pas dit son dernier mot. Ce qui n'empêche pas qu'on est pas obligé d'adhérer complètement au cinéma d'Anderson.G.T.O a écrit :Même impression: un cinéma qui gagne en manière, en tics, où la mise fétichiste ne semble procéder que du gag visuel, avec un énorme casting, ce qu’il perd en émotions. Anderson est atteint du même syndrome que celui de Burton.
Triste pour Harisson Ford (il a encore changé de voix française ?) et encore plus pour Jack London qui aurait probablement dégoûté de voir ça. Ce chien de cartoon n’a strictement rien à voir avec le Buck du roman. D’ailleurs, à l’exception des éléments de départ, je ne reconnais pas l’intrigue du roman dans cette bande-annonce Disney.Mosin-Nagant a écrit :On voit bien que la 20th Century Fox appartient désormais à Disney.Demi-Lune a écrit :Et vive les CGI :